Primeurs 2021 : Angélus et Léoville Barton annoncent leur prix

Deux très belles réussites du millésime 2021, un (futur ex) Premier Grand Cru Classé ‘A’ de Saint-Emilion et un 2ème Grand Cru Classé de Saint-Julien, viennent d’annoncer leur prix en primeurs, avec des orientations subtilement différentes.

Marqué par des rendements très modestes en 2021 du fait d’un scénario climatique très compliqué, mais aussi par une proportion quasi-inédite de cabernet franc dans son assemblage, Château Angélus est l’une de très belles réussites du millésime (note de 97-98 par « Terre de Vins »). La propriété de la famille De Boüard de Laforest, qui a annoncé en début d’année son retrait du classement de Saint-Émilion et ne sera donc plus Premier Grand Cru Classé ‘A’ à partir du millésime 2022, a annoncé un prix de sortie en primeurs à 308 € HT, en hausse de +4,41% par rapport à l’année dernière. Pour sa part, Carillon d’Angélus, qui n’est plus le second vin d’Angélus mais une marque à part entière, sort au prix de 91 € HT, en hausse de +18,18%.

Autre sortie importante du jour : le château Léoville Barton, qui a également enthousiasmé notre rédaction en 2021 avec une note de 95-96. Un millésime symbolique à plus d’un titre pour les propriétaires, puisqu’il a été marqué par le décès du regretté Anthony Barton. Le 2ème Grand Cru Classé 1855, en appellation Saint-Julien, sort au prix de 66 € HT, en baisse de -6,52% par rapport au millésime 2020, s’imposant comme l’un des achats les plus recommandables du millésime et confirmant sa tradition de constance et de pondération dans sa politique de prix. Pour sa part, Château Langoa Barton, 3ème Grand Cru Classé de Saint-Julien, sort au prix de 35 € HT, en hausse de +1,16%. Château Mauvesin Barton, en appellation Moulis, sort au prix de 12,90 € HT (+3,20%).

Les autres sorties récentes :

Château La Laguneangelus, 3ème Grand Cru Classé 1855 (Haut-Médoc) : 31 € HT (+0,65%)
Château Lynch-Moussas, 5ème Grand Cru Classé 1855 (Pauillac) : 28 € HT (-)
Château Croizet-Bages, 5ème Grand Cru Classé 1855 (Pauillac) : 26,65 € HT (-)
Château La Couspaude, Grand Cru Classé de Saint-Émilion : 30,80 € HT (+0,65%)
Château Mangot, Saint-Émilion Grand Cru : 15,40 € HT
Château Larrivet Haut-Brion, Pessac-Léognan : 33,60 € (+16,67%)

Le n°77 de Terre de Vins « spécial Primeurs » est depuis le 18 mai 2022 dans les kiosques.

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Trophées de l’Œnotourisme 2022: découvrez les lauréats

La cérémonie de la quatrième édition des Trophées de l’Œnotourisme vient de se dérouler à la Cité du Vin. 18 prix ont été remis dans 9 catégories, saluant l’excellence dans l’œnotourisme français. Découvrez le palmarès en exclusivité.

ARCHITECTURE & PAYSAGES

Offre Remarquable CHÂTEAU BELLEFONT-BELCIER – SAINT-LAURENT-DES-COMBES 33330 (Région viticole Bordeaux)
Offre Exceptionnelle CHÂTEAU SAINTE ROSELINE – LES ARCS-SUR-ARGENS 83460 (Région viticole Provence)

ART, CULTURE & SAVOIR-FAIRE

Offre Remarquable CAVE DE SAINT-CHINIAN – SAINT-CHINIAN 34360 (Région viticole Languedoc-Roussillon)
Offre Exceptionnelle COMMANDERIE DE PEYRASSOL – FLASSANS-SUR-ISSOLE 83340 (Région viticole Provence)

INITIATIVES CRÉATIVES & ORIGINALITÉS

Offre Remarquable PRESSORIA – VOYAGE SENSORIEL AU CŒUR DU CHAMPAGNE – AY 51160 (Région viticole Champagne)
Offre Exceptionnelle CHÂTEAU MALARTIC-LAGRAVIÈRE – Léognan 33850 (Région viticole Bordeaux)

