La résistible ascension de Benoît H Le tango, est un merveilleux exhausteur d’une sensualité pure, l’imbrication de leurs corps, bassins quasi-soudés, le frôlement de leurs cuisses, le choc permanent de leurs poitrines, le galvanisaient sans le mettre en érection (87)

By JACQUES BERTHOMEAU

Sous les lambris de ce qui fut, lorsque l’hôtel de Roquelaure fut affecté sous la Monarchie de Juillet au Conseil d’Etat, la salle des séances créée pour l’occasion en 1832 par l’architecte Pierre-François-Léonard Fontaine, Benoît découvrit, dans des conditions d’audition minimale, celui dont le nom, de nos jours, évoque à lui tout seul le tango argentin : Astor Piazzolla. La belle Esther possédait tous ses enregistrements. Assis à ses côtés sur une bergère Louis XV elle le gava comme une oie de cette musique envoutante. Ce fut radical. Tous les petits nœuds qui l’enserraient se déliaient sous l’impact des accords …read more