[Bourgogne] Œnotourisme du futur à Vosne-Romanée

Projet du domaine du Comte Liger-Belair, « La Cuverie » va ouvrir cette fin d’année 2022. Ce lieu de vie comprendra notamment une épicerie locale et un bar à vin, ou l’on pourra déguster les cuvées du célèbre village de la Côte de Nuits.

L’oenotourisme du futur ? Dans le très renommé village de Vosne-Romanée, un lieu de vie multiservice va ouvrir en cette fin d’année 2022. L’adresse, située à l’angle de la rue Sainte-Barbe et de la rue des Communes, amènera visiteurs et riverains à se côtoyer. On y trouvera un bar à vin, une épicerie bio et locale, des chambres, de la petite restauration, une pièce à disposition des professions libérales, une salle de réunion avec écran, un service de dépôt de colis pour les vignerons, et même… la poste du village, qui avait fermé.

Un concept « destiné à redonner une impulsion au village », résume l’initiateur du projet Louis-Michel Liger-Belair. Le propriétaire du domaine du Comte Liger-Belair s’est adjoint les services de Christopher Lecoufle, ex-sommelier et ancien élève d’Antoine Petrus, pour gérer les lieux.

Des Vosne-Romanée au verre

Côté bar à vin, le client aura le choix « entre 1000 et 1200 références ». En premier lieu « les vins de l’appellation, avec, chaque semaine, un Vosne d’un domaine ou d’un négoce différent au verre». Et comme ces flacons sont prisés dans le monde entier, Louis-Michel Liger-Belair a dû convaincre ses confrères. « Certains jouent jeux, malgré la petite récolte de 2021. D’autres, pas encore. Ça avance. Je leur explique qu’on y a tous un intérêt. Des gens qui ont fait des milliers de kilomètres pour boire un Vosne à Vosne, et qui ne peuvent pas car les grilles des domaines sont fermées, rentrent forcement déçus. »

Le reste de la carte sera composé de vins bio de toute la Bourgogne, et de vins biodynamiques du reste de la France et du monde. À des tarifs voulus raisonnables. «C’est le producteur qui choisit le prix HT. Puis celui-ci sera multiplié par deux sur table, pas plus. C’est peu comme marge, mais moi qui passe mon temps à me battre avec les restaurants pour ça, je ne me vois pas faire pareil.»

Chambres avec vue sur les vignes

À côté, la partie restauration prévoit « des planches de fromage et de charcuterie, et un peu de sandwicherie, notamment pour les ouvriers viticoles qui travaillent à Vosne et doivent aller à Nuits pour déjeuner. » À l’étage, quatre grandes chambres avec vue sur les vignes seront disponibles un peu plus tard, au printemps 2023.

« L’ensemble pourra rendre service à tout le monde : habitants de Vosne, ouvriers viticoles et visiteurs », espère Louis-Michel Liger-Belair. Une manière pour le propriétaire de ce domaine familial, créé en 1815, de « rendre à Vosne ce que Vosne nous a donné. »

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Dernières étapes du Tour de France : objectif Cahors

Le jeudi 21 juillet, le Tour de France parcourra un des plus longs périples de l’année. Au terme de 183,3 km, les coureurs longeront les derniers méandres du Lot pour terminer dans la ville de Cahors. Paysages variés et vins rouges en perspective.

