« Vino Veritas » : la place des femmes dans les métiers du vin

À l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, l’émission « Vino Veritas » sur TV7 s’intéresse à place des femmes dans les métier du vin… Revoyez l’émission en replay.

« Vino Veritas » consacre sa nouvelle émission à la place des femmes dans la filière vin, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes. En plateau, Florine Livat, professeur d’économie à Kedge Business School, et Anne Le Naour, directrice générale de CA Grands Crus. Deux reportages nous emmènent à la rencontre des sœurs Sylvie et Marie Courselle dans l’Entre-deux-Mers, et de Coralie de Boüard à Montagne Saint-Émilion.

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Jeu Crus Bourgeois, découvrez les noms des gagnants

Du 21 février au 03 mars 2022, vous pouviez jouer avec Terre de Vins et les Crus Bourgeois pour gagner 3 caisses de vins panachés Crus Bourgeois (d’une valeur de 88 € TTC/unitaire)

Voici le nom des gagnants tirés au sort parmi les candidats ayant répondu correctement aux questions :

PERRIN Sophie (42)

FAROUX Delphine (62)

DENISET Simon (57)

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[PODCAST] Sylvie Tonnaire : la femme «Terre de Vins»

Sylvie Tonnaire, rédactrice en chef de Terre de Vins, était, il y a quelques mois l’invitée du podcast « Si Dionysos était une femme », d’Aurélie Charron-Giguet, dédié aux femmes leaders de l’univers du vin. Écoutez les deux émission en replay. Dans un second Podcast Sylvie Tonnaire, partage les débuts de sa carrière professionnelle, puis le souvenir des premières réflexions du magazine Terre de Vins, les conditions insolites de cette expérience et l’hommage aux personnes qui ont rendu possible la naissance du magazine.

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Femmes du vin en trio

En ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, nous sommes allés à la rencontre de trois actrices du secteur. Elles témoignent de leur ressenti en tant que femme dans un milieu encore largement masculin, et nous confient leurs souhaits pour le futur de la condition féminine dans le monde du vin.

Amélie Osmond – Vigneronne, Le Clos du Notaire (Côtes de Bourg, Bordeaux)

Amélie Osmond, pouvez-vous vous présenter et exposer votre parcours ?

J’ai 38 ans, je suis vigneronne depuis sept ans. J’ai commencé à travailler dans le commerce à l’âge de dix-huit ans. Mais il y a dix ans, après dix ans dans ce secteur, j’avais vraiment envie d’un métier qui avait du sens et me permettait de travailler avec la nature. Je suis originaire de Champagne, et même si mes parents n’étaient pas vignerons, j’ai baigné dans cet univers. Devenir vigneronne a été une évidence. Partir de rien, cultiver, vinifier, transformer, vendre, avoir la chaîne complète de A à Z donnait un sens à mon métier. Pour moi, le vin est le produit le plus noble de l’agriculture, il représente le côté traditionnel, gastronomique de la France. Bien manger et bien boire, c’est tout ce que j’aime ! Dans l’aventure, j’ai emmené avec moi Victor, mon conjoint, qui était charpentier. Nous avons d’abord suivi un BTS viticulture-œnologie à Blanquefort, puis il a travaillé pendant deux ans dans une petite exploitation familiale à Saint-Emilion, et j’ai été embauchée à l’Evangile à Pomerol. Nous avons eu deux expériences très complémentaires pour construire notre projet d’installation. Nous avons toujours été attirés par les petites appellations, comme les Côtes de Bourg, avec des exploitations principalement familiales, et une identité d’enfant terrible des vins de Bordeaux, à imaginer des choses hors des sentiers battus. Les terroirs très vallonnés y sont fantastiques. Nous sommes tombés amoureux du Clos du Notaire, situé sur les anciennes carrières calcaires, devant le fleuve. En reprenant une exploitation viticole, j’ai retrouvé ma madeleine de Proust !

Au fil de vos années d’expérience dans le monde du vin, comment avez vous vécu votre qualité de femme ?

Au début, le fait d’être une femme a pu être un frein. Quand on a dû trouver une alternance, en 2012, Victor a trouvé en moins de quinze jours en envoyant quatre CV, alors que j’ai mis plus de six mois après avoir envoyé 450 courriers, et je n’ai eu que quatre entretiens. En 2012, le changement concernant la place des femmes débutait seulement dans le monde du vin. Une fois, j’ai eu un entretien avec un vigneron, qui m’a demandé de poser les mains sur la table, et m’a dit : « votre manucure, c’est terminé, il va falloir tirer des tuyaux plein de vin dans le chai, donc je ne pense pas que vous en soyez capable ! » Je lui ai gentiment rappelé que pendant dix ans, j’implantais des magasins avec des meubles en bois massif et que je gérais deux-cents palettes par semaine. Je pense qu’à cette époque-là, le fait d’embaucher un homme était beaucoup plus rassurant pour un patron. Pourtant, si les femmes ont moins de force, elles peuvent être tout autant débrouillardes. Une fois arrivée à l’Evangile, j’ai été grandement accueillie. J’ai échangé avec le directeur technique et lui ai expliqué que je voulais tout voir, y compris monter sur un tracteur, planter les piquets, tailler, faire tous les travaux du chai, bouger les barriques… Il m’a prise au mot. J’ai eu une très belle formation, j’ai vraiment été intégrée dans toutes les étapes de vigne, du chai, et de dégustation.

