Rhône : Vincent, le vigneron qui participe à “L’Amour est dans le pré”

Un vigneron du vignoble de la vallée du Rhône méridionale participe à la 16ème saison de l’émission de M6 « L’Amour est dans le pré ». Une belle mise en lumière pour le vin qui est interdit de TV.

« Ce sont des copains qui ont contacté les producteurs de L’Amour est dans le pré », nous confie Vincent, vigneron au sein d’une appellation de la vallée du Rhône méridionale qui vient tout juste d’obtenir le statut de cru. La chaîne de télé lui a demandé de conservé l’anonymat et de ne pas diffuser le nom de la commune où il cultive ses vignes. « J’ai décidé de suivre l’idée de mes amis. Je suis célibataire et je pense qu’il peut être intéressant de rencontrer une personne par le biais de cette émission. » À 51 ans, Vincent veut des enfants. Il en a toujours souhaité mais la vie en a décidé autrement. Au moins, pour le moment.

Décrit comme « un vigneron grand cœur et grande gueule » par Karine Lemarchand, l’animatrice de cette série de télé réalité, Vincent a repris l’exploitation familiale avec son frère Bruno et s’occupe de la vinification, de l’assemblage et de la commercialisation des vins. Dans le premier épisode de l’émission diffusée le 8 février dernier, Vincent est filmé dans ses vignes en train de tailler et dans son chai à barriques, où il mime une séance d’assemblage. Le vignoble est également mis à l’honneur au travers de plusieurs images. « C’est une belle mise en valeur de mon métier et de nos paysages de la vallée du Rhône méridionale », reconnaît Vincent qui a découvert ces images lors de la diffusion. La production s’est plu à les tourner et à lever le voile sur certains aspects de notre profession méconnu du grand public.

Il attend désormais de découvrir les lettres adressées par ces prétendantes. Prochain tournage, mi-mars. À vos écrans pour découvrir un personnage haut en couleur bien connu dans le vignoble rhodanien. Au cours de sa première prestation, il a livré un témoignage touchant et attachant empreint d’une belle sensibilité.

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Trophées de l’Œnotourisme : “valoriser l’offre œnotouristique française”

La troisième édition des Trophées de l’Œnotourisme, organisée par Terre de Vins et Atout France, vient de dévoiler la liste de ses 100 finalistes, répartis en neuf catégories. Pour les membres du jury de cette édition forcément spéciale, l’heure est plus que jamais au soutien de la filière œnotouristique.

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C’est dans un contexte évidemment troublé par la pandémie de Covid-19 que s’est tenu le travail de sélection opéré par le jury de cette troisième édition des Trophées de l’Œnotourisme. 320 dossiers ont été reçus entre août et octobre 2020. Après les 100 finalistes, le palmarès (or, argent et bronze dans chacune des 9 catégories) sera dévoilé le 3 juin prochain. « Le lien n’est pas rompu”, souligne Rodolphe Wartel, directeur général de Terre de vins. “Au vu du contexte, on s’attendait à recevoir beaucoup moins de candidatures que les années précédentes mais nous en avons quand même épluché 320 en deux mois, ce qui démontre un véritable intérêt pour le sujet”.

Malgré une année 2020 difficile et une année 2021 incertaine, cette 3ème édition permet de dresser le constat d’une plus grande diversité de dossiers proposés, entre grandes maisons de prestige, domaines familiaux, petits et grands châteaux, coopératives. Selon une étude du Comité de filière touristique de Atout France publiée en septembre 2020, la France résiste mieux que ses homologues italien et espagnol aux dommages collatéraux de la crise sanitaire. La destination France redevient majoritaire.
Les Français se sont massivement tournés vers le tourisme hexagonal à l’été 2020. 53% d’entre eux sont partis en vacances cet été (contre 71% en 2019) mais 94% d’entre eux ont choisi une destination hexagonale. Les touristes belges, néerlandais et suisses sont restés fidèles aux vacances sur le sol français. Ce qui a relativement compensé la baisse des touristes anglais, italiens et espagnols et l’absence des touristes extra-européens.

Les comportements ont également été modifiés avec une fréquentation de proximité accrue en provenance des territoires limitrophes voire du département, pour des séjours plus courts et des réservations de dernière minute. Les locations de vacances (appartements, gîtes, chambres d’hôtes etc…) ont été plébiscités au détriment de l’hôtellerie. Les activités de plein air sont également en forte hausse.

Les membres du jury et représentants des partenaires de ces Trophées de l’Œnotourisme ont salué la qualité des candidatures et l’importance d’accompagner le rebond à venir.

