[Alsace] Wolfberger célèbre ses 120 ans

Wolfberger, la marque du groupe coopérative né à Eguisheim fête les 120 ans de sa naissance. Un joyeux anniversaire qui célèbre l’engagement de 350 vignerons avec deux cuvées d’exception présentées en grands contenants.

L’histoire a commencé il y a 120 ans à Eguisheim, aux portes de Colmar dans le Haut-Rhin. Alors que l’Alsace est allemande, la cave coopérative d’Eguisheim est fondée en 1902 et acquiert 60 foudres en chêne de Hongrie d’une capacité de 5 000 hl, ce qui est considérable à l’époque. Ensemble, les vignerons font face au phylloxéra, mais aussi aux deux guerres.

Une première médaille d’or en 1945

Les vignerons d’Eguisheim participent pour la première fois en 1945 au Concours Général Agricole de Paris ou un Tokay d’Alsace (actuel pinot gris) remporte la médaille d’or. À partir de 1955, la coopérative se structure et investit pour se moderniser. Elle opte pour un apport total en raisins de ses adhérents, dont le nombre passe de 700 à 140. Au fil des années, les innovations et les agrandissements se succèdent. Hervé Schwendenmann, président, rappelle que la création de la marque commerciale Wolfberger a été une révolution : « Aujourd’hui on vend la production totale de nos 1 300 hectares sous nos  marques, Wolfberger en tête, mais aussi les deux autres qui ont été rachetées depuis, Willm et Albrecht ». Les marques de distributeurs ont disparu et la production se répartit également entre crémant d’Alsace et vins tranquilles.

Président et directeur main dans la main

Le secret de Wolfberger ? Le président Hervé Schwendenmann fait équipe depuis 15 ans avec son directeur, Bertrand Dufour. Les deux sont sur la même longueur d’ondes pour voir la vigne en grand et mener la maison qui a vu deux changements de siècle. Symboliquement, ils réinventent cette année le sigle de Wolfberger, insufflant un vent de fraîcheur tout en perpétuant les valeurs d’origine. La typographie gothique caractéristique de l’Alsace a été épurée tandis que les volutes qui évoquent les rameaux de vigne autour du nom Wolfberger se font plus discrètes.

Deux cuvées pour 120 années

Pour les célébrer 120 ans de belles cuvées, la coopérative présente deux millésimes de deux appellations phares de la maison, baptisées « Épopée 1902 » et présentées en formats généreux et festifs. Le crémant d’Alsace embouteillé en jéroboam (équivalent 4 bouteilles, 3 litres) est une sélection élevée pendant 42 mois sur lies, assemblage de chardonnay (67%) et pinot blanc (33%) du millésime 2017. Le vin tranquille est un grand cru de pinot gris, le Rangen de Thann, que le millésime 2019 a permis de vinifier selon un profil moins doux qu’à l’habitude, en demi-sec (8,5 g/l) ce qui permet de le servir facilement avec une viande ou des coquillages cuisinés. Il provient d’un terroir exceptionnel qui fut abandonné pendant plus d’un siècle en raison de sa forte pente et remis en culture dans les années 80 par les vignerons de la cave, aux côtés des indépendants Zind-Humbrecht et Schoffit. C’est le plus méridional des grands crus d’Alsace. Le jéroboam a été tiré à 1 344 exemplaires (89€) et le grand cru Rangen à 1 100 (49€).

Amélioration continue

Wolfberger a été parmi les premières caves à commercialiser des cuvées en bio. « Aujourd’hui, le bio n’est pas forcément la panacée. On a choisi une troisième voie, avec une maîtrise de différents postes. Avec notre station météo et le couvert végétal, on a baissé notre utilisation de produits phyto-sanitaires de 60%, on utilise des robots pour nettoyer les cavaillons, on fait des tests sur des cépages résistants comme le floréal, nos bâtiments ISO 50001 ont réduit la consommation de fluides de 39% depuis 2014… » résume Bertrand Dufour. Certes, 75 % des producteurs sont certifiés HVE 3, mais pour lui l’important est dans la digitalisation des process qui libère du temps pour se consacrer à l’essentiel. Il insiste sur l’encadrement dont disposent les 350 vignerons et sur la communication interne.  « Grâce à notre application qui est comme un Facebook interne, les 150 collaborateurs salariés et les 350 communiquent, s’informent et s’entraident. L’amélioration est continue » conclut-il.

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En manque d’idées de cadeaux pour la fête des pères ?

Chaque année, c’est le même rituel et le même stress. Quel cadeau offrir à son père ? Pour vous aider dans ce parcours du combattant avant le 19 juin, nous vous proposons quelques idées autour du vin et des spiritueux qui pourraient bien faire mouche. Tour d’horizon.