Depuis vos débuts dans le monde du vin, avez-vous noté une évolution de la place des femmes ?

Nous sommes de plus en plus nombreuses à nous occuper de propriétés viticoles. Sur notre appellation, on a été très vite intégrés par nos confrères et le syndicat. Je n’ai jamais eu une remarque dégradante. Je pense qu’à partir du moment où on a repris nos études, en 2012, l’évolution était en marche, et ça s’est grandement et assez rapidement amélioré.

Quels progrès sont encore, selon vous, à accomplir ?

Je trouve que du point de vue de la production, les femmes sont bien intégrées. C’est plus du point de vue commercial que je dois un peu battre des coudes, surtout auprès de « gros » acheteurs/grossistes et/ou négociants. Quand je fais des dégustations, certains ne peuvent pas s’empêcher de me dire « mais vous êtes qui ? La commerciale, la secrétaire ? » On a sans cesse besoin de se justifier. Moi, je le fais en apportant des informations ultra-techniques au niveau du vin. C’est une façon de montrer que je suis sur le terrain et que je sais de quoi je parle. On peut parfaitement être maquillée, apprêtée tout en mettant les mains dans le cambouis. Le changement doit aussi venir de nous, nous devons affirmer que nous nous sentons plus légitimes dans nos métiers, ne pas nous mettre en retrait.

NDLR : Le Clos du Notaire fait parti des cent nominés aux Trophées Bordeaux Vignoble Engagé 2020 dans la catégorie Nature et Respect.

Audrey MartinezVigneronne au domaine la Vivarelle (Tourbes, Hérault), blogueuse et communicante du vin

Audrey Martinez, pouvez-vous vous présenter et exposer votre parcours ?

A la base, je suis une technicienne du vin, je suis œnologue et ingénieure-agronome. J’ai officié pendant dix ans dans la sphère du conseil sur la vigne et le vin, puis j’ai eu envie d’aller au-delà du technique, de communiquer sur le vin pour le rendre accessible à tous. J’ai créé mon blog la WINEista il y a huit ans. Concomitamment, avec l’envie de faire mon propre vin, j’ai créé avec mes parents le domaine La Vivarelle. Depuis cinq ans, je fais aussi de la communication sur le vin, en écrivant pour des sites internet.

Au fil de vos années d’expérience dans le monde du vin, comment avez vous vécu votre qualité de femme ?

J’ai toujours baigné dans le monde du vin. Mon père était directeur de cave coopérative, et déjà étudiante, j’y travaillais. Je n’étais pas forcément sensibilisée aux discriminations via ma culture familiale. Mais, au cours de mes expériences, j’ai reçu des propos et réflexions qui me surprenaient et me gênaient, par exemple : « une femme n’a pas sa place dans cave » ou encore « lâche tes cheveux ou mets une jupe, on aura plus de clients ! » J’ai du caractère et je n’ai pas tendance à me laisser faire, donc j’ai décidé que je n’accepterais pas ça.

Depuis vos débuts dans le monde du vin, avez-vous noté une évolution de la place des femmes ?

Oui, c’est assez récent, ça bouge depuis cinq ou six ans. On parle des vigneronnes, maîtres de chais parce que ce sont des femmes, mais avant, elles travaillaient autant, et c’était leur frère ou leur mari qui était en lumière. Je suis un peu partagée sur ce point. Si on en parle c’est qu’il y a encore un souci, et je pense que ces mises en lumière donnent l’élan à des femmes qui n’oseraient pas. Mais d’un autre côté, je me questionne aussi en me demandant si ce n’est pas un peu suscité par un effet de mode…

Quels progrès sont encore, selon vous, à accomplir ?

Que le genre n’ait plus aucune importance et que seules les compétences comptent.

Christelle TaretCaviste, Les Caves du Parc (Neuilly-sur-Seine)

Christelle Taret, pouvez-vous vous présenter et exposer votre parcours ?

