[Cognac] Louis Royer remonte sur scène

La petite maison de cognac de Jarnac, propriété depuis 2015 de Terroirs Distillers (groupe Picard) s’est offert un lifting pour se faire une place sur le marché français et américain.

C’est une petite marque de cognac discrète de près de 170 ans mais qui n’a guère fait parler d’elle jusqu’à maintenant. Elle porte toujours le nom de son fondateur, Louis Royer, un fils de tailleur de pierre de Jarnac devenu maître de chai et apiculteur passionné (d’où l’abeille toujours sur la bouteille). Les chais du bord de Charente et la maison des Royer, le château des Aubrais, vont changer de mains plusieurs fois depuis la fin du XXe siècle. Ils passent 26 ans dans le portefeuille de Suntory qui en a fait l’acquisition en 1989 et qui a modernisé l’outil technique. Mais quand le groupe japonais récupère Courvoisier avec le rachat du groupe Beam en 2014, il décide de céder l’autre cognac jarnacais au groupe Picard et à sa filiale spiritueux Terroirs Distillers. Celle-ci va alors offrir a Louis Royer une cure de jouvence.

Des stocks à constituer

Pascal Ribes, 30 ans de maison, a remplacé il y a trois ans le maître de chai Laurent Robin parti à la retraite « mais nous avons également commencé à mettre en place une équipe de dégustation avec les six responsables de la maison, des chais, de la distillerie et du domaine du Menis dont nous sommes propriétaires puisque nous n’avons pas de lignée familiale de maître de chai, explique Laurent Moulis qui s’est vu confier la direction générale en 2017. Le domaine de 40 hectares de vignes en Grande Champagne ne représente que 4 à 5% de nos besoins et nous avons entrepris avec une cinquantaine de fournisseurs de vins et d’eaux-de-vie de constituer des stocks pour développer notre potentiel, y compris en bio ». Pas de changement de style en revanche pour la maison bénéficiant des chais humides de bord de Charente et de vieillissement en fûts roux pour élaborer des cognacs fruités tout en rondeur.

Nouveaux packagings

La maison qui emploie 65 collaborateurs commercialise actuellement environ 1 million de bouteilles de cognac par an. Les 9 alambics de la distillerie d’Aumagne produisent également du brandy (10% de la production). La nouvelle ambition de Louis Royer, déjà présent dans une vingtaine de pays, en particulier en Chine et en Europe du Nord, est de se développer aux Etats-Unis et en France. Pour cela, la maison a revu le packaging de deux références le VS et le VSOP en attendant le XO en carafe pour la fin de l’année. Elle a conservé ses couleurs bleu et or et son abeille avec des bouteilles dédiées et gravées des monogrammes de Louis Royer. « Nous travaillons d’abord le CHR et les cavistes via les grossistes, et peut-être la GD pour des offres ponctuelles de fin d’année, précise Viviane Cornieux, responsable marketing de Terroirs Distillers. Nous avons également imaginé quelques cocktails pour essayer d’être présent dans les bars ». Un retour sur le devant de la scène en attendant de fêter les 170 ans de la maison en 2023.

Terre de Vins aime

Louis Royer VS : Des arômes de poires, de petits fruits rouges, de mangue, d’abricots secs sur une note légèrement poivrée et de fleur d’oranger (30€)

Louis Royer VSOP : Des arômes de figues séchées, de mirabelle, un zeste d’orange sanguine, un léger boisé sur une note de vanille et cacao. (35€)

Cet article [Cognac] Louis Royer remonte sur scène est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Provence] Pas du Cerf fête ses 20 ans !

La famille Gualtieri-Martin vient de fêter les 20 ans de Pas du Cerf en cave particulière avec l’arrivée de la troisième fille sur le domaine et une nouvelle cuvée.

Ils ont de quoi être fiers les Gualtieri-Martin en posant avec leurs trois filles devant le gâteau d’anniversaire des 20 ans du Château Pas du Cerf. Après Diane et Aurore, c’est désormais Marion, la petit dernière, qui revient travailler au domaine de La Londe-les-Maures (83). La première travaille dans les chais depuis plus de 20 ans, la seconde à la commercialisation et voici la troisième qui reprendra le suivi des vignes cet été et se chargera de développer l’événementiel (mariages, séminaires). Ce vignoble de Côtes-de-Provence était passé en cave particulière à l’aube du XXIe siècle après quatre générations de coopération. Beatrix était d’ailleurs l’une des cofondatrice de la coopérative en 1921, Joseph l’a présidée 22 ans à partir de 1968 avant que Geneviève ne reprenne le flambeau en 1990 pendant une décennie. C’est dire si dans la famille, on a le sens du collectif. Geneviève a également présidé l’association des vignerons de La Londe-les-Maures en vue de l’obtention en 2006 de la dénomination régionale des Côtes-de-Provence, en rouge et rosé (le blanc arrivera en 2018). Elle est rejointe au domaine en 2003 par son mari Patrick qui délaisse ses serres de roses pour venir s’occuper du vignoble ; c’est cette passion qu’il a transmise à Marion qui avait d’abord suivi des études d’architecte. Elle est finalement tombée amoureuse des vignes; elle l’était déjà du maître de chai Bruno Larribaud.