Si vous souhaitez rester dans un certain classicisme en offrant une bouteille, pourquoi ne pas partir sur une pièce unique car personnalisée ? C’est ce que propose le cognac Camus avec sa gamme de Cognacs de Caractère qui permettent de choisir parmi trois profils aromatiques différents : « accent floral » aux notes de rose, jasmin et chèvrefeuille, « accent fruité » mettant en exergue les fruits à noyau, la poire et la gelée de coings ou bien encore « accent épicé » qui exhale des notes de vanille, cannelle et café. Avec la possibilité ensuite de choisir la couleur du bouchon et de l’étiquette (2 couleurs possibles), celle du galon sur le col (6 couleurs proposées) et d’individualiser avec la signature de votre père l’espace sur l’étiquette rappelant que ce « flacon a été élaboré pour [lui] ».

Côté vin, pourquoi ne pas lui offrir la possibilité d’adopter une vigne et de recevoir ensuite chaque trimestre une bouteille issu du raisin de ladite parcelle ainsi qu’une autre bouteille surprise de la propriété ? Voilà un cadeau original proposé par Cuvée Privée (à partir de 40€ par trimestre). Une box de dégustation (39,90€) peut être commandée dans un premier temps. Les 6 fioles de dégustation qu’elle contient permettent d’identifier un vin préféré et d’orienter ensuite l’adoption de la vigne vers le domaine concerné. L’heureux papa pourra alors visiter le domaine avec la personne de son choix et aller accrocher symboliquement un médaillon avec son nom sur son cep. Avec en plus l’accès à des réductions sur de futurs achats de vin ainsi que des dégustations privées et des ateliers pratiques.

Pour les papas baroudeurs, et si vous profitiez d’un voyage pour lui offrir une expérience inédite ? Vous pourriez par exemple prendre la direction du merveilleux vignoble de Gigondas, non loin d’Avignon et plus précisément au domaine de la Tourade. Là, il pourra partir à la découverte des vignobles s’étendant au pied des superbes Dentelles de Montmirail, ces pics rocheux dominant l’appellation. Mais aussi déguster les vins du domaine, le tout à bord d’un combi Volkswagen de 1965 fleurant bon le flower power et la musique de Jimi Hendrix (25€/adulte, 15€/enfant).

Et si votre paternel est plus attiré par la partie septentrionale de l’Hexagone, direction la Bourgogne. Et quoi de mieux pour découvrir l’incroyable mosaïque de climats et de terroirs que de le faire en prenant de la hauteur avec une montgolfière. Une expérience unique lorsque le pilote, champion de France de la discipline est en plus vigneron (240€/pers sur le site Winalist) ! Dans le même esprit, mais version motorisée, la Côte des Bars en Champagne peut faire l’objet d’un survol en petit avion à moteur. 1h30 avec une partie dans les airs (30 min) puis une dégustation de 3 cuvées (73€/adulte, 45€/enfant), c’est ce que propose par exemple la belle maison de champagne Devaux.

Et pour allier découverte du vignoble par la gastronomie, on ne saurait trop vous recommander l’excellente table alsacienne de Jean-Luc Brendel dans le non moins merveilleux village viticole de Riquewihr. Un homme d’une créativité incroyable, totalement ancré dans son terroir (il a créé notamment son propre potager en permaculture) et accompagné par une sommelière hors pair. Anne Humbrecht a structuré sa carte des vins par typicité géologique. Une approche unique pour comprendre la diversité unique mais complexe du terroir alsacien.

Et si certains papas préfèrent la capitale, alors une visite aux Caves du Louvre sera l’occasion de le surprendre. D’une part par la découverte d’un lieu unique, cave historique de 800 m² entièrement réaménagée et proposant une découverte ludique du monde du vin. Mais aussi en l’inscrivant pourquoi pas à un atelier d’assemblage afin qu’il puisse réaliser sa propre cuvée (75€ pour 2h en repartant avec sa création) !

Côté objets pratiques, vous risquez fort de faire mouche en lui offrant un Coravin. Bien connu des professionnels mais encore peu du grand public, ce dispositif permet de servir un verre de vin sans ouvrir la bouteille par le biais d’une aiguille qui perce le bouchon et remplace l’air par un gaz neutre. De quoi servir des cuvées différentes à la maison, les laisser vieillir des mois ou des années si elles n’ont pas atteint leur optimum. Et il existe même un Coravin permettant d’ouvrir un vin effervescent et de pouvoir le déguster ensuite pendant 4 semaines… (à partir de 119,99€).

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Château de Portets : le Grand Rendez-vous des sorciers !

Le très beau et patiné château de Portets, en appellation Graves, proposera le dimanche 12 juin, dans un cadre bien adapté au concept, une journée « escape games » sur le thème du « Grand Rendez-vous des sorciers ».