Les dernières boucles du Tour de France cycliste se dessinent. Le jeudi 21 juillet, l’étape sera une des plus longues du tour, qui reliera Castelnau-Magnoac (Gers) à Cahors (Lot). Il traversera trois départements en passant par les villes d’Auch et Valence d’Agen dans le premier, la cité médiévale de Lauzerte et sa belle place à cornières dans le Tarn & Garonne avant d’aborder le département du Lot et le vignoble de Cahors. L’entrée se fera par Montcuq-en-Quercy-Blanc sur la D653 juste avant la Côte de Saint-Daunès, 1,6 km à 6,3%, une des dernières s grimpettes du Tour avant celle de Rocamadour (Lot), le lendemain et celle du Pavé des Gardes à Meudon, juste avant l’arrivée à Paris le 24 juillet. A Bagat il côtoiera les vignes du château Quattre et mettre cap au nord vers Sauzet avant d’atteindre les bords du Lot, un peu à l’est de Luzech. De Saint-Vincent Rives d’Olt à Cahors, se succéderont une dizaine de noms évocateurs des grands rouges de l’appellation, Château Saint-Sernin, Château Vincens, Vinovalie-Cave des Côtes d’Olt, Château Saint-Didier, Château La Caminade…

Appellation contrôlée Cahors : des rouges aux profils variés

Le vignoble de Cahors couvre un ensemble de 3323 hectares sur une soixantaine de kilomètres le long des méandres du Lot. Il est scindé en deux grands ensembles de terroirs aux soubassements géologiques absolument uniques, les alluvions sur les Terrasses s’étageant au-dessus de la rivière, le calcaire sur le Causse). S’il ne produit que du vin rouge, le vignoble recouvre toutefois une infinité de nuances résultant des accidents de sols, des différences d’altitudes, des effets de proximité (avec la rivière notamment) ou des expositions particulières.

Cahors capitale du malbec

Cahors aurait dû fêter l’anniversaire de son appellation contrôlée en 2021, mais le Covid-19 a eu tendance à reporter les célébrations. Le passage du Tour de France est donc l’occasion d’un beau cinquantenaire. Juste avant le Château Saint-Sernin, sur le côté droit de la route, coureurs, spectateurs et téléspectateurs auront le regard attiré par une immense affiche de 2200 m2 déclarant « Cahors capitale du malbec ». Le vin de Cahors est en effet principalement issu de ce cépage, aussi appelé auxerrois ou côté selon les régions.

Cahors Malbec Lounge en centre-ville

 Il y aura de l’animation autour du passage du tour. La Cahors Malbec Lounge, espace officiel d’information et de dégustation des vins de l’appellation Cahors est plus ouvert que jamais avec ses 200 vins en présentations. Au Clos Triguedina, les cyclistes amateurs sont invités à tester la « petite boucle du vignoble » et à pique-niquer verre en main sur le circuit du domaine.

Curieusement, après la traversée du Gers et du Tarn & Garonne, la visite dans le Lot est aussi un clin d’œil à la séquence d’ouverture du Tour qui se trouvait à Copenhague : le château de Cayx, situé dans le hameau de Caïx au nord de Cahors, appartient à la famille royale du Danemark.

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Vous prendrez bien une petite vière !

L’univers de la zythologie, à savoir celui de la bière, n’en finit pas de proposer des nouveautés. Dernière en date, un produit ni tout à fait bière ni tout à fait vin mais un entre-deux pour le moins original. Une expérience de dégustation atypique signée Aubert & Mathieu.

Dire que ces deux-là sont des trublions relèverait presque de la tautologie ! Anthony Aubert & Jean-Charles Mathieu sont 2 amis qui ont décidé en 2018 de créer une structure de négoce qui leur permette de mettre en avant les vins de leur région, le Languedoc-Roussillon. Avec toujours des cuvées identitaires, de celles qui ne laissent pas indifférent. Et pour une fois, ce n’est pas tout à fait un vin qu’ils viennent de lancer, mais un « machin » à la robe framboise soutenue, encapsulé comme une bière et un brin voyant avec une étiquette haute en couleurs. Pour décrire cette curiosité, il fallait au moins un néologisme immédiatement intelligible. C’est une « vière ». En un mot, un mariage entre bière et vin au cours d’un processus d’élaboration commun. Et pour se lancer dans ce projet, les 2 copains ont conclu un partenariat avec la brasserie artisanale parisienne Gallia. Forte d’une histoire plus que centenaire, cette dernière a été relancée là aussi par 2 amis en 2009 et s’est depuis, durablement installée comme un incontournable du paysage brassicole. Chez Gallia, les vières, on sait faire. Il y en a d’ailleurs quelques-unes au catalogue, à base de merlot, de syrah, de pinot noir ou bien encore de muscat… L’idée est simple, il s’agit de faire fermenter quelques jours les raisins sélectionnés et ensuite de leur ajouter le moût de bière (malt d’orge et de blé) pour que les levures puissent continuer à travailler et produire cet hybride.