Un passage en bio à petit pas

Geneviève et Patrick laissent ainsi progressivement la place à leurs trois filles qui ont déjà réfléchi au développement de Pas du Cerf  « tout en gardant une âme de producteur, précise Aurore. Pas question d’envisager une extension en négoce. Nous allons plutôt gagner un peu de terrain sur la forêt en défrichant quelques hectares ». Le vignoble était passé de 8 à 28 hectares dans les années 60 avec le rachat du domaine voisin de Camp Long. « Nous sommes partis de 4000 hl et zéro client il y a 20 ans et nous avons aujourd’hui une gamme d’une dizaine de références distribuées par 35 agents dans les restaurants et les cavistes en France et 10% à l’export que nous développons doucement car entre temps nous avons beaucoup investi pour nous faire connaître en local », précise Diane.

Les Gualtieri se sont essayé au bio en 2010, d’abord sur une parcelle isolée de 8 hectares avant de l’étendre à tout le domaine, certifié depuis le millésime 2021. Le vignoble a été restructuré avec davantage de clairette, de grenache et de tibouren, de belles syrahs; les cabernets sauvignons qui peinaient  à arriver à maturité sur les schistes ont été arrachés. Si Diane a un petit faible pour le viognier, Marion s’intéresse à la roussanne. Les deux sœurs commencent à s’intéresser à la biodynamie et vont devoir réfléchir à une adaptation au dérèglement climatique « Nous venons de connaître deux ans de gel, ça n’était jamais arrivé ici en 40 ans, et il faudra gérer le stress hydrique qui ne convient pas à tous les cépages, estime Diane. Nous aimons bien le mourvèdre mais il ne se plait pas dans tous les secteurs du domaine ». Ce cépage, associé au cinsault dans une nouvelle cuvée de rosé sans sulfites baptisée Dame Nature, a été créée pour fêter les 20 ans du domaine.

Développer l’œnotourisme et l’événementiel

Pas du Cerf va par ailleurs développer l’œnotourisme avec des visites en audio guides cet été. Le domaine travaille déjà avec le site covigneron qui propose de parrainer un pied de vigne en échange de bouteilles et de participation à des ateliers vignes pendant l’ébourgeonnage, la taille, les vendanges, des dégustations avec accords mets-vins… « Nous sommes leur seul partenaire en Côtes-de-Provence et la formule nous a permis depuis cinq ans de nous faire connaître au niveau régional et de générer du chiffre d’affaires en basse-saison sans compter la vente de coffrets cadeaux en fin d’année avec des produits artisanaux, notamment le miel produit par les 150 ruches qui passent l’hiver chez nous.  Et à trois sur le domaine, ce sera plus facile de s’organiser sans compter nos parents qui restent présents pour donner un coup de main ».

Cet article [Provence] Pas du Cerf fête ses 20 ans ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

Quand les Côtes de Bourg célèbrent les Côtes de bœuf à Paris

Après plusieurs éditions en régions, le micro-festival « Côtes de Bourg – Côtes de bœuf » s’installe pour quelques jours à Paris. Grands moments de dégustation en perspective dans certains des temples viandards parisiens.

Amis végétariens et vegans, cet article n’est définitivement pas fait pour vous. A tous les autres, carnivores insatiables ou flexitariens nouvelle génération, les quelques lignes qui suivent devraient vous faire saliver d’envie. Notez tout d’abord dans vos agendas la période du 16 au 22 mai prochain. Pendant 7 jours, pas un de plus, l’appellation Côtes de Bourg monte sur Paris et pose ses bouteilles dans des temples de la viande de race, où la maturation des morceaux n’est pas un vain mot et où l’amour de la fibre, qu’elle soit courte ou longue, n’a rien de technologique bien qu’il soit un puissant vecteur d’échanges et de convivialité. Ces lieux de plaisir carné et bacchique seront au nombre de 6 : l’argentin pop et coloré Unico (Paris 7), l’Angus-maniaque Bien élevé (Paris 9), Bidoche et son restaurant planqué (Paris 11), le carrelé-décalé Persillé (Paris 13), le Grand Pan où vibre le Sud-Ouest (Paris 15) et l’aussi beau que bon le Bœuf Volant (Paris 17). Du très lourd donc puisque ces adresses comptent parmi la fine fleur bouchère parisienne. On y déguste une viande exceptionnelle, goûteuse, d’ici ou d’ailleurs avec un plaisir non dissimulé. Et quoi de mieux pour honorer les plus appétissantes Côtes de bœuf (ou autres bavettes, entrecôtes…) que des vins forts en personnalité, capables de décupler le plaisir de dégustation ? Des vins rouges, bien sûr, structurés, charpentés et dotés d’un velouté de matière admirable. Des Côtes de Bourg pardi ! Trop méconnus, ces vins offrent de beaux rapports prix-plaisir et vous faire des merveilles dans ces accords écarlates ! Chaque restaurant proposera donc une carte éphémère où les amateurs pourront piocher parmi plusieurs références de Cotes de Bourg.