ŒNOTOURISME D’AFFAIRES & ÉVÉNEMENTS PRIVÉS

Offre Remarquable DOMAINE LA FONT DES PÈRES – LE BEAUSSET 83330 (Région viticole Provence)
Offre Exceptionnelle CLOÎTRE DES CORDELIERS – SAINT-ÉMILION 33330 (Région viticole Bordeaux)

PÉDAGOGIE & VALORISATION DE L’ENVIRONNEMENT

Offre Remarquable CLOS DES QUARTERONS – Saint-Nicolas-de-Bourgueil 37140 (Région viticole Vallée de la Loire)
Offre Exceptionnelle MAISON RÉMY MARTIN – Cognac 16100 (Région viticole Cognac)

PROMOTION DU TERROIR

Offre Remarquable OFFICE DE TOURISME DE GEVREY-CHAMBERTIN NUITS-SAINT-GEORGES – Nuits-Saint-Georges 21700 (Région viticole Bourgogne)
Offre Exceptionnelle MAISON DES SANCERRE – Sancerre 18300

RESTAURATION DANS LE VIGNOBLE

Offre Remarquable MAISON ZEYSSOLFF – Gertwiller 67140 (Région viticole Alsace)
Offre Exceptionnelle CHÂTEAU GISCOURS – Labarde 33460 (Région viticole Bordeaux)

SÉJOUR À LA PROPRIÉTÉ

Offre Remarquable DOMAINE DES PEYRE – Robion 84440 (Région viticole Vallée du Rhône)
Offre Exceptionnelle CHÂTEAU & VILLAGE CASTIGNO Assignan 34360 (Région viticole Languedoc-Roussillon)

LE VIGNOBLE EN FAMILLE

Offre Remarquable OENANIM – Saint-Émilion 33330 (Région viticole Bordeaux)
Offre Exceptionnelle CHÂTEAU CORMEIL-FIGEAC – Saint-Émilion 33330 (Région viticole Bordeaux)

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Colloque vignoble & biodiversité

Le colloque Vignoble & Biodiversité a réuni experts et professionnels à Avignon. Objectif : partager des connaissances, des initiatives individuelles, pour le plus grand bien du vignoble et de notre planète.

Durant deux jours, Avignon déjà capitale des Côtes du Rhône, a été l’épicentre de la viticulture de demain. Dédié aux syndicats, interprofessions, vignerons, professionnels du vin, scientifiques, chercheurs ou organisations œuvrant pour la biodiversité, le colloque a réuni un aréopage de têtes pensantes.

Birte Jensen, journaliste allemande mais aussi enseignante, a initié et concrétisé ce projet, grâce à plusieurs partenaire dont la Fédération des Syndicats de Vignerons de Châteauneuf-du-Pape. A la tribune, se sont succédés entre autres, Marc Dufumier, le Dr. Ilona Leyer, Adrien Rusch, Georges Truc, Lilian Bérillon ou Frédéric Chaudière. Chaque intervenant a apporté savoir et expérience. De la notion de paysage et de sa représentation, en passant par l’analyse du déclin de la faune, la diversité des cépages, l’agroforesterie, la protection du vivant, chaque thématique avait sa résonance mise en perspective par des exemples sur le terrain.

Si les propos n’étaient pas foncièrement alarmistes, le constat est inquiétant. Les méthodes culturales conventionnelles homogénéisent les paysages, les appauvrissent, entraînant le déclin de la biodiversité, au premier chef les oiseaux. Ilona Leyer annonçant le nombre de 300 millions en Europe. Fort heureusement, les consciences s’éveillent. Nombres d’exemples attestent d’une vraie mobilisation. Que ce soit dans le Gers avec Jean-François Agut viticulteur-céréalier, dans le Var au Château Galoupet, dans le Ventoux où le syndicat des vignerons a lancé sa « Démarche de raison d’être », nombre d’actions se concrétisent. Couverts végétaux, fertilisation organique, vitipastoralisme, agroforesterie, biodynamie, installation de ruches s’essaiment dans les vignobles.  Autant de moyens pour reconstruire cette biodiversité qui protège naturellement des agressions extérieures. L’action va même au-delà. L’empreinte carbone, la consommation d’eau, de verre, sont au coeur des démarches vigneronnes.

