Rémy Martin a 300 ans et dévoile son cognac anniversaire

La coupe du tricentenaire est une série limitée de 6 724 flacons numérotés. Elle sera disponible en France à partir de la mi-mars

C’est l’histoire d’une petite affaire viticole devenue l’une des plus belles maisons de luxe française ! Elle débute en 1724 aux confins de la Saintonge et de l’Angoumois. Nous sommes à Rouillac, à cinq lieues au nord-est de Cognac, où un jeune vigneron se lance dans le commerce des eaux-de-vie. Imagine-t-il un instant que son nom scintillera un jour sur des millions de bouteilles ? Non, Rémy Martin ne peut le concevoir…

Trois cents ans plus tard, la maison brille au firmament du cognac, dans le giron du Rémy Cointreau. Fière de ses racines paysannes, elle entend fêter son anniversaire avec ce qu’il faut de prestige et d’humilité, dans un rapport singulier à la terre, au temps et aux hommes. « Nous nous efforçons d’atteindre l’excellence durable et de perpétuer notre héritage familial pour les 300 années à venir », souligne Marie-Amélie de Leusse, la présidente de Rémy Cointreau.

En décembre, à l’approche du tricentenaire, les plus célèbres références de la gamme (VSOP, 1738 Accord Royal, Club et XO) revêtaient des habits d’or et d’argent. Ce jeudi 11 janvier 2024, Rémy Martin dévoile la « Coupe 300e Anniversaire », une série limitée de 6 724 flacons numérotés.

2 500 euros la carafe
Au pays du cognac, le mot coupe désigne un assemblage élégant et réussi. Celle-ci a été créée par le maître de chai Baptiste Loiseau, qui a puisé son inspiration parmi les trésors de ses prédécesseurs, aux fûts de la « Réserve perpétuelle » de Rémy Martin. Il s’agit d’une précieuse collection d’eaux-de-vie de Grande Champagne (premier cru du cognac) sélectionnées et transmises depuis des générations. « La Réserve perpétuelle est autant un procédé qu’un héritage », dit Loiseau.

Le nectar mêlerait l’orange confite et le fruit de la passion. Le nez rappellerait le bois de santal et les sous-bois. La bouche serait fruitée, élégante et tendue, selon la note de dégustation du négociant. Goûter et apprécier coûtera 2 500 euros à l’amateur. La carafe de 70 cl sera disponible en France à la mi-mars. Ses lignes rappellent celles du flacon du 250e anniversaire en 1974. Ses motifs embossés symbolisent l’élan du javelot du centaure, l’emblème que Paul-Emile Rémy Martin avait choisi en 1870.

Dans un communiqué diffusé ce jour, Rémy Martin ajoute que son tricentenaire sera aussi marqué par l’ouverture au public de sa maison historique restaurée, rue de la Société Vinicole à Cognac, début mai. Sont aussi prévus : une expérience de réalité virtuelle à la découverte des vignobles de Grande Champagne et de Petite Champagne dans les plus grands aéroports de la planète ; un concours de cocktails ouvert aux bartenders d’une sélection de 300 bars internationaux ; et une « tournée anniversaire dans les meilleurs clubs du monde ».

Cet article Rémy Martin a 300 ans et dévoile son cognac anniversaire est apparu en premier sur Terre de Vins.

Champagne Jacquart persiste et signe !

Avec la cuvée « Signature B016 », la Maison Jacquart nous montre tout l’intérêt de persister davantage sur le vieillissement sur lie des bruts sans année pour rendre la signature du millésime qui sert de base plus évidente encore !

« Jacquart », le nom à lui seul évoque tout un univers, il est l’homonyme de ce fameux « métier Jacquard » sur lequel s’échinaient les canuts lyonnais pour produire les indiennes qui recouvraient les épaules des bourgeoises endimanchées au XIXe siècle. Dans son hôtel particulier de la belle Epoque, trônant sur le boulevard Lundy à Reims, la Maison Jacquart renvoie tout à fait à cette période de raffinement et d’élégance. Ses cuvées sont le fruit du savoir-faire réuni de deux grandes coopératives, l’Union auboise et la COVAMA. Pour découvrir toute la subtilité du style de ses vins, la cuvée « Signature » est sans doute la meilleure porte d’entrée. Elle vient proclamer haut et fort ce que les Champenois savent depuis longtemps : le brut sans année n’est pas une simple entrée de gamme, l’assemblage peut lui aussi produire de grands champagnes de garde ! Le principe est simple : le comité de dégustation composé de Joëlle Weiss, Michel Parisot, et Yann Munier, décident pour certaines bases ayant servi à l’élaboration de la cuvée Mosaïque, le BSA classique de la maison, d’en prolonger le vieillissement sur lie de deux ans. Ce principe était déjà fréquent chez certaines grandes cuvées spéciales millésimées en Champagne qui connaissent souvent deux sorties distinctes correspondant à deux stades de maturité, mais plus rarement sur les BSA.