Des animations et des offres spéciales

Pour parfaire ce festival flash, des animations seront proposées comme le lundi 17 mai chez Persillé. Quelques privilégiés pourront participer à 1h de cours de découpe avant de profiter d’un excellent dîner. Celles et ceux qui souhaiteraient profiter d’une dégustation avant de céder à l’appel du bœuf, c’est au Grand Pan qu’il faudra se rendre. Le vigneron du château Puy Descazeau fera découvrir sa gamme sur place le 18 mai. Et si manger et boire vous contente déjà pleinement, pas d’inquiétude non plus. Des offres spéciales auront pour conséquence d’élargir encore un peu plus ce large sourire béat qui ne vous lâchera pas de toute la soirée. Une bouteille de Côtes de Bourg offerte au Bœuf Volant le 18 mai pour toute commande d’une formule mix grillades ou chez Unico le 19 mai pour celle d’une tablita… Chez Bidoche, c’est un jeu-concours qui permettra aux visiteurs du 19 mai de tenter de remporter une bouteille de Côtes de Bourg et une belle pièce de boucher pour 2 personnes !  De quoi vivre de beaux moments et de belles rencontres auprès de ces professionnels de la viande qui ne manqueront pas de vous éclairer sur tous ses secrets d’origine, d’élevage, de préparation ou de cuisson. Et en cas de coup de cœur avec les vins des Côtes de Bourg, une e-boutique spécialement dédiée permettra aux amateurs de se procurer leurs crus préférés.

Photos: Anne Bergeron


Micro-festival « Côtes de Bourg – Côtes de Bœuf » à Paris du 16 au 22 mai

Unico — 10 rue Amélie, 75007 — 01 45 51 83 65 — www.resto-unico.com

Bien Elevé — 47 rue Richer, 75009 Paris — 01 45 81 14 35 — www.bieneleve.fr

Bidoche — 7 Rue Jean-Pierre Timbaud, 75011 Paris — 09 81 12 59 81 — www.bidoche.fr

Persillé — 66 rue du Chevaleret, 75013 Paris — 01 45 82 98 96 — www.persille.fr

Le Grand Pan — 20 rue Rosenwald, 75015 Paris — 01 42 50 02 50 — www.legrandpan.fr

Le Bœuf Volant — 4 rue Mariotte, 75017 Paris — 09 50 78 61 39 — www.leboeufvolant.fr

Cet article Quand les Côtes de Bourg célèbrent les Côtes de bœuf à Paris est apparu en premier sur Terre de Vins.

L’appellation Corbières au tournant de son histoire

Depuis l’été 2021, un vent de fronde agite le Languedoc. Plusieurs appellations envisagent de quitter le Conseil Interprofessionnel des Vins du Languedoc (CIVL) à l’instar de l’appellation Minervois. Corbières, la plus étendue d’entre elles, s’inscrit dans cette même voie tout en voulant trouver une solution dans les mois à venir.

C’est avec beaucoup de calme et de détermination qu’Olivier Verdale, le Président de l’ODG Corbières, est revenu il y a quelques jours sur la situation inédite que connaît son appellation. Pour bien comprendre les faits, il faut revenir au 2 juillet 2021. Au cours de l’élection de l’actuel Président du CIVL Christophe Bousquet, les metteurs en marché directs (producteurs et coopérateurs) ont été évincés par le négoce alors même que ceux-ci représentent plus de la moitié des volumes produits. Face à ce qui a été ressenti comme une trahison, plusieurs appellations (Fitou, Malepère, Faugères et donc Corbières) ont annoncé vouloir enclencher le processus de retrait du CIVL. Par la suite, les votes en interne ont différé. Mais l’appellation Corbières a bel et bien mis en œuvre le processus de sortie du CIVL dans un délai de 18 mois. « Nous n’avons pas aujourd’hui de retour sur investissement par rapport aux cotisations que nous versons au CIVL » a précisé Olivier Verdale. Avant d’ajouter : « l’outil du CIVL est certainement bon dans l’absolu mais il faut le repenser ». Le Président de l’ODG Corbières ne souhaite en aucun cas rentrer en guerre contre le négoce. Il réaffirme bien au contraire l’importance que ce dernier soit fort et qu’il continue à être un partenaire de choix pour les metteurs en marché direct. Cependant, il souhaite lancer depuis plusieurs mois des négociations avec le CIVL afin de clarifier les positions de chacun et évidemment défendre les intérêts de son appellation. « La rupture a eu lieu il y a près d’un an et ce n’est que le 30 mai prochain, à mon initiative, que ces discussions vont enfin pouvoir avoir lieu. Nous n’excluons aucune piste, même pourquoi pas une hausse des cotisations mais à la condition sine qua none que nous sachions précisément comment l’argent est utilisé. Si d’ici 18 mois nous n’avons pas trouvé de terrain d’entente, alors nous sortirons effectivement du CIVL qui perdra l’un de ses principaux contributeurs compte tenu des volumes produits par l’appellation Corbières (300 000 Hl) ».