Pour Martin Lhuillier, Responsable du Pôle Œnotourisme de Atout France, « cette troisième édition des Trophées de l’Œnotourisme qu’Atout France coproduit aux côtés de Terre de Vins et du Crédit Agricole S.A. est la preuve que l’œnotourisme français est extrêmement dynamique et ce malgré la période inédite que nous traversons. Aujourd’hui encore plus qu’hier, il est primordial de valoriser l’offre œnotouristique française et c’est précisément pour cette raison que le Pôle œnotourisme d’Atout France est engagé dans les Trophées de l’œnotourisme qui participent à notre stratégie de stimulation de la demande mais également de structuration et d’observation de l’offre. »

Pour Brigitte Bloch (Comité régional du tourisme d’Aquitaine, Vice-Présidente du Conseil supérieur de l’Œnotourisme et du pôle Œnotourisme de Atout France), « cette 3ème édition des trophées de l’œnotourisme montre que l’offre française poursuit sa professionnalisation. Lors de cette réunion du jury, nous avons étudié de belles candidatures, notamment sur deux sujets importants pour répondre aux attentes des visiteurs, les produits pour les familles ou les visites tournées vers les démarches environnementales. Durant la crise que nous traversons, nous avons aussi constaté à quel point l’œnotourisme a su innover pour s’adapter aux difficiles conditions actuelles, ce qui nous donne de la confiance en l’avenir. »

Régis Glorieux, Président-Fondateur de Vatel Bordeaux, souligne : “les Trophées de l’Œnotourisme est une initiative concrète qui s’inscrit dans la réalité du terrain, en complément de Atout France qui a une vision plus administrative. L’avantage est qu’ils ont une dimension nationale et qu’ils fédèrent les initiatives d’exploitations de toutes tailles. Ce melting-pot est particulièrement intéressant. Nous somme partenaire de ces Trophées depuis déjà 3 ans d’abord parce que via notre MBA de management en vins et spiritueux, nous accueillons de nombreux étudiants qui font des stages dans l’œnotourisme en Bordelais mais également dans toutes les régions. Ce partenariat participe également à notre référentiel et à nos formations globales en confortant notre image de sérieux et en favorisant les contacts avec les professionnels de tous les vignobles pour trouver stages et jobs à nos étudiants issus de 52 nationalités.”

Enfin, Jérôme Buguet ‘Direction de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire Crédit Agricole), s’enthousiasme de sa présence parmi les membres du jury : « De par sa connaissance du secteur viticole et son rôle historique d’accompagnement des professionnels et des entreprises au sein des territoires , le Crédit Agricole est très présent auprès de tous les acteurs de la filière pour les accompagner dans la réalisation de leurs différents projets.Depuis plusieurs années, le Crédit Agricole participe activement au développement de la filière œnotourisme en France car cette activité touristique devient un véritable relai de croissance pour de nombreux domaines viticoles en faisant émerger l’association d’un savoir-faire mondialement reconnu avec la mise en valeur des territoires. Le nombre croissant de dossiers mais aussi la qualité de ces derniers présentés pour les Trophées de l’Œnotourisme démontrent la très belle dynamique que le Crédit Agricole souhaite promouvoir. »

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[Enquête] Le vin, toujours la boisson alcoolisée préférée des Français

Pour la dixième édition du baromètre SoWine/Dynata*, l’agence de conseil en marketing et communication dédiée à l’univers du vin et des spiritueux a fait le point sur les tendances de consommation en 2021 en évoquant les changements dus au confinement.

L’agence SoWine créée en 2006 par Marie Mascré et Sylvain Dadé a fait émerger six grandes axes dans les tendances de consommation des vins et spiritueux. Le premier et non des moindres est le renforcement du statut du vin comme boisson alcoolisée préférée des Français. Cité par un Français sur deux, il continue à être largement plébiscité devant la catégorie bière qui accuse une légère baisse (citée à 39%). Le champagne, mentionné une fois sur trois, affiche une légère progression. Quant aux spiritueux purs, ils sont cités par un consommateur sur cinq, en cocktails par plus d’un sur quatre. Le Baromètre montre également que les Français sont de plus en plus nombreux à s’intéresser au monde du vin (62%), un indicateur en hausse de douze points comparé à 2019. À cela s’ajoute la notion de connaissance du vin : aujourd’hui un consommateur sur deux se déclare amateur éclairé, une part en constante progression depuis dix ans même s’il ne s’agit que de déclaratif. Mais il est vrai que la catégorie recrute de nouveaux adeptes, la part de non-consommateurs diminuant légèrement (11%, en baisse de 5 points), tandis que celle des « grands » consommateurs (qui consomment du vin une à plusieurs fois par semaine) atteint 50% contre 36% en 2019.

