[JEU] Vignobles Bonfils : découvrez les noms des gagnants

Du 1er au 11 avril, vous pouviez jouer avec Terre de Vins et les Vignobles Bonfils et tenter de gagner : un week-end pour 2 au Château Capitoul, ou 10 lots de rosés. Découvrez les noms des gagnants.

Voici le nom des 11 gagnants tirés au sort parmi les candidats ayant répondu correctement aux questions…

Hervé BARRIOL (18)

PREMIER PRIX : 1 week-end pour 2 personnes à Château Capitoul

Mélanie CEYSSON (34)

Jean-Jack THIBAULT (63)

Céline FRANÇOIS (21)

Alfred STAUB (57)

David ZHOU (92)

Absi OUALI (75)

Anne Mathieu (88)

Matthieu BERNHARDT (67)

Cécile NOTARGIACOMO (42)

Evelyne ARNAUDON (26)

DU 2ème au 11ème PRIX : des lots de vins rosés de Capitoul

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Gyptis et Protis : le concept vertueux de la Marseille Winery

La « winery » urbaine marseillaise continue son développement et repense la consommation de vin rosé en associant une très belle bouteille en verre et sa recharge.

Comme souvent, il suffisait d’y penser ! L’idée est tellement évidente qu’on se demande pourquoi elle n’est pas déjà généralisée auprès de tous les amateurs de vins de consommation régulière. A l’image de toute une génération, Lionel Fauquier, le fondateur de la Marseille Winery il y a 3 ans, est particulièrement sensible aux problématiques environnementales, et plus particulièrement dans la filière viticole. Avec un constat simple : le verre encore utilisé pour de nombreux vins de consommation rapide (pas destinés à être conservés des années en cave) est très consommateur d’énergie. Plusieurs études récentes ont ainsi montré que l’empreinte carbone d’un contenant en carton avec une poche sous vide à l’intérieur était près de 80% moins élevé que pour une bouteille de verre en équivalent 1000 litres. Une hérésie quand on voit la durée de vie d’une telle bouteille qui ne dépasse généralement pas les quelques mois voire semaines. De là est née l’idée de Gyptis et Protis, du nom des fondateurs mythiques de la cité phocéenne. Un couple représenté ici par une très belle bouteille en verre sérigraphiée, à fond plat et avec bouchon de verre associée à une éco-recharge contenant 3 litres de vins soit de quoi remplir 4 bouteilles.

Efficace comme un Bib, mais plus chic !

Le principe est celui d’un Bib contenant le même vin rosé à base de syrah et de cinsault que dans la bouteille. Mais une fois celle-ci finie, l’amateur n’a plus qu’à la remplir de nouveau. L’éco-recharge se conserve 6 mois fermée, 6 semaines après ouverture. Ainsi, on évite l’écueil du remplissage de verres de vin directement depuis le robinet du Bib, geste aussi sexy que le fait de porter des chaussettes pendant un câlin… La bouteille est un bel objet qui magnifie la table. Le vin lui est parfaitement protégé de l’oxydation. En somme, la réconciliation intelligente de la bouteille et du Bib. Désormais, comme pour des produits d’hygiène ou de nettoyage du quotidien, on achète une seule fois le contenant (7,90€ la bouteille). Et par la suite, on ne rachète que la recharge (19,80€) ce qui fait tomber le prix équivalent-bouteille à 4,95€. De belles économies pour le portefeuille, une production de verre et donc une utilisation d’énergie réduites de manière drastique. Et in fine, des amateurs heureux d’avoir un produit servi dans les meilleures conditions et permettant de faire un geste simplissime mais déterminant pour la planète. Une idée que l’on espère voir généralisée rapidement tant elle tombe sous le bon sens !