Illuminations créée pour la façade de l’hôtel Jacquart par Léo Ginailhac


Joëlle Weiss explique : « nous avons décidé de prolonger le vieillissement sur lie parce que nous nous sommes aperçus que l’assemblage de notre brut sans année avait de la profondeur, de la complexité. D’ailleurs, si on l’appelle Mosaïque, ce n’est pas pour rien ! Cette cuvée réunit entre 300 et 400 vins dont 25 à 35 % de vins de réserve. Nous goûtons tout à l’aveugle, un travail qui nous prend trois mois. Pour la cuvée Signature, en allongeant le vieillissement de certaines bases de Mosaïque, on aboutit à une réalité augmentée. On a toujours la fraîcheur aromatique du chardonnay, mais avec un côté plus voluptueux, plus rond, plus profond, qui a ouvert à Jacquart les portes de la gastronomie. Lorsque l’on élève un brut sans année pendant cinq ans, on s’aperçoit que la personnalité du millésime de base ressort davantage. La comparaison qui me vient à l’esprit est celle du baccalauréat. Les élèves qui sortent du bac se ressemblent tous un peu, mais cinq ans après, les différences sont beaucoup plus marquées ! C’est la raison pour laquelle il nous a paru pertinent de préciser l’année de la base sur l’étiquette, pour cette nouvelle édition 2016 (« B016 »).« 

Quid des caractéristiques de ce millésime ? « C’est une année où les rendements étaient relativement faibles, 9100 kilos/hectare, avec, par conséquent, beaucoup de concentration.  C’est la raison pour laquelle, contrairement à d’autres bases, on n’a pas eu besoin de recourir à la réserve perpétuelle. »  Le détail de l’assemblage ? « 40 % de chardonnay, 35 % de pinot noir, 25 % de chardonnay. Pour les chardonnays, la Côte des blancs domine, avec un axe assez fort sur Vertus. Nous complétons avec la Montagne, Villers-Marmery en particulier, le Mont de Berru aussi (butte témoin de la Montagne), dont on apprécie les notes un peu herbassées au sens noble du terme (oseille, basilic, aneth). Si ce cru peut être caractériel, son apport en assemblage est très intéressant.  Nous avons aussi des approvisionnements historiques dans l’Aube : Montgueux bien-sûr, mais aussi la vallée du Landion. Ces chardonnays sont plus ronds, plus crémeux, ce qui va permettre d’amener un peu d’enrobage et de gras sur l’arrête vive des chardonnays de la Côte des blancs. Je n’oublie pas enfin le chardonnay de la Vallée de la Marne, où le cépage est de plus en plus présent et offre de belles expressions. Ensuite, nos pinots noirs ont pour vocation de mettre en valeur le chardonnay. Voilà pourquoi ils doivent être élégants. Nous recherchons des noirs sur la tension, la fraîcheur, avec des petits fruits vifs comme la groseille. La structure ne doit pas être écrasante. Lorsque l’on a besoin de plus de chair, on va chercher des meuniers pour lesquels nous disposons de magnifiques approvisionnements. Si vous voulez des meuniers plus structurés, il faut aller plus en amont de la vallée de la Marne, vers Epernay, vers l’aval, ils seront plus fruités et ronds. »

Le résultat? Une très belle cuvée qui s’ouvre sur des agrumes encore vifs avec une pointe toastée assez affirmée que l’on ne retrouve pas avec la même intensité dans Mosaïque. Le must ? Servir ce champagne bien frais à l’apéritif et garder la même bouteille sur tout le repas en la laissant se réchauffer pour que se révèlent les arômes plus mûrs et voluptueux de fruits cuits, d’écorce séchée qui accompagneront à merveille une volaille en sauce…

Prix recommandé : 35 €

Cet article Champagne Jacquart persiste et signe ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

Trois pépites découvertes à Atomes Goûtus

L’année 2024 commence bien avec le salon Atomes Goûtus qui a réuni une cinquantaine de producteurs le 8 janvier à Paris. Plein de jeunes domaines, dont trois découvertes qu’on n’oubliera pas. 

Un premier millésime en Auvergne
Pour le jeune Simon Bousquet, c’est un premier millésime réussi. Son domaine est si petit et si jeune qu’il n’a pas encore de certification ou d’appellation, alors qu’ils se trouve à Corent un des terroirs reconnus des Côtes d’Auvergne. Il se consacre à ses deux hectares de vigne et continue d’avoir une autre activité salariée ailleurs pour vivre en attendant que deux autres hectares arrivent en production. Ses vins sont purs, directs, frais, un blanc de chardonnay et un rouge de gamay. Mais le plus original qui nous a séduit est un rouge nommé Elohim, peu coloré, bien parfumé à la bouche légère comme un souffle de printemps. Pour le faire, Simon Bousquet a une technique particulière. Il utilise son cépage gamay en raisins entiers auxquels il ajoute 20% de jus de chardonnay. Le résultat est charmant. Peu alcoolisé, Elohim est facile à boire, même à l’apéritif, mais tient la route grâce à sa finale un peu épicée (16 €)