Un carignan inattendu

Pour leur vière, Aubert & Mathieu ont décidé de mettre en valeur leur cher carignan, si typique du Languedoc. Le résultat est surprenant et ne saurait laisser indifférent. Evidemment, si vous vous attendez à une expression nouvelle d’un vin, vous risquez d’être déçu. Le produit offre un nez qui rappelle un agréable vin rouge fruité tout en évoquant les notes typiques maltées de la bière à la dégustation. Pour autant, le cépage apporte véritablement une aromatique spécifique qui vient complexifier l’ensemble qui titre 7,2°. On retrouve ainsi des notes de fruits rouges bien marquées qui sont d’une véritable gourmandise. A n’en pas douter, voilà un produit qui fera parler de lui, qui risque bien de susciter la curiosité parmi les amis à qui vous le ferez goûter. On peut s’interroger sur le prix. 14,90€ les 75cl, certains trouveront peut-être que c’est un peu cher. C’est en tout cas une sensation de dégustation nouvelle qui vaut la peine d’être découverte.

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Primeurs 2021: sélection autour d’une viticulture respectueuse de l’environnement

Nous sommes en fin de campagne primeurs 2021 et les prix sont sortis. Terre de vins vous propose plusieurs sélections en fonction de vos attentes.

Sylvie Tonnaire, rédactrice en chef de Terre de vins s’adresse aujourd’hui aux acheteurs qui souhaitent faire des achats de vins issus de viticulture respectueuse de l’environnement. .

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Rhône Sud : Des vendanges sous haute surveillance

Avec une phénologie en avance de 10 jours par rapport à 2021, le millésime 2022 se rapproche de 2020 en terme de précocité. Mais stress et déficit hydriques font souffrir les vignes et risquent d’oblitérer une récolte prometteuse.

Voici un millésime qui s’annonce précoce en Vallée du Rhône sud. Les syrahs et les grenaches ont commencé leur véraison, annonçant des vendanges mi-août pour les blancs et fin août pour les secteurs et les cépages rouges les plus précoces. Toutefois, « la plupart des parcelles suivies sont en arrêt de croissance. Les premières feuilles à la base des rameaux sont tombées, réduisant la surface foliaire qui permettra de faire mûrir le raisin », annonce l’Institut Rhodanien basé à Orange.

Si la charge de raisins pouvait paraître importante à première vue, « elle s’avère moyenne car les vignes ont soif et les baies sont petites. Sur les parcelles les plus stressées, on constate que les baies ont une taille inférieure à la normale», explique Viviane Bécart, ingénieur agronome en charge des expertises viticulture pour l’organisme.

Stress et déficit hydriques

Les très fortes chaleurs actuelles font souffrir la végétation. Les jeunes parcelles en sols peu profonds commencent à craquer. « La grosse question est : est-ce qu’on aura encore des feuilles aux vendanges ? » s’interroge l’experte. La pérennité des vignes est en jeu, car la mortalité est possible face à ce cas de figure nouveau par son ampleur.

En effet, le déficit pluviométrique est record, si l’on considère la somme des précipitations entre la fin de l’année viticole précédente (estimée autour du 15 octobre 2021) jusqu’à début juillet. Sur la région il est tombé environ 250mm de pluie contre 400 et 700mm sur les 20 dernières années.

