L’Avent du vin #7 : Sauternes, une pléiade d’étoiles

Si vous manquez d’idées, que vous n’avez pas encore trouvé vos cadeaux, ou que vous souhaitez juste vous faire plaisir, Terre de vins se porte à votre secours en allant trouver pour vous des pépites. Notre calendrier de l’Avent fourmille de bonnes idées, de belles bouteilles, de beaux ouvrages, et de flacons de champagnes indispensables à savourer…

Les 5 Premiers Grands Crus Classés en 1855 de Sauternes se sont rassemblés pour la création d’un rêve œnologique: en une bouteille, révéler toute la magie et la diversité de Bommes, l’un des grands terroirs de Sauternes. Chacun de ces Grands Crus possède sa propre identité, sa personnalité, sa singularité: leur union compose un vin unique au monde, la Cuvée 5+.

Avec sa robe scintillante aux reflets jaune impérial, quelques secondes suffisent pour percevoir que ce vin d’exception possède une présence unique. Le flacon 5+ résulte d’une symbiose qui transcende chaque histoire et chaque tradition pour sublimer les talents. Un engagement exceptionnel que l’on peut résumer en une formule célèbre, elle aussi née dans le Sud-Ouest: un pour tous, tous pour un. L’étiquette du flacon 5+, reconnaissable entre toutes, représente les blasons des 5 Châteaux fondateurs sur un très élégant fond noir à lettres d’or. Elle a été conçue pour orner les plus belles tables, tout en exprimant la distinction et la modernité de la démarche 5+.

Le coffret spécialement élaboré pour la Cuvée 5+ offre un design résolument contemporain au service d’une grande histoire : celle de cinq premiers grands crus classés en 1855. Ces cinq étoiles sont bien sûr gravées, comme le blason de chaque Château, sur cette caisse qui est d’ores et déjà un objet de collection. Le sommet du coffret reproduit ces flacons d’exception tout en soulignant, par un élégant effet graphique, le caractère exceptionnel de la bouteille née de cette démarche unique à Bordeaux. Son socle, aux teintes naturelles, vient rendre hommage à l’élevage en fût de bois de 18 mois de la Cuvée 5+. Ces étoiles de Sauternes, appellation réputée pour ses très
grands vins de garde, reçoivent avec ce coffret un superbe écrin.

Le coffret de la Cuvée 5+ est diffusé dans une quantité très limitée: seules 1457 bouteilles seront proposées au public.

Cet article L’Avent du vin #7 : Sauternes, une pléiade d’étoiles est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Bordeaux Tasting J-5] Le Café de la Bourse, pour « causer » vin

Déjà à l’honneur de l’édition 2019 du festival des grands vins organisé par Terre de Vins, ce café éphémère abrité au cœur du Palais de la Bourse est de retour les samedi 11 et dimanche 12 décembre prochains. Lieu vivant, il accueillera un panel de quatre personnalités du monde du vin ou/et grands passionnés, venues pour partager leur passion et échanger avec les amateurs. Le programme.

Samedi 11 décembre

13h30-14h15, Le Café de la Bourse ouvrira ses portes avec le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic. L’occasion de parler de son rapport au vin et de ses liens avec le monde viticole, une composante forte de l’identité de la capitale girondine.

matthieupotin
Photo: Solène Guillaud

16h-16h45, Le Meilleur Caviste de France 2020 Matthieu Potin a fait le déplacement depuis La Vignery Saint-Germain-en-Laye pour venir partager son amour du vin, son expérience de caviste, conter le parcours jusqu’à sa victoire et évoquer ses projets.

Dimanche 12 décembre

emile-Cobbens
Photo: Cyril Chigot

14h15-15h, A tout juste 24 ans, Emile Coddens est déjà une star du digital, grâce à ses vidéos devenues virales sur le réseau Tik Tok. Hors des écrans, il a aussi rédigé le livre “Le Vin, ça se partage”, paru en septembre dernier. Avec la décontraction qui le caractérise, il viendra partager sa formidable épopée.

17h-17h45, Après Yannick Jauzion et Rémi Lamerat accueillis en 2019, la venue de Christophe Urios constitue une nouvelle preuve que ballon ovale est verre ballon font bon ménage ! Amoureux de vin et de viticulture, le manager de l’Union Bordeaux-Bègles est aussi propriétaire du Château Pépusque, producteur de vins en appellation Minervois La Livinière.

