La soupe à l’oignon rurale des nouveaux mariés de Vendée et l’urbaine des Halles de Paris qui séduisit Carlo Petrini

By JACQUES BERTHOMEAU

Quand j’étais invité tout gamin aux noces, en ma Vendée arriérée, traduire à un mariage de cousins,certains pouvaient se dérouler sur 3 journées, ce fut le cas de celui de mes parents à Célinière mais comme vous vous en doutez je n’y assistai pas, les libations se passaient dans la grange de la métairie aux murs tendus de draps blancs piquetés de fleurs en papier, on tuait le veau gras, on buvait sec, on faisait des fournées de 4/4, on dansait, mon rêve était d’accompagner, au petit matin les derniers fêtards, qui iraient porter la soupe à l’oignon aux nouveaux …read more