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Hospices de Beaune : le marteau des enchères revient à Sotheby’s

À l’issue d’un nouvel appel d’offre, les Hospices de Beaune retiennent la maison de vente aux enchères Sotheby’s pour organiser leur prestigieuse vente des vins annuelle. Le contrat avec Christie’s, jusqu’ici orchestrateur de l’événement, s’achève.
Une nouvelle ère s’annonce pour la très renommée vente aux enchères des Hospices de Beaune. Jeudi 18 mars, l’hôpital vigneron a annoncé que sa collaboration avec la maison londonienne Christie’s prenait fin, au profit de Sotheby’s. La maison de ventes américaine hérite du célèbre marteau des halles de Beaune, celui qui a adjugé pour plus de 13 millions d’euros de vin l’année dernière.
Jusqu’en 2025
Un contrat signé pour cinq années, soit cinq éditions, de la 161e vente prévue le 21 novembre prochain à la 165e, en 2025. « Au terme d’une procédure d’appel d’offres lancée mi-décembre, nous avons retenu la proposition de Sotheby’s. Pour les cinq prochaines années, nous travaillerons ensemble à développer la connaissance de notre domaine, de ses vins et de notre vente au bénéfice de toute la Bourgogne », s’est félicité François Poher, directeur des hospices civils de Beaune.
« Il n’y a pas de plus grand honneur »
Numéro 1 des ventes aux enchères dans le secteur du vin, Sotheby’s s’était déjà rendue célèbre auprès des Bourguignons en 2018, en adjugeant une bouteille de Romanée-Conti 558 000 dollars. En se voyant attribuer la vente des Hospices, la maison new-yorkaise franchit un nouveau cap.
« C’est un des accomplissements dans ma carrière que de pouvoir participer à cette vente. Il n’y a pas de plus grand honneur pour notre équipe internationale que d’organiser la plus célèbre et la plus ancienne vente aux enchères au monde », s’est ému James Richie, directeur mondial de Sotheby’s wine. « Depuis 1859, cette vente fixe les prix pour le nouveau millésime en Bourgogne, agissant comme une référence pour tout le marché. Aujourd’hui, nous allons avoir à cœur de promouvoir les vins de toute la région, célèbres dans le monde entier, auprès d’un marché en pleine croissance. »
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Château Figeac, Pharaonique

Après trois ans de travaux, le château Figeac, Premier Grand Cru Classé ‘B’ de Saint-Émilion, dévoile ses nouvelles installations : réunissant cuvier, chais, bureaux, lieux d’accueil pour les amateurs et les professionnels, cet ensemble s’inscrit dans la tradition d’exigence et d’élégance qui est celle de la famille Manoncourt depuis plusieurs générations.
En 1972, Thierry Manoncourt était l’un des premiers dans le vignoble bordelais à moderniser radicalement les installations techniques de sa propriété, optant notamment pour des cuves inox et un bâtiment optimisé, ouvert vers l’extérieur. Une audace, à l’époque, qui lui avait valu dans la presse le surnom de « pharaon de Saint-Émilion ». Ingénieur agronome, il était un homme prompt à questionner les vérités acquises et à explorer les nouvelles voies de la viticulture pour affiner l’expression des terroirs et la précision de ses vins. Près de cinquante ans plus tard, et onze ans après le décès de Thierry Manoncourt, cette philosophie d’innovation et d’exigence préside encore à Château Figeac.
Tour de force
La dernière preuve en date est la révélation des nouvelles installations techniques du Premier Grand Cru Classé ‘B’, qui ouvrent enfin leurs portes après trois ans de travaux, en lieu et place des anciens chais de 1972*. C’est la conclusion un chantier très ambitieux, dont la réflexion avait été entamée dès 2015. D’abord confié à un cabinet d’ingénierie pour définir très précisément le cahier des charges des propriétaires et organiser le concours d’architecte, conçu, dessiné et piloté par l’agence bordelaise A3A, ce projet est un véritable tour de force. Tout d’abord parce qu’il s’inscrit naturellement dans le paysage – classé à l’Unesco – de Saint-Émilion et dans l’environnement de Figeac, qui reste avant tout le lieu de vie de la famille Manoncourt ; ensuite parce qu’il constitue une prouesse architecturale, sans aucune exubérance formelle mais en répondant efficacement à des impératifs techniques, environnementaux et humains ; enfin, parce qu’il vient parachever, si l’on ose dire, le travail de fond qui est accompli depuis plusieurs années par la famille Manoncourt et ses collaborateurs pour remettre Figeac au sommet des grands vins de Bordeaux.