« Le déficit hydrique se creuse également. La différence entre la quantité d’eau reçue et la quantité d’eau transpirée par la végétation, est aujourd’hui équivalente à celui observé en août 2019 et 2020, deux années déjà très sèches. En comparaison des vingt dernières années, 2022 est une année record ».

Toujours selon l’Institut Rhodanien, « le sud du Gard rhodanien et du Vaucluse ainsi que la plaine du Comtat sont déjà touchés par un déficit hydrique sévère. Grâce à des températures plus fraîches et des pluies légèrement plus abondantes lors du dernier épisode pluvieux (en juin), les reliefs de part et d’autre du Rhône affichent eux un déficit hydrique moins sévère mais toutefois fortement négatif ».

Pas de maladies

Seul point positif, le manque de pluie a eu pour effet d’éviter les maladies et donc les traitements au soufre principalement. Il n’y a donc pas de risques sanitaires.

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Top départ de Lyon Tasting 2022

La cinquième édition de Lyon Tasting, le festival des grands vins organisé par Terre de Vins au Palais de la Bourse de Lyon, se déroulera dans deux mois exactement, les 8 et 9 octobre prochains. La billetterie est ouverte, n’attendez pas pour réserver vos places !

Lyon Tasting, c’est LE rendez-vous de la rentrée pour les amateurs de vin et de gastronomie!

Plus d’une centaine d’exposants seront réunis au Palais de la Bourse de Lyon par Terre de Vins, les 8 et 9 octobre 2022, pour une mise en lumière des vignobles de la Vallée du Rhône et d’ailleurs.

Vous aurez la possibilité de déguster une large sélection de cuvées : en blanc, en rouge et en champagne, de vous régaler avec une offre food autour de la gastronomie lyonnaise. De nombreuses master classes prestigieuses rythmeront les deux journées de Lyon tasting, sur « l’importance de la forme des verres, sur le nez et le goût du vin », sur les « Grands blancs de Bourgogne et caviar », avec « Pomerol Séduction – À la rencontre de Pomerol », « Gigondas 2012 – Cinq grandes cuvées au pied des dentelles de Montmirail » et un challenge vin avec Chateaunet. Vous pourrez aussi assister à divers ateliers avec les Côtes du Rhône.


Samedi 8 et dimanche 9 octobre 2022

Samedi : 11h-19h*

Dimanche : 11h-18h*

*Fermeture des portes 45 minutes avant la fin des sessions.

Palais de la Bourse – Lyon 2ème arrdt

Réservez vos places dès à présent en cliquant sur ce lien.

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Champagne: vignerons et maisons s’accordent pour faire le plein de raisin !

C’est le baromètre de la Champagne, comme chaque année le président du Syndicat général des vignerons et le président de l’Union des Maisons de Champagne se sont entendus sur le rendement commercialisable, avec pour cette vendange 2022 une nette hausse et un système astucieux de crédit…

En Champagne, sauf accident, la vendange s’annonce sous les meilleurs auspices puisque le rendement agronomique devrait s’établir autour de 14.500 kilos hectare. S’ajoute un contexte économique favorable, avec un premier semestre en forte hausse (+13,8%) par rapport à la même période l’année dernière, et à fin juin « sur douze mois glissants », des ventes qui s’élèvent à 336 millions de bouteilles. On anticipe un atterrissage à la fin de l’année davantage autour de 320 millions, compte tenu d’un ralentissement probable.

Malgré les difficultés économiques mondiales qui se profilent à l’horizon et l’inflation, David Chatillon, le président de l’Union des Maisons de Champagne reste optimiste : « Le confinement a fait apparaître de nouveaux modes de consommation à domicile, moins formels, qui perdurent, cela s’accompagne de l’intérêt de nouveaux consommateurs, plus jeunes. Nous exportons aussi vers des marchés qui sont moins impactés par la crise actuelle que l’Europe et nous sommes sur un produit dont les consommateurs sont moins sensibles à l’inflation que d’autres ». C’est fort de ce constat que vignerons et négociants se sont entendus sur un rendement commercialisable de 12.000 kilos, un sommet jamais atteint depuis quinze ans. Globalement, ce niveau de rendement équivaut à une production de 330 millions de bouteilles, qui permettra à la fois de suivre l’évolution de la demande et de reconstituer les stocks passés de 3,8 années à 3,5 années.