Pour réserver vos places à Bordeaux Tasting, rendez-vous ici.

Cet article [Bordeaux Tasting J-5] Le Café de la Bourse, pour « causer » vin est apparu en premier sur Terre de Vins.

L’Avent du Vin #6 : Le clos du Château de Bligny : l’âme d’un chasseur

Terre de Vins vous transporte en Champagne pour cette 6e idée cadeau autour du vin. Lorsque votre beau-frère part à la chasse, il emmène toujours avec lui sa flasque d’eau de vie pour se tenir chaud dans son mirador. Changez ses habitudes, en lui offrant à Noël du champagne, celui du Château de Bligny qui partage avec lui sa passion. C’est la seule exploitation qui peut revendiquer l’appellation Château en Champagne, un petit bijou repéré depuis longtemps par les magasins Nicolas qui en assurent la distribution.

Comme Versailles, la bâtisse édifiée par le marquis de Dampierre en 1733 a d’abord été un relais de chasse. Une première vocation à laquelle le domaine n’a pas complètement renoncé, puisqu’il compte encore 3000 hectares de forêt au beau milieu de la Côte des Bar, un véritable paradis pour les amateurs de gros gibiers (cerfs, sangliers…) qui n’a rien à envier à la splendeur des chasses présidentielles. Les propriétaires pratiquent aussi ce sport avec des faucons et des aigles, le château ayant un partenariat avec le Puy du Fou dans le cadre d’un programme de reproduction.

Sous les combles de ce monument dressé à la gloire de la vénerie, la famille Rapeneau a constitué une magnifique collection de 700 fusils. Le plus ancien est un bâton à feu du XIVe siècle ! De quoi armer les vignerons aubois si d’aventure les Marnais avaient l’outrecuidance de contester à nouveau leur intégration à l’Appellation Champagne… De fait, lorsque l’on goûte les vins, on se dit que l’histoire a bien fait les choses et que ces coteaux argilo-calcaires ont enrichi la région en lui procurant ses plus beaux vins de caractère. Car si ces champagnes sont certainement plus typés que ceux de la Marne, ils y gagnent en personnalité ! Les vignes du château (30 hectares) ont été plantées au début du XIXe siècle au moment de l’arrivée du baron Cachard, premier vigneron du village qui profita de la présence sur place d’une verrerie pour embouteiller ses vins. Sa plus belle pépite ?  Le fameux clos où cohabitent six cépages. Celui-ci mêle petit meslier, arbane, chardonnay, pinot noir, meunier, pinot blanc. Étonnement, alors qu’on pourrait penser que chaque cépage a son rythme de maturation, toutes les vignes sont vendangées au même moment : “nous préférons laisser l’assemblage naturel se faire, nous récoltons tout en fin de vendanges pour avoir une maturation la plus homogène possible, et nous mettons tous les cépages ensembles sur le pressoir. On peut imaginer que cela amène certains cépages à être un peu sur-maturés, mais l’expérience montre qu’en complantant les cépages, on arrive à homogénéiser un peu les maturations, par le sol et la dynamique de la vigne voisine.” explique Paul Alexandre Rapeneau.

A la question de savoir pourquoi le château ne cherche pas à élaborer des monocépages à partir de ces cépages rares, le jeune œnologue qui élabore les vins aux côtés de Christophe Rapeneau répond : “Ce sont des cépages qui sont plutôt discrets d’un point de vue aromatique, et qui ont par conséquent une valeur plus intéressante en assemblage, seuls l’arbane et le pinot blanc pourraient tirer leur épingle du jeu de ce côté” Le résultat est en tout cas bluffant : le vin est dynamique et balance entre des notes fumées très élégantes et une jolie tension sur les agrumes. On l’imagine sans peine accompagner un turbot à la crème.

Prix recommandé : 55 €

Disponible sur le site du Château de Bligny

Photo : Michel Jolyot

Cet article L’Avent du Vin #6 : Le clos du Château de Bligny : l’âme d’un chasseur est apparu en premier sur Terre de Vins.

[J-6] La gastronomie bordelaise à la table de Bordeaux Tasting

Le week-end du 11 et 12 décembre sera marqué, sous les latitudes bordelaises, du sceau de l’épicurisme. A l’occasion du dixième anniversaire de Bordeaux Tasting, les restaurateurs seront sur le pont, affutant leurs meilleurs accords mets et vins pour satisfaire les appétits des dégustateurs amateurs et confirmés.