Témoignages et questionnements ont nourri ces deux jours. Le face à face, professionnels-scientifiques a été salutaire, ne serait-ce que pour appréhender les problématiques de chacun. Une forme d’optimiste s’en est dégagée également. Qui, plus que les vignerons, sont en prise directe avec le réchauffement climatique ? Acteurs du vivant, ils sont ceux qui transforment nos paysages, notre environnement.

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[Margaux] Durfort-Vivens à l’heure des cuvées parcellaires

Le Château Durfort-Vivens, Grand Cru Classé 1855 de Margaux, ne cesse de se réinventer sous l’impulsion de son propriétaire Gonzague Lurton. Après la conversion en biodynamie vient le temps des cuvées parcellaires faisant fi du traditionnel second vin. Explications.  

« Oui on bouscule les codes bordelais mais ce projet a avant tout du sens », confie Gonzague Lurton, toujours armé d’un léger sourire. Derrière la douceur si ce n’est la timidité du propriétaire du Château Durfort-Vivens se cache un homme de convictions. La conversion du vignoble en biodynamie au milieu des années 2010 a changé beaucoup de choses dans l’approche du vignoble de Durfort-Vivens, en sus d’un lien charnel avec le terroir s’est développée une attention toujours plus précise à l’endroit du parcellaire. « Cette attention nous amène à cesser de faire un second vin, qui était une sorte de vin par défaut, nous avons identifié des parcelles pour élaborer trois cuvées de terroir bien distinctes », explique Gonzague Lurton. Le vignoble d’une cinquantaine d’hectares de Durfort-Vivens s’étend sur 4 communes de l’appellation Margaux, à savoir Cantenac, Soussans, Margaux et Arsac. L’assemblage des meilleurs lots constituent le grand vin mais les vinifications séparées ont permis d’identifier trois typicités. Les parcelles situées sur la commune de Soussans sont assemblées pour donner naissance à la cuvée « Le Plateau », celles localisées sur la commune de Cantenac composent « Le Hameau » et les plus jeunes vignes du vignoble bâtissent « Les Plantes ». Le très beau millésime 2019 est le premier millésime pour ces trois parcellaires et les différences entre les trois lots sont très significatives. « Les Plantes » (88% cabernet-sauvignon, 10% merlot, 2% cabernet franc) se délivrent clairement sur la fraîcheur et la pureté du fruit avec des notes florales et épicées. « Le Plateau » (65% cabernet-sauvignon, 35% merlot) donne le ton de la puissance contenue chère à Margaux avec un velours très caractéristique du premier vin de Durfort-Vivens. « Le Hameau » enfin (53% cabernet-sauvignon, 47% merlot) surprend par son équilibre entre l’acidité et la sucrosité, c’est une dentelle avec une dominante aromatique sur le cassis. Ainsi, trois Margaux de terroirs se dessinent au sein de Durfot-Vivens. Il faut souligner que les trois parcellaires ont connu exactement le même élevage de 16 mois avec 2/3 en barriques et 1/3 en amphores. Avec ces parcellaires, comme un vent de logique bourguignonne souffle sur ce coin de Margaux… « Le concept de second vin ne fait plus partie de notre vocabulaire, il s’agit dorénavant d’une gamme parcellaire illustrant l’ADN de notre Grand Cru Classé, nos cuvées ne sont pas élaborées dans une logique d’assemblage, chacune d’entre-elles incarne au contraire une des typicités de notre terroir », précisent d’une même voix Gonzague Lurton et le directeur technique de Durfort-Vivens Léopold Valentin. « Les Plantes » sort au prix de 35€ tandis que les deux autres parcellaires sont à 45€ l’unité. Différents coffrets sont disponibles. Voici une nouvelle réponse et quelle réponse au Bordeaux Bashing ! Les fadas de Margaux comme les aficionados de dégustations à l’aveugle vont être servis.  

