J’ai lu, La peau dure de Raymond Guérin, d’un seul trait ; j’y ai retrouvé, l’héroïsme du quotidien des filles que, dans mon village, on appelait ” les bonnes, ces bonnes à tout faire au service des notables qui défilaient chaque matin au Bourg-Pailler pour chercher le lait de leurs patrons. De braves filles, serviables, pas gâtées par la vie. Certaines se faisaient engrosser – bien évidemment on ne savait par qui – et elles devenaient des filles-mères sur lesquelles les grenouilles de bénitier, qui fréquentaient aussi le Bourg-Pailler pour acheter le lait, jetaient l’opprobre.
De ce roman de Raymond …read more