Plongez dans le rosé de Bon Jovi et Gérard Bertrand

Le lancement en France du rosé Hampton Water, fruit de la collaboration entre la rock star Jon Bon Jovi, son fils Jesse Bongiovi et le Languedoc star Gérard Bertrand, avait cette semaine pour cadre emblématique la terrasse du Café de l’Homme au Trocadéro, face à la Tour Eiffel.

Le trio a fêté face à la Tour Eiffel les cinq ans du lancement de ce rosé premium South of France produit à environ un million de bouteilles par an et déjà propulsé dans le top 100 du Wine Spectator. Ce Languedoc rosé est un assemblage de vieilles vignes de 30 à 60 ans de syrah, grenache, cinsault et mourvèdre vinifiés séparément avec une partie d’élevage en bois. Il évoque l’art de vivre des Hamptons, lieu de villégiature très prisé des New-yorkais aisés sur la Côte est des Etats-Unis. C’est dans cette station balnéaire du New Jersey, Saint-Tropez local, où parait-il on consommerait plus de rosé que d’eau et où les Bongiovi passent leurs vacances qu’est née l’idée un soir d’été. Jesse taquine son père sur sa boisson favorite, évoquant le fait de créer un rosé qu’il baptiserait Hampton Water. Ce qui n’était au départ qu’une boutade se transforme en projet  « Nous voulions créer une marque de French rosé qui reflétait l’art de vivre et la convivialité à la fois du Sud de la France et des Hamptons, un vin qui se partage avec sa famille, ses amis », a déclaré le chanteur aux 130 millions d’albums vendus. « Et avec une bouteille reconnaissable partout sur les tables de restaurant car 80 % des Américains achètent surtout avec les yeux » complète Jesse.

Les Bongiovi l’ont rêvé, Gérard Bertrand l’a fait

L’ancien rugbyman français Gérard Bertrand très présent sur le marché américain avec ses vins du Languedoc est alors sollicité via son distributeur américain Glazer’s Wine. « Je développe toujours mes propres vins, rappelle l’ancien rugbyman, l’un des ambassadeurs les plus connus des vins du Languedoc, mais j’ai été séduit par l’idée de ce projet familial, je ne voulais pas faire un vin de célébrité mais un French rosé synonyme de lifestyle, c’est ‘the message in the bottle’. Nous nous sommes ensuite mis d’accord sur un style de vin fruité et minéral avec de la complexité et de la longueur ». Après une première rencontre à New York, Les Bongiovi père et fils viennent faire les vendanges à l’Hospitalet en 2017. « Je leur ai expliqué la vigne, le vin, ce qu’apportait chaque cépage même si Jesse veut toujours mettre plus de mourvèdre pour structurer et complexifier le rosé, raconte Gérard Bertrand. Ils se sont passionnés pour le sujet et participent de plus en plus aux assemblages en venant chaque année aux vendanges ». « Gérard a transformé le concept en réalité pour faire un top rosé ; c’est un formidable partenaire et un formidable professeur », a souligné Jesse Bongiovi.

Le décor des Hamptons à la Scott Fitzgerald

Le vin dans une bouteille au fond évoquant la peau de fraise avec un bouchon en verre a d’abord été baptisé Diving into Hampton Water avant de devenir avec le millésime 2021 Hampton Water. Sa belle étiquette de naïade plongeant dans une mer de rosé et qui n’est pas sans rappeler l’univers de Scott Fitzgerald est devenue plus visible au design vintage sur fond de coucher de soleil et mer bleu roi. La cuvée, d’abord distribuée en exclusivité sur le marché américain, est désormais présente dans une cinquantaine de pays. Elle va être promue en Europe et en particulier en France où il est déjà dans les linéaires de Monoprix, chez Carrefour depuis quelques jours et distribuée en réseau CHR et cavistes (16 €). Issu à 80 % du négoce, elle bénéficie d’un beau potentiel de développement et pourrait dans les années à venir être élaboré en bio.

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[Entretien] « La reconquête » de Jean-Michel Cazes

Beaucoup de livres sur le vin survolent le sujet. Au contraire, celui de Jean-Michel Cazes fera date par son érudition. « La Reconquête » traverse près d’un siècle d’une histoire singulière racontée avec talent et générosité. Le propriétaire du Château Lynch-Bages nous en dit davantage sur les raisons de cet ouvrage qui paraît aux éditions Glénat.