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[Vidéo] Les plus beaux moments des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé 2022

La quatrième cérémonie des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé, qui se déroulait à la Cité du Vin, a permis de donner un nouveau coup de projecteur sur les acteurs de la filière qui s’engagent pour l’environnement et le développement durable. Dix-sept prix ont été remis.

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Sport, dénivelé et vin au Trail de Sancerre

Une version particulière se déroulera ce 18 juin, pour la 9e édition (mais les 10 ans !), crise sanitaire oblige, de cette épreuve incontournable du Centre-Val de Loire. L’événement*, qui a lieu sur le week-end, est l’occasion de faire partager les ressources de ce terroir si particulier ou de le faire découvrir, pour ceux qui ne le connaissent pas.

Panorama sur le Sancerrois

Lancée en 2012 à l’initiative des vignerons de l’appellation, cette rencontre propose une immersion dans le paysage local au travers de parcours, modifiés cette année, afin d’offrir une perception autre du lieu en particulier pour les habitués. De nouveaux endroits sont donc à fouler, le moyen de bénéficier d’une vue inédite sur les vignes. Le Sancerrois présente une géologie particulière, à l’image d’un mille-feuille retraçant les différentes ères de notre Terre. Une typicité qui donne à ce vignoble une identité unique où le sauvignon s’épanouit particulièrement bien, aux côtés du pinot noir, présent en minorité.

Une course à pied tout public

Ce rendez-vous, qui se déroule sur deux jours, les 18 et 19 juin, a été pensé pour tous les âges et les diverses aptitudes physiques. Quatre épreuves sont proposées à la rencontre de vallons d’une beauté exceptionnelle : La Magnum, sur 35 km et 1 100 mètres de dénivelé, est dédiée aux coureurs avertis ; La Fillette, offre un itinéraire de 15 km et de 500 mètres de dénivelé, pour les habitués ; La Démarrante, un cheminement de 8 km et de 250 mètres de dénivelé, pour les curieux et nouveaux participants ; enfin, pour satisfaire la curiosité de tous les publics, et même les plus jeunes, Les P’tits Vitis est un parcours étudié spécialement pour les enfants et leur famille. Les vignerons du Sancerrois seront massivement présents et investis dans le déroulement de cette aventure. À cette occasion, un espace dégustation sera organisé avec une représentation des villages de l’appellation et des spécialités locales, notamment le crottin de Chavignol.

Le « village » du Trail

Une organisation prévue spécialement à cet effet prendra donc place dans la citadelle historique du Cher. Des animations** rythmeront ce week-end festif, telles que : dégustations, dîner sur inscription le samedi soir, bouteille sérigraphiée offerte à chaque finisher, concours de ravitaillement, etc. Et pour celui ou celle qui trouve le ticket d’or… Un séjour exceptionnel offert dans le village préféré des Français ! Un plaisir qui peut se poursuivre le dimanche matin, avec la visite de caves emblématiques du coin, entre autres la Cave du Fort, et les domaines Jean Thomas, Franck Millet, et Joseph Mellot. Les simples œnotouristes friands d’effervescence pourront quant à eux, faire, s’ils le souhaitent, une tournée des adresses portant le label Vignobles et Découvertes, ouverts à cette occasion.

* Informations et renseignements : trail-de-sancerre.com
Maison des Sancerre : 02 48 54 11 35/ info@maison-des-sancerre.com

** Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 mai en cliquant sur ce lien.

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Bercy, le quartier viticole historique de Paris

S’il ne reste que peu de témoignages du passé vinicole du quartier, ce dernier fut pendant des décennies l’épicentre parisien du commerce du vin et certainement l’un des plus grands marchés aux vins du monde.

