Primeurs 2021 : Pavie en (légère) baisse

En attendant la sortie de Château Cheval Blanc aujourd’hui, Château Pavie est le premier « poids lourd » bordelais à avoir dégainé son prix en primeurs cette semaine. Une très légère baisse, qui semble confirmer la tendance du millésime.

Nous vous en parlions la semaine dernière, la campagne des Primeurs 2021 s’avance pour l’instant de façon timide, avec une stratégie d’attente du côté des Premiers Grands Crus Classés 1855 qui laisse l’opportunité à quelques poids lourds de la rive droite d’occuper le terrain. Alors que l’on attend pour aujourd’hui la sortie de Château Cheval Blanc, qui avait frappé fort en 2019 et 2020, c’est un autre Premier Grand Cru Classé ‘A’ de Saint-Émilion (bientôt le dernier ?) qui a annoncé son prix cette semaine : à 273 € HT, il se révèle en baisse de -2,5% par rapport au prix du 2020 (280 € HT), ce qui semble confirmer une tendance soit à une très légère baisse, soit à la stabilité.
À noter que Château Pavie 2021 a obtenu la note de 97-98 en primeurs dans « Terre de Vins ».

Parmi les sorties de ces derniers jours, sont à retenir :

Château Bellevue-Mondotte, Saint-Emilion Grand Cru : 105 € HT
Château Pavie-Decesse, Saint-Emilion Grand Cru Classé : 97 € HT
Château Monbousquet, Saint-Emilion Grand Cru Classé : 41 € HT
Château Bellevue, Saint-Emilion Grand Cru : 38 € HT
Arômes de Pavie, Saint-Emilion Grand Cru : 70 € HT (-)
Château Croix de Labrie, Saint-Emilion Grand Cru : 85 € HT (-)
Château Fombrauge, Saint-Emilion Grand Cru Classé : 23,24 € HT (-4,79%)
Château Soutard, Saint-Emilion Grand Cru Classé : 41 € HT (-)
Château Larmande, Saint-Emilion Grand Cru Classé : 23,50 € HT
Château Laroze, Saint-Emilion Grand Cru Classé : 17,65 € HT (-)
Château Grand Corbin, Saint-Emilion Grand Cru Classé : 18,30 € HT
Château Cantermerle, 5ème Grand Cru Classé 1855 (Haut-Médoc) : 21 € HT (-)
Château de Camensac, 5ème grand Cru Classé 1855 (Haut-Médoc) : 23,40 € HT (-)
Château Clos Haut Peyraguey, 1er Cru Classé (Sauternes) : 28 € HT (-4,79%)
Château La Pointe (Pomerol) : 32,90 € HT (-4,64%)
Château Puygueraud (Francs Côtes de Bordeaux) : 12 € HT (+11,63%)
Château Alcée (Castillon Côtes de Bordeaux) : 14 € HT (+9,80%)
Clos Lunelles (Castillon Côtes de Bordeaux) : 18,90 € HT (+3,85%)

Le n°77 de Terre de Vins « spécial Primeurs » sera le 18 mai 2022 dans les kiosques.

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Vign’Art : Le « Nouveau Souffle » de Champagne Gosset

On connaissait « A bout de souffle » de Godard, voici le « Nouveau souffle » de Gosset, une œuvre de Vincent Rahir exposée dans le cadre du festival « Vign’Art » au beau milieu du parc classé de la marque à Epernay.

