E-dégustation de vins de Bourgogne : 30 coffrets de Vinottes à gagner

Les 17 mai, 14 juin et 28 juin, le Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne (BIVB) organise trois sessions de formation-dégustation en ligne. Les professionnels du vin recevront des échantillons, ainsi que 30 amateurs gagnants d’un jeu concours, accessible en ligne.

Ce mardi 27 avril 2021 sera lancé sur la page Facebook du BIVB un jeu-concours. À la clé : 30 places pour une e-dégustation de vins de Bourgogne. Des tickets d’entrée pour une expérience normalement réservée aux professionnels.

Animé par un MOF

Les gagnants recevront chez eux un coffret de six échantillons. Un kit qui permettra de participer à l’une des trois sessions de dégustation organisées en Facebook Live. Nommées « Les Vins de Bourgogne s’invitent chez vous », elles seront toutes animées par Manuel Peyrondet (MOF et Meilleur Sommelier de France) :

17 mai de 11h à 12h : Santenay, « Une appellation des plus mystérieuses », avec Marinette Garnier, oenologue de la Maison Jaffelin.

14 juin de 11h à 12h : Bourgogne Côte d’Or, « Nouvelle et pourtant si grande », avec Albéric Bichot, président de la maison Albert Bichot.

28 juin de 11h à 12h : Givry, « trésor de la Côte Chalonnaise », avec Rémi Marlin, directeur de la Cave des vignerons de Buxy

Hormis les gagnants du concours, seuls les professionnels et journalistes recevront des coffrets de dégustation. Mais il sera possible, même sans échantillons, de suivre l’événement en direct depuis la page Facebook du BIVB.

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Beaujolais : le podcast de vigneron dédié à la nature, à l’agriculture et au vin

Le néo-vigneron beaujolais Julien Frappa vous fait vivre son parcours et ses expériences au travers de podcasts dédiés à la connaissance du vin et de ce milieu, intitulés « Les mains dans le raisin ». Toujours adossés à l’une de ses expériences en tant que vigneron, ses podcasts ont l’ambition d’interroger « l’agriculture et notre rapport à la nature ».

Parce que « chaque question qu’on se pose dans le monde du vin est le reflet d’une question de société », Julien a décidé de se lancer dans la réalisation de podcast dédiés à la thématique viticole. Installé depuis 2019 en Beaujolais, plus précisément à Morgon et en Côte-de-Brouilly, cet ancien professionnel du secteur culturel avait à cœur de partager dès le début ses connaissances et réflexions nées de la pratique de son nouveau métier.

Deux podcasts ont déjà vu le jour, le premier traitant du goût du vin et de sa dégustation, le second évoquant toutes les questions relatives au réchauffement climatique dans le monde viti-vinicole.

Le premier est l’occasion de suivre Julien à Paris, lors de sa rencontre avec deux sommeliers (du Divellec et du restaurant Benoit Paris du groupe Ducasse), ainsi que plus près de lui à Villefranche-sur-Saône, dans un bar à vin (le 91) mettant en avant les vins du Beaujolais.
L’évolution des goûts et des habitudes de consommation sont abordées, ainsi que la standardisation gustative et son chamboulement créatif par des pratiques nouvelles du côté des vignerons, ou encore le rôle des sommeliers dans la diffusion d’une nouvelle culture du vin et vers la découverte de nouveaux profils gustatifs, le tout émaillé d’anecdotes concrètes de ces professionnels du goût, et concluant sur l’ensemble des choix qu’effectue le vigneron lors de la culture de la vigne comme de sa vinification impactant le profil gustatif de ses futures cuvées.

Regards croisés

Julien nous promet des podcasts où règne la bonne humeur, véhiculée par les témoignages passionnants et professionnels des invités, qu’ils soient vignerons, scientifiques ou sommeliers.
Le deuxième épisode consacré au réchauffement climatique et son impact sur la viticulture et la vinification croisent les regards de Camille Lapierre, du domaine éponyme à Villié-Morgon, de Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences et chercheur au CNRS ainsi que de Bertrand Chatelet, directeur de la Sicarex beaujolais (rattaché à l’institut français de la vigne et du vin).