Du côté de la Maison Darnauzan, produits de qualité et bonne humeur seront à l’affiche de ces deux jours de réjouissances. La cuisine ouverte, sa rôtissoire et les flammes de la cheminée font du lieu un refuge idéal entre deux dégustations. Les millésimes 2016 du Château Pipeau (Saint-Emilion) et de La Sirène de Giscours (Margaux) seront à l’honneur sur les tables du restaurant.

La Brasserie Bordelaise sera également un incontournable de ces deux jours puisqu’elle accueillera la soirée de gala de l’événement, le samedi 11 décembre. Institution pour “vrais gourmands et francs buveurs”, l’établissement porte haut la gastronomie d’ici en proposant de nombreuses références de la cuisine régionale. Le Château Haut-Selve 2019 (Graves blanc), le Cadet de Larrivet Haut-Brion 2016 (Pessac-Léognan) et l’Argilius 2012 (Castillon Côtes de Bordeaux) seront de parfaits compères pour vos huitres et pièces de boeuf.

L’Estacade, située Quai des Queyries, compte également parmi les fidèles de Bordeaux Tasting. Perché sur la Garonne, le restaurant offre un panorama unique sur la Place de la Bourse, centre névralgique de ce week-end oenophile. A l’affiche pour l’occasion : le Château La Dauphine 2012 (Fronsac) et l’Abeille de Fieuzal 2019 (Pessac Léognan).

Au Comptoir Cuisine, le Chef Laurent Mougenot propose une cuisine de saison, précise et goûteuse. Parmi une large carte des vins seront notamment proposés le Champagne de la Maison Thiénot, le Dourthe N°1 dans son millésime 2020 (Bordeaux)      et Perle d’Arche 2018 (Sauternes), second vin du Château d’Arche.

Le Métropolitain, cave à manger située Cours Alsace Lorraine avec comme credo les produits locaux. Durant le week-end, le Château Lagrange 2017 (Saint-Julien) et la Cuvée Caroline 2015 du Château de Chantegrive (Graves) pourront être dégustés autour de “douelles” salées du Met’.

Chez Mémé, une cuisine conviviale, traditionnelle revisitée dans un cadre jazzy ! Entre la cassolette de chipirons à la persillade et la joue de bœuf confite (72 heures…), un verre de Château Pindefleurs (Saint-Emilion) ou de Dourthe N°1 2019 (Bordeaux).

Les Drôles “à table” ! Au 21, rue Saint-Rémi, la promesse d’une cuisine de grand-mère. Pour accompagner cette madeleine, La petite devise du Château Devis d’Ardilley (Haut-Médoc) et les Graines Blanches du Château Mercier (Côte de Bourg).

Le Big Bistrot Girondin sera aussi de la partie. Fier représentant des vins de Bordeaux, ces derniers s’accordent à une cuisine gourmande et conviviale. Au programme de vos dégustations : le Dauphin d’Olivier 2012 (Pessac Léognan), le Seigneur d’Aiguilhe 2018 (Côte de Castillon), un Château Sociando Mallet 2015 (Médoc) et le millésime 2012 du Château Clarke 2012 (Listrac).

Enfin, dans le froid du mois de décembre, le restaurant San Pietro mettra l’Italie à la table du Bordeaux Tasting. Avec un large choix de vins, bios notamment, l’établissement participera également à la fête.

Pour réserver vos places à Bordeaux Tasting, rendez-vous ici.

Cet article [J-6] La gastronomie bordelaise à la table de Bordeaux Tasting est apparu en premier sur Terre de Vins.

L’Avent du Vin #5 : Magnum Gigondas Domaine Grand Romane

Notre 5e idée de cadeau du calendrier de l’Avent vous mène sur les terres de la vallée du Rhône, en appellation Gigondas, dans le département de Vaucluse, au pied des dentelles de Montmirail.

Le Gigondas Domaine Grand Romane a été pensé par Claude et Pierre Amadieu à la fin des années 1980 pour créer un assemblage autour du Mourvèdre issu de leur vignoble d’altitude en appellation Gigondas. Dans sa limite septentrionale, ce cépage provençal parfois capricieux, a été introduit très tôt par Pierre Amadieu dans les années 1950 autour de la bâtisse de Romane malgré le peu d’intérêt qu’il soulevait à l’époque. Il aura fallu 8 années de réflexion et de sélection de superbes parcelles pour parvenir à l’aboutissement de cette cuvée, aujourd’hui vinifiée par Jean-Marie Amadieu. La proportion de Mourvèdre (20%) présente dans le Domaine Grand Romane le rend unique dans le panel des différents Gigondas de cette belle appellation. Il est assemblé avec 65% de Grenache et 15% de Syrah, dont les vignes s’enracinent sur nos coteaux à dominance de calcaire gréseux du Crétacé supérieur et de marnes sableuses. La construction de cette cuvée repose également sur un élevage original, à la fois long et partagé entre fûts neufs (15%), fûts de plusieurs vins (45%) et foudres (40%).

