Leonardo DiCaprio entre dans le capital du champagne Telmont

Décidément, tout bouge en Champagne, après l’annonce de l’entrée de la famille Pinault au capital de Jacquesson, voici Leonardo DiCaprio qui investit dans le champagne Telmont. Un véritable engagement pour l’acteur qui souhaite soutenir le projet de cette Maison aux grandes ambitions écologiques. Ludovic du Plessis, son président, nous en dit plus.

Qu’est-ce qui motive l’entrée de Leonardo DiCaprio au capital ?

J’ai envie de dire que pour Leonardo DiCaprio, c’est un investissement « au nom de la terre », pour reprendre notre « motto ». Je n’avais pas du tout envie d’aller chercher une égérie. Je ne m’inscris pas là-dedans. Il investit, c’est très différent. On est en contact direct et il va s’intéresser de manière approfondie au sujet. Comme vous le savez, chez Telmont, nous avons pris des décisions audacieuses (la suppression des étuis, l’utilisation exclusive de bouteilles champenoises, l’exclusion du verre transparent non recyclé, l’objectif 100% bio pour 2031…), et nous essayons de faire des choses qui ont toujours du sens. Il en va de même de cet investissement, qui représente d’abord un beau soutien au message fort de sustainibility que nous essayons de porter, nous en avons besoin, c’est une forme de reconnaissance pour une maison de champagne qui veut réduire son empreinte carbone à tout prix, par tous les moyens. Je pense que cela va être un accélérateur pour nous dans nos engagements, dans nos intuitions. Il va pouvoir nous aider à prêcher la bonne parole au nom de la Terre qui nous drive tous les jours. C’est notre raison d’être !

Quelle part exacte prend Leonardo DiCaprio dans votre capital ?

Nous ne communiquons pas sur cet élément. Simplement, je peux vous dire que le groupe Cointreau reste majoritaire, et qu’avec lui la maison compte désormais en tout quatre actionnaires. En effet, Bertrand Lhopital, descendant de la famille fondatrice et chef de caves, est actionnaire et je le suis également.

Comment l’avez-vous rencontré ?

Je le connais depuis quinze ans maintenant, j’ai en effet habité New York pendant cinq ans ce qui m’a amené à rencontrer beaucoup de monde dont Leonardo. Lorsque je me suis lancé dans l’aventure Telmont, je lui ai parlé de ce projet, de ce que nous voulions faire, et il a tendu tout de suite une oreille intéressée. Ensuite, nous avons goûté les vins, il les a appréciés, exactement de la même manière que moi, lorsque je suis revenu en Champagne pour trouver la maison avec laquelle je voulais travailler et où je suis tout de suite tombé sous le charme du BSA. Le projet lui plaisait, le vin lui plaisait, il m’a dit : « Great ! Let’s do it ». Cette découverte s’est faite pendant le confinement, il ne pouvait pas se déplacer, il était à Los Angeles, on lui a envoyé des bouteilles, et on a fait la dégustation en live. C’était très intense, plein d’émotions, et c’est là où on s’aperçoit qu’on arrive à faire passer beaucoup de choses sans voyager, ce qui est mieux pour notre empreinte ! Néanmoins, il va venir nous voir en Champagne incessamment sous peu… Je trouve que c’est aussi un beau message en général pour la Champagne qu’il s’intéresse à ce vignoble. C’est quelqu’un qui connaît bien la France, qui aime beaucoup notre pays et en particulier son histoire, il est très érudit.

Dans le film the Great Gatsby, on voit DiCaprio déguster beaucoup de champagne, est-ce que l’homme derrière l’acteur est aussi un grand amateur de vins ?

C’est un vrai amateur de vins, mais le film qu’il faut absolument voir, c’est son dernier : « Don’t look up » qui parle justement beaucoup du réchauffement climatique et du déni dans lequel nous vivons. Le casting est incroyable : Jennifer Lawrence, Cate Blanchett… Le vin n’est d’ailleurs pas le seul secteur où Leonardo DiCaprio a réalisé des investissements en faveur du développement durable. Il est notamment actionnaire des chaussures écoresponsables Allbirds ou encore des voitures électriques Polestar.