Vincent Rahir s’était déjà distingué dans le monde du champagne en installant son manchot « rudement chaud » dans la cour du champagne Jacquart à Reims. Pour le champagne Gosset, il a créé un autre animal non moins symbolique, une baleine. En plein cœur du jardin de la Maison, la tête de cette sculpture grandeur nature surgit du sol comme elle surgirait de la mer, donnant l’étrange impression de voir revenir à la vie l’une de ces créatures marines englouties dans la craie au temps du Campanien et dont les racines des vignes se nourrissent aujourd’hui pour donner au champagne ses arômes salins et iodés. Car qu’est-ce que le champagne sinon la résurrection par la bulle, l’espace d’une coupe, de ces milliards d’êtres fossilisés dans notre terroir ? L’œuvre selon son auteur se veut ainsi une capsule temporelle « qui nous rappelle le rôle joué par l’eau sur le sol de la région. La Vallée de la Marne est d’une grande richesse. Les vignes qui y sont plantées puisent leur force dans les coteaux et dans la craie, lesquels ont été façonnés par l’eau il y a des millions d’années. Une mer bleue qui a laissé la place à un océan de vignes ».

La Maison a été motivée dans son choix par le caractère accessible de cette création. Thibaut Le Mailloux, directeur de la communication, explique : « C’est ce qui fait le pont avec l’œuvre exposée l’année dernière, un rouleau à pâtisserie géant, il y a un concept, de l’intellect, de la culture, mais on peut apprécier cette sculpture même si on n’est pas un amateur d’art contemporain ou de Land art. Elle a en effet un côté figuratif et sympathique. La baleine est un animal qui suscite une émotion positive parce que c’est un des symboles de la pérennité du vivant sur la planète, cet animal nous venant quasiment de la préhistoire. La profondeur dans le temps fait écho à celle de notre Maison, la plus ancienne de Champagne. Si nous sommes par tradition un négociant dépourvu de vignes, nous voulions aussi rappeler par cette œuvre que notre attachement au terroir n’est pas moins légitime. »

La Maison y voit également un moyen de marquer davantage sa présence dans le paysage sparnacien en prenant sa part dans la vie œnotouristique du champagne. L’année dernière, Gosset avait rendu accessible pour la première fois son parc, et lancé une boutique et un bar à champagnes. Cette année, la nouveauté qui accompagne cette deuxième œuvre réside dans l’ouverture, sur réservation, de ses caves magnifiques. « Nous voulons lutter contre notre image de maison un peu secrète. Si nous sommes une maison confidentielle, ce n’est que par notre taille ! »

Il s’agit enfin d’inscrire la maison dans une trajectoire où la préservation de l’environnement va prendre de plus en plus de place. Gosset ne produit déjà plus que des packagings 100 % locaux et recyclables, tout comme « Le Nouveau souffle » entièrement éco-conçu, puisqu’il a été élaboré à partir de plaques Dibond utilisées pour faire des panneaux publicitaires en plein air. Mieux encore que du recyclage, il s’agit d’une forme de « up-cycling » dans mesure où ce matériau aura d’abord servi à délivrer un message bassement commercial et matérialiste avant d’être transformé pour devenir vecteur d’un sens purement artistique et désintéressé. D’ailleurs, qu’est-ce que le champagne, sinon la plus belle forme de up-cycling, celle qui a permis, grâce à la bulle, de recycler en nectar des rois un vin que l’on jugeait jadis trop vert et acide ?

Terre de vins aime : Gosset Grand Millésime 2015, un extra-brut plein de fraîcheur aux délicieux accents d’agrumes confits et de fruits jaunes doublés de notes pâtissières. Prix : 62€.

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Axel Pouplin et Mathis Charpentier remportent le Trophée Pessac-Léognan

Deux jours pour départager les 18 prétendants au prix d’excellence de ce concours qui met l’appellation Pessac-Léognan et le vignoble local à l’honneur. Une 19e édition pour cet événement qui s’est déroulé en partenariat avec l’association de la sommellerie Bordeaux Aquitaine.

Le concours du Meilleur élève sommelier en vin de Bordeaux présente deux catégories : l’une dédiée aux apprenants de Mention complémentaire, l’autre aux étudiants en Brevet professionnel. Organisé depuis 2003 par le syndicat viticole de Pessac-Léognan, il récompense les élèves ayant la meilleure connaissance de ce vignoble. Cette année le jury a eu l’honneur d’être présidé par Philippe Faure-Brac, Meilleur sommelier du monde et Président de l’Union de la Sommellerie française.