Un intérêt croissant pour les cépages et le bio

Le consommateur privilégie deux critères dans son processus d’achat : la provenance du vin, la région ou le pays de production (45%), et le prix (41%). Fait notable : la notion de cépage, citée par une personne sur quatre, gagne du terrain. Elle devance même la mention de l’appellation (22%). Le baromètre confirme néanmoins que les consommateurs restent prioritairement attachés aux vignobles de Bordeaux (48%, +3 points), de Bourgogne (27%, +1) et de Champagne (27%, +6) suivis de la Provence (22%, +5) qui devance désormais le Rhône (20%) et l’Alsace (19%).

Troisième tendance notable : le bio conforte son assise et ne cesse de recruter de nouveaux adeptes. Aujourd’hui, les deux tiers des acheteurs s’y intéressent lors de l’achat (67%). Une préoccupation accrue chez les moins de 25 ans (71%) et les connaisseurs (85%). Mais globalement, les Français restent, à 41%, des acheteurs occasionnels de vin bio (quelques fois par an), même si la part des acheteurs réguliers (23%) et des grands acheteurs (15%) progresse, gagnant respectivement +9 et +5 points depuis 2019. La part des Français qui n’achètent jamais de vin bio a baissé à 21% (-13 points). Par ailleurs, 57% des acheteurs se disent prêts à payer plus cher un vin certifié bio (+10 points par rapport à 2019), ce qui ne se traduit pas encore forcément dans les faits.

Le boom du net

Crise Covid aidant, les achats de vins sur Internet en 2020 ont connu un véritable boom : la part d’acheteurs en ligne est passée de 31% en 2019 à 46% en 2020. Qui plus est, 69% des acheteurs en ligne accordent un budget supérieur à leurs achats en ligne, plus de 10€ par bouteille. Les consommateurs ont de plus en plus recours à des sources d’informations numériques pour leur acte d’achat en passant prioritairement par les sites web (38%) et les réseaux sociaux (37%). Par ailleurs, 28% des Français connectés suivent des influenceurs vins et spiritueux, plus d’un sur deux accorde une importance à leurs conseils et la moitié des grands acheteurs de vin (une à plusieurs fois par semaine) déclarent avoir déjà acheté un vin qui leur avait été recommandé sur les réseaux sociaux. Si pour les trois-quarts des Français, la crise sanitaire n’a pas été synonyme d’une augmentation de leur consommation de vin et encore moins de bières et de spiritueux. Les acheteurs en ligne n’étaient pas les acheteurs habituels et les nouveaux entrants sur le marché déclarent avoir été plutôt motivés par la découverte de nouvelles références, pour leur consommation courante mais aussi pour soutenir les producteurs.

Spis et no-lows en hausse

Côtè spis, on constate un intérêt croissant, en hausse de 11 points à 48%. La part de consommateurs se décrivant comme amateurs éclairés ou connaisseurs est de 43% en moyenne (+5) et même de 45 (+8) chez les 18-25 ans. C’est la mixologie qui porte la tendance : 40% déclarent s’y intéresser (33% en 2019), jusqu’à 53% chez les 18-25 ans (+14 points). La catégorie rhum est plébiscitée à 82% en fréquence de consommation, suivie par le whisky (à 75%), les liqueurs (71%) en forte hausse, la vodka stable et le cognac qui progresse. L’intérêt est d’autant plus marqué pour les spiritueux français, en particulier le calvados (à 56%) et l’armagnac (à 52%), assorti d’une valorisation : les consommateurs allouant un budget entre 11€ et 20€ pour l’achat d’un spiritueux restent majoritaires (49%) mais en baisse de 4 points tandis que ceux avec un budget de 21 à 50€ (41%) progressent du même pourcentage.

Le baromètre a également mis en avant un intérêt marqué pour le no-low, les vins et spiritueux sans alcool ou à faible taux d’alcool. Plus d’un quart des Français (27%) déclarent en consommer, 40% chez les 18-25 ans. Parmi les principales motivations citées, le fait de faire attention à sa santé, la volonté de réduire sa consommation d’alcool, le goût et la faible teneur en calories.

*Étude menée en décembre 2020 sur un échantillon de 1005 Français âgés entre 18 et 65 ans.

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