En 2021 où le rendement agronomique moyen était tombé à 7500 kilos, le système de la réserve interprofessionnelle avait été d’une grande aide aux vignerons, mais avait aussi montré ses limites. Ainsi, selon Maxime Toubart, 940 récoltants n’avaient pas pu atteindre, faute d’une réserve suffisante, les 10.000 kilos commercialisables. Les deux syndicats ont donc imaginé un nouveau système encore plus souple qui sera d’autant plus utile à l’avenir que le dérèglement climatique pourrait entraîner des vendanges de plus en plus aléatoires. Désormais, les vignerons qui n’auront pas eu suffisamment de réserve une année, bénéficieront pour compenser leur déficit par rapport au rendement commercialisable, d’un crédit équivalent qu’ils utiliseront sur une durée de trois ans au fur et à mesure de sa reconstitution. Cette mesure aura un effet rétroactif en partant de la vendange 2021.

Enfin, vignerons et négociants, ayant pu observer l’intérêt de leur organisation collective pendant le Covid, ont décidé de renforcer l’action du Comité Champagne et son budget autour de quatre axes pour mieux anticiper encore les crises futures. Le premier défi est celui de la production, la recherche interprofessionnelle doit tout mettre en œuvre pour permettre de maintenir une offre en quantité et en qualité tout en répondant aux exigences environnementales. Le deuxième défi est celui de la régulation qui doit poursuivre son assouplissement pour mieux compenser les aléas des récoltes. Une réflexion pourrait ainsi être ouverte sur l’encadrement de l’entraide qui existe parfois entre les vignerons qui ont des excédents de récolte et ceux qui au contraire manquent de raisin. Le troisième défi est celui de la désirabilité. « On a vu pendant le confinement que les consommateurs privés de certains lieux de consommation ont été chercher le champagne là où il était, chez les cavistes. C’est dire la place qu’il a conservé dans leur cœur. Elle n’est pas acquise, elle a été conquise par 300 années d’efforts perpétuels. »

Le quatrième défi est celui de la protection, sur lequel le Comité est déjà bien engagé pour ce qui concerne la partie juridique mais qui doit aller plus loin. « Il y a aussi des enjeux d’accès aux marchés, avec des barrières tarifaires ou non tarifaires, qui viennent limiter potentiellement les exportations. Plus un nom est célèbre, plus il est contrefait, plus il est envié, et plus il est la cible de conflits géopolitiques. » Le Comité doit par ailleurs surveiller de près « les nouveaux marchés de e-commerce qui représentent 10 % des expéditions et qui sont en croissance forte. »

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[Entretien] Valentin Le Néel, créateur du Bartelli

Le tire-bouchon électrique à succès a été commercialisé dans un premier temps pour les personnes en situation de handicap. Retour sur l’histoire originale de cet objet avec son créateur, le Breton Valentin Le Néel.

D’où vous est venue l’idée d’un tire bouchon électrique ?

J’ai toujours eu l’envie d’entreprendre. Après des débuts dans le marketing, j’ai créé en 2018 mon premier site d’e-commerce simplifiemoilavie.com, où l’on trouvait des objets destinés à améliorer le quotidien des personnes âgées et des personnes à mobilité réduite. En faisant le bilan, j’ai vu qu’une référence se vendait très bien : un tire bouchon électrique. Chez certains clients, il devenait le principal tire-bouchon de la maison, utilisé par tout le monde. Donc, dès 2019, j’améliore le produit avec le fabriquant – on passe de pile à batterie, on améliore l’esthétique – et je crée la marque. C’est comme ça qu’est né Bartelli. Il plaît aujourd’hui à un public large, alors qu’il était destiné, à la base, aux personnes souffrant de troubles musculo-squelettiques. 