Après un passage dans la banque en tant que conseillère pendant quelques années, j’ai repris mes études à l’école Vatel, pour devenir sommelière. J’ai rencontré Alain Senderens qui m’a initiée au vin, aux accords mets-vins et m’a appris le métier. J’ai ensuite exercé à Paris au restaurant « Le Laurent » pendant un peu plus de quatre ans avec Philippe Bourguignon, meilleur sommelier de France. Suite à un passage chez Pierre Gagnaire, je suis devenue caviste un peu par hasard, en 2007. J’avais rendez-vous dans cette cave qui périclitait, car j’avais été sollicitée pour la remonter. Le challenge était très intéressant. J’ai accepté, et ça fait maintenant quinze ans que je suis aux Caves du Parc, que j’ai rachetées il y a six ans.

Au fil de vos années d’expérience dans le monde du vin, comment avez vous vécu votre qualité de femme ?

En sommellerie, ce n’était pas facile, nous étions peu de femmes, et j’étais aussi parmi les premières cavistes. Il y a plein de choses auxquelles on n’échappe pas, dont de la drague récurrente parce qu’on est une femme, même sur le lieu de travail. Certaines remarques, qui peuvent sembler gentilles, comme « vous êtes jolie, vous êtes charmante », sont en réalité inappropriées dans le cadre professionnel. Quand les hommes rencontrent un homme, ils ne lui disent pas qu’il est charmant ! J’ai aussi entendu nombre de remarques déplacées comme, une fois, un commercial qui en entrant dans la cave, a dit : « le ménage est bien fait, il doit y avoir une femme ici ! » En termes de compétences, être une femme oblige à se battre deux fois plus, et à être meilleure pour prouver qu’on est compétente. Ca amène à se défoncer. Quand j’étais sommelière, je me rappelle notamment de la comtesse de Paris qui venait manger très régulièrement au Laurent. Elle refusait que je la serve, parce qu’elle trouvait qu’une femme qui servait le vin, c’était vulgaire ! De façon générale, j’ai toujours gardé mes distances pour éviter tout débordement, et mis mon professionnalisme en avant, car c’est ce pour quoi je veux être reconnue.

Depuis vos débuts dans le monde du vin, avez-vous noté une évolution de la place des femmes ?

Oui, c’est très clair entre il y a vingt ans et aujourd’hui. On est beaucoup plus nombreuses, donc on n’est plus un ovni quand on arrive en dégustation ou sur une manifestation. Les mentalités changent, la société évolue autour de nous.  Il y a aussi eu beaucoup de collectifs de femmes qui se sont montés pour dire « on existe, on est là, on n’est pas que la femme du vigneron, on peut aussi être vigneronne, sommelière ou caviste ». Quand on me demande comment ça se fait que je sois la première femme à avoir le titre de maître caviste, c’est très simple : il faut avoir dix ans d’expérience dans le métier, et il n’y avait pas beaucoup de cavistes femmes à l’époque où j’ai commencé. Quand j’étais au magasin avec mon livreur Jorge, qui travaille toujours à mes côtés, les gens qui rentraient s’adressaient directement à lui, car c’était impensable pour eux qu’une femme puisse être responsable d’une cave à vin. Encore aujourd’hui, on pense que Jorge est mon mari ! Même si je suis respectée dans mon milieu, j’essuie parfois encore des réflexions très déplacées. Ca m’est arrivé une nouvelle fois il y a peu. Parfois, j’ai la répartie et parfois pas, car je ne m’y attends pas. Pour certains, je reste une femme avant d’être une caviste, c’est très désagréable.

Quels progrès sont encore, selon vous, à accomplir ?

Je pense qu’il faut s’exprimer, oser dire ce qui ne nous plaît pas, et répondre pour dire que certaines choses ne se disent pas et ne se font pas. Il faut aussi rappeler que nous sommes des professionnelles avant d’être des femmes quand on est dans notre milieu professionnel. Il y aura de plus en plus de femmes. La société évolue, la relève des générations de jeunes femmes qui arrive sait se défendre. Elles revendiquent leur statut d’égalité, de ne pas être jugées sur le sexe mais sur leurs compétences. Un autre progrès est aussi accepter que si une femme tombe enceinte, elle ne perd pas une partie de son cerveau. Il y a encore beaucoup d’hommes qui n’aiment pas être dirigés par des femmes. Certains critiquent la discrimination positive, mais je trouve que dans un monde qui a du mal à parvenir à l’égalité, c’est un outil utile. Malheureusement, il faut en passer par là, même si on aimerait que ça se fasse naturellement. Au magasin actuellement, nous sommes trois femmes et deux hommes. Je suis pour la parité dans les deux sens, je n’embaucherais pas quelqu’un parce que c’est une femme, mais seulement parce qu’elle est compétente.