Si on peut penser que le public intéressé peut être celui des jeunes enfants, « la cible principale est constituée d’adultes entre 20 et 40 ans »  précise Marine Barreau, la chargée de communication du château. Surprise donc, la communauté de baguettes et sortilèges est plutôt une communauté de jeunes adultes. « On a des activités adaptées aux adultes mais si ceux-ci souhaitent être accompagnés de leurs enfants, il y aura quelques activités pour ces derniers » rassure Marine. 

Le concept a été créé en collaboration avec la boutique « Baguettes & Sortilèges » située à Beautiran, le village voisin. Lorsque l’équipe du magasin est venue ça a « matché » tout de suite. « Ils s’imaginaient tout ce qui est envisageable de faire dans les pièces du château » : des lieux qui se prêtent bien aux jeux et contribuent à l’ambiance.

Les chais de vinification seront dédiés au déroulement de 7 mini escape games. Chaque escape game durera entre 10 et 15 minutes. Dans la salle de réception, aux allures de salle d’armes, la boutique  « Baguettes & Sortilèges » proposera des articles à la vente. Dans cette même salle, on trouvera un stand de dégustation des vins du château mais aussi un bar à potions tenu par le restaurateur « Passione caffè » spécialiste en cocktail à Portets. Des cocktails à base de vins de la propriété et des softs pour les enfants. Et pour parfaire l’ambiance, on pourra voir une voiture emblématique de cet univers si particulier et bien connu des fans :  une Ford Anglia que Baguettes & Sortilèges met à disposition pour un stand photo. On pourra se mettre en scène devant ce symbole et obtenir une photo (payante) prise par un photographe professionnel.

Des escapes games liés à l’univers du vin.

« Le Journal ensorcelé », « La Cuisine magique», «L’Elixir de Portets », « le Ministère » sont quelques exemples de jeux.  Mais « les escape games auront pour but de lier l’univers de la sorcellerie à celui de l’univers viticole » explique Marie-Hélène Yung-Théron, la propriétaire du lieu.  Parmi les énigmes à solutionner vous aurez, par exemple, à retrouver les cépages d’un assemblage à partir d’une palette d’arômes, ou à décoder des étiquettes de vins pour retrouver la bonne. « Il y aura 3 niveaux différents d’escape games pour que chaque âge y trouve son compte ».

Le Grand Rendez-vous des sorciers propose aussi un concours du meilleur costume : un pour les adultes et un pour les enfants. Il est donc conseillé de venir costumé, mais rien d’obligatoire. Des lots seront à gagner.

Avant de repartir vous pourrez acheter une bouteille personnalisée à l’image de l’évènement.

Pour se restaurer, on pourra choisir le food truck « le Camion du Chef » tenu par Romain qui proposera spécialement des bubble gaufres salées et sucrées et des glaces à la plancha ! « On a eu l’occasion de travailler avec lui sur le Bordeaux Food Truck Festival que le château a reçu à l’occasion d’une étape. Cela a très bien marché, la clientèle apprécie sa restauration. Il a une clientèle fidèle » se félicite Marine Barreau.

Il n’y a pas d’âge pour s’amuser. Le Grand Rendez-vous des sorciers le prouve.

Réservation obligatoire. Evénement le Grand Rendez-vous des Sorciers – Chateau de Portets

Le Grand Rendez-vous des sorciers, dimanche 12 juin de 10h à 18h
Château de Portets
Adulte : 15 €. Enfant (6-12 ans) : 8€

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Le D-Day du cognac

Depuis 4 maintenant, l’eau-de-vie charentaise tient sa journée mondiale le 4 juin, et célébrée aux Etats-Unis mais aussi en Angleterre et bien sûr en France. L’occasion de rappeler que le cognac s’exporte à 98% dans plus de 150 pays.