En flânant aujourd’hui dans Bercy Village, le promeneur de l’est parisien est surpris de découvrir un centre commercial à l’ambiance unique. Ses différentes boutiques sont en effet installées dans de superbes chais en pierre restaurés de part et d’autre d’une voie pavée où sont encore visibles des rails. Si le cadre est évidemment charmant, combien savent que ces 42 bâtiments parfaitement alignés sont le dernier témoignage d’un glorieux passé qui s’est articulé depuis le XVIIème siècle autour du vin ? Un indice peut rapidement mettre la puce à l’oreille. Le nom des rues mettent en effet immédiatement la puce à l’oreille. Bercy Village se trouve Cour Saint-Emilion et l’on retrouve aux alentours la rue de Pommard, la rue des Mâconnais, la cour du Minervois, la place des vins de France ou bien encore la rue de Libourne et autre allée des terroirs de France… Leur tracé reprend d’ailleurs celui des voies qui desservaient les différents entrepôts qui étaient légion ici jusque dans les années 1970, époque à laquelle le quartier tombé en désuétude va faire l’objet d’immenses travaux de restructuration urbanistique. Mais revenons aux origines. Une légende voudrait que Louis XIV soit venu prier ici en 1704 et qu’il aurait été surpris de voir un homme ne pas s’agenouiller. Ce dernier, un vigneron bourguignon de grande taille, paraissait à tort debout. Amusé, le roi aurait alors écouté les plaintes de l’homme au sujet de ses difficultés à vendre son vin du fait des taxes. Le monarque lui aurait donc accorder de pouvoir vendre une fois l’an et sans taxe sa production. Si cette histoire est discutée par les historiens, il est certain qu’à la fin du XVIIIème siècle, en pleine période révolutionnaire, la construction du mur des Fermiers généraux avec ses barrières d’octroi (lieux de paiement des taxes sur les marchandises qui entraient dans la capitale) va pousser les marchands de vin à s’installer hors les murs, dans un quartier jusqu’ici fort prisé de l’aristocratie qui y possédait de belles demeures avec jardins allant jusqu’à la Seine. Des entrepôts vont donc fleurir au tout début du XIXème siècle, un port sur le fleuve permettant l’acheminement des tonneaux depuis la Bourgogne notamment, mais aussi plus tard de l’étranger via le Havre. Une foule de tonneliers, de charretiers, de barilleurs, de débardeurs, de camionneurs va alors envahir les lieux qui deviendront par ailleurs l’un des endroits les plus festifs de Paris avec moult guinguettes, tavernes et cabarets.

Le plus grand marché vinicole du monde

L’essor de ce quartier va être tout simplement exceptionnel tout au long du XIXème siècle. Des milliers de bateaux alourdis de montagnes de tonneaux débarquaient toute l’année leur marchandise qui était stockée en attendant d’être vendue. Le développement du chemin de fer va lui aussi contribuer au rayonnement de ce quartier immense de plus de 50 hectares. Rattachés à la ville de Paris en 1860 comme tous les autres quartiers périphériques de la capitale (Belleville, Montmartre…), les entrepôts continuent d’accueillir de gigantesques foudres qui permettent de réaliser les assemblages de vins parfois coupés avec des vins de soleil venus du sud de la France ou d’Algérie. La ville de Paris finira par détruire et reconstruire entièrement les bâtiments de stockage de manière plus ordonnée et sécurisée sur les plans de Viollet-le-Duc. C’est ainsi que les chais seront organisés autour de cours pavées desservies par les chemins de fer. Dans les années 1870, ce ne sont pas moins de 7000 personnes qui travaillent dans cet enclos tout entier tourné vers le vin. Mais le déclin arrivera progressivement, s’accélérant dans les années 1960 à une époque où les consommateurs vont se désintéresser des vins de basse qualité (les négociants de l’époque en écoulaient de larges quantités) au profit de vins fins, désormais davantage mis en bouteille aux domaines et mettant en exergue les appellations d’origine. Les années 1970 seront fatales à ce quartier unique dont une grande partie disparaîtra dans son réaménagement. Seuls subsistent aujourd’hui quelques témoignages à découvrir par le biais de visites guidées organisées par Bercy Village.

