Le théoricien du Luberon

Il a le verbe haut, la métaphore facile, et cela lui a servi plus d’une fois. « Il y a une vingtaine d’années, en tant que syndicaliste, j’ai connu la culture du conflit et de l’affrontement, des moments où l’oral était primordial. Pour que les paroles aient de l’impact, il fallait impressionner. Sinon, nous disparaissions. Je ne m’en sortais pas trop mal. Et, en qualité d’économiste, je défendais mes convictions, chez moi dans le Sud comme à Paris. »

Il a été président de la cave coopérative de Sylla, à Apt (Vaucluse). « Entre 2000 et 2006, j’étais aussi à Bruxelles pour faire …read more