Alors le 4 juin mérite une immersion aussi bien pour les connaisseurs que les amateurs de spiritueux afin d’en savoir un peu plus sur le cognac. Réputé en tant que digestif, le cognac est souvent consommé différemment à travers le monde. A l’exemple des États-Unis où les communautés afro-américaine et hispanique le trinquent à toutes les occasions, sec, sur glace, en cocktail ou en long drink. Il faut savoir que 70% du cognac est consommé dans le monde en cocktails. La mixologie en raffole, du Mint Julep créé dans les 1880 au récent Cognac Summit, en passant par les classiques Sidecar, Sazerac ou Harvard. On peut retrouver toutes les recettes sur www.cognac.fr. Son succès tient aussi dans son origine avec un territoire voué à sa production depuis près de quatre siècles. Ce « made in Charentes » est un assemblage d’histoire et de géographie avec la double notion de tradition et de modernité. Les grandes maisons de négoce, à commencer par Hennessy qui commercialisent près de 54% du cognac, travaillent à lier le savoir-faire et la créativité. C’est enfin l’occasion de découvrir une région qui s’ouvre de plus en plus à l’œnotourisme. Au fil du fleuve Charente, d’Angoulême à l’océan Atlantique, en passant par Jarnac, Cognac et Saintes, il convient de venir visiter les maisons et les viticulteurs pour découvrir les fameux alambics en cuivre et les chais où reposent les eaux-de-vie. A ce propos, les acteurs locaux du tourisme, les collectivités ainsi que toute la filière cognac viennent de signer le 2 juin une convention officielle avec Atout France, l’agence de développement touristique de la France et le Comité Régional du Tourisme de Nouvelle-Aquitaine. Cette convention « Explore Cognac » a l’ambition que la destination oenotouristique soit à la hauteur de la réputation mondiale du produit. Les quatre piliers sont l’innovation, la structuration de l’offre, la professionnalisation de l’accueil et la communication. Et ce contrat engage un grand plan de promotion, d’un montant de 200 000 euros sur la première année, axé sur deux marchés prioritaires, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.

You’re welcome !

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Caromb : Wine & Food: une première délicieuse édition

Il y a quelques jours, la place du château était l’arène où se jouait le savoir-faire des vignerons et restaurateurs du petit village provençal. Ils étaient 12 à servir leurs cuvées en AOC Ventoux et 3 à concocter entrées, plats et desserts. Chacun son tonneau ou son étal pour accueillir les 300 amateurs venus se régaler.

Pascal Poulain (Le 6 à table) est l’initiateur de l’évènement, porté par l’association Caromb Attractivité. Il a convaincu la douzaine de vignerons et ses collègues, les chefs Hugo Boulay et Jean-Philippe Sebire (Vin Ensèn) ainsi que Hugo Loridan Fombonne (Château des Fines Roches à Châteauneuf-du-Pape) de poser leurs plats et leurs bouteilles sur la place du village.

L’ambiance est décontractée, on se serre un peu les coudes, les verres tintent sous le soleil. 

A côté du domaine de Piéblanc, valeur sure et montante de l’AOC Ventoux, les découvertes sont nombreuses. La cuvée K du Clos de Garaud  un 100 % rolle, tout en fruits exotiques. Le rosé du domaine du Colibri qui ouvre l’appétit, avec son assemblage grenache-cinsault.

Le Ribes du Vallat  blanc à dominante clairette, du Château Juvenal accompagne la barigoule de légumes aux épices douces d’Hugo Boulay. Libre à chacun de composer ses accords. Il y a aussi des rouges qui s’unissent au paleron de bœuf cuit 70 heures, de Pascal Poulain. En bouquet final, la tartelette aux fraises et la ganache montée au chocolat de Hugo Loridan Fombonne sont régressives avec le subtil VDN Muscat du domaine des Enchanteurs.

Simplicité, convivialité, saveurs, les chefs et les vignerons ont montré tout leur savoir-faire.

On signe pour 2023 !

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Orages de grêle à Bergerac : «Une vraie catastrophe pour les vignes»

Dans la nuit du 1er au 2 juin, de gros orages de grêle ont causé d’énormes dégâts dans les vignes du Bergeracois compromettant sérieusement la prochaine récolte dans certains secteurs.

De fortes pluies mais également des salves de grêlons se sont abattues dans la nuit du 1er au 2 juin dans le sud du département de la Dordogne et notamment dans l’ouest du Bergeracois. Les rues de plusieurs villes comme Mouleydirer, Saint-Sauveur de Bergerac, Saussignac et Bergerac ont même été bloquées quelques heures à cause des grêlons, des branches ou des ruisseaux qui s’étaient formés sur la chaussée. Les grêlons ont atteint dans certains secteurs la taille d’un œuf de pigeon. Les vignes ont été particulièrement touchées par la grêle, du secteur de Sainte-Foy-la-Grande à la frontière entre Gironde et Dordogne en remontant le fleuve rive gauche jusqu’à l’est du département en passant par Saussignac et Pomport, détruisant à 100% certaines parcelles.

Un gros impact sur des grains déjà sortis

Au Château Le Tap à Saussignac, Olivier Roches a constaté avec tristesse les dégâts dans ses parcelles. « La grêle a touché environ 30 % des sauvignons mais sans doute 50 % des malbecs, des merlots et des cabernets sauvignons aux grains plus gros et déjà bien avancés. Le feuillage a aussi été touché – j’ai retrouvé des rameaux par terre qui ont été sectionnés par les grosses billes qui sont tombées et les bois sont nécrosés. Comme je suis en bio, je venais juste de traiter avec le cuivre et le soufre contre le mildiou et le blackrot mais après ces 20 mm de pluies, je vais devoir repasser un peu de purin d’ortie pour essayer d’aider la vigne à repartir ».