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Balade en Loire à vélo

L’idée ? Redécouvrir de façon décontractée le département du Maine-et-Loire, et ceux alentours, de façon écologique et économique. Le vélo, est le moyen de savourer le chemin plutôt que de regarder le but. Éloge de la lenteur et de ses saveurs… bienvenue en Anjou !

Cette région n’est pas connue pour sa dimension sportive, certes. Mais la topographie y a tracé quelques belles boucles de randonnées et de pistes cyclables, pour de grands itinéraires ou de petites balades à la rencontre du patrimoine local. Un slow tourisme au fil des vignobles. Ces itinéraires, ou véloroutes, ont été pensés pour être au plus près de la nature et bénéficient de voies sécurisées et balisées. Le moyen également pour les sportifs avertis de se remettre en selle avant les Championnats de France de cyclisme sur route (23 au 26 juin), Nature is Bike (24 au 26 juin) et la 25e Fête du Vélo en Anjou (3 juillet)*.

La Vélo Francette®, paysages normands, angevins et atlantiques

Une aventure sur plusieurs jours pour découvrir l’Anjou du nord au sud : voici la Vélo Francette® ! Une échappée belle en pleine verdure, puisque deux tiers du circuit se font via des voies vertes. Une piste qui sillonne les routes de Château-Gonthier à Montreuil-Bellay. Mais ce circuit, pour les plus expérimentés, peut s’étendre de la Normandie à La Rochelle, avec un parcours de près de 600 km.

Sur les terres de l’Anjou bleue, La Vallée du Loir à vélo®

Voici une balade paisible de 22 km, entre nature et petits villages, qui part de Seiches-sur-le-Loir et longe cette rivière de sa source à sa confluence avec la Loire, aux abords d’Angers. Sur des terres historiquement maraîchères et propices à la production agricole, découvrez les moulins à farine qui surplombaient nos villages, les vergers qui couvrent les vallons, et la forêt de pins de Boudré. Un parcours bucolique, à la rencontre des terres de France.

La Vélo Buissonnière®, accessible à vélo, à rollers et même en poussette

En voilà une qui porte bien son nom ! Enfin presque… Sur 250 km de sentiers, d’Alençon (Normandie) à Saumur, vous passerez par Le Mans et Baugé, tout en restant hors de sentiers battus. Vous y croiserez de paisibles paysages, le long de la Sarthe ou du Loir, pour partager des moments confidentiels au cœur des Pays de la Loire.

La belle, la grande, la magnifique… La Loire à Vélo® !

900 km étudiés pour les amoureux de la petite reine. L’une des plus belles excursions de véloroute que la France propose. De Nevers à l’Atlantique, cet itinéraire peut être fractionné au gré de vos envies, avec des étapes spécialement aménagées via le label « Accueil vélo ». Arrivé en Anjou, un panorama exceptionnel vous attend de Saumur à Montsoreau. Entre châteaux et patrimoine, laissez-vous tenter par quelques pauses gourmandes, au fil des nombreux vignobles qui s’épanouissent sur les coteaux environnants.

Mignardises angevines, ou l’art d’accommoder le périple de son choix

Si votre cœur balance pour l’Anjou, pourquoi ne pas créer votre propre boucle : Angers, La Flèche, Saumur ? Un bout de chemin sur La Vallée du Loir à Vélo®, un autre sur La Vélobuissonnière® et enfin, quelques paysages de La Loire à Vélo®. Un aperçu du patrimoine local et de la douceur qui lui est inhérente.

Au choix, voici des parcours pour lesquels vous pouvez prendre votre temps, celui d’observer le paysage, de contempler l’œuvre humaine, historique, gustative et pourquoi pas, de vous glisser dans une introspection. Bergson soulignait à juste titre dans L’Énergie créatrice, que le temps est une nécessité de l’existence, de cette appréhension de soi, et donc de notre nature réflexive : « La conscience est un trait d’union entre ce qui a été et ce qui sera, un pont jeté entre le passé et l’avenir. » Dans cette continuité, cette unité, se forge l’Être. Temps dont la société moderne nous éloigne, temps que ces sentiers cyclables de la Loire nous proposent de retrouver.