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Costières de Nîmes : Bernard Angelras de retour pour fédérer l’appellation

Bernard Angelras reprend du service en tant que président du Syndicat des vignerons des Costières de Nîmes en lieu et place de Bruno Manzone. À 60 ans, cet homme de cohésion, déjà en poste de 2003 à 2018, a été plébiscité pour sa capacité à fédérer et rassembler après une année de crise. « Je veux redonner du sens à l’action », clame-t-il.

Pour les afficionados des Costières de Nîmes, son visage est loin d’être inconnu. Bien au contraire. Déjà président entre 2003 et 2018, Bernard Angelras est de retour aux affaires à la tête du syndicat des vignerons des Costières de Nîmes depuis le 1er avril 2021. « Ne croyez pas que je ne veuille pas passer la main, glisse-t-il avec un léger sourire. J’avais décidé de ne pas revenir à ce poste car je crois au renouvellement des générations. J’avais d’ailleurs nommé une équipe pour repenser la gouvernance. » Mais la crise sanitaire va venir perturber tous les plans de l’appellation qui doit aujourd’hui réamorcer une stratégie de promotion après l’annulation d’événements majeurs comme les Vignes Toquées, la Bodega ou Nîmes Toquée. « C’est bien connu, en période de crise, il y a parfois des divergences qui se créent, prolonge celui qui est également président de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV). Le conseil d’administration a plébiscité mon retour pour que j’apporte sérénité et ambition collective. Sur une appellation, si il n’y a pas de projet collectif, ça n’avance pas ! »

Quasiment 30 % d’exploitations en bio

Le soixantenaire ne s’est pas fait prier pour céder au chant des sirènes mais il précise : « Je n’irai pas au-delà d’un mandat de 3 ans. » Outre les missions au long cours relatives au positionnement de l’appellation, à la protection de l’aire de production ou à la visibilité sur les marchés, celui qui préside le groupe de travail de l’INAO et de FranceAgriMer sur le changement climatique entend contribuer à revaloriser le rôle sociétal de la viticulture en soutenant les démarches agro-environnementales et en encourageant les pratiques qui, comme l’enherbement, contribuent à séquestrer le carbone dans les sols. « L’appellation compte quasiment 30 % d’exploitations labellisées bio ou en cours de certification et, en 2007, on a été les premiers sur le plan national à mettre en place une charte environnementale et paysagère avec la communauté d’agglomération et la ville de Nîmes », ajoute l’intéressé. Pleinement engagée dans les attentes sociétales actuelles, l’appellation veut aller plus loin et Bernard Angelras veut mettre à disposition ses connaissances en la matière. « En tant que président de l’IFV, je travaille énormément sur les techniques de production en constante évolution, sur les cépages résistants ou sur les énormes enjeux stratégiques environnementaux, et notamment sur l’empreinte carbone en viticulture. »

« Dans le contexte actuel, il est important de rassembler ! »

D’ici quelques jours, le conseil d’administration se réunira pour fixer le cap et lancer des projets d’avenir. « L’AOC Costières de Nîmes est une appellation qui peut viser l’excellence avec de nombreux atouts sur lesquels s’appuyer : un vignoble restructuré, une dynamique agro-environnementale bien engagée, des moyens développés pour lutter contre le stress hydrique mais aussi une production diversifiée, avec des vins dans les trois couleurs qui peuvent revendiquer leur appartenance à la grande famille des vins de la vallée du Rhône, et une stratégie de commercialisation équilibrée entre trois échelons, le local, le national et l’international », poursuit Bernard Angelras qui a l’ambition de rapprocher l’appellation de la ville de Nîmes, son étendard culturel et touristique. « On doit être force de proposition avec l’office de tourisme et les entreprises du territoire », conclut-il. Pour rappel, l’AOC Costières de Nîmes représente environ 3000 hectares de vignes et 20 millions de bouteilles produites par an en rosé (48 %), rouge (43 %) et blanc (9 %). En tout, 70 caves particulières, 9 coopératives et 1 négociant-viticulteur œuvrent sur un vignoble qui court entre Nîmes et Camargue.