L’addition de notre terroir, de l’assemblage et de cet élevage offre un vin puissant et élégant qui s’exprime sur des notes de petits fruits rouges et noirs, mêlées à des saveurs de garrigue et de réglisse. Son intensité est mise en valeur par une agréable fraîcheur en bouche, liée à la lente maturité des vieilles vignes à plus de 400m d’altitude.

Magnum (1.5 litres) gravé au blason Gigondas, millésime 2018. Livré dans son étui, ce magnum est le format idéal à offrir pour les Fêtes.

Tarif : 39 € TTC/magnum

Le magnum est disponible en cliquant sur ce lien

Cet article L’Avent du Vin #5 : Magnum Gigondas Domaine Grand Romane est apparu en premier sur Terre de Vins.

Adieu à Pierre Rabhi, agro-écologue, écrivain et poète

Décédé hier à l’âge de 83 ans, Pierre Rabhi avait accordé en 2021 un entretien à “Terre de Vins” au cours duquel il avait fait partager son regard sur l’agriculture, l’environnement et le “génie citoyen”. Nous reprenons ci-dessous cet entretien publié dans notre n°25.

Vous observez l’agriculture mondiale depuis plus de quarante- cinq ans. Quel est votre constat ?
D’une façon générale, tous les paramètres sont négatifs. Le constat est terrible, on évolue vers une famine mondiale. Les paysans ont été décimés par la Première Guerre mondiale ; la Seconde les a envoyés à l’usine, puis on les a transformés en exploitants agricoles, voire en industriels de la terre. Le vrai paysan, en polyculture, est en train de disparaître ; la ferme en tant que lieu de vie aussi. On a exalté la monoculture.

Quelle est, pour vous, la principale conséquence de cette situation ?
Les conséquences sont multiples. Pour utiliser un machinisme agricole de plus en plus lourd, des tracteurs de plus en plus puissants, le paysage a été aménagé, désertifié, pour rentabiliser l’espace. Les haies ont disparu, on ne voit plus un arbre, on dirait que l’arbre est devenu un ennemi. Nos paysages sont moins beaux, il y a une réduction de la biodiversité et une exposition croissante des sols à l’érosion. Bien sûr, à partir du moment où on utilise des produits toxiques en agriculture, on les retrouve dans notre organisme. On ne veut pas le voir, mais une grande partie des pathologies, y compris les cancers, sont dues à une alimentation qui véhicule des nuisances.
Quand on passe à table, il ne faut plus se souhaiter bon appétit mais bonne chance !

Face à cette situation, comment réagir ? Par des mesures politiques ? Par des actions individuelles ?
Je n’ai pas attendu quoi que ce soit pour orienter ma propre ferme vers l’agriculture et l’élevage biologique. Dès 1963, elle a bien fonctionné et nous a permis d’élever nos cinq enfants. Je ne suis pas un théoricien, j’écris sur du vécu. Notre terre était aride, au fil du temps je l’ai vue se transformer, devenir plus fertile ; la qualité gustative et nutritive des végétaux a considérablement augmenté. L’agriculture biologique prend soin du sol, c’est la seule solution pour préserver la ressource. Il est indispensable d’agir au niveau citoyen et au niveau politique.

Y a-t-il des pays qui peuvent servir d’exemples ? Des exemples d’exploitations agricoles qui fonctionnent selon vos recommandations ?
En 1981, j’ai été invité par le gouvernement du Burkina Faso. Après des années de grande sécheresse, il fallait s’occuper de sols très dégradés, très arides. Nous avons formé les paysans à transformer la matière organique en compost, à reboiser pour éviter l’érosion, à arroser d’une certaine façon sans excès, tout cela afin de régénérer le milieu naturel. La démonstration a été faite de l’efficacité de l’agro-écologie*. L’expérience a été élargie à d’autres pays, c’est la seule méthode per- mettant d’éradiquer la famine.