Les systèmes antigrêle pris de court

L’heure n’est pas encore à l’évaluation mais Eric Chadourne, le président des vins de Bergerac-Duras, se dit particulièrement inquiet pour la prochaine récolte. « L’orage a été particulièrement violent et soudain. Les systèmes antigrêle n’ont même pas eu le temps de réagir et on a d’ailleurs reçu les alertes météo après la grêle qui est tombée pendant 5 à 15 mn selon les secteurs. Beaucoup de viticulteurs étaient dans leurs vignes à 6h45 quand l’orage a éclaté, on a tout juste eu le temps de se mettre sous des abris. Dans certaines parcelles, les grêlons qui étaient de la taille d’une balle de golf ont détruit tous les rameaux et même certains bois, mais aussi des serres, des maraichages, des toitures, des bâtiments, des voitures…». Un phénomène qualifié d’exceptionnel de par sa soudaineté et sa violence. « Après le gel de début avril , on avait enregistré 30 à 40 % de dégâts mais la vigne avait bien repoussé et on avait bon espoir de ne pas trop perdre de volumes sur la récolte 2022. Mais cette grêle en fin de floraison, c’est terrible et c’est surtout la pire période – on y est plus habitués en août. Cet orage est un massacre, une vraie catastrophe pour le Bergeracois ». Et les météorologues craignent hélas de nouveaux épisodes d’orages et de grêle en cette fin de semaine.

                      

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3 Grands Crus alsaciens à (re)découvrir

Ils sont au nombre de 51 et révèlent une diversité géologique absolument exceptionnelle. Les Grands Crus alsaciens sont l’un des immenses trésors de la viticulture française. Et pourtant, ils demeurent très largement méconnus en dehors de quelques grands noms célèbres (Schlossberg, Sommerberg, Brand, Hengst, Rangen, Rosacker…). Focus sur 3 Grands Crus bien identitaires qui raviront les amateurs. 

Le Grand Cru « Geisberg »

Voilà un grand cru petit par la superficie (8,53ha) mais grand par le potentiel et taillé pour le riesling qui est le seul à s’exprimer ici sur ce « mont des chèvres ». Encadré par ses Grands Crus voisins du Kirchberg et de l’Osterberg qui se trouvent sur le même village de Ribeaubillé, le Geisberg déploie ses vignes entre 250m et 320 m d’altitude sur un sol marno-calcaro-gréseux exposé plein sud. La pente importante a conduit les vignerons à construire de petits murets qui jalonnent les parcelles. S’il fallait donner un seul élément constitutif des vins qui sont produits ici, ce serait l’intense acidité que produisent ces sols si particuliers. Celle-ci s’associe généralement à une belle maturité de fruits qui permet d’obtenir des équilibres très harmonieux et des vins raffinés et élégants. L’un des immenses terroirs à riesling au potentiel de garde non moins grand, les vins défiant souvent le temps.  

Geisberg Grand Cru Riesling 2019 Domaine Kientzler (35€)

Voici un vin à la bouche pleine sans aucune lourdeur, dotée d’une très belle acidité parfaitement intégrée. Les arômes d’agrumes s’accompagnent de légères pointes florales. Il faudra lui laisser un peu de temps mais quel potentiel déjà. Un très beau vin.

Geisberg Grand Cru Riesling 2017 Domaine Trimbach (72€)

Au nez, on sent que le vin a passé ses premières années et offre désormais de très légères notes patinées qui complexifient l’ensemble. On ne peut que sourire en découvrant les pointes de fruits jaunes (abricot, pêche) mais aussi d’agrumes bien mûrs. La plénitude de milieu de bouche se révèle longiligne et laisse imaginer que ce vin aristocratique vieillira admirablement.

Le Grand Cru « Saering »

On se trouve ici au sud de l’Alsace à Guebwiller, seule commune à posséder 4 grands crus. Cet « anneau de mer » est situé entre 260m et 300m d’altitude et l’encépagement de ses 26,75 ha marno-calcaires exposés est sud-est est largement dominé par le riesling (84%). Le sol sablonneux repose sur un sous-sol calcaire qui affleure parfois. Il s’agit d’une sorte de mamelon calcaire isolé du reste des terroirs gréseux et granitiques voisins. Ce calcaire rappelle certainement la mer qui recouvrait les lieux il y a quelques millions d’années et procure aux vins une typicité toute particulière marquée par une finale souvent iodée, saline. Ces vins, plutôt accessibles jeunes, sont d’une belle gourmandise.   