Madeleine et Simon Bousquet ©I. Bachelard

Une propriété familiale audacieuse en Médoc
Les sœur Soubiran, organisatrices du salon, ont souhaité mettre un coup de projecteur sur Bordeaux, car elles sont révoltées par le Bordeaux-bashing qui a fait disparaitre les vins de Bordeaux de trop de cartes des vins parisiennes. A côté du château Le Puy et de Maison Blanche, elles nous font découvrir Blandine et Jérémy Borde.  Ils ont repris le Château Peylaby dont les vignes se trouvent à Saint Germain d’Esteuil  (argilo-calcaire et sable),  Ordonnac (argilo-calcaire et grave) et Saint-Yzans-de-Médoc (argilo-calcaire) et vinifie deux cuvées avec un peu plus de merlot que de cabernet sauvignon. Le Cerf 2021 se goûte très bien, avec des parfums de cèdre, une bouche en finesse et une finale légèrement réglissée (13 €). La cuvée Le Hérisson est un peu plus sauvage, sa bouche est structurée sans excès, avec des tanins souples et une texture veloutée. Le goût est fin et la bouche se termine sur une délicieuse pointe presque salée. L’élevage en amphore de terre cuite est une réussite (18 €)

©I. Bachelard

Un domaine en agroécologie en Alsace. 
Si le domaine s’appelle Les Funambules, c’est que ses créateurs sont à la recherche de l’équilibre ! Ils sont quatre, Suzy, Gilles, Cyril et Guillaume. Ils ont grandi au sein de familles vigneronnes à Ammerschwihr (Haut-Rhin) avant de décider, en 2018 de mettre leurs vignes et leurs ambitions en commun : agriculture biologique, biodiversité, sols vivants, agroforesterie, vinifications aussi naturelles que possible. Les premières cuvées sortent en 2019. Notre favori est un grand cru Kaefferkopf 2020 qui met en valeur les terroirs d’argile et granit du cru. Gewurztraminer, pinot gris et riesling sont vinifiés tous ensemble, avec un ajoût de 10% de macération. C’est la touche maison qui apporte un supplément de profondeur en bouche.  Le vin est parfumé, épicé, vineux dans le bon sens du terme, avec un bon soutien acide et assez de mâche pour tenir à table sur les viandes blanches (32 €). 

Suzy Thomas des Funambules ©I. Bachelard

Cet article Trois pépites découvertes à Atomes Goûtus est apparu en premier sur Terre de Vins.

Domaines de l’Émissaire, fidèles au poste

Racheté en 2022 par deux investisseurs français, Pierre-Yves Rigaux et Denis Chazarain, après avoir passé plusieurs années « sous les radars » en battant pavillon chinois, cet ensemble de quatre propriétés recouvrant une cinquantaine d’hectares nourrit de belles ambitions, notamment sur le plan œnotouristique.

Les amateurs de curiosités se souviennent sans doute des deux propriétés bordelaises qui, reprises par des acheteurs chinois il y a quelques années, avaient été rebaptisées « Lapin Impérial » et « Antilope Tibétaine ». Passé l’amusement provoqué par l’incongruité de ce changement de nom, ces deux domaines ont progressivement disparu des radars, quelque peu délaissés par leurs propriétaires… Depuis 2022, ils réamorcent leur retour en pleine lumière grâce à l’arrivée de deux nouveaux investisseurs français, qui ont récupéré les quatre propriétés, leur rendant au passage leurs noms d’origine : les châteaux Larteau (15 hectares à Arveyres, à proximité de la Dordogne, en appellation Bordeaux Supérieur), Tour Saint-Pierre (12 hectares en Saint-Émilion Grand Cru), Clos Bel-Air (2,5 hectares en appellation Pomerol) et Sénilhac (cru bourgeois de 20 hectares en appellation Haut-Médoc) sont réunis sous la bannière des Domaines de l’Émissaire.

Une histoire à réécrire
À la manœuvre, deux associés, Pierre-Yves Rigaux et Denis Chazarain. Le premier, issu du monde de la Finance, est devenu en 2018 PDG de Galena, société spécialisée dans les solutions d’investissements dans le domaine de l’énergie, ce qui l’a amené à créer sa propre entreprise de négoce de matières premières axée sur l’Asie Centrale en 2021. Il est notamment implanté en Mongolie, d’où est originaire son épouse. Le second, basé à Malte, est passé par les bancs de Sciences-Po et de la Sorbonne, avant de s’illustrer lui aussi dans le secteur de l’énergie à différents postes de direction ; passionné de vin, il s’est déjà impliqué dans la gestion de vignobles en Bourgogne et en Vallée du Rhône septentrionale. Ce qui a réuni les deux hommes autour de ce projet commun est la certitude qu’une belle histoire reste à écrire sur ce grand ensemble se partageant entre le Médoc et le Libournais.

