En mai 68, au-delà des pavés et des lacrymogènes les deux camps se causaient… Maurice Grimaud préfet de police de Paris en mai 68 témoigne.

By JACQUES BERTHOMEAU

La focalisation sur la violence dans la rue, de l’affrontement entre ” enragés er forces de l’ordre, des barricades, des voitures brûlées, des jets de pavé, lacrymogènes… a occulté l’un des marqueurs fort de cette période agitée : la libération de la parole.

Si l’on souhaite vraiment saisir l’esprit de mai 68, ne pas se contenter de brasser des images éculées, de récupérer cet étrange moment, soit pour lui faire porter toutes les dérives de notre société, soit pour habiller de neuf des petits blocages de faculté, il faut se mettre dans la tête que la masse des étudiants était …read more