Votre définition de l’agro-écologie ?
L’agro-écologie vise à reproduire ce que fait la nature, dans laquelle tous les déchets sont recyclés. Humus, humidité, humanité, c’est le même mot. Les feuilles des arbres se transforment en humus, cette matière retient l’eau, c’est un concentré de bactéries et de nutriments, on l’enrichit des déchets organiques, tout ça fermente et stimule la vie de la terre, rien ne se perd. Produire, ce ne doit pas être détruire. Si on ne respecte pas les fondements indispensables de la vie, nous disparaîtrons. On est en train de détruire tout ce à quoi on doit la vie ; on pollue l’eau, l’air, le sol, l’alimentation. Il faut arrêter d’être bêtes si nous voulons vivre. Et prendre nos responsabilités.

À l’échelle individuelle, par où commencer ?
Nous avons un organisme de formation, Terre et Humanisme, où nous apprenons à tout un chacun à jardiner. C’est un acte politique, de résistance, c’est-à-dire un acte par lequel on marque le fait de vouloir être autonome, de sortir du giron des trusts internationaux qui transportent la nourriture du nord au sud et de l’est à l’ouest. Les politiques devraient imposer le fait de produire localement le maximum de ce qu’il est possible de produire. Il faut aller aussi loin que possible dans les productions qui rendent autonomes. Si les camions arrêtent de transporter la nourriture, la situation des citadins deviendra vite difficile. Les périphéries des villes devraient être des jardins, cela renforcerait la qualité de la nourriture, et ce n’est pas rien. Et ce serait beau.

Votre position face aux OGM ?
Incontestablement, je suis contre, c’est une horreur absolue. Ces semences qui dénaturent le milieu sont produites en laboratoire. Ce sont des chimères. La finance accapare le patrimoine vivrier de l’humanité. 60 % des semences qui ont permis à l’humanité de survivre ont déjà disparu. On remplace ça par des hybrides, c’est un crime contre l’humanité !

L’agriculture bio peut-elle s’appliquer partout, notamment sur les productions à forte valeur ajoutée, les grands crus par exemple ?
Les passages en agriculture biologique que j’ai pu observer ont été graduels. En supprimant progressivement les produits de synthèse. Je ne sais pas tout, mais ce que j’ai pu observer était positif.

Le vin fait-il partie de votre vie ? En produisez-vous ou avez-vous essayé ?
J’ai un peu essayé, mais j’ai été longtemps ouvrier agricole et je passais des jours et des jours à piocher des ceps. Je n’ai pas renié la valeur de la vigne, mais ça a été difficile de m’en rapprocher à titre personnel. Dans ma ferme, j’en ai fait un peu, ce n’était pas du bourgogne ni du bordeaux, mais un vin sympa, que j’avais plaisir à offrir. Et j’ai converti mon ancien patron à la viticulture bio !

Un vin vous a-t-il marqué ?
J’ai une double culture. Né en Algérie, j’ai grandi en France. Ma mère adoptive était originaire de Bourgogne, de Mercurey, territoire d’un excellent vin. Elle a toujours énormément apprécié, elle était même devenue une grande experte en dégustation. J’ai toujours été dans cette ambiance et j’aime ça.
Le vin, c’est une quintessence extraordinaire. Le vin a de l’esprit, pas seulement de la matière.

Photos recueillis par Sylvie Tonnaire, photo Luc Jennepin.

Cet article Adieu à Pierre Rabhi, agro-écologue, écrivain et poète est apparu en premier sur Terre de Vins.

Le cocktail au Sauternes s’impose à Lafaurie Peyraguey

Chacun se souvient de l’onde de choc qu’avait provoqué la lettre “Qu’arrive-t-il au Sauternes” publié par Alexandre de Lur Saluces, heurté par l’usage du Sauternes dans l’art du cocktail, et des réactions que cette lettre avait suscitées. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts, le climat s’est apaisé et le Sauternes a bien confirmé son entrée dans la mixologie.

Il n’y a donc plus de débat, et aujourd’hui beaucoup de crus classés de Sauternes affichent sur leurs sites internet des recettes de cocktails faisant la part belle à leurs vins. Cette évolution n’a pas compromis l’image de l’appellation qui est restée emblématique parmi les vins prestigieux : une image qui s’est même modernisée en s’attachant de nouveaux consommateurs. Le Sauternes est dans l’actualité du monde qui l’entoure.