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Narbo Via : les vignes anciennes du nouveau musée

Carole Delga, présidente de la région Occitanie et de l’établissement public de coopération culturelle (EPCC) Narbo Via, a mis la main à la plantation de vignes dans les jardins du nouveau musée Narbo Via, consacré à la Cité antique de Narbo Martius, aujourd’hui Narbonne.

Le mercredi 31 mars, la plantation de vigne symbolique autour du nouveau musée Narbo Via a rassemblé les représentants des institutions et les acteurs de la vigne et du vin du département, autour de Carole Delga, présidente de la région Occitanie Pyrénées-Méditerranée et présidente du conseil d’administration de l’établissement public de coopération culturelle (EPCC) Narbo Via.

Un musée pour retracer l’histoire de la cité romaine sur la Narbonnaise

Rome gagne, entre 125 et 121 av. JC, le territoire allant des Pyrénées aux Alpes et de Toulouse au lac Léman, puis entreprend la construction de la Via Domitia (la Voie Domitienne) qui relie l’Italie à la péninsule ibérique.
Durant le principat d’Auguste, Narbo Martius (Narbonne) prend de l’importance. En 22 av. JC, Auguste réorganise l’administration de la province de Gaule transalpine qui devient une province sénatoriale. Après avoir fixé la capitale à Narbo Martius, la province prend le nom de « Gaule narbonnaise » sur laquelle va se développer l’activité viticole.

Le nouveau musée Narbo Via, à Narbonne, met en valeur cet héritage issu de l’antiquité romaine. Il vise à restituer le passé glorieux de la grande cité antique dont il ne reste aucun monument. Elle a été la première colonie romaine en terre gauloise, capitale de la province de Gaule Narbonnaise, port de commerce actif ouvert sur tout le monde méditerranéen. L’établissement public de coopération culturelle Narbo Via rassemble trois lieux :
– Le nouveau musée Narbo Via. Les galeries souterraines de l’Horreum construites au Ier siècle avant notre ère et situées à 5 mètres au-dessous du sol moderne. Elles devaient constituer les fondations d’un bâtiment, sans doute de type marché, dont la recherche n’a pas encore découvert tous les secrets (Horreum signifiant « entrepôt » en latin).
– Le site-musée archéologique d’Amphoralis. Situé à Sallèles-d’Aude, à une douzaine de kilomètres au nord de la capitale antique de Narbo Martius, c’est un ancien atelier de production d’amphores gauloises, mis à jour dès 1976. Son musée surplombe les fouilles archéologiques d’une fabrique antique de poteries (Ier–IIIe siècle). Il permet de découvrir la vie quotidienne et l’activité de ces potiers qui produisaient en masse des amphores vinaires.
– Narbo Via compte aussi une section recherche : le projet collectif de recherche (PCR) sur les ports antiques de Narbonne. Ce PCR porté par le CNRS (Corinne Sanchez), en lien avec le DRASSM et l’Université Paul-Valéry de Montpellier, a été lancé en 2010 avec pour objectif de retrouver et d’explorer le système portuaire antique de Narbonne.

L’ouverture du musée de Narbo Via, initialement prévue pour mi-février, est repoussée en raison du contexte sanitaire actuel.

Le musée Narbo Via, histoire et architecture

Narbo Via est le fruit d’une volonté, impulsée dès 2010 par Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon et Jacques Michaud, président de la commission archéologique de Narbonne, de créer un musée dédié à l’histoire romaine du narbonnais. La première pierre a été posée le 11 novembre 2015 et le projet a mobilisé un financement de 50 millions d’euros de la part de la Région. La réalisation du bâtiment a été portée par l’agence internationale Foster+Partners, associée au studio Adrien Gardère pour la muséographie et à l’architecte d’opération nîmois Jean Capia.

Le nouveau bâtiment est situé à l’entrée est de la ville, le long du canal de la Robine. Le musée Narbo Via démultiplie les expériences de visite, par le biais d’une programmation culturelle variée : visites-découvertes des 1000 œuvres et objets du parcours permanent, expositions temporaires, ateliers, projections de films, nocturnes festives, découvertes des coulisses et des réserves du musée, visite des chantiers de fouille sur le territoire.