Commencer à penser l’après

Si la position d’Olivier Verdale est claire, jouant l’apaisement et la recherche d’une sortie de crise, ce dernier est toutefois conscient que le temps va passer extrêmement rapidement. Il pourrait d’ailleurs se représenter à la Présidence de l’ODG Corbières à la fin de son mandat triennal en début d’année 2023 afin de mener à terme ces négociations. Quoi qu’il en soit, il est indispensable de se projeter dès aujourd’hui dans l’avenir et de préparer ce dernier. « Des discussions existent bien sûr avec d’autres appellations avec lesquelles nous pourrions le cas échéant mettre en œuvre une communauté de moyens. De la même manière, nous participons déjà ensemble (NDLR : Corbières, Fitou, Minervois, certainement Limoux) à la prochaine édition du salon Prom’Aude. Nous regardons aussi avec intérêt l’association audoise créée par les IGP de la région. Etant donné que la plupart des acteurs de notre appellation possèdent des vignes en AOC et en IGP, cela pourrait avoir du sens ». Rien n’est donc encore fait. Toutefois si l’appellation Corbières devait définitivement sortir du CIVL, cela ferait évidemment l’effet d’un séisme de grande ampleur dont ce dernier pourrait ne pas se relever. Ce qui ne serait pas le cas pour les Corbières qui, à l’instar du Minervois, pourrait tirer tout de même leur épingle du jeu. Affaire à suivre.

Cet article L’appellation Corbières au tournant de son histoire est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Concours du Meilleur Caviste de France] Les qualifiés sont connus

A l’issue de l’épreuve de pré-sélection digitale, qui s’est déroulée le lundi 9 mai dernier via un questionnaire en ligne sur www.meilleurcavistedefrance.fr, voici la liste des cavistes qui s’affronteront le lundi 12 septembre prochain au Château Belgrave, dans le Médoc (Bordeaux) pour tenter de décrocher leur place en finale.

Exceptionnellement, eu égard au niveau très élevé des candidats en cette édition 2022, et en considération du critère de répartition géographique imposé par le règlement, le jury n’a pas pu départager certains ex-aequo. Ce ne sont donc pas 40 mais 43 cavistes qui ont été retenus pour concourir lors des qualifications. Voici leurs noms.

AUBIN Franck LA VIGNERY 37540 ST-CYR-SUR-LOIRE
BENOIT Victor LA VIGNERY RAMBOUILLET 78120 RAMBOUILLET
CARRAGOSO Philippe NICOLAS 31000 TOULOUSE
CHETAIL Sébastien LE MOUTON ROUGE 74120 MEGEVE
COCHEPIN Anne PEPITES DE VIN 67240 BISCHWILLER
COLIN Serge LE REPAIRE DE BACCHUS 75018 PARIS
COMMERGNAT Denis NICOLAS 3200 VICHY
CONIGLIO Laëtitia RHÔNE MAGNUM 26600 PONT-DE-L’ISERE
COUWENHOVEN Jordi SOURIRE AU PIED DE L’ECHELLE 75011 PARIS
D’AMBROSIO Michaël LE VIGNOBLE 76270 NEUFCHATEL EN BRAY
DUMANS Paul LA VIGNERY SAULX LES CHARTREUX 91160 SAULX LES CHARTREUX
ERROT Philippe INTER CAVES MARLY 59770 MARLY
FEVRE Eric MILLESIMES ET SAVEURS 51100 REIMS
FLIPO Perrine LA VIGNERY 78280 GUYANCOURT
FRIEDMANN Chloé LES SELECTIONS DE BACCHUS 67930 BEINHEIM
GAUTHERON Laëtitia LAETITIA GAUTHERON 93100 MONTREUIL
GUILLET Jonathan LA VIGNERY RAMBOUILLET 78120 RAMBOUILLET
GUILLET Sylvain AUX GRANDS VINS DE FRANCE 34000 MONTPELLIER
HOLVOET Benjamin LES VINS GOURMANDS 62300 LENS
HUGOT Lény NICOLAS AVIGNON CENTRE 84000 AVIGNON
JACOB Pierre ECRIVINS 67120 MOLSHEIM
LALY Benoît LALY 71400 AUTUN
LANOË Argan LES CAVES DU PELICAN 22300 LANNION
LARROQUE Julien LA VIGNERY PLAISIR 78370 PLAISIR
LEININGER Jonathan LA VIGNERY SCHWEIGHOUSE 67590 SCHWEIGHOUSE SUR MODER
LEROY Jean-Philippe VINOTHENTIK 26120 CHABEUIL
LESEUL Olivier CAVAVIN CHELLES 77500 CHELLES
LESEUL Emmanuelle CAVAVIN CHELLES 77500 CHELLES
LEYDIER Olivier LES VINS D’OLIVIER CAVISTE 19600 LARCHE
MAGOAROU Jean-Luc NICOLAS 94130 NOGENT SUR MARNE
MAILLART Pascal LA VINOTHEQUE DE TROYES 10000 TROYES
MANGUY Pascal NICOLAS 44000 NANTES
MONIER Jean-Charles NICOLAS LYON JACOBINS 69002 LYON
MORIN David LA CAVE DE VILLIERS SUR MARNE 9435 VILLIERS SUR MARNE
PAON Maxime HOPLA VINS 68140 MUNSTER
PERRET Léa MAGASIN NICOLAS 69002 LOYETTES
PIERANTONI Mathieu LA VIGNERY PLAISIR 78370 PLAISIR
PIGNOT Laurent LES VINS DE LAURENT 36100 ISSOUDUN
POTTIER Marc CAVE HENRI IV 61200 ARGENTAN
SIAUGUES Franz CAVAVIN NANTES ST-JOSEPH 44300 NANTES
THIBAUT Olivier LA TREILLE D’OR 75014 PARIS
ZAOUK Alexis LA CAVE D’ALEX 92000 NANTERRE
ZENOU Wilfrid NICOLAS NOGENT 94130 NOGENT SUR MARNE