L’investissement de Brad Pitt en Champagne avec Fleur de Miraval a-t-il été pour lui une émulation ?

Rire… On n’en a pas discuté !

https://fr.champagne-telmont.com

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La famille Pinault entre au capital du champagne Jacquesson

Avec l’arrivée d’Artémis Domaines au capital de la Maison Jacquesson à Dizy, la famille Pinault propriétaire du deuxième plus grand groupe de luxe au monde, fait son entrée dans l’appellation.

Chacun connaît la rivalité entre François Pinault et Bernard Arnault, débutée à la fin des années 1990 lorsque le premier a commencé à aborder le secteur du luxe en rachetant 40 % des parts de la Maison Gucci convoitée par le patron de LVMH. Parmi les groupes de luxe, Artemis via sa filiale Kering occupe aujourd’hui la deuxième place mondiale et possède notamment Yves Saint Laurent.  La famille Pinault a également depuis longtemps investi dans le monde du vin. Tout a commencé avec Château Latour à Paulliac en 1993. Si d’autres très grands domaines dans les appellations les plus prestigieuses en France et à l’étranger ont suivi, la famille n’avait encore jamais posé le pied en Champagne, abandonnant ce terrain de jeu à LVMH, dont la position de leader dans cette appellation est incontestée. Il est vrai que celle-ci est le berceau originel du groupe.

La prise de participation dans la Maison Jacquesson annoncée aujourd’hui est donc un événement historique. Certes, Artémis Domaines (filiale d’Artémis) reste minoritaire dans le capital de l’entreprise qui demeure la propriété de la famille Chiquet. On notera aussi la taille modeste de cette maison qui commercialise 250.000 bouteilles par an, un volume très éloigné de celui des grandes maisons de Champagne. En revanche, ce petit négociant de Dizy se situe sur un positionnement d’ultra-luxe de niche tout à fait en phase avec les valeurs du groupe. Les ventes sont ainsi exclusivement réservées aux cavistes et aux restaurateurs. L’approche se veut résolument artisanale, et la production est volontairement limitée pour ne pas transiger sur le savoir-faire. En lançant le principe des Cuvése 700s, la maison s’était distinguée à partir de 1999 en révolutionnant le principe des bruts sans années. Alors que l’on se souciait peu de différencier l’année de base, et que l’on considérait que l’assemblage permettait d’obtenir exactement le même résultat quelque-soit le millésime majoritaire, Jacquesson, a choisi au contraire de distinguer chaque nouvelle édition en les numérotant. Sa volonté était de souligner que l’ajout de vin de réserve doit toujours respecter et servir l’esprit du millésime. Pour mieux apprécier l’effet du vieillissement sur les grands champagnes, la maison propose par ailleurs ces cuvées sur deux vieillissements différents. Le partenariat qui s’ouvre entre la famille Chiquet et Artemis Domaines devrait donc s’avérer riche de synergies, y compris sur le plan de la distribution.

https://champagnejacquesson.com

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Le top 10 des Grès de Montpellier

Dévoilés dès ce soir, les flacons élus ambassadeurs de la dénomination seront toute l’année aux avant postes de la promotion de ce label. Très unis et volontaires, l’ensemble des vignerons se soumet chaque année à une dégustation à l’aveugle.

Cavistes, sommeliers, restaurateurs, journalistes et vignerons ont donc procédé à cette sélection lundi 21 février dans le cadre privilégié du Mas de Novi (Montagnac, Hérault). Une cinquantaine de cuvées candidates, sur 2019 et 2018, une double dégustation (sélection de 4 cuvées sur 16 par des jurys de 4 personnes, puis dégustation des sélectionnés par un grand jury) et enfin une soirée grand public ce soir au bar à vins Trinque-Fougasse sud, marquent la marche en avant des Grès de Montpellier.