Parcours au cœur de l’appellation graves

Avec une production en blanc et en rouge, la dénomination communale Pessac-Léognan, reconnue en 1987, est située au nord-est du vignoble des graves (AOC sous-régionale). Un paysage unique, entre vignes et ville, qui bénéficie de 16 crus classés en 1953 sur la commune de Pessac-Léognan, dont le célèbre Château Haut-Brion, premier cru du classement de 1855.

Une rencontre qui a permis aux jeunes sommeliers de visiter et de s’imprégner du terroir bordelais. Petit tour d’horizon des quatre étapes qui ont scandé cet événement. Les concurrents ont été accueillis le lundi 16 mai au Château Haut-Bailly*, et au Château la Louvière, tous deux situés sur la commune de Léognan. Le lendemain, les élèves ont passé leurs épreuves dans les murs du célèbre Château Latour-Martillac*, puis ont fait une dernière étape au Château Olivier*, à Léognan pour la remise des prix et un dîner gala.

Six finalistes et deux vainqueurs pour ce Trophée 2022

Au programme de ce mardi 17 mai, des examens écrits et oraux, essentiellement centrés sur les vins de Bordeaux, ont départagé six finalistes. Les résultats, annoncés dans le somptueux Château Olivier, ont récompensé, pour les élèves en Mention complémentaire sommellerie, Axel Pouplin, du lycée hôtelier de Talence. Cassandra Caquineau, du lycée hôtelier Georges-Frèche à Montpellier, se positionne en seconde place, suivie de Lucas Guerry, élève au lycée hôtelier de La Rochelle, et de Julie Baal de l’IEFT Bordeaux. Dans la catégorie Brevet professionnel, Mathis Charpentier, du lycée hôtelier de Chamalières, se place en première position, suivi de Mathilde Lehmann, élève au lycée Albert-de-Mun à Paris. Les deux lauréats ont eu l’immense honneur d’être intronisé dans la Commanderie du Bontemps Médoc et Graves, Sauternes et Barsac. Cette confrérie consacrée aux vignobles de la rive gauche du Bordelais aime à prôner « l’amitié, la gaieté et la fidélité à notre terroir ». Une belle porte d’entrée dans l’univers de la sommellerie !

* Cru classé de Graves.

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Trophées Bordeaux Vignoble Engagé : une cérémonie pour montrer la voie

La quatrième cérémonie des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé, qui se déroulait hier soir à la Cité du Vin, a permis de donner un nouveau coup de projecteur sur les acteurs de la filière qui s’engagent pour l’environnement et le développement durable. Dix-sept prix ont été remis.

C’est un événement qui s’installe résolument dans le paysage du vin bordelais. Lancés en 2018 par Sud-Ouest, le CIVB (Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux) et Terre de Vins en partenariat avec la Chambre d’Agriculture de la Gironde, Kedge Wine School, la Région Nouvelle Aquitaine et le Crédit Agricole d’Aquitaine, les Trophées Bordeaux Vignoble Engagée viennent de conclure leur quatrième édition par une cérémonie qui se tenait, hier soir, à la Cité du Vin de Bordeaux. C’est dans un auditorium Thomas Jefferson totalement comble qu’a été dévoilé le palmarès : 17 prix (trois pas thématique principale, deux prix spéciaux) pour 100 finalistes retenus parmi quelque 294 candidatures, le fruit de cinq mois de travail pour les membres du jury qui, comme le soulignait Rodolphe Wartel (directeur général de Terre de Vins) en préambule, ont « salué de plus en plus de propriétés familiales. Nous sommes avant tout très heureux de nous réunir tous ici, dans des conditions enfin normales et optimales. C’est un peu comme si nous retrouvions le monde d’avant, sauf que nous sommes déjà dans le monde d’après, face aux enjeux environnementaux et climatiques qui se présentent », annonçait-il.