Cet article [Concours du Meilleur Caviste de France] Les qualifiés sont connus est apparu en premier sur Terre de Vins.

Dans les secrets de la cave du trois étoilés Michelin Christopher Coutanceau

Trois étoiles mais deux hommes portent cette table mythique de La Rochelle. Au piano, le cuisiner-pêcheur Christopher Coutanceau et en salle le directeur-sommelier Nicolas Brossard. Alors le vin n’est jamais très loin pour sublimer, accompagner ou inspirer les plats sans oublier les spiritueux pour ce restaurant lové au pays du cognac. Voyage, voyage.  

C’est Nicolas Brossard qui s’avance vers les hôtes, toujours avenant dans son costume impeccable, le sommelier de formation devenu le co-propriétaire des lieux est la partie visible du restaurant. Le visage de Christopher Coutanceau se fait plus rare, davantage à l’aise en cuisine ou sur son bateau de pêche, loin du monde : c’est l’artiste.   

Phare et florilège

En quelques années, cette complémentarité humaine et professionnelle a fait du restaurant le Christopher Coutanceau une référence mondiale consacrée par le guide rouge de trois macarons. De fait, la cave a répondu à cet appel de l’excellence avec plus de 20 000 flacons. « C’est un travail autant qu’un plaisir, nous comptons 2 600 références sur carte et environ 500 autres en vieillissement, nous restons très attentifs à la production locale », explique le sommelier Nicolas Brossard. « Nous sommes très ouverts, nous adorons les découvertes, je pense notamment aux Fiefs Vendéens, de par ma cuisine très axée sur la mer, la proportion de vins blancs domine légèrement », ajoute le chef Christopher Coutanceau. Alors les vins charentais de Julien Boiteau ou du Domaine Arica côtoient les vins rhodaniens d’Yves Cuilleron, les champagnes Jacquesson ou les alsaciens Trimbach, les vins vendéens de Thierry Michon et Prima Donna se trouvent à côté des Pouilly-Fumé de Dagueneau et des bourguignons Arlaud, les vins de la Loire méridionale de Jérémie Mourat ou Frédéric Brochet s’invitent aux étiquettes vedettes, des champagnes Dom Pérignon à Joseph Drouhin, du Domaine Leflaive à Trapet, de la Romanée-Conti (plus d’une trentaine à la carte !) au Clos Rougeard en passant par Latour, Cos d’Estournel, Haut-Brion, Pétrus ou les Bandols de Pibarnon et Tempier. Les étrangers sont enfin bien présents à commencer par une belle collection de portos. Bref, une carte étourdissante de classiques comme de trouvailles accessibles !