Saering Grand Cru Riesling 2019 Domaine Schlumberger (25€)

Une cuvée très agréable au nez d’une belle ampleur aromatique, oscillant entre notes d’agrumes bien nettes (citron) ainsi que quelques notes perceptibles d’épices. En bouche, le vin est juteux, vibrant et nous emmène jusqu’à une finale où la salinité s’affirme franchement, reflétant particulièrement le caractère singulier de ce terroir. 

Saering Grand Cru Muscat 2018 Domaine Dirler-Cadé (21€)

Impossible de rester de marbre devant ce muscat très bien né. Oubliez les caricatures qui sont trop souvent proposées ave ce cépage pour en goûter une très belle expression. Sur ce Saering, le cépage offre un nez floral d’une très grande délicatesse. Un parfum subtil et élégant qui s’accompagne d’une caresse tout en rondeur en bouche se finissant par de très fins amers qui donnent un surcroît de relief.

Le Grand Cru « Mandelberg » …

… se situe pour sa part à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Colmar dans le Haut-Rhin sur les communes de Mittelwihr et Beblenheim. Ce « coteau des amandiers » représente une vingtaine d’hectares argilo-calcaires très bien exposés du sud-est au sud-ouest. La pente est assez forte et les sols bruns calcaires sont constitués d’un pourcentage élevé de galets roulés et anguleux. La part d’argile permet une bonne rétention d’eau et préserve généralement les vignes d’un stress hydrique pendant la période estivale. Les vignes, plantées à une altitude moyenne de 200 à 250 mètres, sont protégées des vents froids et disposent d’un très bon ensoleillement. Ce micro-climat est d’ailleurs propice aux amandiers qui poussent naturellement ici. Ce Grand Cru produit généralement des vins amples et équilibrés, souvent charnus, qu’il s’agisse des gewürztraminer qui sont ici majoritaires ou des rieslings également très présents.

Mandelberg Grand Cru Riesling 2020 Domaine Meyer-Fonné (30€)

Le vin est ici bien identitaire. Il présente un nez très agréablement porté par des notes de pêche encadrées par de petits élans exotiques. La bouche joue le registre d’une certaine ampleur très gourmande mais parfaitement encadrée par une acidité bien présente et intégrée qui étire plaisamment la finale.

Mandelberg Grand Cru Riesling 2020 Domaine Bott-Geyl (36€)

Ce vin est bien typique de son terroir et présente un caractère assez exubérant, doté d’un très beau fruit en bouche. Son acidité est finement intégrée et la finale charme de ses légers accents iodés. C’est un vin exaltant, accessible, friand et d’une très belle générosité.

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Margaux : une fresque éphémère dans les vignes de Cantenac-Brown

Le 3ème Grand Cru Classé 1855 a fait appel à l’artiste américano-finlandais David Popa pour réaliser une fresque monumentale au cœur des vignes de la propriété. Une œuvre spectaculaire et éphémère qui se doublera d’une « deuxième vie » sous forme de NFT.

Natif de New York, d’origines françaises et roumaines par ses parents, installé en Finlande depuis quelques années, David Popa est un artiste venu du street art et ayant évolué vers le land art : il réalise des fresques géantes dans des sites naturels qui, par définition, sont exposés aux éléments et rendent ces œuvres éphémères. Une démarche singulière qui a séduit Tristan Le Lous, propriétaire du château Cantenac-Brown, et son directeur José Sanfins : ces derniers ont donc approché David Popa pour réaliser une fresque dans les vignes du 3ème Grand Cru Classé de Margaux. Cette œuvre, baptisée « Le Pouvoir de la Terre », est élaborée à partir de pigments naturels, de moût de raisin et de terre crue, clin d’œil au projet de chai écoresponsable qui est en train de voir le jour à la propriété.

La fresque, biodégradable, disparaitra d’elle-même aux premières pluies mais sera conservée digitalement dans le cadre d’une captation vidéo et vendue en cryptomonnaie sous forme de NFT. Le produit de la vente revenant au château Cantenac Brown sera reversé au Conservatoire du Littoral, afin que ce dernier puisse acquérir de nouvelles terres vierges et les épargner de toute urbanisation.

David Popa, qui est venu à Margaux avec son frère réalisateur pour concevoir « Le Pouvoir de la Terre », a pu renouer avec ses racines bordelaises : « Ayant été élevé par une mère française très liée au monde du vin, j’ai de merveilleux souvenirs d’enfance passée dans les vignobles, de séjours dans des chais et d’apprentissage du vin. Je ne suis certainement pas un expert dans l’art de la vinification, mais chacun sait que le secret d’un vin exceptionnel, c’est avant tout la terre. Et c’est cette terre que je prends comme support, avec tout le respect que nous lui devons », explique-t-il.