Tout passe d’abord par une remise en état de toute la partie viticole, qui a été confiée à David Caillaud pour la rive droite et à Eric Lagadec pour la rive gauche. Si Sénilhac, membre du classement des crus bourgeois, a été bien entretenu ces dernières années, un grand travail de restructuration a été lancé sur les trois propriétés du Libournais, en particulier à Larteau et Tour Saint-Pierre. David Caillaud, riche d’une solide expérience en Charente, dans le Blayais et dans le Médoc, s’emploie depuis plus d’un an et demi à remettre les vignes d’aplomb. Toute la partie commerciale est également repensée, que ce soit pour le marché français ou l’export, s’accompagnant d’une refonte des packagings.

L’œnotourisme comme force d’attraction
Au-delà de la volonté de remettre les vins sur le devant de la scène, en renforçant leur régularité, en affirmant la singularité du style de chaque propriété et en valorisant la gamme (on pense notamment au rosé « Aerial » lancé en 2022 et issu des vignes de Sénilhac, ou encore au nouveau « blanc de noirs » 100% merlot appelé « L’improbable »), les Domaines de l’Émissaire croient fortement, dans un contexte compliqué pour la filière bordelaise, au pouvoir de l’œnotourisme : c’est en s’inscrivant pleinement comme acteurs de leur territoire et en défendant une certaine idée de l’art de vivre « à la française » qu’ils entendent attirer des visiteurs et fidéliser les amateurs. Le château Larteau se veut l’épicentre de cette ambition. Une grande séquence de rénovation a ainsi été lancée pour redonner tout son lustre à cette belle bâtisse girondine, agrémentée d’un parc de 10 000 m2 en bord de Dordogne. Cinq suites dont une familiale, piscine, héliport, court de tennis, boulodrome, home cinéma, deux cuisines composent les prestations de ce lieu qui rouvrira ses portes au printemps (tarif annoncé de 2500 € la nuit). Une offre très complète de visites, dégustations et ateliers est également mise en place, uniquement à Larteau (5 € pour deux vins, 8 € pour trois vins, 10 € pour cinq vins), à Tour Saint-Pierre qui connaît lui aussi une rénovation (visites à 12 € ou 15 €, dégustation à l’aveugle avec « Le Nez du Vin » à 25 €, « masterclass » à 65 €) ou en mode découverte des trois vignobles du Libournais (200 € transports inclus). Possibilité d’agrémenter les dégustations de quelques grignotages (20-25 €). À Sénilhac, côté rive gauche, on réfléchit à une offre d’œnotourisme plus « slow ». Pour compléter cette offre, les Domaines de l’Émissaire veulent ouvrir leurs portes à des séminaires et événements privés, espèrent accueillir dès cette années des Portes Ouvertes à Arveyres et organiseront, en juillet 2024, un festival de théâtre (avec notamment « Le songe d’une nuit d’été » de Shakespeare, joué en français et en anglais). Un projet de résidence d’artiste, d’expositions d’art dans les chais est enfin à l’étude : bref, ce lieu va ouvrir ses portes, vivre, respirer. Nous serons là pour vous en reparler.

Cet article Domaines de l’Émissaire, fidèles au poste est apparu en premier sur Terre de Vins.

« Une goutte » pour deux frangines

21ème génération de vignerons-paysans à Saint-Marcel d’Ardèche, les deux frangines Élisabeth et Marie-Laurence Saladin ont 18 vinifications à leur horloge biologique mais cette « goutte » est leur première création.  

Comme son nom le laisse présager, c’est un assemblage de différentes « gouttes » de différents terroirs classés en Côtes du Rhône. Elles le qualifient de « patchwork d’arômes et de textures, avec peu d’extraction et peu de degrés (12.5°) ». Ce millésime 2021 est un assemblage de 30% de grenache noir, 30% de cinsault, 30% de syrah et 10% de clairette, marsanne, viognier et grenache rose. Un joli melting-pot issu de parcelles exposées au sud, d’un terroir argilo-calcaire bordé par des chênes et des bois. Certifié AB, les vignes n’ont jamais vu pesticide, herbicide ou insecticide depuis l’origine du domaine. 

Les vendanges sont entièrement manuelles avec un tri sévère sur la souche. Côté vinification en grappes entières, les vigneronnes jouent avec les particularités des mariages cépage/terroir et ne rajoutent rien d’autre qu’une dose minimale de soufre.  

C’est un vin léger et friand, gorgé de fruits rouges et noirs. La framboise y joue son premier rôle suivie par la cerise noire et un grain de café en finale. Entre les deux, les tanins tiennent leur juste place portés par une sensation de fraîcheur.

Vin de copains, il appelle la planche de charcuterie-fromages. Dans sa première phase d’évolution, il s’associera joliment à un boudin noir et pommes cuites. 

« Une goutte » Côtes du Rhône Rouge 2021 – 15€ 
www.domaine-saladin.com

Cet article « Une goutte » pour deux frangines est apparu en premier sur Terre de Vins.

Domaines Barons de Rothschild (Lafite) officialise la reprise de William Fèvre

La société viticole de la famille Pinault, Artémis Domaines, a cédé le domaine de Chablis William Fèvre aux Domaines Barons de Rothschild Lafite, selon un communiqué commun mercredi.