Le profil type ? La finesse des tannins, vraiment rien d’accrocheur en bouche, un équilibre entre fraicheur tendre et fine salinité offrant une belle buvabilité aux flacons. Une palette aromatique sudiste et subtile avec notes de garrigue, petits fruits rouge et noir, réglisse, des élevages bois contenus, ce qu’il faut d’ampleur pour un toucher de bouche rond, soyeux et élégant. Jouant sur trois cépages principaux grenache, mourvèdre, syrah, puis carignan, cinsault et morrastel en complémentaires, les Grès de Montpellier s’étendent sur 420 hectares, 46 communes, des terroirs en coteaux adossés aux contreforts de Cévennes formant un amphithéâtre géant enserrant la ville de Montpellier et regardant la Méditerranée. 58 vignerons revendiquent ce label, reconnu par l’INAO en 2002 et toujours inclus dans l’appellation Languedoc à ce jour. Ci-après le top 10, certifié Grès !

– Cuvée Grés de Montpellier 2018, Château l’Argentier, Sommières,
– Seignorie 2018, Château Claud Bellevue, Saint-Jean-de-Védas
– Ô de Novi 2018, Mas du Novi, Montagnac
– La Capitelle 2018, Domaine de la Triballe, Guzargues
– Mas de Lunès 2018, Vignobles Jeanjean, Aumelas
– Léma 2018, Domaine de Roquemale, Villeveyrac
– Les Hauts de Laborie 2018, Mas de Janiny, Saint-Bauzille-de-la-Sylve
– Odon 2019, Mas de Bayle, Villeveyrac
– Elégante 2018, Château Haut-Blanville, Saint-Pargoire
– Folia 2019, Château de Flaugergues, Montpellier

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[Médoc] Le bio de blanc de Fourcas Hosten

Alors que la petite trentaine d’étiquettes de vin blanc du Médoc ne connait pas la crise, le Château Fourcas Hosten sort son premier millésime de cette couleur en bio.

Le Château Fourcas Hosten est d’abord un vin rouge de Listrac dont le vignoble d’une cinquantaine d’hectares entoure une chartreuse du XVIIIème. C’est l’histoire du Médoc dans toute sa splendeur et son classicisme mais les propriétaires Laurent et Renaud Momméja ont continué de nourrir les pages de ce domaine, d’une part en choisissant de planter du sauvignon blanc, du sauvignon gris et du sémillion en 2012 et 2013 et d’autre part en faisant le pari de l’agriculture biologique. Ainsi, le millésime 2020 actuellement mis à la vente est le premier millésime blanc certifié.

Ce vin est composé de 67% de sauvignon blanc, de 18% de sauvignon gris et le reste de sémillon, trois cépages s’épanouissant sur des sols argilo-calcaires. « Ce millésime est d’abord marqué par un hiver pluvieux et doux qui accélère le débourrement, expliquent les propriétaires. La vigne impose un rythme particulièrement soutenu jusqu’à la floraison. Une courte fenêtre météo aux conditions clémentes favorise une très belle fleur, rapide et parfaitement homogène. Enfin, une pluie salvatrice intervenue mi-août interrompt la sècheresse estivale et permet de déstresser la vigne pour une parfaite maturation des baies ». Il faudra neuf matinées pour aller chercher la parfaite maturité du raisin. Après un élevage et quelques bâtonnages sur lies fines, il en ressort un vin soyeux et équilibré où un léger gras vient porter des notes d’agrumes et de pêches de vignes. Un vin qui nous convainc que les blancs du Médoc vont poursuivre leur ascension. En attendant l’obtention de l’appellation…

Le Blanc de Fourcas Hosten 2020 AB : 28€.

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[Pauillac] Du mercato à Pichon Baron

Pierre Montégut, directeur technique du Château Suduiraut, vient d’être également nommé directeur technique du Château Pichon Baron, l’iconique second Grand Cru Classé 1855 de Pauillac. Il succède à Jean-René Matignon et répond à nos questions sur le pourquoi du comment de ce mercato.