Comment est venue l’idée d’écrire vos mémoires ? 

Avec la retraite, j’ai eu beaucoup moins d’activité. À cela, s’est ajoutée la crise du COVID-19 pendant laquelle j’ai pris le temps de me confiner pour écrire. Depuis longtemps, j’avais le sentiment d’avoir eu beaucoup de chance dans ma vie de vivre à une époque de grands changements dans l’histoire du vin, notamment à Bordeaux. Lorsque je suis revenu à Pauillac au début des années 1970, jamais je n’aurai pensé connaître les événements qui allaient suivre. Le retour des grands crus de Bordeaux sur la scène internationale fut inattendu et imprévisible. Ainsi, avec les métiers que j’ai exercés, je fus placé à un poste d’observation privilégié. Je pense que cette histoire mérite de rester, car aujourd’hui, on a du mal à imaginer ce qu’était l’environnement du vin de Bordeaux il y a une cinquantaine d’années. Aussi, j’ai fait beaucoup de rencontres dans ma vie qui m’ont amené à prendre des virages et cette trajectoire me semble intéressante. L’écriture de ce livre est une démarche personnelle.

Vous nous emmenez dans le Médoc bien sûr, du Château Lynch-Bages aux Ormes de Pez, mais aussi dans le monde entier (Hongrie, Portugal…) avec votre rôle lorsque vous dirigiez AXA Millésimes. Comment expliquez-vous cette capacité à être sur autant de fronts, le vin est-il au fond une aventure collective ? 

Je suis convaincu de cela. Je pense en effet que le vin est une aventure collective et l’histoire que j’ai vécue est une parfaite illustration. La place des vins de Bordeaux est telle dans le monde car des gens se sont réunis, je pense notamment au Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux, à l’Institut d’œnologie, aux acteurs de la Commanderie du Bontemps ou encore et bien sûr au système commercial fondé sur la coopération entre les propriétaires et les négociants. L’action collective est porteuse de fruits. Il ne faut pas l’oublier ! Il faut faire équipe. Et je crois aussi beaucoup aux échanges, on apprend toujours de l’autre et des autres vignobles, que ce soit en ce qui me concerne dans le Languedoc, dans le Rhône, au Portugal ou en Hongrie. Il faut côtoyer les autres cultures, c’est toujours un enrichissement. Par-là, dans mes différents projets, j’ai essayé de constituer des équipes interchangeables. Il faut s’appuyer sur les compétences des autres, je consacre un chapitre à Daniel Llose, l’œnologue, le technicien qui fut mon bras droit, la cheville ouvrière de mes projets. On ne sait pas tout dans la vie. Il fut 40 ans à mes côtés, je lui dois énormément, c’est certain.

Avec ce livre, le lecteur traverse le XXème siècle au regard de l’histoire du vin de Bordeaux, des émigrés ariégeois au monde du négoce. Fort de ce recul, quel regard portez-vous sur l’avenir ? Votre titre, « La Reconquête », est-il un éternel appel à l’envie et à l’optimisme ?

Le titre n’est pas de moi, c’est une idée de mon éditeur. Cela fait surtout référence aux années 1970 et 1980 où les vins de Bordeaux se sont relevés de leur cendre. La crise des années 30 jusqu’aux années 60 fut terrible. Et certains acteurs de Bordeaux ont décidé de repartir à la conquête des marchés. On a repris des positions, ce fut un grand travail de défrichage. Quant à l’avenir, je reste très optimiste, il semble très bon, le bordelais s’inscrit dans la durée. Les propriétaires savent réinvestir dans l’outil de production, cette région est à la pointe de ce qui se fait dans le monde. Il faut le dire. J’ai beaucoup voyagé dans des vignobles du monde et pas un n’égale Bordeaux en termes de modernité et de recherche de perfection.

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Le Bouchon de Bourg, premier restaurant d’appellation du Bordelais

La Maison des Vins de Bourg, véritable balcon sur la Dordogne, accueille depuis vendredi, le premier restaurant d’appellation du Bordelais. Un projet épicurien innovant qui voit le jour dans une appellation dont le dynamisme n’est plus à prouver. 

            Depuis 1936, l’AOP Côtes de Bourg rivalise d’inventivité pour faire briller ses vins. Dans les années 80, le Syndicat viticole fait même inaugurer le catamaran « Côtes de Bourg I » par l’abbé local, direction les Antilles depuis Brest, en passant par Tenerife avec pour objectif la promotion des vins de l’appellation. Quarante ans plus tard, Le Bouchon est la nouvelle figure de proue du navire Bourquais, une égérie gourmande rendant incontournable le détour par la citadelle girondine.