Sa première exposition Veni Vidi Bâti propose une réflexion sur la persistance du prestigieux héritage architectural de la Rome antique. L’exposition met ainsi en lumière les grands principes de l’architecture romaine (organisation urbaine et sociale, lumière, circulation de l’air et de l’eau, structures et matériaux) avec leurs réutilisations et réinterprétations contemporaines pour aboutir au bâtiment du musée Narbo Via, carrefour entre ces deux périodes. Plus d’une centaine d’œuvres, provenant d’institutions françaises, italiennes et anglaises, sont présentées.

Le musée compte un parcours permanent de 2 800 m2, une salle d’exposition temporaire de 500m2, un auditorium de 200 places, 3 ateliers pédagogiques, un restaurant, une boutique, des jardins, un laboratoire de restauration et de recherche, des réserves et salles d’études.

Les vignes du musée, collection historique et contemporaine

La vigne a été introduite à Narbonne dès le Ier siècle de notre ère. La plantation de vigne autour du musée rend hommage à ce travail séculaire de la terre qui fait aujourd’hui partie du patrimoine identitaire narbonnais.

La plantation compte à ce jour 65 variétés de Vitis Vinifera et de Vitis Vitis (vignes originelles) réparties sur 6 groupes de variétés : 15 cépages étrangers anciens du bassin méditerranéen (Italie, Grèce, Espagne, Maroc), 8 représentants des vignes sauvages et notamment le Vitis Romanetii, 42 variétés françaises représentant l’évolution des cépages depuis l’époque romaine (parmi les plus anciens, on peut citer les Muscats et le Gouais, principaux ancêtres de nos cépages actuels), des cépages témoins du début de l’hybridation dès le XIXème siècle (Alicante, Les Seyve Villard…) et des cépages de demain, résistants ou conçus pour résister aux changements climatiques et aux maladies (« Barbera » d’Italie et « Moschofielro » de Grèce aujourd’hui cultivés dans les pays du sud de la Méditerranée). A terme, la parcelle comportera une centaine de pieds, plantés de 1,50m en 1,50m.

Le travail de recherche de plants et de greffage a été réalisé par le Service Bois et plants de Vigne de la Chambre d’agriculture de l’Aude en parfaite collaboration avec le Musée et la Société SEV (Service Espaces Verts) de Narbonne. Ces plants de vignes sont labellisés Agriculture Biologique. Ils seront entretenus par les techniciens et jardiniers du musée suivant les critères de l’agriculture biologique. A terme, le projet est de produire un vin (une cuvée très confidentielle avec 100 pieds), que l’on retrouvera dans les boutiques du musée.

Les boutiques côté cave

Les boutiques du musée proposeront des vins locaux, des vins antiques et des produits artisanaux régionaux qui peuvent les accompagner.
Pour les vins antiques, on trouvera dans un premier temps, uniquement à Amphoralis et à l’Horreum, le Mas des Tourelles et de Domaine du Cardona ainsi que de l’hydromel, de la carthagène et du vinaigre artisanal de Coursan.
Pour les vins locaux, les AOC, AOP et IGP du territoire (Corbières, Minervois, la Clappe, Fitou) seront mis à l’honneur. Ils proviennent principalement des vignerons labellisés Vignobles & Découvertes – Les Vignobles de la Via Domitia en Languedoc. Le label, en cours d’obtention pour Narbo Via, est déjà partenaire avec Amphoralis et l’Horreum. D’autres domaines régionaux seront proposés à l’ouverture puis se succèderont sur les rayons de la boutique. Nombre de leurs cuvées sont issues de vinification ou de passage en dolia, jarre ou amphore. On trouvera des vins Gérard Bertrand : la cuvée Narbo Martius (IGP Coteaux de Narbonne) et l’Art de Vivre (AOP Languedoc), en Minervois, le château de Paraza, en Corbières, le château Montfin à Peyriac-de-Mer, le domaine Les Cascades à Ribaute, pour La Clappe, Sarrat de Goundy (Vin de France), le château Le Bouïs (IGP Pays D’Oc) et en Lézignanais, famille Fabre (IGP Pays D’Oc).

