Après la folle nuit du 10 au 11 mai où la rue Gay Lussac donna aux évènements son vrai parfum de chienlit insurrectionnelle, le grand amphi de la Fac débordait. Au premier rang, très entouré, Benoît donnait des nouvelles fraîches du front. Son informateur, Armand Boulineau, avec qui il avait usé ses fonds de culotte à l’école Ste Marie, venait tout juste d’émigrer sur le Boul’mich pour faire le serveur. » Toi Benoît tu peux comprendre. Même si faire le larbin en terrasse n’est pas toujours très marrant, c’est tout de même mieux que de rester aux culs des vaches …read more