Il s’agit d’une nouvelle offre de destination touristique, gastronomique au sein du vignoble bordelais” s’enthousiasme Stéphane Donze, président du Syndicat viticole des Côtes de Bourg. “Les rencontres et l’humain sont au cœur de nos métiers, le Bouchon intègre clairement notre approche !” poursuit-il. Côté table, le chef Laurent Beaumont propose une carte bistronomique abordable, misant sur le local pour la sélection des produits : agneau de Pauillac, asperges du Blayais et autres pépites d’ici.

Nous avons vocation à développer une cuisine vigneronne”, avancent Romain Métais et Stéphane Eclache, aux commandes du nouvel établissement. Les deux associés n’en sont pas à leur coup d’essai puisqu’ils sont les fondateurs de My Terroir, traiteur­ bordelais de référence depuis 2016.

Pour les vignerons, présents en nombre lors de l’inauguration, il s’agit d’une nouvelle vitrine d’envergure pour leurs flacons. Quelque 170 références issues de l’appellation seront ainsi proposées à la clientèle, tout en préservant une gamme pour des bouteilles venues d’ailleurs. Enfin, une guinguette ouvrira ses portes à partir de juillet et accueillera une programmation éclectique : concerts, rendez-vous culturels ou gastronomiques ainsi que des interventions de vignerons et vigneronnes.

Informations pratiques : 1 place de l’Éperon, 33710 Bourg – 05 57 94 80 25 Les mardi et mercredi 12h-­15h et jeudi au samedi 12h-15h/19h-minuit

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Les vins du Languedoc s’invitent à Lyon

En écho à une météo méridionale cette semaine, les vins du Languedoc s’installent à Lyon jusqu’à samedi pour conquérir le cœur des Lyonnais et leur faire découvrir l’étendue de leurs richesses. Expo photo et temps forts dans la ville tous les jours au programme !

Languedoc Tour

Lyon est la première étape d’une nouvelle forme de campagne pour les vins du Languedoc. Parce que Lyon est entourée de vignoble, les palais sont déjà habitués aux plaisirs de Bacchus mais leur horizon peut être encore élargi et ravi. Les vins du Languedoc ambitionnent à la fois de créer une grande « tribu Languedoc » fondée sur leur nouvelle identité collective reposant sur « l’instinct partagé ».

Modernisation, montée en gamme, diversité, énergie et dynamisme caractérise la viticulture contemporaine languedocienne, qu’ils espèrent de nature à renforcer leur présence sur les marchés et intégrer aussi bien les prescripteurs que le grand public.

Au programme

Une exposition photo rassemblant des clichés volés dans les restaurants, bars et caves à vin de Lyon constituera le point d’ancrage de cette semaine sudiste. Les restaurants, cavistes et bars à vin qui montent ou qui sont déjà au firmament de la popularité lyonnaise participent à cet événement avec une sélection de vins à découvrir, comme à La Mutinerie, au Café Terroir, à l’Etabli, chez Racine, au Café du Peintre, au Cochon qui boit.

Parallèlement aux plaisirs de la dégustation, des ateliers sont prévus les soirs de cette semaine : ce mardi, rendez-vous à Un rêve de gosses (69006) pour un atelier peinture où il s’agit de se « laisser guider par l’esprit des lieux et des vins dégustés pour composer sa première toile ».

Mercredi soir, ça se passe au Bouillon Baratte dans le 1er arrondissement, avec un atelier photo en compagnie de l’influenceuse Roxane de Almeida.

Vendredi soir, on suit les pas de sa grand’mère avec un atelier broderie sous la houlette d’Emilie Capatou, pour twister d’anciens tissus.

Plus d’infos sur les établissements participants et les ateliers : https://languedoc-wines.com/echo-du-vignoble/languedoc-tour-2022

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Champagne Tasting: les temps forts en vidéo

Jeune, international, chic mais décontracté, la 5e édition de Champagne Tasting a connu un beau succès : 54 exposants, deux master class, un concours et des centaines de cuvées présentées, ont offert aux 1600 visiteurs l’occasion unique de découvrir toute la diversité des terroirs et des savoir-faire de la Champagne. Revivez les temps forts en vidéo.