Nina Castagnet au château Lafaurie Peyraguey

Nina Castagnet, barmaid au très réputé restaurant Lalique (1 étoile au guide Michelin) du château Lafaurie Peyraguey (1er grand cru classé en 1955) est une toute jeune femme, dynamique et créative, à la trajectoire de comète. BTS viti-oeno en alternance au château Marquis de Terme (4ème cru classé à Margaux), un titre de “conseiller en sommellerie”, et un Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) barman en poche, effectué en alternance aux Sources de Caudalie (2 étoiles Michelin). Autant dire que Nina est armée pour exercer sa passion. Une passion née au fil de ses découvertes et qui l’a amenée à vivre son métier de manière originale.

Une carte vivante

Depuis que notre barmaid est arrivée en mai 2021 au restaurant Lalique, la carte est entièrement neuve à l’exception du fameux “from Bommes with love”, un cocktail coup de cœur créé par Adrien Cascio meilleur sommelier de France“. Une valeur sûre que ce cocktail, toujours plébiscité par les clients. “Tu peux faire ce que tu veux tant qu’il y a une touche de Sauternes‘” lui a dit Adrien. 100 % des cocktails intègrent donc du Sauternes, un concept qui participe à l’identité du restaurant.

A chaque saison, Nina fait évoluer sa carte de cocktails : c’est un exercice imposé. “les produits et envies de consommation changent“. Un exercice qui ne lui fait pas peur. “Les idées me viennent soit avec un ingrédient que je veux travailler et autour duquel je vais construire le cocktail, soit autour d’un thème : l’ancien, les vieilles eaux de vie, l’amer,…” Ce thème est travaillé avec le chef quand il change sa carte, et avec le sommelier. “Tout le monde déguste la nouvelle carte, qu’il s’agisse de celle de la cuisine ou du bar“. Un travail d’équipe qui ne lui donne pourtant pas le sentiment d’être enfermée dans un thème imposé. La création a son espace de liberté et Nina peut exprimer ses talents.

Cette année, la carte automne peut surprendre. “Les coups de cœur sont souvent à base d’ingrédients simples, mais il y toujours un cocktail pour les aventuriers. Actuellement nous proposons un cocktail dont l’ingrédient est le cèpe. Et si cela n’avait pas été cèpe, cela aurait pu être la citrouille. Qu’on se rassure, il y a plus classique, mais toujours original et à base de Sauternes.

Respectueuse des règles mais créative

Nina ne part pas sur une page blanche et l’aléatoire n’a pas sa place. « L’équilibre du cocktail doit être respecté et pour cela la règle des 3s s’applique :  Sweet, Sour, Strong  (douceur, acidité, force). Cette règle respectée, le champ reste libre pour la créativité.

Nina utilise beaucoup de produits maisons qu’elle conçoit elle-même. C’est dans ce champ que sa compétence et son inventivité parlent : des sirops, des liqueurs, des shrubb (une macération de fruits, de sucre, d’épices et de vinaigre), sans oublier les bitters concentrés pour lesquels elle convoque le combava par exemple, mais aussi la gentiane, l’absinthe, l’angélique autant de plantes qu’un herboriste de Bordeaux peut lui fournir.

Et puis pourquoi ne pas prévoir un peu de spectacle pour le service du cocktail ? “Le petit effet waouh fait pour surprendre et séduire“. Chaque cocktail a sa petite mise en scène.

La mixologie demande beaucoup de recherches, il ne faut pas rester sur ces acquis.” affirme Nina. Son tempérament curieux et expérimentatrice la protège de la routine, et le client sera toujours séduit par ses cocktails inventifs.

Restaurant Lalique, château Lafaurie Peyraguey, à Bommes : 05 24 22 80 11

Cet article Le cocktail au Sauternes s’impose à Lafaurie Peyraguey est apparu en premier sur Terre de Vins.

[J-7] Ils font Bordeaux Tasting pour la toute première fois

Si l’événement-phare de fin d’année organisé par Terre de Vins a ses exposants fidèles depuis dix ans, d’autres font leur grande entrée lors de cette édition 2021, qui se tiendra les samedi 11 et dimanche 12 décembre prochains au Palais de la Bourse et alentours. Rencontre avec trois nouveaux participants bordelais. Pour réserver vos places, rendez-vous ici.