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Beaujolais : une femme qui honore des femmes

Chaque 8 mars, les femmes sont célébrées sur la planète. Une occasion de mettre en lumière des personnalités particulières qui contribuent à faire le monde du vin contemporain. Cap sur le Beaujolais avec l’énergique Marine Descombe qui dépoussière la structure familiale et rend notamment hommage à de grandes figures féminines de l’histoire.

On pourrait se dire que célébrer spécifiquement les femmes est complètement dépassé en 2022. Point de journée de l’homme, alors à quoi bon ? Eh bien, si les choses ont drastiquement changé au cours des dernières années, elles demeurent parfois plus compliquées pour la gent féminine. Tant de viticultrices exceptionnelles ont pourtant montré la voie, celle d’un métier où le sexe importe peu mais où la passion et la vision priment. Alors, à sa manière, Marine Descombe incarne l’énergie d’une génération qui ne se soucie guère du qu’en dira-t-on et fonce. C’est ainsi qu’à 24 ans, Marine a repris l’entreprise familiale qui aurait dû être vendue. Auditrice chez Mazars à l’époque, rien ne l’y prédisposait. Mais comme souvent, c’est au pied du mur que l’attachement viscéral pour l’entreprise a surgi. Quelques années plus tard, rejointe entre temps par son frère et son époux, Marine continue d’imaginer des vins décomplexés et accessibles, de propriété et de négoce.

De grandes figures féminines

C’est ainsi que la gamme « prénoms » a été imaginée. L’idée en est simple : trouver en écho à la structure des vins une célébrité féminine ayant marqué l’histoire par sa personnalité. Elles auraient pu s’appeler Olympe, Rosalind, Wangari ou Malala dont les prénoms à eux seuls sont source d’inspiration. Ce sont ici Marie, Joséphine et Simone qui sont célébrées. Elles aussi courageuses, convaincues, fortes, inspirantes. Leurs patronymes imposent le respect : Curie, Baker, Veil. 3 figures immenses, panthéonisées, que Marine a souhaité honorer. Sur le millésime 2020 (2021 pour le rosé), voici donc respectivement un blanc, un rosé et un rouge (chacun à 5€). Le premier associe chardonnay et sauvignon, le second syrah et cinsault et le dernier grenache et syrah. Tous ont en commun un accès très souple et facile avec peut-être une mention pour le rosé dont la belle acidité et le fruité gourmand jouent les premiers rôles. 3 vins de France plaisants qui célèbrent ces 3 grandes dames avec des étiquettes où chacune d’elles s’affirme un verre plein à la main devant d’autres personnages surtout masculins restés à sec… Tout un symbole.

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Ces femmes qui font le vin

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, voici les femmes vigneronnes, cheffes de caves, viticultrices, dirigeantes, qui font le vin d’hier, d’aujourd’hui et de demain. A travers le magazine, et le site de Terre de Vins en 2021 et début 2022 nous les avons mises à l’honneur.

Julie CavilSéverine Frerson Alice TétienneNathalie Laplaige Carine BailleulValérie Rousselle ©E. PerrinFlorence CathiardRyoko Sekiguchi ©E. PerrinValeria Gamper Mariette VeyssiereMathilde de Caix LurtonMarie Gicquel par Leif Carlsson Kathleen Van den Berghe par I. BachelardAnne Collard pour Château Mourgues du Grès Stéphanie Sinoquet par Planète BordeauxAudrey Brugière succède au Toulousain Clément Rogé au palmarès de ce jeune concours d’un excellent niveau. (photos JB)Justine VigneLaure Canu

Cheffes de caves

En trois ans à peine, pas moins de cinq femmes ont été nommées cheffes de caves dans les Maisons de Champagne. Une révolution silencieuse s’opère dans cet univers jusqu’ici très masculin. Julie Cavil, cheffe de caves de la Maison Krug, Séverine Frerson : cheffe de caves de la Maison Perrier-Jouët, Alice Tétienne : cheffe de caves et de vignes de la Maison Henriot, Nathalie Laplaige : cheffe de caves de la Maison Joseph Perrier et Carine Bailleul, cheffe de caves de la Maison Castelnau se confiait dans notre HS champagne 2021 sur leurs parcours, leurs sensibilités, leurs projets, qui viennent donner un coup de frais au pays des bulles.