Réalisé à la veille des épisodes de gel qui ont touché parfois durement certaines zones du Beaujolais, Julien évoque d’abord son inquiétude sur ses parcelles et la façon dont le vigneron « va au rythme du climat, a les yeux rivés sur la météo, parce que c’est aussi ça, et surtout ça, le métier de vigneron ».
Les problématiques engendrées par les aléas climatiques sont disséquées, tout comme les solutions d’adaptation et de lutte envisageables, ainsi que les perspectives à l’horizon 2050.
Sans connotation politique, il est évident que sur ces aspects, le changement est en marche. Comme le souligne Camille Lapierre, le vieux dicton de Jules Chauvet qui voulait que « si tu veux faire du bon vin, tu vendangeras le dernier » n’a clairement plus cours aujourd’hui, et montre bien les modifications profondes engendrées à l’échelle du vignoble par le réchauffement climatique et ses manifestations.

En attendant le prochain podcast (environ un par mois) qui abordera le travail animal et notamment le rapport étroit entre le cheval et la vigne, vous pouvez échanger de vive voix avec Julien, et déguster sa très réussie première micro-cuvée « L’oiseau de passage » (en appellation Régnié, 15€ prix propriété), vous pouvez passer au domaine situé à Lachassagne.

https://podcast.ausha.co/les-mains-dans-le-raisin

Julien Frappa
L’oiseau de Passage
34 chemin de la Bourlatière
69480 Lachassagne
06 52 77 76 84
julfrappa@gmail.com

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[Football] Le monde du vin à la rescousse des Girondins de Bordeaux ?

Dans une lettre ouverte aux grands crus bordelais publiée par nos confrères de Sud-Ouest, le milliardaire François Pinault, notamment propriétaire de Château Latour, appelle à une mobilisation du monde du vin pour sauver le FC Girondins de Bordeaux, en très grande difficulté.

À Bordeaux, il existe quelques institutions, mais que l’on soit amateur de vin ou de sport, il est impossible de ne pas associer la capitale de Nouvelle Aquitaine à ses grands crus célèbres à travers le monde et à son club de football, le FC Girondins de Bordeaux. En très grande difficulté depuis que son actionnaire américain King Street a annoncé son intention de se retirer du capital, mais aussi sur le plan sportif (la relégation en Ligue 2 guette), le club au scapulaire, six fois champion de France, voit son avenir très sérieusement menacé.

Hier, le milliardaire François Pinault, propriétaire notamment de Château Latour (Premier Grand Cru Classé 1855, Pauillac) mais aussi actionnaire du Stade Rennais, a publié dans les colonnes du journal Sud-Ouest une lettre ouverte à ses « collègues propriétaires de grands crus bordelais », à consulter en intégralité en suivant ce lien.

« Associé depuis trente ans à la vie bordelaise, à travers Château Latour, je pense que l’existence du club mythique que sont les Girondins est importante pour Bordeaux, son rayonnement, son équilibre auxquels tous les propriétaires viticoles ne peuvent que s’identifier », explique-t-il dans sa lettre ouverte, avant d’ajouter : « Quelle est la force économique qui, dans cette région, peut se donner l’objectif de sauvegarder les Girondins et de les développer ? Le monde du vin et en particulier les propriétaires de grands crus ». Soulignant qu’en qualité d’investisseur du Stade Rennais, il ne peut pas personnellement monter un projet de reprise des Girondins de Bordeaux, François Pinault se déclare « prêt à apporter mon soutien à toute opération montée par les acteurs du vin et je le ferai avec enthousiasme ».

Plusieurs figures du monde du vin, comme Philippe Castéja ou Bernard Magrez, ont déjà envoyé des signaux positifs en réponse à l’initiative de M. Pinault. Le monde du vin et du football vont-ils sceller une union sacrée au stade Matmut Atlantique ?

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[Bordeaux] Primeurs 2020 : grande qualité et remontée des prix attendue

L’Union des Grands Crus de Bordeaux (UGCB) tenait ce matin sa conférence de presse annuelle pour présenter les grandes tendances du millésime 2020 dont les dégustations professionnelles se tiennent actuellement. Qualité et hausse des prix en perspective.