Juste avant la cérémonie se tenait une table ronde sur le thème « Transformation environnementale : l’enjeu de la formation » qui soulevait les questions des pratiques, de la prise de conscience et de la transmission aux nouvelles générations de ces enjeux de transition environnementale. Laurence Geny-Denis (directrice adjointe de l’ISVV), Laurent Cassy (président du Syndicat des Vignerons bio de Nouvelle-Aquitaine et vainqueur du prix du « vigneron engagé de l’année » en 2021), Jérémy Cukierman (directeur Kedge Wine School) et Pierre-Olivier Clouet (directeur technique du château Cheval Blanc) ont pu échanger pendant près d’une heure sur les solutions d’avenir de la filière pour une viticulture confrontée à des mutations inédites, paradoxalement confrontée à l’urgence climatique tout en étant inscrite dans du temps long.

Récompenser aussi bien les propriétés familiales que les grosses structures

Après cette passionnante conférence s’est déroulée la remise des prix, introduite par Rodolphe Wartel puis par Bernard Farges, président du CIVB, qui a salué « une transformation puissante et profonde de la filière face aux questions de développement durable, et quand un écosystème comme celui de Bordeaux se met en route, cela va très vite. La viticulture, l’agriculture doivent être une solution d’atténuation du changement climatique ». Tandis que les lauréats défilaient sur scène pour recevoir, des mains des partenaires de l’événement, leurs récompenses dans les catégories Empreinte, Innovation & Avenir, Vivre Ensemble, Faune & Flore et Nature & Respect, se succédaient à l’écran les témoignages des grands gagnants (Grands Prix d’Or), allant aussi bien du Cru Bourgeois à la coopérative, en passant par la structure familiale dans le Blayais – voir ici le palmarès complet.

La cérémonie se concluait enfin par la remise du Coup de cœur du Jury démarche collective à l’initiative « Bordeaux Cultivons Demain » (des mains de Brigitte Bloch, représentant la mairie de Bordeaux) et par le Prix Spécial Vignoble Engagé, décerné au château Dauzac, grand cru classé de Margaux.

Photos Adrien Viller


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Terre de Vins, un numéro Primeurs « cousu main »

Le nouveau numéro du magazine « Terre de Vins » vient d’arriver dans les kiosques. Les primeurs 2021 à Bordeaux y occupent la place d’honneur : l’occasion pour les lecteurs de dénicher les futures pépites du millésime.

Après un marathon de dégustations qui a duré près d’un mois, la rédaction de Terre de Vins a livré son analyse du millésime 2021 à Bordeaux : plus de 400 vins (plutôt au nord de 500 en comptant l’intégralité des cuvées commentées, y compris pour le site web) sont passés en revue dans ce nouveau numéro qui arrive dans les kiosques, pour rendre une photographie des hauts et des bas d’un millésime « cousu main », comme l’annonce la couverture mettant en scène cinq figures du vignoble qui incarnent la nouvelle génération bordelaise. Un millésime certes difficile dans son déroulement, mais dont le résultat final mérite toute l’attention des consommateurs, à condition de savoir bien s’orienter. Ce dossier spécial est là pour ça : vous aider à vous y retrouver !

Tariquet, Urios, Vacheron et Etienne Klein

Si les Primeurs occupent une place centrale dans ce nouveau numéro, ils laissent tout de même un peu de place à d’autres sujets passionnants. À Bordeaux toujours, avec un article consacré à Bernard Magrez, l’homme aux 42 vignobles qui, à 86 ans, continue d’entreprendre sur tous les fronts. Dans le Gers avec la famille Grassa, qui célèbre les 40 ans de la cuvée Tariquet Classic, au succès considérable, mais aussi avec un cahier spécial dédié aux blancs des Côtes de Gascogne. Dans le Languedoc avec une escapade dans le Minervois et une rencontre avec Christophe Urios, l’entraîneur du club de rugby de l’Union Bordeaux Bègles qui s’est lancé dans la production de vin au château Pépusque, dans l’Aude. En Beaujolais, via un entretien « sur le divin » avec l’entrepreneur Christophe Gruy, propriétaire du château de La Chaize . Dans la Loire, avec une saga consacrée à la famille Vacheron à Sancerre et une escale gourmande au Bistrot de la Place à Saumur. Pépites en Bourgogne Aligoté et cépages oubilés de Rhône-Alpes-Ardèche, muscat du Cap Corse côté bio, découverte de l’appellation Cour Cheverny ou encore une verticale du domaine Pierre Amadieu à Gigondas continuent de dresser une carte du tendre des belles régions viticoles françaises.