Château Cantenac Brown (3e Grand Cru Classé de Margaux, Médoc)Pauline Fradin, service commercial et marketing

Photo : Château Cantenac-Brown

« 3ème Grand Cru Classé de l’appellation Margaux, le Château Cantenac Brown a été créé en 1806 par l’Ecossais John-Lewis Brown. Il a recréé un bout de son Ecosse natale en dotant la propriété d’une architecture Tudors, unique dans le Médoc. Aujourd’hui, le Château appartient à la famille française Le lous et est dirigé par José Sanfins. »

Pourquoi participer pour la première fois cette année à Bordeaux Tasting ?

Nous sommes très heureux de participer à cette édition 2021 de Bordeaux Tasting. Cet événement est pour nous l’occasion de rencontrer les amateurs de vins à “la maison”… et rares sont les occasions. Nous avons à cœur de partager l’histoire de cette belle propriété avec le plus grand nombre et de sensibiliser les nouvelles générations aux vins de Bordeaux.

Quel(s) vin(s) ferez-vous découvrir aux amateurs qui viendront à votre rencontre ?

Les trois vins de la propriété seront présentés. Le grand vin, le Château Cantenac Brown, est un vin éclatant, velouté et charnel, un vin précis avec de la tension en finale. Le second vin, BriO de Cantenac Brown, est un vin charmeur, délicat et brillant, un vin de plaisir et de partage. Enfin, Alto, le blanc de Cantenac Brown, se dévoile minéral, suave, vibrant. Il saura accompagner les belles soirées d’été entre amis.

Quelles sont les actualités du Château Cantenac Brown ?

Nous avons débuté la construction de notre futur chai, uniquement édifié en terre crue et bois brut. Pour l’inauguration, il faudra être patient : la livraison est prévue pour le millésime 2023. Mais de nombreux projets verront le jour dans les mois à venir, alors… restons en contact !

Maison DourtheChloé Le Bouffo, responsable communication

Les responsables des propriétés et cuvées Dourthe ainsi que Patrick Jestin (PDG de Dourthe), Frédéric Bonnaffous (Directeur des vignobles), Valentin Jestin (Directeur commercial et Marketing).

« Dourthe est une maison familiale créée en 1840, aujourd’hui reconnue comme un producteur de référence à Bordeaux, innovant, qualitatif et fiable. Viticulteur avant tout, Dourthe regroupe huit propriétés sur environ 500 hectares de vignes, un ensemble unique représentant les différents terroirs, styles et niveaux qualitatifs de Bordeaux. Dourthe est également producteur de cuvées haut de gamme comme ” Dourthe N°1 ” ou ” Dourthe La Grande Cuvée ”, qui ont révolutionné le monde des marques à Bordeaux et sont aujourd’hui devenues des ” musts ”. Acteur engagé de Bordeaux dans ses vignobles comme avec ses partenaires, son ambition est de faire découvrir la richesse et la diversité des terroirs bordelais, et de créer les vins de Bordeaux de demain.  » 

Pourquoi participer pour la première fois cette année à Bordeaux Tasting ?

Il nous semblait important d’être présents chez nous à Bordeaux auprès de nos premiers clients. Bordeaux Tasting est un très bel événement vin, il annonce Noël une dizaine de jours en avance, en proposant aux amateurs une merveilleuse dégustation de Grands Vins, dans le cœur battant de Bordeaux, avec une approche à la fois sérieuse et démocratisée. Nous faisons confiance aux équipes de Terre de Vins pour en faire, cette année encore, une réussite !

Quel(s) vin(s) ferez-vous découvrir aux amateurs qui viendront à votre rencontre ?

Nous avons choisi de présenter une sélection représentative de notre Maison, incluant trois grands vins issus de nos Châteaux, sur des millésimes emblématiques et décalés : Château Belgrave (Grand Cru Classé en Haut Médoc), Château le Boscq (Cru Bourgeois Exceptionnel à Saint-Estèphe) et Château La Garde (notre pépite en AOC Pessac-Léognan). Nous présenterons également notre cuvée “N°1 de Dourthe blanc”, créée en 1987 en partenariat étroit avec nos vignerons partenaires historiques pour incarner avec constance l’élégance, la fraîcheur et la minéralité d’un 100% sauvignon blanc. Enfin, les amateurs pourront se régaler avec notre vin bio “Promesse de Dourthe”, cuvée en AOC Blaye Côtes de Bordeaux, sur la pureté du fruit rouge croquant et gourmand.

Quelles sont les actualités de la Maison Dourthe ?