Le souffle des accords

Le reste de l’histoire est une question de mariage, sans contrat ni blingbling. « On part des plats car nos créations restent suspendues à la saisonnalité des produits de la mer, quelque chose qu’on ne sait pas toujours, cette saisonnalité marine donne le tempo, donne le rythme », prévient sans emphase Christopher Coutanceau. Ce printemps 2022, la langoustine haricots verts et ses noisettes vient caresser le parcellaire « Le Bruleau » 2020 de Julien Boiteau, ce chardonnay sur calcaire tout en tension. « Le goût, les arômes, même les couleurs doivent s’accorder, c’est de l’observation et du bon sens », souligne d’une même vois les deux propriétaires. Il s’en suit le coquillage aux plantes marines, expérience sensorielle et gustative unique sur un Savennières « Les Genêts » 2016 de Damien Laureau, ce chenin complexe doté d’une superbe acidité. C’est un Meursault hors des sentiers battus, sans gras mais suave, « Le Porusot » 2018 du Domaine Bouchard, qui vient titiller l’élégant turbot de ligne asperges blanches et ail des ours. Le grand classique du restaurant, la Sardine de la tête à la queue, est servi sur une bière de la presqu’île d’Arvert, une « Fine de Bière Sour ale », pour une rencontre au sommet dans le pays des amers subtils. Le dessert, les agrumes haddock fumé et sarrasin, est accompagné d’un cocktail maison, Cognac Sour, réalisé à base de cognac, de yuzu, de zeste de citron vert et d’un tonic bio. Il reste le chocolat algue nori pour un mariage avec le rancio d’un vieux pineau des Charentes 1976 signé Guy Lhéraud.  

La Villa Grand Voile

Cet alcool nous rappelle que nous sommes dans le pays du cognac. « Nous avons une centaine de références, une trentaine pour les pineaux (Beaulon, François 1er, Les Frères Moine…), on compte aussi 30 armagnacs, 20 rhums, une vingtaine d’eau-de-vie de fruits blancs et une trentaine de rareté comme des chartreuses, des marcs de la DRC ou de Tarragone », confie Nicolas Brossard. Parmi les cognacs se dressent les inévitables créations de Fanny Fougerat qui a même engagé un partenariat avec le restaurant posé sur la plage de la Concurrence. On trouve aussi les plus belles pépites de l’appellation avec Frapin, Ragnaud-Sabourin, Tesseron, le Château Montifaud ou encore Delamain. Cette cave à spiritueux trouve d’autant plus de sens depuis l’ouverture de l’hôtel Villa Grand Voile, d’un standing à proportion de la Table. Situé à deux pas du restaurant, Rue de la Cloche, l’établissement compte 11 chambres et des suites personnalisées. Là aussi, l’océan a inspiré la création du lieu jusqu’aux produits cosmétiques Biosalines dans les salles de bain. « Les gens ne s’intéressent pas assez au monde marin, à la pêche, notamment les jeunes qui ont le cul vissé sur le canapé devant un écran », s’énerve Christophe Coutanceau. Cet appel du grand large entre le restaurant et l’hôtel s’est également matérialisé par l’ouverture en 2018 d’un bistrot marin, La Yole de Chris. Ce dernier entend mettre en avant la pêche locale, écoresponsable et respectueuse des saisons de l’océan avec des poissons, coquillages et crustacées soigneusement sélectionnés à la criée. Bienvenue dans la belle et rebelle La Rochelle !

Cet article Dans les secrets de la cave du trois étoilés Michelin Christopher Coutanceau est apparu en premier sur Terre de Vins.

Exposition Cognac: Le fantôme du phylloxéra

Phylloxéra, une épopée humaine et scientifique est l’exposition à ne pas manquer ce printemps. Pourquoi ? Primo, c’est toujours une occasion de venir dans la ville qui donna son nom à la célèbre eau-de-vie, secundo la crise du phylloxéra reste passionnante à plus d’un titre, tertio l’exposition est très riche. C’est au Musée d’Art et d’Histoire de Cognac, du 5 mai au 31 décembre 2022.

Ce terrible puceron nous renvoie à la plus grande crise viticole de l’Histoire. La crise du phylloxéra a terrassé l’économie paysanne durant des décennies, à la fin du XIXème siècle. Le début de la Troisième République a été profondément marquée par ce drame qui va même provoquer un exode rural aux quatre coins de la France. Ce drame fut économique, social ou encore politique. La droite monarchiste et bonapartiste aimait faire rimer Gambetta avec phylloxéra tandis que les Républicains, de leur côté, accusaient volontiers les conservateurs d’avoir pondu ce puceron pour mieux saper la conjoncture… Il reste aussi les charlatans qui fendaient la campagne en vendant des remèdes magiques aux vignerons, profitant de leur faiblesse. La région du cognac n’a pas échappé à ce fléau et l’exposition qui a ouvert ses portes ce 5 mai au Musée d’Art et d’Histoire de Cognac revient en profondeur et érudition sur cette page de l’histoire. Il en va de la transformation des paysages, du travail des scientifiques, de la ruine, de l’exil et de la lumière au bout du tunnel. Par une scénographie immersive, les visiteurs vont pouvoir se plonger dans cette crise. « En proposant cette exposition, qui explore l’un des bouleversements les plus marquants dans l’histoire de notre territoire, j’ai souhaité réaffirmer la culture comme un axe majeur du développement et du rayonnement de l’agglomération, explique Jérôme Sourisseau, Président de Grand Cognac. Au travers de nos équipements culturels et des évènements qui y sont organisés, la mission que nous nous sommes fixés est de retracer et de transmettre ce qui fait l’ADN de notre territoire, sa singularité́ et sa renommée ». Par cette exposition, la Communauté d’agglomérations entend affirmer encore davantage sa politique culturelle sur l’identité du territoire depuis le lancement en 2020 de la marque « Les Distillateurs culturels » autour des deux musées de la ville.