Comme « Terre de Vins » n’a de cesse de dresser des passerelles entre le monde du vin et d’autres univers, deux entretiens vous invitent à dessiner des perspectives : avec Etienne Klein, physicien et philosophe, grand vulgarisateur des sciences, et avec le pianiste Jean-Philippe Collard, dont les attaches familiales nous mènent jusqu’à la maison de champagne Philipponnat. Autant d’illustrations de l’infinité de facettes dont dispose le monde du vin, inépuisable source d’inspiration.

« Terre de Vins » n°77. 6 euros, 164 pages.
Abonnements sur abonnement.terredevins.com
Lire le numéro en version numérique sur kiosque.terredevins.com

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Trophées Bordeaux Vignoble Engagé: le palmarès 2022

La quatrième édition des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé vient de rendre son verdict à la Cité du Vin. 15 médailles ont été attribuées dans 5 catégories, ainsi que 2 prix spéciaux, pour saluer les meilleures initiatives environnementales dans le vignoble girondin. Découvrez le palmarès en exclusivité.

Catégorie Empreinte

Grand Prix d’Or – VIGNOBLES XAVIER MILHADE – CHÂTEAU BOUTISSE ET CHÂTEAU RECOUGNE
Médaille d’Argent – CHÂTEAU LA FRANCE
Médaille de Bronze – VIGNOBLES BOISSONNEAU

Catégorie Faune & Flore

Grand Prix d’Or – CHÂTEAU DUBRAUD
Médaille d’Argent – CHÂTEAU GISCOURS
Médaille de Bronze – CHÂTEAU BEAUREGARD

Catégorie Innovation & avenir

Grand Prix d’Or – CAVES DE RAUZAN
Médaille d’Argent – CHÂTEAU D’ARCHE
Médaille de Bronze – CHÂTEAU MALARTIC-LAGRAVIÈRE

Catégorie Nature & Respect

Grand Prix d’Or – CHÂTEAU DOYAC
Médaille d’Argent – DOMAINES HENRI MARTIN
Médaille de Bronze – CHÂTEAU LA LANDE SAINT-JEAN

Catégorie Vivre Ensemble

Grand Prix d’Or – CHÂTEAU LAMBERT
Médaille d’Argent – VIGNOBLES JALOUSIE BEAULIEU
Médaille de Bronze – VIGNOBLES GABRIEL & CO

Prix spéciaux

Prix Spécial Vignoble Engagé – CHÂTEAU DAUZAC
Coup de cœur démarche collective – BORDEAUX CULTIVONS DEMAIN

Un supplément spécial est paru dans le magazine Sud-Ouest le 16 mai, consacré au développement durable.

Vous pouvez retrouver la liste des 100 lauréats 2022 en cliquant sur ce lien.

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Nicolas célèbre son 200e anniversaire

En 2022, le caviste Nicolas célèbre les 200 ans de sa première cave, ouverte à Paris en 1822. Une histoire familiale, façonnée par des générations de collaborateurs dévoués et de clients fidèles.

C’est un bel âge 200 ans, rarement atteint par une marque commerciale et un ensemble de plus de 550 boutiques en France et dans le monde. En 1822, la première cave Nicolas ouvrait au centre de Paris, rue Sainte-Anne, une rue désormais plutôt associée au thé et à la restauration japonaise. Difficile de penser que la même année où Louis Nicolas inventait le métier de caviste, naissait Louis Pasteur, génial inventeur au service de la santé et du vin, Eugène Delacroix exposait son tableau, Dante et Virgile au Salon de Paris tandis que Jean-François Champollion présentait son déchiffrement des hiéroglyphes égyptiens.