Les femmes du magazine Terre de Vins

Notre magazine Terre de Vins a consacré plusieurs portraits à des femmes du vins. Dans le numéro 72, la rubrique « Talent » est consacrée à Valérie Rousselle, propriétaire des châteaux Roubine et Sainte Béatrice en Provence, Chante Bise en vallée du Rhône méridionale, cheffe d’entreprise infatigable, est devenue une ambassadrice incontournable de la Provence. Dans le numéro 73, « Sur le Divin » rencontre Florence Cathiard, dont la fortune s’est faite avec 55 magasins Go Sport, et une carrière personnelle dans le groupe de communication McCann où elle deviendra vice-présidente Europe. En 1990, avec son mari, ils font le choix du vin avec le château Smith Haut Lafitte, aujourd’hui riche de 80 hectares à Martillac. Pendant trente ans, ils investissent et innovent, restructurent le vignoble, adoptent une agriculture biodynamique, créent une tonnellerie, des bâtiments à énergie positive, développement l’œnotourisme avec les Sources de Caudalie appartenant désormais à leur fille Alice et Caudalie, la marque de cosmétiques planétaire appartenant à leur autre fille Mathilde. Aucun château de ce rang à Bordeaux n’aura connu en si peu de temps pareille évolution. Et les projets fourmillent encore. Aussi dans le numéro 73 de Terre de Vins, notre grand reporter Mathieu Doumenge s’entretien avec l’autrice, poétesse, traductrice, Ryoko Sekiguchi. Elle fait voyager sa passion des mots et des saveurs entre son Japon natal et la France qui est sa terre d’adoption. Elle porte sur le vin un regard empreint d’humilité, cherchant à débusquer les histoires qui se cachent derrière les étiquettes.

Quand les femmes prennent les rênes

En février de cette année, c’est une sommelière argentine, Valeria Gamper qui remporte la finale du concours ASI de Meilleur Sommelier des Amériques. Elle devient la quatrième femme à décrocher ce titre, qui la qualifie d’office pour le concours ASI de Meilleur Sommelier du Monde en 2023. Mariette Veyssière devient la nouvelle régisseuse de Château Quintus, propriété de Domaine Clarence Dillon à Saint-Émilion. Un vignoble passé à 42 hectares depuis l’acquisition de Grand Pontet à l’automne dernier. Désignée Directrice générale des Vignobles André Lurton (600 hectares à Bordeaux) en 2021, Mathilde de Caix-Lurton intègre le groupe familial avec beaucoup d’ambition. Directrice générale de la Maison Abelé 1757 depuis début 2022, Marie Gicquel a accepté présenter à Terre de Vins son parcours et ses ambitions pour cette pépite récemment acquise par le groupe Nicolas Feuillatte (Terroirs & Vignerons de Champagne). Après un premier investissement à Bourgueil, Kathleen Van den Berghe a racheté un deuxième vignoble en Anjou. Minière et Suronde, les deux lui tiennent à cœur. L’œnologue et ingénieur agronome Diana Berrouet Garcia reste à Pomerol et prend la Direction Générale des Domaines Jacques Thienpont en janvier 2022, dont le fer de lance est le célèbre château Le Pin. Elodie Jaume est la cinquième génération en passe de prendre la succession du domaine des Chanssaud à Châteauneuf-du-Pape. Impliquée au château Mourgues du Grès dans les Costières-de-Nîmes depuis 25 ans, Anne Collard a réalisé l’acquisition d’un vignoble dans les Côtes-du-rhône. Elle y signe sa première cuvée côtes-du-rhône rouge. Après l’élection de Stéphane Gabard, président depuis fin 2020, le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur accueille sa nouvelle directrice, en la personne de Stéphanie Sinoquet. Loin d’être novice dans le monde du vin, elle a occupé le poste de Trade marketing manager puis Responsable des pôles France et Belgique, au sein du Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux (CIVB). Audrey Brugière, la sommelière du restaurant Origines à Paris et récente demi-finaliste du concours du Meilleur jeune sommelier de France, la Provençale a remporté la deuxième édition d’un trophée révélateur de talents en septembre 2020. Justine Vigne est une jeune femme au parcours atypique. Elle vinifie ses vins en qvevris. Valeurs écoresponsables, biodynamie, aucun intrant, projet d’agroforesterie, façonnent des vins pleins de joyeuses promesses ! Terre de Vins l’avait rencontré en septembre de l’année dernière. Laure Canu prend la direction des châteaux Cantemerle et Grand Corbin en juillet 2021, deux crus classés dirigés après un parcours brillant, qui a désormais un pied sur chaque rive du vignoble bordelais.

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[Escapade Armagnac] Château de Laubade, de toutes les couleurs

La Gascogne est riche d’un patrimoine architectural foisonnant. Du cœur du Gers aux portes des Landes, châteaux médiévaux et bâtiments plus contemporains jalonnent les paysages de l’Armagnac. C’est à l’ombre de leurs voûtes, parfois pluriséculaires, que vieillissent patiemment les précieuses eaux-de-vie.

Une Escapade à retrouver en intégralité dans Terre de vins hors-série Spiritueux ou sur notre kiosque digital.

