Nos itinéraires de l’été #34 : sous les châteaux d’Alsace

Chaque jour jusqu’à la fin du mois d’août, retrouvez un itinéraire dans le vignoble français : de bonnes adresses sélectionnées par l’équipe de “Terre de Vins” à l’occasion du hors-série Œnotourisme paru en juin 2021. 34ème étape : en Alsace.

Sur les schistes bleus
Le Clos du Val d’Eléon n’est pas un grand cru, mais les Kreydenweiss l’ont fait connaître aux quatre coins du monde, de même que la biodynamie, appliquée depuis 1989. Ce terroir de schistes bleus de Villé, situé à plus de 230 mètres d’altitude, est un endroit froid : la chaleur de 2018 convient à cet assemblage pinot blanc et riesling de 30 ans. Fruits blancs, herbes folles avec une note de grillé pour les parfums, bouche droite, vive mais ample, qui fait saliver. Aérer avant dégustation (ou garder jusqu’à 15 ans). Chaque année, les étiquettes sont signées par un artiste, Julie Salmon en 2018. Visite sur rendez-vous.
Domaine Marc Kreydenweiss – 67140 Andlau – 03 88 08 95 83 – www.kreydenweiss.com

Dîner en haut du Muenchberg
Rendez-vous à Nothalten, sous la protection de sainte Odile et du Haut-Kœnigsbourg, pour découvrir le domaine familial de Philippe Sohler, qui sait partager son terroir et son savoir. On vous propose de dîner au milieu du grand cru Muenchberg après une visite des caves et une balade commentée dans les vignes, chaque mercredi, du 14 juillet à la fin août (repas de La Petite Auberge au Hohwald, 55 € par personne). Pour les plus curieux, une découverte de la variété des terroirs se fait tous les jeudis matin du 6 mai au 26 août, baskets aux pieds et verre en main (10 h 30 à 12 h, 15 €).
Domaine Philippe Sohler – 67680 Nothalten – 03 88 82 48 89 – www.sohler.fr

Chambres dans les vignes [TOP100 – Trophées de l’Œnotourisme)
Un pied en Alsace, un pied en Corbières (le château Valmont), les Ruhlmann-Schutz savent accueillir puisqu’ils proposent, en plus des visites et dégustations, quatre chambres d’hôtes sur l’exploitation (70 €). L’été, un petit train vous emmène dans le vignoble les lundi, jeudi et samedi à 16 h (7 €, 4 € pour les 7/14 ans). Pour les plus curieux, balade gastrovinique à faire en autonomie au cœur du grand cru Frankstein, avec un sac rempli : une bouteille de grand cru, une baguette, une terrine de chez La Cigogne, un fromage fermier. Un plan vous mènera à la maisonnette familiale où vous pourrez vous asseoir pour une pause gourmande avec vue sur les vignes (30 € pour deux).
Les Vignobles Ruhlmann-Schutz – 67650 Dambach-la-Ville – 03 88 92 41 86 – www.ruhlmann-schutz.fr

Une cave écoconstruite
Le domaine Achillée s’est créé en 2016 à partir d’une cave révolutionnaire au bilan énergétique neutre et construite principalement en paille, mais les vignes sont en biodynamie depuis 2003. C’est un lieu ouvert et accueillant où l’on se sent bien auprès des grands foudres décorés. Les frères Dietrich sont les premiers vignerons à avoir créé un Locavor chez eux : chaque jeudi, les abonnés au panier biolocal peuvent aussi acquérir les cuvées bio de tous les producteurs de Scherwiller. La visite dégustation (9 €) se fait sur réservation.
Achillée – 67750 Scherwiller – 09 54 49 19 16 – www.achillee.alsace

Jeunes vignerons et nouvelle cave
Hélène Huttard et son frère Antoine ont mis à profit le confinement pour accélérer de grands travaux, avec des matériaux et entreprises 100 % alsaciens, parallèlement à la conversion des vignes en bio qui s’achève. Pour les 160 ans de la maison, le résultat est un caveau polyvalent, moderne et durable, assorti d’une offre d’accueil originale, dégustation à l’aveugle (25 €), pique-nique au Lerchenberg (40 €) et même séjour relax et gourmand dans un gîte (120 €). Hélène Huttard est aussi un des piliers du groupe jeune des Vignerons indépendants d’Alsace, qui ont – enfin – élaboré une cartographie complète de l’Alsace avec tous les lieux-dits et grands crus de la Route des vins (30 €).
Domaine Jean Huttard – 68340 Zellenberg – 03 89 47 90 49 – alsace-jean-huttard.fr