Avec près de 90 parcelles en Grand cru, Premier cru et Chablis Village, le domaine William Fèvre s’étend sur 70 hectares et est aujourd’hui « l’un des acteurs pionniers du vignoble chablisien, en termes d’agriculture biologique« , est-il indiqué. « Le domaine William Fèvre, jusqu’ici détenu par Artémis Domaines, rejoint les domaines Barons de Rothschild Lafite« , groupe détenu par la famille Rothschild, résume le communiqué sans donner de détails sur le montant de la transaction.

« Poursuivre notre histoire à Chablis avec le Domaine William Fèvre est une nouvelle aventure enthousiasmante« , a salué Saskia de Rothschild, gérante des Domaines Barons de Rothschild Lafite, tandis que le directeur du domaine, Didier Séguier, a estimé que « c’est une force de pouvoir s’appuyer sur les
connaissances d’une telle famille de vignobles pour échanger et faire avancer nos projets ».

Artémis Domaines – qui a fusionné en octobre 2022 avec l’historique Maisons et Domaines Henriot possède entre autres les domaines de Château Latour, 1er  Grand cru classé à Pauillac, le Clos de Tart à Morey-Saint-Denis,  le Domaine Bouchard Père et Fils basé à Beaune, le domaine d’Eugénie à Vosne-Romanée en Bourgogne, le vignoble de Château Grillet dans la vallée du Rhône et le Champagne Jacquesson. En mars dernier, il avait annoncé céder la maison Champagne Henriot, un des
joyaux de la famille Henriot, au géant coopératif Terroirs et Vignerons de Champagne
(TEVC).

Dans leur portefeuille, les Domaines Barons de Rothschild Lafite détiennent notamment les domaines de Château Duhart-Milon, Château L’Evangile à Pomerol, Château Paradis Casseuil dans l’Entre-Deux Mers ou encore Château Rieussec à Sauternes. Tous ces domaines français sont « en agriculture biologique ou en
certification », précise-t-il.

Cet article Domaines Barons de Rothschild (Lafite) officialise la reprise de William Fèvre est apparu en premier sur Terre de Vins.

Champagne EPC intègre l’IA dans son modèle économique

 « À part » dans l’univers du champagne, EPC, créé en 2019, se distingue par une communication originale, une approche décomplexée du champagne et la transparence sur son statut de marque acheteur, valorisant les terroirs. En cinq ans, après avoir réuni des actionnaires prestigieux et mené deux levées de fonds de 7 millions d’euros, comment a évolué la marque et que prévoit-elle ? Edouard Roy, cofondateur, a répondu à nos questions.

Comment se porte EPC ?
Nous sommes très contents puisque nous avons enregistré une progression de 65% en 2023. Nous avons consolidé ce que nous avions mis en place et avons concrétisé de belles collaborations avec Lagardère travel retail. Nous serons le champagne exclusif servi sur Etihad Airways et dans les salons de la compagnie basée à Abu Dhabi et à Londres. Nous venons également de signer avec Berkmann Wine cellars en Angleterre. Nous sommes leur troisième marque de champagne à côté de Jacquesson et Drappier, donc nous sommes vraiment ravis. Tout cela nous donne une visibilité incroyable. Mais la route est encore longue. 

Vous êtes actuellement positionnés sur une petite quarantaine de marchés à l’international. Vous affichez l’ambition d’être parmi les 15 plus grandes marques de champagne d’ici cinq ans. Quels sont vos prochains objectifs commerciaux ?
Nous voulons renforcer l’export pour qu’il représente 50% de notre activité contre 30% actuellement. Nous allons aussi proposer en 2024 un nouveau produit, une nouvelle cuvée car nous avons un trou dans la gamme… Il y a aussi de nouveaux beaux partenaires parisiens et français à venir, mais tout n’est pas encore finalisé. Je peux aussi vous dire que nous avons franchi un grand pas dans le monde du sport en signant des partenariats avec une petite quinzaine de clubs comme l’OGC Nice, Le Havre ou encore l’AS Monaco basket, l’une des meilleures équipes du moment. 

En parlant de sport, comment Didier Deschamps, actionnaire, vous soutient-il ?
J’ai déjà rencontré six ou sept fois Didier Deschamps qui est un véritable ambassadeur. Il nous envoie des messages, parle de nous, nous présente des gens. Nous avons obtenu des débouchés dans le sud grâce à lui par exemple. 