Pierre Montégut, comment Christian Seely, le directeur général d’AXA Millésimes, vous a-t-il proposé ce poste et votre accord a-t-il été immédiat ? 

Jean-René Matignon avait prévenu Monsieur Seely de son départ et celui-ci m’a confié cette proposition lors de l’entretien annuel. Devant l’importance du challenge, il y a eu un temps de réflexion bien sûr. Mais c’est aussi un challenge très motivant d’emmener ces deux très belles propriétés toujours plus loin dans la quête de la qualité. Les équipes sont bien en place, motivées et pour ma part, la passion pour les grands vins est toujours intacte et forte.

Pouvez-vous nous rappeler votre parcours jusqu’à votre poste de directeur technique au Château Suduiraut ? 

J’ai réalisé ma formation d’ingénieur à Bordeaux et mes stages à Léoville Las Cases m’ont marqué dans cette recherche de qualité et d’innovation au service du vin. Il y a eu ensuite une partie de carrière consacrée aux blancs secs et liquoreux dans la Loire, à Vouvray d’abord puis en Anjou sur les terroirs de Bonnezeaux, Savennières et Quarts-de-Chaume de 1992 à 1998. Ensuite, je suis parti sur Buzet, avec quatre domaines pour 200 hectares à diriger pour le compte de la cave. Et depuis 2004, une fantastique aventure commence au Château Suduiraut.

Comment allez-vous marcher dans les pas de Jean-René Matignon, en poste durant 36 ans, comment va s’opérer la transition ? 

La transition s’opère en douceur et de très bonne manière. Jean-René m’accompagne depuis le mois de janvier et ce jusqu’à la fin du mois d’avril. Depuis 18 ans, nous avons partagé et échangé sur notre métier et sur les vins de façon informelle ou formelle lors de séminaires techniques. Les tournées de promotion autour du monde ont forgé une belle amitié et une grande complicité. Je connais aussi très bien les équipes en place. C’est donc avec respect et plaisir que je compte continuer ce travail formidable réalisé par Jean-René.

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Champagne Montaudon ou la revanche du fruit

Profitant de la présentation de sa nouvelle plateforme de marque au salon Wine Paris, Terre de vins est allé déguster ce champagne aux valeurs originales. Alors que le luxe est souvent synonyme d’exclusion, d’élitisme, d’initiation, Montaudon nous propose un vin fédérateur, accessible, venu du cœur…

Les connaisseurs de champagne en ont tous fait l’expérience. Lors d’un repas dominical, ils ont voulu partager avec leurs parents néophytes leur dernière trouvaille : une cuvée non dosée de quelque grand cru exposé face nord dont la minéralité les avait éblouis. Le retour de bâton a été sévère : trop acide, tranchant, un vrai jus de citron !  Face à cette incompréhension, ils ont vécu un moment de solitude terrible. La découverte du champagne ne peut pas commencer par une piste noire qui ne procure de plaisir qu’aux palais entraînés. C’est pourquoi en famille, si vous voulez éviter les disputes, ne parlez jamais de politique et choisissez des cuvées rassembleuses, comme Montaudon !

On ne peut pas plaire à tout le monde ? Sauf lorsqu’on a du talent. Il en faut pour composer ces cuvées généreuses, qui assument ce côté plus gourmand que gourmet et un positionnement « popular premium ». Des champagnes un peu ronds, comme le Brut Tradition (18,90€), avec un dosage de 11 grammes, légèrement au-dessus de la moyenne : c’est un peu le beurre dans la blanquette de veau, on ne préfère pas savoir la quantité exacte, parce qu’on adore et que cela pousse l’expression du fruit ! Alors qu’ailleurs on met surtout l’accent sur la complémentarité du pinot noir et du chardonnay, ici on s’intéresse d’abord à la balance entre le pinot noir (la maison privilégie celui de la Côte des Bar) et le meunier (plutôt de l’Aisne). Les deux cépages représentent 80 % de l’assemblage. Quand le premier apporte de la structure mais peut être parfois un peu anguleux, le second procure davantage de rondeur, de charme, surtout les années où la maturité est difficile à obtenir sur le pinot noir. On garde une pointe de chardonnay pour l’élégance (20 %), mais on a veillé à ne pas choisir les plus exubérants parce qu’ils ne sont là qu’en support.