Pionnier de la mise en bouteille

Louis Nicolas révolutionna la consommation du vin des Français avec la mise en bouteilles et bien sûr, la livraison à domicile, indissociable des lourdes bouteilles. Son fils Etienne Nicolas amoureux du vin et des arts, concilia ses deux passions en amenant des artistes de renom à collaborer avec l’enseigne. Ainsi se sont succédé au crayon des illustrateurs comme Dransy (ci-dessous) – le créateur de Nectar, le fameux livreur aux multiples bouteilles, qui oeuvra aussi pour les dragées Martial et les pâtes Lustucru – Charles Martin et son « buveur civilisé » et Loupot avec son interprétation cubiste de Nectar. Lui succédèrent au début du XXe siècle Cassandre, natif de Kharkov en Ukraine et ses images stylisées par l’aérographe puis Jean de Brunhoff qui abandonna un temps les aventures de Babar pour représenter Nectar et son fils Glou-Glou.

Une version féminine de Nectar le livreur

Pour célébrer les 200 ans, Nicolas, propriété du groupe familial Castel, met en avant une « Cave des 200 ans », sélection de 200 références favorites promue via une campagne radio et relance le livreur Nectar. Il devient une femme, dessinée par trois jeunes artistes choisis avec l’agence Quai 36, Alice Des, Mathieu Persan et Alice Wietzel. Cette version féminine de Nectar fera l’objet d’affiches et sera reproduite sur les murs pignons de la capitale, comme l’étaient jadis les premières images publicitaires. Une animation dans une station de métro du centre de Paris est aussi envisagée pour la fin de l’année. Après les pauses dues à la pandémie, reprendront cette année et au début de 2023 les grandes animations de la marque, le salon Vinissimes qui permet de déguster et de réserver des vins d’exception disponibles en quantité limitée, le salon des grands vins et le salon des champagnes. On prévoit aussi la création de dîners gastronomiques conçus par un chef pour une dizaine de convives qui auront lieu dans les caves partout en France.

Le « Petit Nicolas » sera à Cannes

« Nicolas est un élément incontournable du patrimoine et de l’art de vivre français », rappelle Christopher Hermelin, en charge de la communication et du marketing, qui aime mettre en avant les cavistes qui animent avec enthousiasme les boutiques. Nombreux sont ceux qui font de longues carrières au sein de la maison, passant d’une petite cave à une plus grande ou obliquant vers le service achat ou la direction commerciale. Pour fêter son anniversaire, Nicolas s’engage aussi dans un partenariat actif avec le cinéma, en souvenir des premiers films commandés dans les années 1920 à Robert Lortac, pionnier du dessin animé. L’année 2022 verra la sortie de trois films « Champagne! » en salle dès le 8 juin, « La Dégustation » prévu début septembre ainsi que le film d’animation « Le petit Nicolas, qu’est-ce qu’on attend pour être heureux » qui reprend la genèse du livre de Goscinny et Sempé. Il sera présenté à Cannes le 20 mai.

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Concours du Défi de Bacchus : les grandes écoles reprennent du service

Depuis 2002, les étudiants membres des associations œnologiques des grandes écoles se retrouvent chaque année à Lyon, pour s’affronter autour d’épreuves de connaissances et de dégustation du vin, au niveau de haute volée.

Un moment d’excellence

Organisé chaque année par les membres de l’association Sup’ de Coteaux de l’EM Lyon, le concours prend ses quartiers dans différents hôtels lyonnais prestigieux : après la Cour des Loges en 2021, le Radisson Blue, c’est au tour de l’Intercontinental, niché au cœur de l’Hôtel Dieu, d’accueillir les participants les 21 et 22 mai prochains.