Vous disposez effectivement d’un joli panel d’actionnaires (Xavier Niel, fondateur d’Iliad, actionnaire au Monde, Cédric Siré, PDG de Webedia, la famille Mulliez, Hervé Augustin (ex-PDG de Bollinger et d’Ayala…). Comment vous accompagnent-t-ils dans votre développement, en dehors de l’évident apport financier ? 
L’apport d’argent, en effet, est important, mais l’enjeu, c’est d’avoir de l’argent intelligent. L’un de nos actionnaires nous disait récemment que nous étions l’un de leurs investissements qui le sollicitait le plus. Nous avons un ensemble d’actionnaires riches d’expériences, de savoirs, de réseaux et nous ne cessons de nous en servir. Par exemple, pour le développement de notre logiciel Dave à travers des conseils tech, sur la stratégie commerciale, sur l’international…

Comment Stéphane Baschiera, ex-PDG de Moët & Chandon, entré au conseil d’administration en 2022, vous conseille-t-il ?
Il est le « Monsieur Champagne », doté d’une connaissance fine de la filière, du vignoble, de l’aval. Pour résumer, je dirais en une expression qu’il nous offre le gain de temps. En quelques secondes, il nous donne un conseil sur une réflexion qu’on peut avoir à un moment précis. On peut l’appeler à n’importe quel moment, il se montre disponible, bienveillant et réactif. 

En 2019, vous faisiez le « casse du 21ème siècle » (selon Le Figaro vins), en faisant une entrée fracassante dans l’univers du champagne. Vous valorisiez le blida (verre traditionnel), meniez une communication hors des codes historiques du champagne avec une image cool, moderne et un brin provocatrice. Depuis, vous réussissez en empruntant les canaux habituels pour entrer sur les marchés…
Nous ne voulions pas casser le marché du champagne, mais proposer une marque qui, selon nous, répondait aux attentes et aux enjeux actuels de consommation. Nous l’avons fait en reprenant les éléments de la chaîne de valeur du champagne. La qualité du produit est notre première préoccupation. Tout en nous différenciant. L’idée est de proposer un voyage à travers la Champagne, de l’Aube à la Marne. Nous revendiquons les terroirs de nos fournisseurs de façon totalement transparente, complètement traçable. 

Vous avez changé d’habillage en 2022, pourquoi ? Quels retours obtenez-vous depuis ?
Le changement d’habillage était prévu dès le départ. La première plateforme de marque était volontairement clivante pour émerger, nous différencier dans un univers du champagne où de belles marques étaient déjà bien implantées. Il fallait qu’on marque le coup, mais à deux, trois ans, il était prévu qu’on remplace l’habillage par quelque chose de toujours moderne, mais de moins clivant. Nous avons réellement d’excellents retours. Notamment lorsque nous avons sorti une édition limitée avec Alice Louradour, une jeune créatrice qui avait travaillé avec Jacquemus ou Louis Vuitton. Ce fut un succès qu’on n’avait pas vu venir. 

Que reste-t-il d’iconoclaste, d’impertinent chez EPC ?
Nous sommes la seule marque à être non patronymique, à présenter une étiquette non symétrique sur la bouteille, dotée de plusieurs points de contact avec le consommateur comme des mots dans la coiffe, une pastille thermosensible pour connaître la bonne température d’ouverture, des prétextes pour déboucher le flacon (« je veux impressionner mon beau-père »)… Notre dimension digitale et l’accompagnement à la dégustation avec un « Guide de l’épicurisme », par exemple, nous distinguent. Notre tonalité de voix lorsqu’on parle du champagne, aussi. 

Comment continuez-vous à cultiver l’esprit « start-up » d’EPC ?
C’est omniprésent, je dirais, dans la quête permanente pour travailler de manière efficace. On se remet en question tous les jours, on se challenge. C’est ancré dans notre culture d’entreprise. Nous sommes des gens qui avons une vision moderne de l’exécution. Même avec l’actionnariat puisque la majorité des gens viennent de la tech. La meilleure illustration, c’est Dave !

Justement, parlez-nous de ce logiciel que vous avez développé et continué d’améliorer récemment avec l’intelligence artificielle (IA)…
Au moment du Covid, nous avons créé un outil digital, DAVE, intégrant déjà les prémices de l’IA, qui nous a permis de démultiplier notre puissance commerciale au moment où nous souhaitions concentrer notre force de frappe sur les sociétés corporate, plutôt que les Café/hôtel/restaurant (fermés) et les cavistes (très largement sollicités par nos concurrents). L’idée était de pouvoir toucher toutes ces entreprises qui cherchaient à fidéliser leurs clients ou bien même leurs collaborateurs, et pour lesquelles il était difficile d’identifier les décisionnaires, où à la différence d’un restaurant où le sommelier et le gérant sont dans 90 % des cas les référents, dans les sociétés il n’y a pas de règle. Progressivement, nous avons développé des briques supplémentaires en interne, pour répondre aux besoins des marchés. Aujourd’hui ce logiciel est le poumon de la société, il centralise 80 % de l’activité. Nous venons de recruter d’ailleurs un data scientist pour améliorer encore le modèle et d’avoir demain un outil d’IA encore plus performant. Il représente aujourd’hui une aide à la décision, qui analyse notamment les profils des commandes et les clients. Il est par exemple capable de nous dire ce que tous les promoteurs immobiliers commandent en juin, telle cuvée à tel endroit, ce qui nous permet d’anticiper la prospection et les commandes. L’analyse est permanente.