www.les-distillateurs-culturels.fr

Cet article Exposition Cognac: Le fantôme du phylloxéra est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Sauternes] Le chai de Rayne Vigneau est aussi une galerie d’art

Chaque année, depuis cinq ans maintenant, le château Rayne Vigneau, 1er cru classé 1855 en appellation Sauternes, sélectionne deux artistes et expose leurs œuvres dans son chai à barriques. Une façon originale de marier le vin et l’art à découvrir jusqu’au 21 novembre 2022.

« On sélectionne les artistes avec nos valeurs : le bois, et le verre pour cette année. Notre propriétaire Derek Smith voit les œuvres et valide les artistes sélectionnés. L’an dernier, l’exposition était très colorée, cette année c’est plutôt le noir. On s’est arrêté sur deux artistes – Fabienne le Pajolec et Nils Orm car les deux styles sont complémentaires et se parlent bien. Nous voulons faire entrer de la vie dans le chai. C’est très symbolique en termes de saison : l’hiver, le vin se replie sur lui-même et s’ouvre au moment où le chai se remplit d’œuvres » explique Vincent Labergère, le Directeur du château.

Le verre et le bois

Fabienne le Pajolec est mosaïste. « Il y a six ans, je peignais. Mon Grand-père était tailleur de pierre et cela m’a certainement influencé. » Et de redécouvrir aussi un intérêt pour les matériaux lors d’une exposition à Chartres : les marbres, les granits, les minéraux, la dalle de verre. Des verres particuliers qu’elle trouve chez « le dernier artisan verrier de France à Montigny lès Cormeilles qui fabrique la dalle de verre qu’on appelle aussi émaux de verre. Son atelier est une caverne d’Ali baba ». Fabienne travaille aussi les pierres semi précieuses : pyrite, cristaux de roches, et améthyste. Comment ne pas remarquer le « clin d’œil au terroir de Rayne Vigneau, célèbre pour recéler des pierres semi précieuses » fait-elle remarquer. Dans l’œuvre de Fabienne le Pajolec, la référence à Pierre Soulage n’est jamais bien loin. Comme dans « Infini noir » : un hommage au noir, « une œuvre qui change d’aspect et acquiert du contraste lorsqu’on tourne autour. Tout un travail sur la lumière » grâce à de la pyrite, de la dalle de verre et différentes ardoises. Ou bien « Rallumons les étoiles » son dernier tableau pour une exposition qui est la démonstration qu’il peut y avoir de l’éclat dans une gamme de noir. « J’apprenais que la guerre en Ukraine venait d’éclater. J’avais envie de montrer du beau pour éclipser la tristesse ».

Nils Orm, lui, est sculpteur sur bois. Une personne discrète mais habitée par un monde intérieur à côté de son travail d’agent de bureau d’étude de la SNCF. Un parcours contrarié: « je devais faire l’école des beaux-arts mais mes parents s’y sont opposés ». En guise de passe-temps, Nils fait malgré tout de la photographie avec son Leica. Mais « il me manquait le travail sur une matière noble » avoue-t-il. « Je me suis orienté sur le bois : une matière vivante et sensuelle ». Ses œuvres ne sont jamais prédéfinies à l’avance.  Il dessine une première esquisse, puis interrompt le travail : « je me pose en tant que spectateur. Tout n’est pas dessiné d’avance ». Et puis, « le bois a besoin d’être observé au cours de son travail car une fois sorti de son milieu et de ses contraintes, il peut évoluer ». Un bois qui peut être récupéré chez le particulier, en forêt, ou dans des scieries qui proposent du bois non commercialisable pour l’ameublement ou la construction. Au fur et à mesure que Nils sculpte il « adapte l’objet par rapport au projet original ». C’est le cas de « Dune », une œuvre qui a été faite à partir d’un tronc de frêne et qui « symbolise les dunes de sable du bassin d’Arcachon, et les herbes folles qu’on peut y voir ». Une image de fragilité et de douceur. Sur certaines parties, l’aubier a été grignoté par les insectes : des imperfections qui ont été valorisées et esthétisées. On peut y voir, des signes, des évocations d’écritures ou des symboles qui portent l’imagination. « Ligne d’eau » raconte la vision d’une ligne d’eau dans le bassin d’une piscine olympique où les compétitions ont traumatisé Nils dans son enfance. Ces lignes qui, « au moindre choc produisent des ondes symétriques » que l’œuvre traduit.