Pour un antique « apéritif » (mot dérivé du latin « apertivus » d’aperire qui signifie ouvrir), on trouvera pour ses convives (mot dérivé du latin « conviva », de « convivere » soit vivre ensemble et de « convivium », repas pris ensemble) les petits biscuits de Lara, biscuiterie artisanale locale et les produits à base d’olives de l’Oulibo (entreprise du patrimoine vivant) avec deux variétés d’olives régionales (lucques et pitcholines), des tapenades d’olives vertes et noires.

Photo ci-dessus :
A la plantation de vignes dans les jardins du nouveau musée Narbo Via, aux côtés de Carole Delga, présidente de la région Occitanie et de l’EPCC Narbo Via, étaient présents…
Représentant les institutions : Rémi Recio sous-préfet de Narbonne, Didier Codorniou 1er vice-président de la Région, Patrick Francois conseiller départemental du canton de Narbonne 3, Emma Bellotti-Lascombre vice-présidente du Grand Narbonne en charge de la politique et des actions culturelles, Jacques Michaud président du conseil scientifique de Narbo Via.
Représentant les acteurs de la filière vini-viticole audoise : Philippe Vergnes président de la chambre départementale d’agriculture, Jean Caizergues président de la CCI de l’Aude, Gérard Bertrand président du groupe Gérard Bertrand Wines, Laurent Meger Grand Maître des consuls de Beaucaire en terre d’Argence, le baron Georges de Marestan Grand Maître de Septimanie, Claude Rabasse Grand Maître des consuls de la Seigneurie de Leucate.

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[Rhône] Samuel Montgermont : “redorer le métier de négociant”

Élu à la présidence de l’union des maisons de la vallée du Rhône (UMVR), le directeur général des Grandes Serres à Châteauneuf-du-Pape (84), Samuel Montgermont, veut redorer le blason du négoce. Il dit aussi vouloir ramener une part de sociologie dans les études consommateurs.

À la tête de l’union des maisons de la vallée du Rhône (UMVR), depuis le 8 mars dernier, Samuel Montgermont l’annonce tout de go : « Il nous faut redorer le métier de négociant. Nous avons encore un problème d’images. » Le directeur général des Grandes Serres, filiale de la maison Picard en vallée du Rhône ajoute : « C’est un travail que nous avons déjà entamé il y a deux ans en lançant le concept des Wineries du Rhône et que nous devons continuer. » Car, selon lui les frontières entre les différentes familles de la filière viticole ne sont plus aussi étanches que par le passé : « Nous sommes tous vinificateurs, vignerons, négociants, expose-t-il. Les négociants rhodaniens ont investi à la propriété au cours des dernières années et inversement des vignerons sont devenus des négociants. » Son entreprise Les Grandes Serres a pour sa part monté un accord de partenariat avec la cave coopérative de Cairanne (84). « Nos métiers sont de plus en plus connexes, précise le nouveau président de l’UMVR. Nous devons améliorer un peu plus la confiance entre nous. »

À propos de la situation économique du vignoble de la vallée du Rhône, qui subit une baisse des ventes de ses vins rouges, il affirme : « Nous devons ramener une part de sociologie dans nos études. Nous n’avons pas étudié le comportement des consommateurs à la lecture de cette science. » Le travail de diversification de l’offre par couleur, rouge, blanc et rosé, engagé par les organismes professionnel de la région doit selon lui s’accélérer. « Nous ne devons plus perdre de temps », assure-t-il. Le développement des ventes à l’export et de l’œnotourisme font aussi partie de ses priorités.

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