CARNET PRATIQUE

Où dormir, où manger

Restaurant AOR – La Table, le Goût et Nous
Le « gastrocomique » du chef Serge Burckel, de retour en Alsace.
Quatre menus de 38 à 85 €.
68340 Riquewihr – 03 69 34 14 59 – www.table-aor.fr

Le Parc Hôtel
Chambre à partir de 115 €. Belle maison gourmande abritant un restaurant, Le Joséphine, et une winstub, Rabseppi Stebel’ : plat à partir de 20 €, menu 34 et 70 €.
68590 Saint-Hippolyte – 03 89 73 00 06 – www.le-parc.com

Le Parc Hôtel & Yonaguni Spa
La belle maison traditionnelle de la famille Wucher avec restaurant, stub et fumoir se dote d’un nouveau spa avant-gardiste de 2 500 m². Chambre à partir de 150 €, menu 60 €.
67210 Obernai – 03 88 95 50 08 – www.leparchotel.fr

Hostellerie des Châteaux
Bel établissement au milieu des arbres, avec trois piscines, deux restaurants, spa et vinothérapie. Chambre à partir de 150 €, plat à partir de 29 €, menu 69 €.
67350 Ottrott – 03 88 48 14 14 – www.hostellerie-chateaux.fr

Incontournables

SlowUp
La route du vin sans moteurs ! 9e édition le dimanche 6 juin. Un parcours fermé à la circulation motorisée, réservé aux marcheurs et cyclistes entre Châtenois, Bergheim et Sélestat, au pied du château du Haut-Kœnigsbourg.
www.slowup-alsace.fr

Vendangeur d’un jour
Immersion totale chez un vigneron indépendant, pour comprendre un point primordial du métier de vigneron. Demi-journée 30 €, journée avec repas 45 €.
www.vigneron-independant.com

Festival Soirs à Pressoir
L’amphithéâtre naturel dans les vignes du Reichsfeld accueille une pièce de théâtre les 30 et 31 juillet, 1er, 6, 7 et 8 août. 15 €/adulte, 11 € tarif réduit, 9 € pour les moins de 14 ans. Vin du domaine et restauration sur place.
37140 Reichsfeld – 03 88 85 58 87 – www.domaine-bores.fr

L’Alsacienne
Dimanche 27 juin, cyclo-rando sportive à Cernay, avec étape à la cave du Vieil Armand. Des parcours sportifs mais ouverts aux vélos à assistance électrique.
68700 Cernay – www.alsacienne.org

Sentiers viticoles
Des dizaines d’itinéraires pour se promener dans les vignes, classés par longueur et difficulté.
www.routedesvins.alsace/balades-et-sentiers-viticoles/

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Le vignoble varois sonné après l’incendie

Selon les premières estimations, entre 600 et un millier d’hectares de vignes seraient impactés à divers degrés par l’incendie qui a ravagé le Var la semaine dernière. L’évaluation des dégâts nécessitera encore plusieurs mois, sans compter l’impact inévitable sur les vendanges et les vinifications à venir.

Les paysages lunaires des forêts calcinées et de vignes roussies font peine à voir. Après que l’incendie a ravagé plus de 6500 hectares à partir de l’aire d’autoroute de Sigues sur la A57, à hauteur de Gonfaron, et mobilisé 1200 pompiers, la filière viticole est abattue par l’ampleur du sinistre. « Je n’avais jamais vu un feu galoper comme ça, un vrai volcan », raconte Eric Pastorino, président de l’interprofession des vins de Provence et de la cave de Gonfaron. Certains ont tout perdu, comme le domaine de la Giscle à Cogolin, où Pierre Audemard a vu partir en fumée cave, chai, cuves, barriques, machines et stocks de vin (cagnotte sur leetchi.com), le domaine de Théolier à La Garde-Freinet, où les Pinannetti ont perdu leur maison et 70% de leurs vignes (cagnotte sur onparticipe.fr), ou encore le domaine de la Tourre, à Grimaud, l’une des communes les plus touchées, et où tout le matériel des Giraud a brulé à quelques jours des vendanges.