Vous pouvez retrouvez toutes les stories instagram de Champagne Tasting 2022 en cliquant sur ce lien.

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[Primeurs 2021] Les Primeurs 2021 dans le Médoc

À l’occasion de la campagne des primeurs, Terre de Vins revient sur le millésime 2021 avec lagrandecave.fr.

Analyse, tendances du marché et coups de cœur de notre rédaction vous apporteront un éclairage pour vous permettre de faire vos achats.

Aujourd’hui : Sylvie Tonnaire, rédactrice en chef de Terre de Vins, nous donne son éclairage sur les Primeurs 2021 dans le Médoc.

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Des Rouges du Rhône légers et gourmands

Après trois Rouges du Rhône qui font saliver nos papilles, et trois Rouges du Rhône fruités et croquants, Terre de Vins vous propose une sélection de trois Rouges légers et gourmands de la Vallée du Rhône.

Papillon rouge 2020 – Crozes Hermitage – Domaine Gilles Robin BIO – 16€

Papillon, une cuvée que Gilles Robin élabore depuis plusieurs années. Léger comme le lépidoptère, voilà un Crozes-Hermitage qui nous régale dès la première gorgée. D’une couleur violet pourpre, c’est un enchantement de fruit frais, nuancé d’amande, de réglisse et de bois. Du poivre noir vient nous picoter le nez, presque éternuer. Une douceur fraîche s’installe tout de go en bouche, installation suave qui tapisse de sa gourmandise fruitée l’espace palatin, la finesse du grain tannique glisse sur les papilles qui osent à peine bouger, elles ne pensent qu’au plaisir que leur procure cette caresse de… papillon. 100% jeunes vignes de syrah égrappées, élevage de 8 mois en cuve inox.

Les Monestiers 2020 – IGP Collines Rhodaniennes – Domaine des Bruyères BIO – 13,50€

Les Monestiers de David Reynaud, c’est l’alliance du caractère et du plaisir. Une cuvée issue des Terrasses de l’Isère qui avoue sans rechigner que sa syrah croque le fruit. La robe améthyste se parfume de poivre et de violette, d’iris et de framboise. En bouche, l’amertume délicate de la gentiane fait saliver, donne envie d’explorer le jus riche de fruit qui s’écoule de la soie tannique. Il y a encore cette petite pointe de sel qui booste la fraîcheur du vin. On en redemande. Les syrah ont 15 ans, sont égrappées et vinifiées en cuve béton, puis élevées 8 mois dans le même contenant.

A Deux Pas 2019 – IGP Ardèche – Domaine Jean-François Jacouton – 11€

A Deux Pas, c’est à deux pas au-dessus de l’appellation Saint Joseph, là où les syrah du haut toisent celles des coteaux. La robe grenat clair se pare de fruits rouges où se reconnaissent le cassis, la groseille et la petite cerise aigrelette, épicées de poivre et de cannelle. La bouche bien friande offre aisément sa gourmandise fruitée. Les tanins certes présents, mais très civilisés, ils laissent généreux le jus gourmand des baies senties nous envahir. La fraîcheur s’épice de thym, de sauge et de poivre blanc comme pour le rendre plus gourmand. 100% syrah égrappée, élevage moitié en barriques, moitié en cuve tronconique.

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Champagne-Tasting : une édition 2022 flamboyante !

Jeune, international, chic mais décontracté, l’événement Champagne Tasting qui a eu lieu à l’hôtel Salomon de Rotschild à Paris samedi dernier a connu un beau succès : 54 exposants, deux master class, un concours et des centaines de cuvées présentées, ont offert aux 1600 visiteurs l’occasion unique de découvrir toute la diversité des terroirs et des savoir-faire de la Champagne.

Sous les ors de l’hôtel Salomon-de-Rotschild à Paris, la cinquième édition de Champagne Tasting samedi 7 mai a rassemblé 54 maisons, vignerons et coopératives. L’événement a une fois de plus été un succès, attirant pas moins de 1600 visiteurs sur la journée, un chiffre encore en progression par rapport à l’année dernière. On remarque parmi eux le grand retour des étrangers, très présents cette année. Arnaud Richard, directeur marketing et communication du champagne Laurent-Perrier témoigne : « Ce qui me frappe toujours, c’est la mixité du public, avec au moins autant de femmes que d’hommes, et beaucoup de jeunes. Par rapport à des interrogations que l’on peut avoir sur l’attractivité du champagne, le message qui nous est envoyé par les visiteurs est très positif. Il y a une envie, une motivation de découvrir des vignerons, des maisons, des Bruts sans année, des millésimés, des grandes cuvées, des rosés… C’est l’occasion de comprendre que la Champagne n’est pas une !».