Vous avez développé l’IA, mais vous avez continué à faire grandir l’équipe. Ce n’est donc pas incompatible ?
Nous sommes 21 aujourd’hui. Avant Dave, pour gérer six fois moins de commandes, nous avions un stagiaire et un CDI. Aujourd’hui, nous avons une personne à mi-temps pour gérer six fois plus de commandes, mais nous avons recruté pour le développement commercial. Notre obsession, qui répond à l’esprit start-up, est de supprimer les tâches récurrentes non créatrices de valeur, pour laisser les équipes se concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée. Donc non, ce n’est pas du tout incompatible.

EPC vise le million de bouteilles en 2027
Lancée par Edouard Roy, Jérôme Queige et Camille Jullien, champagne EPC a vendu dès la première année quelque 50 000 bouteilles, puis 150 000 la deuxième année, 260 000 en 2022 et vise le million en 2027.

Cet article Champagne EPC intègre l’IA dans son modèle économique est apparu en premier sur Terre de Vins.

Giscours définitivement aux mains de la famille Albada Jelgersma

La famille Albada Jelgersma devient intégralement propriétaire du Château Giscours, 2ème Grand Cru Classé 1855 de Margaux. Cette famille assurait l’exploitation du domaine depuis 28 ans. Une partie du vignoble restait la propriété de la famille Tari.

C’est une histoire qui se termine, entre les familles Albada Jelgersma et Tari à l’endroit du Château Giscours. Contractuellement depuis le 13 décembre 2023, les Néerlandais possèdent l’intégralité du Grand Cru Classé 1855. « C’est une excellente nouvelle, c’était dès le départ l’objectif de la famille Albada, on ne pouvait pas penser que ça durerait aussi longtemps mais nous y sommes parvenus », se réjouit le directeur général du château, Alexander Van Beek.

Pour rappel, la famille Tari avait pris possession du Château Giscours en 1952 par la volonté du charismatique Nicolas Tari qui remit ce domaine sur le devant de la scène. En 1995, ses héritiers cédèrent la société d’exploitation à l’homme d’affaires hollandais Eric Albada Jelgersma. Dès lors, ce dernier, puis ses enfants – Dennis, Derk et Valérie – eurent en charge la gestion de ce domaine pour le faire entrer dans le XXIème siècle, tant par l’entretien du vignoble que par la qualité des vins. La famille Tari restait propriétaire d’une partie du foncier tandis que la nouvelle direction de la propriété assurée par Alexander Van Beek, faisait l’acquisition progressive d’hectares de terres supplémentaires.

« Dans l’intérêt de tout le monde »
Après d’interminables échanges, suspendus à une mésentente au sein de la famille Tari, le GFA (Groupement Foncier Viticole) a fini par être mis en liquidation et c’est naturellement la famille Albada Jelgersma, via la société d’exploitation, qui a acquis le reste du foncier qui pesait autour de 70 hectares de vignes. « En tant que liquidateur et membre de la famille Tari, cette opération s’est réalisée dans l’intérêt de tout le monde, c’est une heureuse issue et la famille Albada a désormais les coudées franches pour continuer à développer le domaine, le hisser au niveau souhaité, nous sommes très contents de ça », explique Louis Tari.

Ainsi, la famille Albada Jelgersma est désormais propriétaire de l’intégralité du Château Giscours, soit 400 hectares dont 160 de vignes (100 en AOC Margaux et 60 en AOC Haut-Médoc). Et d’importants projets devraient voir le jour prochainement. « Nous voulons désormais avoir une direction singulière avec toute l’équipe de plus de 80 personnes, c’est une nouvelle page qui s’ouvre : nous avons en projet un nouveau lieu de vinification et beaucoup d’autres choses, nous avons tout anticipé dans le respect de l’identité si forte du Château Giscours », souligne Alexander Van Beek.  

Cet article Giscours définitivement aux mains de la famille Albada Jelgersma est apparu en premier sur Terre de Vins.

Pascaline Lepeltier en route pour l’Europe !

Hier soir à Paris, Pascaline Lepeltier a officiellement été sélectionnée pour représenter la France lors du prochain concours de meilleur sommelier d’Europe et d’Afrique qui se tiendra en Serbie, à Belgrade, au mois de novembre prochain. 