Ce nouveau bâtiment couvre une surface plus de 5 000 m2 (plus du triple des installations précédentes), s’enfonçant dans la « vague » de graves qui borde la maison de la famille Manoncourt, avec deux niveaux inférieurs plongeant à douze mètres sous terre. Réunissant des matières nobles, il joue la carte de la sobriété, dans le style comme dans la performance énergétique et le confort de travail – lumière naturelle y compris en sous-sol, acoustique ad hoc, circulation facilitée des personnes et des équipements, rien n’a été laissé au hasard. Son cuvier gravitaire à l’élégante voûte boisée comporte 40 cuves tronconiques de 10 à 110 hl : 32 en inox double peau, 8 en bois spécialement conçues « sur mesure » par la tonnellerie Seguin-Moreau, pour travailler au plus près du parcellaire et porter au besoin deux millésimes en simultané. Son double chai d’élevage – dont le second, plus profond, habillé d’un bleu quasi royal – peut accueillir au total plus de 900 barriques au sol. L’ancienne cave souterraine de 1972 est réhabilitée en œnothèque, en hommage à Thierry Manoncourt. En surface, les bureaux de l’équipe du château, deux salles de dégustation (dont une, pour le grand public, déployant un double panorama sur les vignes et le cuvier), un espace réceptif incluant une orangerie, une salle à manger privative et une cuisine équipée viennent compléter cet impressionnant ensemble. La partie réceptive sera destinée à une offre œnotouristique pour le grand public qui est en cours de finalisation.
La Formule 1 est relancée
Au-delà du défi que représente cet investissement colossal, a fortiori pour une propriété familiale, les nouvelles installations de Château Figeac inaugurent un nouveau chapitre dans le « renouveau » qui a été engagé à la propriété depuis une dizaine d’années – à commencer par une restructuration de plus d’un tiers du vignoble et un gros travail de sélection massale. En 2015, pendant les primeurs, le directeur général Frédéric Faye comparait encore Figeac à « une Rolls-Royce qui serait restée sous la bâche » ou, pour paraphraser l’œnologue Michel Rolland, à une « Formule 1 qui n’aurait besoin que de quelques réglages pour gagner les fractions de seconde qui lui manquent ». Depuis le millésime 2014, les réglages ont été plus que peaufinés, et Figeac s’est imposé – de nouveau – comme l’une des marques incontournables dans la galaxie des grands crus bordelais. Rien d’étonnant à cela : avec son terroir identitaire de graves günziennes aux sous-sols argileux et son encépagement singulier où le cabernet sauvignon et le cabernet franc se taillent la part du lion face au merlot, celui que certains considèrent comme « le plus médocain des saint-émilions » dispose d’un potentiel exceptionnel.
C’est ce potentiel que Thierry Manoncourt avait su deviner dès 1947, lorsqu’il avait repris les rênes – initialement « pour un an seulement » – de ce domaine figurant dans sa famille depuis 1892. C’est ce potentiel, encore, qui est magnifié par une équipe entièrement dédiée à la perpétuation d’une tradition d’excellence : Marie-France Manoncourt, tout d’abord, qui accompagne la destinée du château depuis 1955 ; ses filles Hortense Idoine-Manoncourt et Blandine De Brier-Manoncourt, qui travaillent à ses côtés ; Frédéric Faye, directeur général depuis 2013, présent à Figeac depuis 2002 ; le directeur technique Romain Jean-Pierre, le chef de culture Christophe Lafon, le maître de chai Jean Albino ; ou encore Valmy Nicolas, co-gérant depuis 2013. C’est ce potentiel, enfin, qui positionne de facto cette propriété de 54 hectares d’un seul tenant (41 hectares de vignes), dont la totalité est en « Premier Grand Cru Classé », dans la course à la reconnaissance en ‘A’ dans le futur classement de Saint-Émilion en 2022. Rendez-vous dans un an et demi, sur la ligne d’arrivée.
* Depuis 2018, trois millésimes ont été vinifiés dans des installations temporaires qui seront prochainement démontées.
Photos : Virginie Ohrensstein / Alain Benoit – Deepix / Serge Bois-Prévost / Mathieu Anglada
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Journée internationale des forêts : haie d’honneur pour le Champagne Ruinart

En Champagne, l’openfield ne concerne pas seulement les champs de betteraves, mais aussi les vignes, dont le paysage, surtout en hiver, peut sembler dans certains secteurs un peu morose. La Maison Ruinart a donc décidé de se lancer dans la plantation de haies qui devraient égayer l’aspect des coteaux mais aussi ramener davantage de biodiversité.