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Médoc : le nouvel envol de Château Cantemerle

Dopé par l’arrivée d’une nouvelle directrice générale, Laure Canu, et un changement de présidence à la tête du groupe SMA qui en est propriétaire depuis 1981, le 5ème Grand Cru Classé 1855 (Haut-Médoc) se lance dans une séquence de grands travaux qui devrait accélérer ses ambitions.

Le classement de 1855 est – à une exception près que chacun connaît bien – immuable et son côté « gravé dans le marbre » en fait indéniablement la force. Cela ne veut pas dire que la hiérarchie ne peut pas être bousculée, à défaut d’être révolutionnée. Ces dernières années, l’on a ainsi pu assister à la montée en force de certains crus qui n’avaient pas été placés dans le « haut du panier » sous le Second Empire et qui, à la faveur d’importants investissements et de la compétence accrue de leurs équipes techniques, ont su hisser leurs vins parmi l’élite de la qualité médocaine. Le château Cantemerle pourrait bien être le prochain candidat à cette spectaculaire progression.

Propriété depuis 1981 du groupe SMA, mutuelle d’assurance du secteur BTP, Cantemerle a bénéficié depuis quarante ans d’importants investissements au vignoble : un long travail de restructuration pour ses 98 hectares plantés – pour une surface totale de 180 hectares. Bénéficiant aujourd’hui de vignes en très bon état (dont 80% de cabernet-sauvignon) sur son terroir de graves typiquement médocain, ce 5ème Grand Cru Classé doit désormais opérer de nouveaux investissements pour franchir un nouveau palier dans la qualité de ses vins et ainsi s’émanciper de son éternelle image de « bon rapport qualité-prix » parmi les 1855.

Changement de gouvernance

L’arrivée, il y a un an tout juste, de Laure Canu à la direction générale de la propriété en remplacement de Philippe Dambrine, et le changement de gouvernance à la tête du groupe SMA (en la personne du nouveau président, Jacques Chanut), a permis d’impulser un nouveau projet ambitieux de rénovation en profondeur de l’outil technique. Le cuvier actuel devrait être démoli et remplacé par un cuvier temporaire, le temps de bâtir un nouveau chai enterré et un cuvier gravitaire qui permettront de tripler la surface actuelle (13 000 m2), mais aussi le nombre de cuves (de 42 à 114), mais aussi une double réception vendange pour gagner en précision dans l’expression du parcellaire et la définition des vins. Le projet, qui devrait permettre aux équipes de Cantemerle de gagner en confort de travail et aux lieux de gagner en luminosité, est conduit par l’architecte Arnaud Boulain du cabinet bordelais BPM.

Les travaux doivent débuter au printemps 2023 pour une livraison à l’été 2025. Ils s’accompagnent également d’une rénovation en profondeur du château, qui accueille actuellement les bureaux (lesquels seront transférés sur le site de la cuverie) et augmentera sa capacité réceptive, en passant de cinq à dix chambres pour les professionnels. Un volet œnotouristique sera également intégré, avec une salle de dégustation et une boutique pour le grand public, sans oublier le pouvoir d’attraction du parc, véritable « poumon » de la propriété. Ce grand projet est, pour Laure Canu, l’occasion de « faire encore progresser la qualité de nos vins et faire entrer Cantemerle dans la course à l’excellence« , en s’appuyant bien sûr sur l’expertise du chef de culture Philippe Glumineau (en poste depuis 22 ans), du directeur technique Grégory Thibault (qui supervise également le château Grand-Corbin, autre propriété de SMA en Grand Cru Classé de Saint-Émilion) et du célèbre consultant Eric Boissenot.

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Château Rouget : la Bourgogne à Pomerol

Rare Bourguignon à posséder un vignoble dans le Beaujolais, Édouard Labruyère, qui a grandi à Mâcon, se partage entre ses quatre vignobles familiaux, situés à Moulin-à-Vent, Meursault, Verzenay et Pomerol. Rencontre avec un quadragénaire plein d’énergie et de projets.

Organiser une rencontre avec Édouard Labruyère, c’est l’assurance de jongler avec un emploi du temps quelque peu chargé. Ce quadragénaire dynamique est un grand voyageur, qui doit partager son temps entre quatre propriétés françaises, auxquelles s’ajoutent des intérêts dans des vignobles en Californie et en Inde. Mais restons sur la France pour aujourd’hui : historiquement ancré dans le Beaujolais et la Bourgogne, le nom de Labruyère s’est plus récemment déployé dans le Bordelais et en Champagne – un rare exemple de réussite dans des régions et appellations qui, la plupart du temps, se font fort de ne pas mélanger les genres. Mais c’est une particularité d’Édouard Labruyère que de ne pas rester sagement assis à une place assignée, et d’essayer d’explorer de nouveaux sentiers.