L’objectif est aussi de restituer le fruit dans son intégralité, notamment en ne se limitant pas à la cuvée et en intégrant une petite proportion de tailles. On retrouve là la même différence qu’entre le pain blanc et le pain complet. Ce dernier est peut-être moins pur, moins aérien, mais il est plus charnu, riche et gourmand. De fait, à la dégustation de la base 2019, on appréciera les beaux amers et la jolie matière de ce vin auquel les cépages noirs ont donné un peu de tanin. L’acidité n’est pas marquée, mais la fraîcheur n’en reste pas moins présente et se manifeste autour d’arômes éclatants de pamplemousse et de pêche blanche.

Une qualité qui séduit de plus en plus à l’export. « Lorsque le champagne fait son entrée dans un pays, le marché s’ouvre par les grandes marques internationales et les premiers prix. Une fois à maturité, il se segmente et arrive le cœur de marché avec les champagnes de bon rapport qualité/prix où nous nous situons. De nombreux pays atteignent cette phase, comme les Etats-Unis, l’Europe proche. Un renversement est donc en train de se produire, alors que 80 % de nos ventes étaient autrefois réalisées en France, en 2021, l’export a représenté deux tiers de nos volumes ! » explique le directeur Sébastien Briend. La maison revendique le fait d’être un champagne accessible, d’un point de vue gustatif, mais aussi physiquement, c’est pourquoi elle ne snobe pas la grande distribution, où elle figure dans le top 10. Ambitionnant de rejoindre le top 5 d’ici 2025, elle vient de se doter d’une force de vente grâce à un partenariat avec Eclor, filiale de distribution d’un autre groupe coopératif, Agrial, leader du cidre en France (Loïc Raison, Ecusson, Kérisac). L’entreprise s’occupe ainsi déjà du placement de toute une gamme de boissons à bulles, y compris de crémants. Il ne lui manquait qu’une belle locomotive champenoise !

http://champagnemontaudon.com

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Jeu Champagne Palmer & Co, découvrez le nom du gagnant

Du 11 au 20 février 2022, vous pouviez jouer avec Terre de Vins et Champagne Palmer & Co pour gagner 6 bouteilles de champagne rosé.

Voici le nom de la gagnante tirée au sort parmi les candidats ayant répondu correctement aux questions :

MORLOT Jean-Michel (68)

DUBOIS Céline (95)

VILAIN Delphine (91)

SAGETT Maria (77)

GARECHE Teddy (17)

VILAIN Jacky (85)

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Les spis au salon de l’agriculture

La Fédération Française des Spiritueux tiendra pour la première fois un stand au salon de l’Agriculture pour parler des produits français d’origine agricole au grand public comme aux professionnels.

La Fédération des Spiritueux sera pour la première fois au salon de l’Agriculture (du 26 février au 6 mars), « puisque nous sommes à 100% issus de l’agriculture, d’un fruit, d’une plante, d’une céréale avec près de 3 millions de tonnes de matières premières utilisées par la filière » , rappelle le président Jean-Pierre Cointreau qui tient également à rappeler que les spiritueux représentent la première filière de l’Union européenne avec près de 100 000 emplois et qu’elle exporte dans 150 pays dans le monde. « Dans cette période où la période Covid semble s’éloigner, il était important de raviver la flamme et les énergies autant chez les producteurs que chez les consommateurs et le Salon de l’Agriculture avec ses 600 000 visiteurs est une belle occasion d’être plus visible, de faire connaître les engagements de la filière et de recréer du lien avec toutes les régions puisque nous sommes présents dans tous les territoires de l’Hexagone et des DROM, notamment avec les rhums ». Ceux-ci sont d’ailleurs toujours très présents sur le Salon. Ce sera également l’occasion d’être aux côtés des instances agricoles des différents territoires également présents sur le Salon.