La plaine des Maures sinistrée

Le domaine de Reillanne de Chevron-Villette a sauvé les bâtiments mais une partie des vignes près des bois a subi un énorme choc de chaleur et certaines sont complètement desséchées. Également dans la plaine des Maures, le domaine Mirabeau, près de La Garde-Freinet, accuse d’importants dégâts. « Nous avons perdu un hangar, du matériel et il n’y a plus de feuilles sur quelques parcelles, se désole la propriétaire Jeany Cronk. Une forte chaleur émane toujours du sol. On attend de faire un point avec l’œnologue et de lancer des analyses mais on ne pourra peut-être vendanger à la main que quelques vignes autour de la maison qui heureusement n’a pas été touchée. »
Non loin de là, les trois domaines de Mark Dixon, dans la plaine, ont été miraculeusement préservés. « Saint Roux et Up ont servi d’accueil et de ravitaillement pour les 80 pompiers qui sont intervenus dans les environs, raconte le directeur marketing de MDVC Provence, Maxime Mathon. Quelques pins parasols ont flambé et des vignes ont roussi aux Bertrands et les animaux avaient été évacués. Mais le domaine qui abrite notre centre logistique et de vinification pour le groupe a fait l’objet d’attentions particulières et, du coup, les arrosages d’eau salée des canadairs sur les vignes auront forcément un gros impact sans compter les goûts de fumée. On s’attend à des pertes de récolte de l’ordre de 80%, sans doute une année blanche aux Bertrands, et il faudra énormément trier et être particulièrement vigilant sur la qualité en écartant des parcelles. On espère que les pluies annoncées pour les deux jours à venir vont faire un premier lessivage mais il faudra être vigilant aussi après car le goût de fumée peut aussi apparaître au moment de la vinification. »
Au château Saint Maur, à Cogolin, le directeur Marc Monrose et le directeur technique Patrick Galliano sont restés dehors une quarantaine d’heures à guetter « la progression des flammes qui arrivaient direct sur la cave mais, heureusement, les vignes ont bien fait pare-feu et la cave qui était sous surveillance constante a servi de centre de repas pour les équipes de pompiers, raconte Marc Monrose. Il n’y a plus un arbre autour du domaine. Les trois, quatre premiers rangs de vignes ne seront de toute façon pas vendangés et on devra faire des analyses avant la récolte. En revanche, nous avons plus de dégâts à Riotor, au Cannet-des-Maures [racheté fin 2019], car on ne peut pas désherber en zone Natura 2000 et nous aurons sûrement 5-10 hectares inutilisables à cause de l’aspersion par les retardateurs. » 

L’interdiction de débroussaillage en question

Même si l’heure n’est pas à la polémique, nombreux sont les vignerons qui évoquent le problème des zones non désherbées qui participent à la propagation du feu. « La réserve naturelle nous a reproché de faire de l’écobuage autour des parcelles, mais c’est quand même ce qui nous a sauvés, estime en colère Maxime Mathon. On ne peut pas mettre en danger les hommes pour protéger les tortues et opposer sans cesse l’activité humaine et la protection de l’environnement. On ne peut pas non plus nier que les vignes servent de pare-feu et c’est primordiale dans le Var, régulièrement touché par les incendies. Quand on est certifié bio et HVE3, on ne peut pas être accusé de ne pas être attentif à la biodiversité et cette opposition est stérile. La réserve est une chance mais il faut laisser les vignerons y participer activement. » Même constat pour Eric Pastorino, qui estime qu’après l’énorme travail d’identification des dégâts, il faudra rapidement « organiser une table ronde avec la Chambre d’agriculture et la réserve naturelle. Le débroussaillage n’aurait pas empêché l’incendie mais il aurait limité son étendue et, dans ce domaine, il faut arrêter le dogmatisme et réfléchir ensemble à des solutions. »