* Informations : anjou-tourisme.com/velo

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Le village de Chardonnay célèbre son cépage

Beurré, fruité, salin ou floral ; majestueux dans une cuvée de garde, friand en vin d’apéritif ; Bourguignon d’origine, international aujourd’hui… Pas besoin d’en dire plus : vous avez reconnu le chardonnay. Les Américains le fêtent tous les mois de mai, c’est le « Chardonnay Day ». Une tradition qui inspire aussi les Français depuis quelques années.

Au sud de la Bourgogne, le petit village de Chardonnay organise aussi son Chardonnay Day, rappelant ainsi qu’il a donné son nom au cépage blanc le plus célèbre du monde. Pour cette édition 2022, deux manifestations au programme :

Une dégustation locale le jeudi 26 mai

Dans le village, treize domaines producteurs organisent une journée festive autour de leur appellation Mâcon-Chardonnay. Des vins, vous l’aurez compris, tous produits à base du cépage homonyme… Mais les cuvées ne se ressemblent pas : les terroirs très variés de l’appellation offrent un beau terrain de jeu à ce blanc, qui s’y dévoile sous différentes facettes. Vous pourrez, en ce jeudi de l’Ascension, déguster en compagnie des vignerons, et profiter d’un tour du vignoble en trottinette électrique l’après-midi.

Une dégustation internationale le samedi 28 mai

Le chardonnay est le cépage le plus cultivé au monde. Ses 200 000 hectares de vignes se déploient de l’Angleterre à l’Australie, de l’Allemagne aux États-Unis. Et c’est tout l’objet de la Masterclass organisée par Fabrice Sommier, MOF sommellerie, ce samedi 28 mai. Carnet de dégustation en main, vous y goûterez 9 chardonnays de France et du monde. Rendez-vous à la boutique de Chardonnay de la cave de Lugny, de 10h30 à 12h30.

À réserver sur cave-lugny.com/boutique, rubrique « événements ». 40€ par personne.

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[Bourgogne] Le domaine Comte Georges de Vogüé met fin aux rumeurs de vente

Les bruits qui circulaient ces dernières semaines en Bourgogne annonçaient un rachat imminent de cette propriété emblématique de Chambolle-Musigny. Il n’en est rien.

La Bourgogne et ses chers hectares n’en finit plus de faire rêver… et parler. Ces dernières semaines, c’est le domaine Comte Georges de Vogüé qui en a fait les frais. Des bruits de vignoble annonçaient sa cession imminente à un grand groupe français du luxe. Ce qui a obligé les propriétaires à réagir. « À la suite de rumeurs insistantes circulant depuis quelques semaines au sujet du Domaine Comte Georges de Vogüé, Mesdames Claire et Marie de Ladoucette, co-gérantes, tiennent à préciser que le domaine n’est ni vendu, ni à vendre», tranche un communiqué publié ce mardi 17 mai.

L’unique producteur de Musigny blanc

Une mise au point qui soulage Jean Lupatelli, vinificateur de la propriété depuis 2021. « On pensait que ça allait se tasser naturellement, mais ça n’a pas été le cas. Quand les salariés ont commencé à s’interroger, nous avons décidé de prendre les devants ». La fin d’une situation « pénible » pour  cette exploitation de Chambolle-Musigny, qui appartient à la même famille depuis le XVe siècle. « Claire et Marie de Ladoucette ont un attachement familial et sentimental au domaine. Leur mère s’est investie pendant des années, leur grand-père aussi», indique Jean Lupatelli.

Le domaine Comte Georges de Vogüé fait partie des emblèmes de la Bourgogne viticole. Avec 7,2 hectares de Musigny, il possède les deux tiers de ce grand cru rouge. Ou plutôt rouge et blanc. La propriété produit une partie de son Musigny en chardonnay, ce qui en fait le seul grand cru blanc de la Côte de Nuits.

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