Épisode 3 : Château de Laubade

De toutes les couleurs
Doit-on encore présenter la famille Lesgourgues, dont le patronyme contribue depuis cinquante ans au rayonnement de l’armagnac ? Ces Landais venus de Peyrehorade s’installent en terre gersoise en 1974, à la suite du coup de cœur du grand-père Maurice pour ce beau domaine situé à Sorbets. Le Gers, les Landes, deux départements voisins, mais deux univers différents ! Pour autant, les Lesgourgues vont écrire une saga à succès qui va les mener aux quatre coins de la planète. En quelques années, le vignoble va considérablement s’étendre, pour atteindre 105 hectares, s’imposant comme une locomotive pour tout l’Armagnac et la plus grande propriété de la région fonctionnant en autonomie – jusqu’à l’alambic « maison » fabriqué en 1975. Les Lesgourgues cultivent un sens de l’accueil aussi subtil que leur flair pour les affaires, et l’art de vivre qui se ressent en arrivant à Laubade en atteste, des nombreuses œuvres d’art qui jalonnent le parc à l’inattendue – et très colorée – maison familiale. Cette dernière, nous explique Denis Lesgourgues, qui avait été bâtie dans un style mélangeant influences normande, arcachonnaise et toulousaine, fut détruite dans un incendie puis reconstruite en 1902 par Joseph Noulens, un homme d’État et diplomate qui marqua de son empreinte la politique française de la première moitié du XXe siècle. Un véritable cabinet de curiosités qui sied bien au caractère curieux et défricheur de la famille. Très attachés à la perpétuation d’une approche « traditionnelle » de l’élevage (pas moins de sept chais différents dans la propriété), les Lesgourgues déclinent une très belle gamme de vieux armagnacs. Prenez le 1979, par exemple, profond et racé, évoquant l’encaustique et la cire d’abeille, le bois noble et le rancio, porté par une texture aérienne et tonique… Une mer calme à savourer sans fin (110 €).

32110 Sorbets
05 62 09 06 02 – Site internet

Épisode 1 : Château de Gensac
Épisode 2 : Château de Léberon

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Le monde du champagne doit-il se préparer à une nouvelle crise ?

Après le court répit de l’année 2021, la guerre en Ukraine et le gel des relations économiques avec la Russie, en entraînant une hausse des prix du pétrole et du gaz, pourraient amorcer une récession économique. Bien qu’il soit encore difficile de se livrer à une analyse prospective, Terre de vins est allé interroger David Menival, directeur de la filière champagne au Crédit agricole du Nord-Est.

Chacun se souvient de la guerre du Golfe et de l’envolée du prix du pétrole qu’elle avait généré, provoquant la fin d’une ère d’expansion économique. Le commerce du champagne en avait été durablement affecté, la guerre en Ukraine pourrait-elle avoir le même impact ?

Ce n’est pas comparable. On ne vend plus la même chose. Depuis 2011, le champagne a vraiment réorienté ses expéditions vers des cuvées davantage valorisées, donc auprès d’un consommateur qui a un pouvoir d’achat bien supérieur. On l’observe de façon très nette en analysant les chiffres de 2021 : le niveau de vente atteint 322 millions de cols, et s’il ne bat pas le record de 2007 à 338 millions, il pulvérise celui du chiffre d’affaires avec un montant historique de 5,7 milliards d’euros contre 5 milliards en 2019 et 4,56 milliards en 2007 ! En 1991, la Champagne vivait pour l’essentiel d’un Brut sans année vendu en masse et relativement bon marché. Il existait ainsi une dépendance par rapport au prix très marquée. Le réseau de distribution n’était pas le même. Les champagnes touchés en 1991 étaient ceux commercialisés en GD ou à travers des réseaux de distribution un peu courants comme les compagnies aériennes, alors qu’en parallèle les cafés/hôtels/restaurants résistaient, parce que c’était là que l’on valorisait. On dépend aussi beaucoup moins du marché intérieur, touché à l’époque plus tardivement que l’export, mais qui avait mis plus de temps à repartir. S’ajoutent enfin les changements des modes de consommation liés au covid avec une hausse de la consommation à domicile. Dans ce cadre, on a pu voir une population riche qui aime se faire plaisir en achetant des cuvées particulières. Si on prend les mécanismes économiques classiques, l’impact d’une éventuelle hausse du coût de la vie sur ce type de population sera plus faible.

Le fait que le champagne soit consommé comme un véritable vin, pour ses qualités intrinsèques et non simplement comme une boisson festive le rend plus résistant, alors qu’autrefois dès que survenait une crise du pouvoir d’achat, il était remplacé par le mousseux dans les différents événements comme les mariages, les fêtes d’entreprise, qui constituent désormais un débouché moins important.