Pour mieux appréhender cette diversité, en plus des stands des différentes marques, deux masterclass de haute volée ont été organisées. La première, consacrée au pinot noir et animée par Gaëlle Goossens, responsable recherche et développement de la Maison Veuve Clicquot, proposait une dégustation de vins clairs, une première sur ce salon, qui a permis aux participants de rentrer dans toute la complexité du travail d’assemblage opéré par les chefs de caves. Quant à la dégustation des deux cuvées La Grande Dame 2012 et d’un Jéroboam de La Grande Dame 1990, elles ont prouvé une fois de plus la capacité extraordinaire du champagne à voyager dans le temps qui le place parmi les plus grands vins de garde.

La deuxième masterclass, dédiée à la cuvée Dom Ruinart et animée par l’œnologue Florence Boubée-Legrand, nous a montré ce qui définit une maison de luxe : l’attention à chaque détail. Pour le nouveau millésime 2010, après une longue réflexion, le chef de caves a ainsi opté pour le tirage sous liège, un véritable atout sur les très longs vieillissements pour conserver toute la fraîcheur du champagne en réduisant davantage encore l’oxydation. Enfin, le concours organisé par Chateaunet, où les clubs d’œnologie des grandes écoles sont venus en force, nous a confirmé l’existence d’une jeune génération non pas seulement d’amateurs, mais de véritables experts, capables de deviner à l’aveugle les dosages, les cépages dominants et même l’identité des cinq cuvées qui ont été présentées. L’heureux gagnant du premier prix, Antoine Rideau, ancien élève de l’ESSEC, a remporté cinq bouteilles de champagne, une carafe et un bon d’achat de cinquante euros.

Cette dynamique de l’événement Champagne Tasting est le reflet même de celui de la profession du champagne dans son ensemble, avec des ventes qui en 2021 ont littéralement explosé, dépassant leur niveau d’avant-covid, pour atteindre 322 millions de bouteilles contre 245 millions en 2020 et 297 millions en 2019. A en croire les maisons consultées sur les stands, ce souffle ne s’est pas arrêté au premier semestre 2022, obligeant beaucoup d’entre elles à envisager pour la première fois des politiques d’allocations.

Crédit photos : @Adrien Viller 

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[Champagne Tasting] Le Bar Éphémère des vignerons de la vallée du Flagot

L’été approche et vous cherchez des idées pour de jolies échappées bulles. A l’occasion de Champagne Tasting, nous avons pu rencontrer David Gaudinat, du champagne Gaudinat-Boivin, membre de l’association des Vignerons de la Vallée du Flagot qui propose de belles animations…

On connaissait la promenade digestive, en Champagne les vignerons de la Vallée du Flagot (petit affluent de la vallée de la Marne) ont inventé la marche gustative. Le concept ? Sur un circuit de 8 kilomètres, entrée, plat, fromage et dessert ont été étalés en plusieurs étapes, avec évidemment des propositions d’accords sur des champagnes de vignerons. A noter que les vignerons font l’effort à chaque fois de présenter non pas leur champagne mais ceux de leurs collègues. L’événement aura lieu cette année le 9 octobre 2022, il réunit habituellement environ 500 marcheurs, précisons-le, de toutes tendances politiques…

Mais la grande actualité du jour, pour prolonger ce concept, c’est l’inauguration par l’Association pour la deuxième saison consécutive, dès ce soir, d’un bar éphémère dont la remorque est installée sur les quais de la Marne à Mareuil-le-Port. Les 15 vignerons membres y proposent leurs champagnes le vendredi soir, le samedi soir et le dimanche matin à l’heure de l’apéritif, sur des amuse-bouches toujours choisis avec soin (huîtres, pâtés croûtes, terrines de campagne). Le bar est tenu à tour de rôle par deux vignerons différents de l’association.  De nombreux animations sont prévues, y compris musicales ! Deux gammes de prix sont disponibles, 25 et 35 euros la bouteille, mais les vins sont aussi disponibles à la coupe.

Plus de détails sur le site : http://www.flagot.fr 

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