L’histoire familiale prend racine dès les années 1850 dans le Beaujolais, dans un vignoble qui s’appelle aujourd’hui le Domaine Labruyère et couvre une quinzaine hectares en appellation Moulin-à-Vent. Cet ancrage amènera le jeune Édouard à grandir à Mâcon, une région où il rêve non pas de faire du vin mais de devenir ambassadeur. Des études à Sciences Po’ Paris et une expérience au Quai d’Orsay (sous le ministère d’Hubert Védrine) lui permettront de se frotter aux arcanes de la diplomatie internationale. Mais le goût du vin n’est jamais loin : en 2002, Édouard remporte ce qui ne s’appelait pas encore la Left Bank Bordeaux Cup (concours des clubs de dégustation des grandes écoles) et décide de quitter le monde de la diplomatie pour rejoindre celui du courtage à Bordeaux, au bureau Laurent Quancard. Puis, son chemin croise celui de Jean-Guillaume Prats et ensemble, les deux hommes s’associent dans la structure Fidelis Wines (en hommage à la devise de Louis d’Estournel « Semper fidelis ») dédiée aux vins du monde. Mais l’atavisme familial va rattraper Édouard Labruyère : depuis les années 1980, les Labruyère sont actionnaires majoritaires du Domaine Jacques Prieur en Bourgogne et, en 2008, ils ont l’opportunité d’en reprendre la totalité. Pour Édouard, l’opportunité est belle de redonner un nouveau souffle aux vignobles bourguignons de la famille (21 hectares dont 9 grands crus en Côte de Nuits et Côte de Beaune, plus 24 premiers crus), mais aussi de recréer la marque Domaine Labruyère en Beaujolais – la production étant jusqu’ici revendue à Georges Dubœuf. Il ambitionne également de se consacrer pleinement à Château Rouget, propriété de 17,5 hectares à Pomerol riche d’une belle histoire et assise sur une jolie mosaïque de terroirs.

Grands projets et grands travaux

Nous sommes alors en 2009, Édouard a 32 ans et il reprend la direction de trois propriétés disséminées entre le Beaujolais, la Bourgogne et la rive droite de Bordeaux. Le jeune homme a autant d’idées que d’ambitions, mais il est quelquefois difficile de tout mener de front – d’autant que s’ajoute, en 2012, le projet fou de créer une marque de champagne, d’abord sur 6 hectares à Verzenay, aujourd’hui 14 dont 7 en grand cru ; la marque JM Labruyère sera finalement lancée en 2018.

Après avoir lancé « son » champagne, mis sa gamme du Beaujolais sur les rails et redéfini le style des vins de Jacques Prieur en Bourgogne (notamment en réduisant la part de bois neuf et en augmentant celle de vendange entière, en attendant la fin d’un cycle de 26 mois de travaux pour rénover l’outil technique à Meursault), Édouard Labruyère veut aujourd’hui se consacrer pleinement à Château Rouget. Sur le plan environnemental, après l’arrêt des labours, un programme approfondi de préservation de la biodiversité de la propriété et de la vie des sols, une conversion en bio a été entamée, qui doit s’achever cette année. Un gros travail de fond sur la connaissance des terroirs et l’adaptation du matériel végétal au réchauffement climatique est mené, notamment pour contenir les montées en alcool qui sont le lot le plus commun des années chaudes. L’arrivée récente d’un nouveau directeur technique très sensible aux questions environnementales, Nicolas Ribeiro, mais aussi la contribution de l’œnologue-consultant Axel Marchal, viennent concrétiser cette nouvelle impulsion donnée à la propriété – Michel Rolland, qui accompagne Rouget de longue date, continue d’intervenir sur les assemblages. Enfin, de grands travaux vont être lancés en 2023 pour rénover tout le cuvier et le chai, en prévision d’une livraison en 2024. « Nous sommes aux prémices du Rouget 2.0« , s’enthousiasme Édouard Labruyère, qui veut défendre son amour du Bordelais et, en tant que co-fondateur de l’association Pomerol Séduction, son attachement à l’appellation. « À Bordeaux, on me considère toujours comme le Bourguignon, et en Bourgogne comme le Bordelais« , s’amuse-t-il. Et si la solution, c’était de se sentir chez soi dans tous les lieux que l’on aime ?

« Terre de Vins » aime :
Château Rouget 2019.
Un millésime qui conjugue puissance et finesse, ce qui correspond bien aux terroirs de Rouget. La touche de cabernet franc (20%) et de vendange entière donne un supplément de fraîcheur, de tension et de race à ce vin alliant fruit plein, camphre, musc, épices et tonicité sanguine, sans se départir d’un velouté tr!s Pomerol qui se retrouve dans sa finale subtilement cacaotée. Env. 47 €.

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