Pourquoi cet intérêt pour la question du handicap ?

Mes parents ont eu un accident d’avion quand j’étais enfant. Ma mère était en fauteuil roulant, et je lui ai toujours acheté des objets pour lui simplifier la vie, souvent en en détournant l’usage. Un chargeur de téléphone aimanté par exemple. Ou des télécommandes pour allumer toutes les lumières de la maison. On trouve aussi ce type de dispositifs dans le milieu médical. On les appelle alors des « aides techniques ». Mais il s’agit souvent d’objets disgracieux, et avec lesquels on se sent souvent plus handicapé qu’on ne l’est. D’où cette envie de proposer des objets à la fois pratiques et esthétiques.

Le Bartelli rencontre un franc succès depuis son lancement en 2019. Comment l’expliquez-vous ?

On a un positionnement marché intéressant par rapport à nos concurrents. Mais il y a aussi le fait d’avoir développé trois canaux de vente. Au départ, il était commercialisé en ligne uniquement. Pour les particuliers, ainsi que pour les entreprises, avec personnalisation du tire-bouchon pour ces dernières. En tant que cadeau professionnel, il plaît beaucoup : c’est un objet à la fois traditionnel et original, et, surtout, qui reste. On a eu de très bons résultats sur les ventes en ligne dès Noël 2019.  Enfin, depuis 2021, je travaille sur la création d’un réseau de points de vente. À ce jour, le Bartelli se trouve chez 45 commerçants, notamment des cavistes, en France.

Des tire-bouchons Bartelli sont à gagner sur dès le 21 juillet en cliquant sur ce lien.

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[Médoc] Lanessan ouvre grand ses bras

Niché au cœur du Médoc, le Château Lanessan met les bouchées triples ce jeudi 21 juillet pour accueillir les amateurs de vin, de pierres, de chevaux et de nature. Au programme des dégustations, un marché d’artisanat, des producteurs locaux, des balades en calèche, des glaces, des macarons, food truck et concert !

Il se situe à 50 kilomètres de Bordeaux, 10 de Pauillac, 40 des plages de Lacanau et 30 du lac d’Hourtin. Malgré sa géolocalisation idéale, sur la route des Grands Crus, le Château Lanessan n’est pas le plus visible. Il faut s’enfoncer dans un parc avant que n’apparaisse une superbe bâtisse entourée de vignes et d’écuries. Différentes dates peuvent constituer la chronologie de ce lieu. 1793 d’abord avec le coup de cœur du négociant bordelais Jean Delbos pour 24 hectares sur les célèbres graves médocaines. Près d’un siècle plus tard, dans la toute jeune IIIème République, l’architecte Henri Duphot est mandaté par les successeurs de Jean Delbos pour édifier un château de style néo-classique d’inspiration tudorienne. Le lieu n’est reste pas moins voué à la production du vin avec, à cette même époque, très précisément en 1878, la construction d’un chai de vinification. Parallèlement, la famille conjugue à la passion du vin celle de l’équitation en créant des écuries. 1907 est une histoire de cœur, avec le mariage de Marie-Louise Delbos avec Etienne Bouteiller. De cette union naîtra Jean Bouteiller qui augmentera considérablement la surface du vignoble à 80 hectares. Pour l’histoire du temps présent, le second vin, les calèches, est créé en 1999 et l’année suivante est celle de nouvelles installations technologiques au service du vin. Il s’en suit une quête toujours plus qualitative et une véritable vocation oenotouristique entre le Musée du cheval, le parc, les hébergements et le château. Voici autant de raisons de se rendre à Lanessan ce jeudi 21 juillet.  

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