Le concours s’articule autour de trois épreuves : la dégustation, une épreuve « nez du vin » et une de description des accords mets et vins afin de départager les candidats finalistes.

Le jury, composé de trois professionnels du secteur, a parfois de grandes difficultés à définir l’équipe gagnante, tant le niveau est élevé et les (bonnes) surprises nombreuses, notamment lors de l’épreuve d’accords mets et vins où la créativité et la sensibilité des candidats sont mises à l’honneur, propice parfois à des envolées lyriques dignes de sommeliers des grandes maisons.

Vins et spiritueux

L’une des forces du concours réside également dans ses partenariats, souvent prestigieux, où des domaines réputés sponsorisent l’événement en allouant une cuvée qui fera l’objet d’une épreuve, comme l’année dernière le Meursault de Vincent Girardin, le grand cru Schlossberg de Martiin Schaetzel, le Condrieur « Invitare » de Michel Chapoutier, le « Zaccharie » du Château Thivin, le Château Brown et l’Hermitage « La Maison Bleue » de Paul Jaboulet Aîné ont testé les capacités des candidats.

Les spiritueux sont également mis à l’honneur afin d’élargir les connaissances et compétences des étudiants.

Espérons que 2022 signera le retour des étudiants étrangers, absents l’an dernier pour cause de Covid compliquant les déplacements.

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[Rhône]Nouveaux domaines : deux vigneronnes, deux univers, un même plaisir

Découvertes en Vallée du Rhône, le salon avignonnais bien nommé, a révélé de nouvelles vigneronnes. Deux parcours, une même détermination et de jolis vins.

Domaine La Rouge Jouvence

Justine Wittner et Valentin Bourret se sont rencontrés durant leurs études d’ingénieur viti-oeno, en Suisse. Elle est alsacienne, il est drômois. Diplômés, ils s’installent fin 2020, sur 8 hectares du grand-père de Valentin, à La Baume de Transit. Les vignes sont en AOC Grignan les Adhémar, Côtes du Rhône et IGP Coteaux des Baronnies. Ils complètent leur activité par des cultures maraîchères vendues sur les marchés. Faute de cave, ils louent un espace dans les anciennes carrières de pierre de Saint-Restitut où ils ont installé leur cuverie. En conversion bio, peu interventionnistes, ils vinifient ensemble leurs vins sans intrants, sans sulfites ajoutées. Leurs premières vinifications s’annoncent pleines de promesses.

Cuvée Caterole, IGP Coteaux des Baronnies, blanc 2021 (11€) Un joli nez floral, très fin, en bouche le gras apparaît dès l’attaque, avec de la matière sur l’expression fruits jaunes du viognier majoritaire.

Cuvée Le Ciel, IGP Coteaux des Baronnies, rouge 2021 (11€) Un 100 % grenache, à la robe claire, au nez de petites fruits rouges et de grenade. Il s’installe dans la souplesse et la gourmandise, avec de jolis tanins.

Domaine Purviti

Ingrid Nueil, qui fut dans une autre vie, directrice de la cave Terra Ventoux, est une vraie passionnée. Faute de pouvoir mener à bien ses aspirations biodynamiques, elle a décidé de s’installer pour vinifier ses propres vins. Elle assure : « reprendre possession de ma vie personnelle et professionnelle et réaliser mon rêve de devenir vigneronne animée par la passion du vin et du terroir ». Grâce à des associés, porteurs des mêmes valeurs, elle constitue un GFA et s’installe il y a trois ans. Détermination et rencontres lui permettent d’acquérir des terres déjà certifiées bio en AOC Vinsobres, Rasteau et Ventoux. Seule à la tête de l’exploitation de 11 hectares, elle travaille avec une amie tractoriste. Elle loue une partie de cave à Séguret pour vinifier des vins « de plus en plus nature ». Ses cuvées nous ont fait une forte impression par leur maîtrise.