On n’oubliera pas d’ajouter qu’en 1990-1991, la Champagne venait d’abolir le système d’encadrement des achats et des ventes de raisin que l’on appelait le contrat interprofessionnel, ce qui avait accentué encore l’effet de la crise. Le prix du raisin du fait de cette libéralisation s’était en effet envolé, avant de chuter lourdement, suivi par une forte contraction de l’appellation.

Néanmoins, le risque économique demeure réel. Nous sommes à 140 dollars le baril ce qui est énorme ! On était à 80 au mois de janvier et c’est d’autant plus ennuyeux que l’euro dévisse par rapport au dollar, or le pétrole s’achète en dollars. Dans la zone euro, tout ceci va être très pesant et l’énergie va nous coûter très cher. Les grands gagnants pourraient être les Etats-Unis. Si avec les sanctions on suspend les achats de gaz en Russie, c’est à eux que nous devrons l’acheter. Le marché américain du champagne, qui a déjà connu un score incroyable l’année dernière à 34 millions de bouteilles, ne s’effondrera donc pas. Je ne pense pas cependant qu’il se maintienne à ce niveau exceptionnel, le chiffre s’expliquant aussi en partie par les recompositions de stocks.

Que représentent la perte du marché ukrainien et du marché russe ?

L’Ukraine importait 200.000 bouteilles, et la Russie 1,7 millions. Sur ce dernier marché, il s’agissait de flacons haut de gamme, très bien valorisés, commercialisés par de grandes marques. A la louche, le chiffre d’affaires devait avoisiner les 40 millions d’euros. Si à l’heure actuelle, les expéditions vers la Russie sont bloquées, il n’y a donc pas de quoi déstabiliser la Champagne. Par ailleurs, aucune maison ne s’était spécialisée en se focalisant exclusivement sur ce marché, comme cela peut être le cas pour d’autres pays comme le Royaume-Uni ou les Etats-Unis. Le plus gros désagrément concerne les maisons qui ont envoyé des bouteilles, mais qui n’ont pas encore été payées. Rappelons que swift vient d’être bloqué. Elles peuvent ne jamais revoir la couleur de ce qui leur est dû.

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[Graves] Château de Respide : le nouveau souffle

Le château de Respide, en appellation Graves, vient de changer de main. Maintenant aux commandes, Amélie et Pierre-Edouard Chatin ne manquent pas d’idées et vont conforter la belle notoriété construite par leur prédécesseur.

Amélie et Pierre-Edouard souhaitaient revenir en France après une expérience à l’étranger. « Nous avons commencé à chercher très tôt. On nous a proposé des propriétés qui n’étaient pas à l’équilibre économique. Et puis Respide est arrivé » raconte Amélie. Depuis trois générations la destinée du château de Respide, près de Langon, était entre les mains de la famille Bonnet. C’est le 26 mars 2021 que la vente se conclut, mais Frank Bonnet est resté gérant jusqu’à la fin de l’année 2021. C’était le souhait d’Amélie car si ses compétences sont indiscutables, elle a voulu bénéficier de l’expérience et du talent de Frank Bonnet. On ne s’approprie pas la typicité des 78 ha de vignes bordelaises en prétendant tout maîtriser, même si 7 années ont été consacrées précédemment au champagne Ruinart en tant que winemaker et même si on a été œnologiste consultante en Uruguay pendant 3 années, notamment pour le vaste Etablecimiento Juanico (vins Don Pascual). Une prudence et une humilité qui l’honorent et cela a sans doute contribué à rassurer le Crédit Agricole qui a soutenu le rachat. On peut ajouter à l’argumentaire que Pierre-Edouard Chatin a de solides compétences en stratégie, leadership commercial et développement.

Si Respide était en bonne santé et avait déjà une bonne dynamique, Amélie a les yeux tournés vers l’avenir et a identifié deux axes de travail principaux.

La réduction de l’empreinte carbone.

« La réduction de l’empreinte carbone est un sujet qui nous préoccupe énormément et on essaie d’y tendre au maximum» précise Amélie. « nous avons investi dans un véhicule électrique ». Le projet d’achat d’un tracteur électrique est contrarié par le coût important de l’investissement. Amélie poursuit. « Notre chef de culture, Anthony, est impliqué. Il est source de propositions : il a très bien compris notre vision. Le couvert végétal en inter rangs est une nouveauté. Après la vendange, on sème une association d’une légumineuse et de céréales. Objectifs ? Avoir un apport d’azote, restructurer le sol, capter le CO2 et favoriser la biodiversité. On précisera que la propriété est certifié HVE depuis 2018 et qu’elle est engagée dans le RSE (responsabilité sociétale des entreprises) : audit en novembre 2022. Amélie ajoute qu’il y a une « communication avec les riverains, mais aussi une formation pour nos salariés et des réunions avec eux pour donner du sens à ce qu’ils font ».