Au moment de l’annonce par  Fabrice Sommier, Président de l’Union de la Sommellerie Française (USF) hier soir dans les locaux d’Advini à Paris, la tension était palpable. Ils n’étaient plus que 4 à pouvoir prétendre porter l’étendard de la France au niveau européen dans quelques mois pour tenter de devenir le meilleur sommelier Europe et Afrique : Pascaline Lepeltier, Florent Martin, Philippe Troussard et Gaëtan Bouvier, tous membres de l’équipe de France de sommellerie qui avait été présentée en octobre dernier par l’USF. Et sans faire durer le suspense inutilement, Fabrice Sommier a annoncé le nom de Pascaline Lepeltier, visiblement très heureuse de pouvoir de nouveau se confronter à certains des meilleurs sommeliers de la planète pout tenter de remporter une couronne continentale qui l’emmènerait ensuite directement vers une nouvelle édition du meilleur sommelier du monde en 2026. Mais la route sera longue comme l’a rappelé David Biraud qui faisait partie du jury ayant évalué les 4 candidats lors d’une longue journée d’épreuves. « Il est fondamental que vous maîtrisiez absolument la théorie, en révisant tous les jours au moins une heure si vous le pouvez » a-t-il ainsi rappelé. Et Jérémy Cukierman, lui aussi membre du jury, d’ajouter qu’il est «  déterminant d’avoir des automatismes notamment sur les vins du monde comme les sémillons de la Hunter Valley mais aussi les vins fortifiés sur lesquels il est possible de marquer beaucoup de points ». 

Un programme de choc
Les épreuves de sélection ont donné un avant-goût des révisions intenses qui seront celles de Pascaline et du reste de l’équipe (le nom de son suppléant n’a lui pas été révélé pour que chacun des 3 autres candidats continue à travailler assidument). Questionnaires théoriques de haut niveau, ateliers de dégustation, reconnaissance de célébrités du monde du vin et d’étiquettes à partir de photos, atelier de préparation d’un cocktail… Rien n’a été laissé au hasard, y compris le niveau d’anglais des candidats. Pour la suite des évènements, tous se rendront dans un boot camp en Serbie pour parfaire leurs connaissances, entraînés par un bouquet de spécialistes de haut vol dont Estelle Touzet, ancienne sommelière du Ritz à Paris ou bien encore Xavier Thuizat, sommelier du Crillon à Paris, MOF, meilleur sommelier de France 2022 et Sake  Samourai ! De son côté, Pascaline aura la chance de s’envoler également pour le Pérou avec une équipe de l’Arbre à café. Tout un programme d’approfondissement des connaissances autour du café y sera organisé. Ne reste plus à Pascaline que de continuer à travailler pour briller dans quelques mois. Nul doute qu’elle se donnera, comme toujours, tous les moyens pour y parvenir.

Cet article Pascaline Lepeltier en route pour l’Europe ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Concours du meilleur caviste de France] Les inscriptions sont ouvertes

Vous souhaitez tenter de remporter la 6e édition de cette compétition intercavistes qui se déroule tous les deux ans ? Saisissez votre chance en vous inscrivant dès aujourd’hui et jusqu’au dimanche 31 mars sur le site du concours.

Qui succédera à David Morin, meilleur caviste de France 2022 ? Pour espérer être le grand vainqueur de l’édition 2024 de cette compétition créée par le Syndicat des Cavistes Professionnels et organisée par Terre de vins, la première étape est certainement la plus simple à franchir. Il vous suffit de remplir en ligne en quelques « clics » le formulaire d’inscription sur www.meilleurcavistedefrance.fr, d’ici à la fin du mois de mars. D’après le règlement de la compétition, peuvent participer à ce concours « les professionnels cavistes (indépendants, intégrés, chaînés, franchisés), hommes et femmes, employés ou gérants d’une cave située en France métropolitaine ou en Corse, affectés physiquement à un point de vente ».

Trois marches jusqu’au podium
Après cette formalité d’inscription, les valeureux candidats auront encore un peu de temps pour se préparer à la première épreuve de pré-sélections digitales, prenant toujours la forme d’un questionnaire en ligne, qui se déroulera le lundi 13 mai 2024 de 11h à 12h sur www.meilleurcavistedefrance.fr. Elle permettra de dégager les 40 meilleurs candidats français, qui se retrouveront lors de deux jours successifs, les dimanche 20 octobre et lundi 21 octobre 2024, pour se confronter lors des phases qualificatives à la finale, puis de la grande finale. 

Les phases qualificatives à la finale se joueront selon une formule repensée. En matinée, les deux épreuves écrites historiques (connaissances et dégustation) permettront de dégager quinze demi-finalistes, qui s’affronteront l’après-midi lors de deux nouvelles épreuves (quiz et épreuve mystère de mise en situation). 

A l’issue de cette journée, les huit finalistes seront dévoilés, et se confronteront le lundi 21 octobre lors de quatre rounds en direct : « questions pour un caviste » (quiz de rapidité et de connaissances), « la grande épreuve à l’aveugle » (dégustation à l’aveugle commentée de différents produits), « le grand oral » (présentation orale d’un produit sélectionné par l’organisateur) et « en direct de la boutique » (simulation de vente/conseil sur un choix personnel). En amont, un client mystère aura aussi évalué les aptitudes de conseil des cavistes. 

A l’issue de cette journée, les noms du Meilleur caviste de France, de ses dauphins caviste d’argent et de bronze seront connus, ainsi que celui de Meilleur jeune caviste de France (meilleur candidat finaliste de moins de trente ans, soit natif de l’année 1994).

Cet article [Concours du meilleur caviste de France] Les inscriptions sont ouvertes est apparu en premier sur Terre de Vins.