Quand André Valadier qui a l’Aubrac au cœur apprenait à dresser les bœufs « Le dresseur joignait une paire et la laissait attachée dans l’étable pendant plusieurs heures. Les bœufs avaient le temps de méditer quand ils ruminaient sous le joug : on considérait qu’ils acceptaient de le porter »

By JACQUES BERTHOMEAU

J’ai deux grands bœufs dans mon étable,

Deux grands bœufs blancs marqués de roux ;

La charrue est en bois d’érable,

L’aiguillon, en branche de houx […]

S’il me fallait les vendre,

J’aimerais mieux me pendre,

J’aime Jeanne, ma femme :

Eh ! bien j’aimerais mieux

La voir mourir que de voir mourir mes bœufs…

C’était le tube pour noces et banquets du pépé Louis doté d’un bel organe et qui portait beau avec sa moustache à la Foch. L’homme avait des idées très arrêtées, entre autres que le tracteur ne remplacerait jamais ses bœufs charolais sur la base d’un raisonnement qui se tenait : ils ne …read more