Le développement commercial.

Deux leviers :
– La vente sur internet. « Un nouveau site a été mis en ligne le 1er juillet 2021, avec une page marchande ». On insistera sur la mise en place d’ambassadeurs (des amis et des membres de la famille). En 6 mois, un CA de 22610 € TTC a été généré, dont 75 % venant des ambassadeurs. Un levier utile pour lancer la nouvelle gamme « Drop » qui offre une bonne buvabilité que les jeunes et les restaurateurs apprécient.

– L’exportation. « C’est la partie de Pierre Edouard, qui a été en contact avec des importateurs d’Amérique du Sud notamment. On travaille avec l’Uruguay (une chaîne de supermarchés haut de gamme) et les Etats Unis ».

L’avenir semble tracé.

A retenir, le tout nouveau rosé « Vin de France » de la récente gamme « Drop », à base de petit Manseng et Marselan (croisement de grenache et cabernet sauvignon). Atypique et surprenant. Nez de bonbon anglais, un peu exotique, floral ( chèvrefeuille, muguet). Attaque et milieu de bouche sur une sucrosité (framboise), et finale étirée sur le pamplemousse rose. De la présence, et de la fraîcheur (7,5 €).

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Œnotourisme: du nouveau à Saint Emilion

Benoît Trocard, qui dirige une quinzaine de propriétés familiales sur la rive droite, finalise un projet porté depuis plusieurs années. Avec à la clé, une offre oenotouristique complète.

Tous ceux qui se sont déjà promené dans les merveilleuses rues du village de Saint-Emilion le savent trop bien. Hormis des boutiques de vin, la cité viticole ne rayonne pas pour sa diversité de commerces célébrant les produits du terroir. Comme le rappelle Benoît Trocard, « où se trouve le petit marché sympathique que l’on aime retrouver dans un village ?« . Loin de s’avouer vaincu, l’homme a de l’ambition pour son territoire où sa famille est ancrée depuis 400 ans (la première propriété a été acquise par ses ancêtres en 1620 !). Il a donc initié un projet oenotouristique avant le COVID pour son splendide domaine du Clos Dubreuil. Dans ce merveilleux environnement qu’est Saint-Christophe des Bardes, à la sortie du village, il a progressivement restructuré certaines maisons alentour pour les transformer en une magnifique maison composée de 6 suites (dont une master suite de 70m²) qui disposeront de tous le confort et les services d’un établissement haut-de-gamme. Les travaux ayant pris un peu de retard, les premiers hôtes sont attendus, si tout se passe bien, pour septembre prochain. Mais dès le mois d’avril, les amateurs de bonne chère (et de bons vins) pourront venir découvrir un lieu complémentaire qui s’annonce déjà comme une halte bucolique.

Une cave à manger faisant rimer local et amical

Benoît, qui dirige l’ensemble des propriétés de la famille et en assure la vinification, a un amour particulier pour Clos Dubreuil qu’il a créé ex nihilo en rachetant initialement 1,5 hectares de vignes en 2002. Depuis, d’autres achats sont venus élargir la propriété qui s’étend sur 8,5 hectares dont 1,25 hectares dédiés au chardonnay et donnant un vin blanc éclatant de pureté, frais et ciselé à l’instar du millésime 2020 qui a su transcender le coté particulièrement solaire de cette année hors normes. Ce vin, ainsi que toutes les autres références de la propriété (le Clos Dubreuil 2004 se déguste actuellement particulièrement bien) et des vins des domaines voisins et des amis du propriétaire issus d’autres régions françaises (Champagne, Languedoc, Bourgogne…) sera proposé dans un espace où la convivialité sera le maître-mot. Benoît va en effet créer une véritable épicerie pour mettre à l’honneur d’excellents produits locaux : huîtres d’un petit producteur du bassin d’Arcachon, fromage de vache du village voisin de Lussac, légumes bio cultivés par Romain, le conducteur de chevaux du domaine, miel des ruches du domaine ou bien encore les superbes charcuteries du MOF Sébastien Zozaya et évidemment des macarons de Saint-Emilion ! Toutes les références pourront être également dégustées sur place. Et pour que la fête soit totale, aucun droit de bouchon ne sera imposé à ceux qui viendront avec leur propre bouteille. Seule condition pour déboucher un cru de sa cave, acheter en contrepartie une bouteille de la carte. Une idée que Benoît a importé d’Australie où il a un temps travaillé et où celle-ci est très répandue. Une aubaine pour tous les visiteurs qui pourront faire une halte au Clos Dubreuil entre deux découvertes de domaines.

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