Après une année 2020 totalement extraordinaire qui avait notamment vu les dégustations primeurs in situ annulées pour la première fois à Bordeaux, l’attente des professionnels était très forte. Les différents acteurs bordelais se sont donc adaptés pour permettre une présentation large du millésime 2020 en primeurs. L’UGCB a donc mis en place un dispositif original avec des sessions de dégustations organisées dans 5 villes, adaptées selon les contraintes sanitaires : Bordeaux, Paris, Bruxelles, Shanghai et Hong-Kong. Pour tous les autres marchés clés comme les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou bien encore la Suisse, l’UGCB a envoyé 130 échantillons représentant toutes les propriétés membres de l’association à 90 professionnels avec une logistique adaptée (camions et avions réfrigérés) assurée par la société bordelaise WS Logistics. C’est ainsi que le millésime 2020 va pouvoir être dégusté par environ 2500 acteurs majeurs du monde du vin. Et ce millésime s’annonce de très belle facture, achevant ainsi « une trilogie grandiose initiée par 2018 et 2019 » comme l’a souligné Ronan Laborde, le Président de l’UGCB.

Si la chaleur a marqué tout le cycle végétatif de 2020 (hiver très doux, mois de mai presque estival, début septembre caniculaire), la sécheresse marquée de juillet et août a été soulagée par quelques pluies bienfaitrices notamment sur la rive gauche. Des conditions peu idéales pour les vins liquoreux qui ont eu de très courtes fenêtres de tir et affichent donc des niveaux de production très bas. Le château Sigalas-Rabaud n’a même pas pu produire de vin, une exception toutefois. Pour le reste, Ronan Laborde évoque « des vins blancs équilibrés avec des sémillons très savoureux, des vins rouges dotés d’une couleur exceptionnelle avec des niveaux d’anthocyanes record sur la décennie, de la concentration, de la densité et un éclat aromatique sensationnel. Avec, chose très surprenante, une très grande fraîcheur dans les vins et donc des vins moins riches et opulents que leurs prédécesseurs sur 2019, 2018, 2016, 2015 et même 2010 et 2009 ». Un paradoxe qu’il explique par une acclimatation progressive du terroir à la succession de millésimes chauds.

Une reprise d’activité soutenue par l’Asie

La campagne primeurs qui sera lancée à la suite des dégustations professionnelles dès la mi-mai et jusqu’à début juin va intervenir dans un contexte plutôt meilleur que l’an passé. Alors que l’ensemble des propriétés participant aux primeurs avaient consenti des baisses de prix importantes pour s’adapter à la crise mondiale (au global d’environ 20% avec des baisses pouvant atteindre 33%), Ronan Laborde s’attend à des hausses de prix toutefois « raisonnées ». Les prix devraient certainement se situer entre ceux de 2018 et ceux de 2019, portés par plusieurs facteurs notamment des rendements en retrait par rapport à 2019 qui avait été un millésime généreux comme 2016. Mais également par un rebond économique certain notamment dans la principale zone d’export pour les grands crus bordelais, l’Asie. A elle seule, elle concentre environ 50% des ventes à l’étranger avec la grande Chine (incluant Hong Kong et Macao) comme premier marché (37% des ventes) suivi du Japon, de Taïwan et de nouveaux marchés très dynamiques tels que le Vietnam et la Thaïlande.

Sur les 962 millions d’euros de vins de Bordeaux haut-de-gamme exportés en 2020, l’Europe (hors France) demeure la seconde destination avec en tête la Grande-Bretagne qui reste le second marché mondial. Suisse, Allemagne et Belgique tiennent également le haut du pavé. Reste l’inconnue du marché américain. Traditionnel grand acheteur de primeurs, les ventes globales de Bordeaux y avaient baissé de 43% en volume et en valeur l’an passé du fait également de la surtaxe de 25% imposée par l’administration Trump. La récente levée de cette dernière et l’évolution de la crise sanitaire diront si le marché américain retrouvera sa prépondérance passée. Nul doute en tout cas que la campagne primeurs 2020 attirera les regards du monde entier et donnera une tendance quant au retour d’un certain optimisme au niveau mondial s’agissant de l’avenir.

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