Cet article [Sauternes] Le chai de Rayne Vigneau est aussi une galerie d’art est apparu en premier sur Terre de Vins.

La start-up L.O Wine brille au Concours Lépine

Lancée en 2021 et intégrée depuis janvier 2022 à l’incubateur Bernard Magrez Start-up Win, la start-up bordelaise L.O Wine vient de décrocher une Médaille d’Argent au Concours Lépine dans le cadre de la Foire de Paris, pour son « atelier du vin à emporter » CréaWine®.

Créée il y a quelques mois par Laetitia Ouspointour (issue d’une famille de vignerons depuis cinq générations, chroniqueuse sur France Bleue Gironde, influenceuse, formatrice en dégustation et sommelière), la start-up L.O Wine développe « toute une gamme de prestations pour découvrir le vin et l’art de vivre à la française : ateliers œnologiques, cours de dégustation, cours d’assemblage, événements dans des vignobles et dans des lieux prestigieux« .

En janvier 2022, elle a intégré la deuxième promotion des start-ups retenues au sein de l’incubateur Bernard Magrez Start-up Win ; les critères de sélection pour cette deuxième promotion étaient principalement basés sur le développement technologique, et L.O Wine a été retenue pour son innovation CréaWine®, un « atelier du vin à emporter ». CréaWine® est à la fois un cours de dégustation et un atelier d’assemblage pour créer son propre vin à domicile, sous la forme d’une box incluant 2 bouteilles de vin bio (une bouteille de Merlot et une bouteille de Cabernet Sauvignon), 2 pipettes réutilisables, 1 guide d’utilisation, 2 étiquettes personnalisables, 1 vidéo d’accompagnement d’une heure, 2 bouteilles personnalisées de 10cl. Une approche ludique et conviviale, idéale à offrir à partager entre amis (prix 90 €, voir ici).

Exposé à la Foire de Paris qui se tenait du 28 avril au 9 mai à la Porte de Versailles, CréaWine® a décroché une Médaille d’Argent au Concours Lépine, qui récompense depuis 1901 toutes sortes d’inventions et attire indéniablement la curiosité des visiteurs. Cette récompense est bien sûr une belle récompense et un bel encouragement pour Laetitia Ouspointour, qui est actuellement en quête d’investisseurs pour continuer de développer sa start-up et décliner CréaWine® sous d’autres formats (vins blancs, vins hors bordeaux, etc.)

Voir le site officiel de L.O Wine

Cet article La start-up L.O Wine brille au Concours Lépine est apparu en premier sur Terre de Vins.

Daniel Picouly parraine les Vignes toquées

C’est un délicieux rendez-vous qui fête sa 12 édition. Les 20, 21 et 22 mai prochains, l’AOC Costières de Nîmes met les petits plats dans les grands, heureuse de renouer avec cet évènement annulé par deux fois.

Cela débute par une balade nocturne le vendredi 20 avec le collectif Gard aux Chefs*. A la nuit tombée, guidés par les lampions, les randonneurs épicuriens empruntent un parcours de 3 km. À chaque étape dans les vignes et au domaine, un banquet éphémère composé de 6 plats est servi.

Le samedi 21 et le dimanche 22, les balades en journée invitent à parcourir les paysages et le vignoble et à goûter la cuisine du chef étoilé Christophe Ducros de « La Maison d’Uzès ». Gourmets, il vous faudra marcher durant 7,3 km entre Beaucaire et Bellegarde avant de vous lécher les babines !

Daniel Picouly est le parrain de cette 12e édition. La rencontre entre l’écrivain et l’appellation Costières de Nîmes, s’est faite en janvier dernier, lors du Festival de la Biographie. Le lauréat du Prix Renaudot 1999, dont le dernier ouvrage s’intitule « Les larmes du vin », accompagnera la vingtaine de vignerons et les amateurs, dans un périple de dégustations de vins emblématiques et de vieux millésimes.

Infos pratiques :

Nocturne : balade gastronomique de 3 km avec menu en 6 plats servis à table, comme un banquet, au cours de 3 étapes dans les vignes et au domaine. 95 € par personne – 250 places disponibles

Diurne : balade gastronomique itinérante de 7,3 km avec 6 plats servis à 6 étapes de dégustation. 40 vins à déguster en présence des vignerons. Départs tous les quarts d’heure, de 9h45 à 13h15. 69 € par personne. 3 000 places disponibles

www.costieres-nimes.org


*Association créée en 2015 par 5 chefs étoilés, elle regroupe aujourd’hui plus de 30 acteurs de la gastronomie originaires du Gard. Garants d’un savoir-faire gardois, ces chefs ont à coeur de servir une cuisine locale et identitaire.

Cet article Daniel Picouly parraine les Vignes toquées est apparu en premier sur Terre de Vins.