Une mobilisation solidaire

Une cellule de crise pour les vignerons mais également pour les agriculteurs, les éleveurs et les oléiculteurs a d’ores et déjà été mise en place à la Chambre d’agriculture du Var en attendant le ballet des experts. « Une solidarité naturelle se met en place pour le prêt de matériel, comme la cave de Grimaud qui va aider Giscle pour les vendanges, et une réunion est prévue pour les échanges et les prêts entre vignerons, précise Eric Pastorino. Par ailleurs, le Centre du rosé diffuse quelques conseils de parcours techniques à mettre en place pour limiter les risques de goût de fumée mais tout dépend de l’intensité et on n’évitera pas un gros travail de sélection. » Le bilan des dégâts et des pertes de récolte n’interviendra pas avant plusieurs semaines ; on estime à ce jour entre 600 et un millier d’hectares de vignes impactées à divers degrés. « Et c’est sans compter l’impact économique difficilement évaluable du départ précipité des touristes fuyant la région [environ 10 000 ont été évacués] et de ceux qui ont annulé leur venue », conclut Frédéric Schaeffer, directeur des Maîtres Vignerons de Saint-Tropez. Un dommage collatéral non négligeable alors que les visiteurs étaient revenus en masse dans les caves pour déguster et acheter du vin.

Photos : Domaine Mirabeau

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Nos itinéraires de l’été #33 : Champagne, l’héritage bourguignon

Chaque jour jusqu’à la fin du mois d’août, retrouvez un itinéraire dans le vignoble français : de bonnes adresses sélectionnées par l’équipe de “Terre de Vins” à l’occasion du hors-série Œnotourisme paru en juin 2021. 33ème étape : toujours en Champagne, côté Aube.

Champagne Monial, le plus beau cellier
Jadis, cette grange de l’abbaye de Clairvaux était à la tête d’un vignoble de 177 hectares. Le savoir-faire viticole apporté par les moines de Cîteaux est resté inscrit dans l’architecture du cellier construit au XIIIe siècle, à moitié enterré et rafraîchi par une source souterraine. Le pressoir se situait au-dessus et le jus descendait par gravité à travers les oculus placés à l’intersection des croisées d’ogives ! Champagne Monial propose des visites gratuites d’avril à octobre. Sa chapelle du XVe siècle, en lambris, dont le retable est exposé au Metropolitan Museum of Art, à New York, est une merveille. La maison propose aussi un gîte (2 adultes, 2 enfants, 300 €/semaine).
Champagne Monial – 10200 Colombé-le-Sec – 03 25 27 02 04 – www.monial.net

L’hommage à Clairvaux [TOP100 – Trophées de l’Œnotourisme]
À Hautvillers, on vénère Dom Pérignon, chez Drappier (visite : 17 €) on préfère saint Bernard, ce moine d’origine bourguignonne à qui on doit l’introduction dans la région du pinot noir… Et si le village s’est moqué du grand-père, surnommé « Père pinot », lorsqu’il a arraché ses gamays pour replanter ce fin cépage, l’histoire lui a rendu justice. Clarevallis, une cuvée 100 % bio (43 €), célèbre cet héritage de Clairvaux et représente un condensé de la recherche stylistique de la maison. Le faible dosage (4 g), spécialité de ce vigneron qui a lancé l’un des premiers bruts nature en 1995, laisse le sous-sol kimméridgien (le même qu’à Chablis) s’exprimer dans toute sa minéralité.
Champagne Drappier – 10200 Urville – 03 25 27 40 15 – www.champagne-drappier.com

Jolie bouteille, sacrée bouteille
Pressoir traditionnel, remuage, dégorgement et dosage manuels, le champagne Benoît Tassin a le sens du patrimoine jusque dans ses outils ! Le musée de la bouteille ancienne qui clôt le parcours (7 €) étonne par sa rigueur scientifique et la richesse des propos du guide. Ce dernier remonte aux Égyptiens pour arriver à la naissance du champagne, conditionnée par le passage de la bouteille de service à la bouteille de conservation au XVIIe siècle. Une fois de plus, on côtoie l’héritage des moines cisterciens venus de Bourgogne : ce sont les pierres de l’abbaye de Mores qui ont servi à construire la bâtisse, comme en témoigne cette sculpture d’évêque au drapé élégant exhumée d’un mur.
Champagne Benoît Tassin – 10110 Celles-sur-Ource – 03 25 38 52 27 – www.champagne-benoit-tassin.fr