Sans sulfite, Vin de France, blanc 2021( 15,5€) Un assemblage grenache-clairette élevé en demi-muids 3 mois, qui a du peps avec ses arômes de poire et de pomme.

Terres de Vent, Valréas 2019 (13€) 90 % grenache et 10 % syrah. Un nez très fin, très expressif, où domine le cassis de façon puissante. La bouche est sur le même profil, tout en longueur, avec des tanins encore serrés.

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Pierre-Alexis Mengual sacré au prestigieux Ruinart Sommelier Challenge

Pour la 4e édition de ce concours, la célèbre maison champenoise a choisi l’hôtel Cheval Blanc, à Paris. Un événement qui s’est déroulé ce 16 mai, en partenariat avec l’UDSF, et a regroupé quinze jeunes sommeliers triés sur le volet.

Fondé en 1729, Ruinart, plus ancienne maison de champagne, est emblématique de la fraîcheur et de l’effervescence, fruit de son histoire et de son terroir. Porteuse d’une élégance, d’un esprit vif et lumineux que l’on retrouve à l’aune du chardonnay, cépage maître de ce vignoble, l’équipe qui y officie est en constante quête de pureté, à la pointe de l’innovation. En 2010, une nouvelle aventure débute avec la première édition du Ruinart Sommelier Challenge à New York. Un engouement qui a généré la création d’autres concours, dans 15 pays différents, avec le souhait constant d’unir la communauté des professionnels du vin.

Quinze concurrents pour un événement confidentiel

Représentante d’un style de vie haut de gamme, cette institution champenoise se fait également le porte-drapeau des sommeliers, métier de bouche par excellence. Les quinze candidats, après avoir effectué une présélection, se sont présentés dans la matinée devant un jury composé de quatre professionnels : Louise Bryden (œnologue de la Maison Ruinart), Florent Martin (Meilleur Sommelier de France 2021), Seika Hosokawa (gagnante Ruinart Sommelier Challenge 2021) et Gabrielle Vizzavona (journaliste, conférencière et titulaire du WSET 4). Ceux-ci ont pu apprécier les aptitudes des candidats lors d’une dégustation à l’aveugle composée de quatre grands vins tranquilles issus de chardonnay, avec proposition d’accords et de température de service. Une épreuve suivie de master class dédiée au rôle des propriétés physiques du liège et de son impact lors du vieillissement du vin.

Partage de connaissances autour de dégustations

Cet événement, dédié aux professionnels, avait pour thème L’impact du tirage liège sur le champagne. Un sujet qui évoque l’aboutissement de recherches menées par les membres du domaine, puisque cette année la cuvée Dom Ruinart 2010 ouvre un nouveau chapitre : lors de la seconde fermentation les bouteilles n’ont pas été fermées avec une capsule métallique mais avec un bouchon de liège. Une préférence technique qui influence le profil organoleptique comme le rappelle Frédéric Panaïotis, chef de caves : « Le liège apporte quelque chose en plus, des couches supplémentaires. Le vin est en bouche plus plein, plus riche et complexe. » Les candidats ont donc fait une dégustation comparative de cette variation qui apporte de la profondeur au vin : l’essence de Ruinart prend de l’ampleur tout en conservant sa fraîcheur.

La quintessence de la sommellerie

Un podium révélateur du savoir-faire de cette nouvelle génération, avec Marie Wodecki sur la deuxième marche et Pierre Poulin sur la troisième. Quant à Pierre-Alexis Mengual, lauréat, il signe avec brio cette victoire issue d’un parcours à l’image de son succès : « J’ai éprouvé un immense plaisir à déguster ces vins d’une très grande qualité et à leur imaginer des accords sur-mesure » souligne-il alors qu’il repart déjà vers ses nouvelles fonctions de Chef sommelier exécutif au sein du groupe Gérard Bertrand. Une consécration qui lui permettra de participer à une formation de quatre jours au cœur de la Champagne, aux côtés des vainqueurs de chacune des éditions nationales.

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