Pédagogie et mixologie

Le stand de 200 m2 sera scindé en deux parties, un côté professionnels pour les échanges et les discussions techniques et un autre destiné au grand public pour expliquer les origines, les savoir-faire, le procédé de distillation, les 44 catégories de spiritueux et promouvoir la consommation responsable. Sur les murs « qui vont être expressifs », l’illustration de la diversité de la filière, les principaux chiffres, des images et vidéos pédagogiques, quelques anecdotes et une carte de localisation des différentes origines des produits français. Des animations pédagogiques sont également prévues « avec quelques dégustations si le contexte le permet toujours » précise Jean-Pierre Cointreau. Ce sera également l’occasion de parler mixologie et spiritourisme, les deux principaux axes de développement actuels de la filière.

Selon les chiffres de fin 2021 (Nielsen fin novembre), « il apparaît que la valeur des spiritueux vendus en GD augmente ce qui confirme la tendance à la premiumisation sur la plupart des catégories,  les rhums en tête mais également les alcools blancs, les liqueurs et les whiskies, souligne Jean-Pierre Cointreau. L’augmentation en valeur (+4,4 %) et une certaine stabilisation en volume (+1,7%) est une tendance constante ces dernières années. Pour ce qui est du CHR qui a souffert des fermetures à répétition, notamment les discothèques, on devrait être sur des chiffres comparables à 2020 (- 1,8% en volume). ». Le rhum apparait particulièrement dynamique en 2021 tout comme les alcools blancs, le cognac restant « flamboyant à l’export » sans oublier que la France reste le cinquième marché de cet alcool brun essentiellement tourné vers l’international.

Hall 2.2 C 040
www.spiritueux.fr
www.spiritourisme.com

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Meilleur Sommelier des Amériques : Valeria Gamper décroche le titre

La sommelière argentine a remporté ce samedi 19 février la finale du concours ASI de Meilleur Sommelier des Amériques. Elle devient la quatrième femme à décrocher ce titre, qui la qualifie d’office pour le concours ASI de Meilleur Sommelier du Monde en 2023.

Ils étaient 20 sommeliers sur la ligne de départ, le 16 février. Représentant 11 pays, venus d’Amérique du nord, d’Amérique centrale et d’Amérique du sud, ils étaient réunis au Chili pour décrocher le titre convoité de Meilleur Sommelier des Amériques. Après une première série d’épreuves, ils n’étaient plus de sept demi-finalistes, et enfin trois finalistes, opposés ce samedi 19 février : deux candidats venus d’Argentine, Valeria Gamper et Martin Bruno, et un candidat venu du Canada, Hugo Duchesne, se sont affrontés à Santiago et c’est Valeria Gamper qui a décroché le titre à l’issue des épreuves de la finale (Hugo Duchesne décroche la deuxième place et Martin Bruno,la troisième). Valeria devient ainsi la quatrième femme, après Elyse Lambert en 2009, Véronique Rivest en 2012 et sa compatriote argentine Paz Levinson en 2015, à être sacrée Meilleure Sommelière des Amériques.

Cette victoire vient couronner un parcours de haut vol, qui a déjà vu cette sommelière chevronnée décrocher notamment le titre de Meilleure Sommelière d’Argentine en 2019. Elle lui permet par ailleurs de se qualifier automatiquement pour le concours ASI de Meilleur Sommelier du Monde, qui se tiendra à Paris en février 2023 et dont le programme a été dévoilé la semaine dernière, en ouverture de Wine Paris & Vinexpo Paris. L’Argentine présentera un autre candidat sous la bannière du pays.

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