Une distillerie entre Bourgogne et Champagne
Si la famille Moutard a les deux pieds dans la vigne, l’un se trouve en Bourgogne, l’autre dans l’Aube. L’occasion de belles synergies au sein de ce domaine où élaborer à la fois des vins et des spiritueux élargit le champ des possibles. Une part des whiskys est vieillie par exemple dans des fûts de chablis et les moûts de malt fermentent grâce à des levures de raisin. On profite de la culture de cépages rares destinés au champagne pour produire des eaux-de-vie aussi originales que le marc d’arbane… Entre l’alambic et les caves, on parcourt le joli village de Buxeuil, et on se passionne pour les expériences de la famille Moutard, jamais en mal d’idées (10 €).
Champagne Moutard – 10110 Buxeuil – 03 25 38 50 73 – www.famillemoutard.com

“Un clos, c’est bien quand c’est ouvert” [TOP100 – Trophées de l’Œnotourisme]
Avec le Clos Rocher, Gremillet « bourgognise » la Champagne, plus connue pour son art de l’assemblage. Le réchauffement climatique rend cependant cette approche pertinente… Afin de découvrir la singularité de ce microterroir, la maison Gremillet y a aménagé une bulle transparente faisant office de chambre d’hôtel (à partir de 200 €). Vous n’avez jamais rêvé de dormir à la belle étoile au milieu des vignes pour sentir les énergies qui animent la terre ? C’est un peu la même sensation, en plus confortable. Avec en prime une bouteille et un petit déjeuner dans une cadole, ces igloos en pierres sèches qui servent de loge aux vignerons.
Champagne Gremillet – 10110 Balnot-sur-Laignes – 03 25 29 37 91 – www.champagne-gremillet.fr

CARNET PRATIQUE

Où manger, où dormir

Restaurant Le Cellier
Pour rester dans une ambiance monastique, ce restaurant représente le cadre idéal. Installé dans un cellier construit par les cisterciens, les plafonds sont encore recouverts des slogans des révoltes vigneronnes de 1911. Il offre des menus abordables pour une cuisine généreuse et authentique issus de produits locaux. Menu découverte du terroir entrée-plat-dessert à 34 €.
10200 Bar-sur-Aube – 03 25 27 52 89

Le Vieux Pressoir (chambres d’hôtes)
Champagne Urbain propose quatre chambres, dont une familiale, au pied des vignes et aménagées dans une ancienne maison traditionnelle de vignerons. Les propriétaires n’hésitent pas à prendre un café avec leurs hôtes pour raconter leur métier et proposent de déguster leur champagne (69 €/chambre pour 2 personnes, petit déjeuner compris).
10200 Baroville – 03 25 27 00 36 – www.champagne-urbain.fr

À voir

L’abbaye de Clairvaux
On ne peut comprendre le vignoble de l’Aube voisine sans faire un pèlerinage à l’abbaye de Clairvaux, installée par saint Bernard dans le val d’Absinthe et transformée en prison par Napoléon. Celle-ci a fonctionné jusqu’à une date récente et certains lieux sont émouvants, comme la chapelle de la prison des enfants, envoyés ici pour travailler dans la colonie agricole. 8,50 €/adulte, gratuit pour les moins de 18 ans.
10310 Clairvaux – 03 25 27 52 55 – abbaye.clairvaux@orange.fr

Nigloland
Après quelques visites culturelles, il est temps de penser aux enfants. Le parc Nigloland, installé au cœur de la forêt d’Orient, offre des attractions qui décoiffent, entre le Donjon de l’extrême et la Rivière canadienne. Un bol d’air frais, de sensations et de nature… 36 €/adulte, 33 €/enfant de moins de 12 ans.
10200 Dolancourt – 03 25 27 94 52 – www.nigloland.fr

Canoë avec le champagne Devaux
C’est une coopérative qui fait la fierté des vignerons aubois et accueille ses visiteurs dans un très joli manoir bordé par la Seine. Elle propose des ateliers variés, comme des dégustations à l’aveugle pour mieux comprendre l’influence de la couleur, des accords mets et chocolats, mais aussi une randonnée en canoë ! 51 €/pers. Comprend une dégustation de 2 champagnes accompagnés de gourmandises.
10110 Bar-sur-Seine – 03 25 38 63 85 – www.champagne-devaux.fr

Cet article Nos itinéraires de l’été #33 : Champagne, l’héritage bourguignon est apparu en premier sur Terre de Vins.