Cette semaine, la Maison Ruinart a convié quelques journalistes en Champagne à l’occasion de la plantation de sa première haie. Un projet mené en collaboration avec l’entreprise Reforest-Action qui a déjà réalisé d’autres projets similaires dans le Cognaçais.
La marque poursuit quatre objectifs. Le premier consiste à créer de nouveaux « puits de carbone » ; le deuxième, à reconstituer de la biodiversité en sachant que certains oiseaux ou insectes hébergés dans ces haies peuvent s’avérer d’excellents prédateurs contre les ennemis de la vigne ; le troisième, à réduire l’impact des gelées printanières. On peut en effet gagner deux degrés en agençant de manière intelligente les haies de telle sorte qu’elles coupent les vents froids du Nord-Est. Enfin, la quatrième dimension est paysagère. Il s’agit de casser la monotonie de ces vastes étendues de vignes parfois un peu austères et de retrouver l’aspect que les vignes devaient présenter il y a deux cents ans, souvent complantées d’arbres, même si le paysage n’a jamais été bocager.
La Maison a choisi un vignoble historique à Taissy, planté en chardonnay et en pinot meunier, où elle est présente depuis le XVIIIe siècle. L’endroit se prête bien à cette première expérience : il s’agit d’une propriété d’un seul tenant de 40 hectares, une rareté en Champagne, ce qui permet « d’avoir un projet de biodiversité un peu plus global ». Si ce lundi, il ne s’agissait que de planter une haie périphérique, on envisage la création de haies inter-parcellaires pour lesquelles il sera nécessaire d’arracher quelques plants de vignes, ainsi que celle d’îlots sous la forme de petits bosquets. On pourra ainsi créer des corridors écologiques permettant aux espèces de circuler entre la forêt de Montbré qui borde le haut de la parcelle et ces différents massifs. L’ensemble devrait représenter 4,4 km de haies d’ici 2022.
Le choix des essences n’a pas été laissé au hasard. Elles doivent résister au climat champenois assez rigoureux et au type de sol. La société Reforest-Action n’a retenu que des espèces indigènes. Il est également indispensable d’exclure celles susceptibles d’amener des maladies ou des prédateurs de la vigne (on a notamment écarté les noisetiers et les poiriers). Dans la manière de planter les haies, il s’agit aussi d’être vigilant : autant certaines dispositions peuvent éviter le gel, autant d’autres en orientant mal le vent, peuvent le favoriser. Enfin, il faut veiller à tailler les haies régulièrement pour éviter un déficit d’ensoleillement : une haie de deux mètres provoque de l’ombre sur une profondeur de 6 mètres.
Un mouvement appelé à prendre de l’ampleur en Champagne
Ruinart espère ainsi participer au mouvement collectif d’embellissement du territoire. Le Comité Champagne propose d’ailleurs de son côté depuis une dizaine d’années des subventions pour ce type de plantations (la Maison ne les a pas sollicitées). S’il existe encore peu de projets de haies, le chef de vignes ne désespère pas : « Il y a dix ans encore, les vignes enherbées étaient une exception et on les pointait du doigt, en les considérant comme des vignes mal tenues. La Champagne présentait un paysage lunaire. Aujourd’hui, c’est l’inverse, les vignes non enherbées sont une exception. » Preuve que les mentalités et les paysages peuvent évoluer très vite même s’il faudra évidemment un certain courage aux vignerons pour accepter d’arracher quelques pieds, compte tenu du prix du kilo de raisin.
La maison étoffe aussi sa politique environnementale qui touche désormais tous les domaines. En 2020, elle avait déjà lancé l’étui seconde peau réduisant de 60% l’empreinte carbone liée au packaging. Depuis six ans, elle n’expédie plus de bouteilles par avion, « cela a été l’un de nos plus gros challenges et c’est une décision qu’il faut réussir à tenir, en acceptant de perdre parfois des ventes lorsque l’on n’a pas réussi à anticiper les stocks » confie Frédéric Dufour, son président. Enfin, après avoir obtenu la certification HVE de son vignoble en 2014, Ruinart n’utilise plus d’herbicides depuis trois ans.
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Des courtiers en vin bordelais se payent un domaine de la Ville de Paris
« Pour financer des logements sociaux, la Ville de Paris a d?cid? de sacrifier plusieurs hectares de son p





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