Les projets ne manquent pas pour notre Maison en 2022. Nous serons heureux de pouvoir ouvrir au public les portes du Château La Garde au printemps 2022, avec une offre de visites complète et captivante. Nous y avons initié de grands travaux en 2020, visant à travailler avec une très grande finesse et précision l’incroyable mosaïque de 27 sols différents d’un seul tenant dont nous disposons. Nous avons également quelques projets très vignerons au planning, avec notamment le lancement de cuvées qui nous mettent l’eau à la bouche… Nous en reparlerons très rapidement !

Château Bélair-Monange (1er grand cru classé de Saint-Emilion) & château La Fleur-Pétrus (Pomerol) (Établissements Jean-Pierre Moueix)Edouard Moueix, Directeur Général Délégué

Photo : DEEPIX

« Château Bélair-Monange, premier grand cru classé de Saint-Emilion, est situé sur le point culminant du plateau calcaire, aux portes du village médiéval. Bélair est un vignoble historique, dont les vins étaient recherchés avant même la Révolution Française. Après l’avoir renommé Bélair-Monange en 2008 suite à notre acquisition, nous mettons depuis lors tout en œuvre pour exprimer le terroir exceptionnel de ce cru au caractère unique.

Quant à lui, Château La Fleur-Pétrus, première acquisition viticole de mon grand-père en 1950, exprime à merveille l’association des grands sols de graves et d’argiles du plateau de Pomerol. Depuis quinze ans, le vignoble a retrouvé une maturité optimale, offrant des vins élégants et profonds, tout en conservant la générosité typique de cette appellation. »

Pourquoi participer pour la première fois cette année à Bordeaux Tasting ?

Nous sommes toujours restés loin des grands salons, choisissant des événements de taille plus confidentielle. Aujourd’hui, il nous semble indispensable d’accompagner et d’encourager le merveilleux travail réalisé par les équipes passionnées de Terre de Vins et du groupe Sud-Ouest en général. Bordeaux Tasting est l’occasion rêvée. Également, nous sommes très heureux de partager notre quotidien avec des consommateurs éclairés.

Quel(s) vin(s) ferez-vous découvrir ?

Nous présenterons le millésime 2015 des trois vins produits sur notre vignoble de Saint-Emilion : Château Bélair-Monange (1er grand cru classé), Annonce de Bélair-Monange, un vin de caractère pouvant s’apprécier quelques années avant son aîné, et Haut Roc Blanquant, le troisième vin issu des plus jeunes vignes, élégante introduction à la personnalité du vignoble.

Le dimanche à 14h, lors de la Masterclass “Dans les secrets de La Fleur-Pétrus et Bélair-Monange”, les participants pourront déguster les 2015 et 2010 du Château Bélair-Monange, ainsi que les 2018 et 2010 du Château La Fleur-Pétrus. 

Quelles sont les actualités des propriétés ?

La construction du nouveau chai du Château Bélair-Monange touche à sa fin. Nous planifions d’y vinifier le millésime 2022. Il faut aussi mentionner l’entrée en production, après sept ans de jachère, d’une parcelle extrêmement prometteuse au Château La Fleur-Pétrus.

Cet article [J-7] Ils font Bordeaux Tasting pour la toute première fois est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Bourgogne] Des accords « lieu-mets-vins » avec Les vignerons de Buxy

La coopérative de la Côte chalonnaise a lancé cette fin d’année un concept oenotouristique novateur : les “apéritifs mystère”. Des soirées mensuelles autour du concept d’accords “lieu-mets-vins”, dans un cadre d’exception divulgué à la dernière minute.

Le premier s’est déroulé dans un château du XIVe, le second sur un plateau de cinéma. Les “apéritifs mystère” rencontrent un franc succès après deux éditions seulement. Création originale de la cave coopérative Les Vignerons de Buxy (Saône-et-Loire), ce rendez-vous oenotouristique mensuel s’articule autour d’un axe novateur : l’accord “lieu-mets-vins”.

Des sites d’exception en Bourgogne du sud

L’endroit de l’événement reste tenu secret jusqu’au jour J, où les participants recevront des coordonnées GPS pour se laisser guider jusqu’au site”, détaille Caroline Torland, responsable œnotourisme de la cave. Un lieu différent à chaque fois, avec seulement deux pré-requis : “il doit s’agir d’un site d’exception, et relativement proche de la cave”, c’est-à-dire en Bourgogne du sud. Au menu  : des vins de la coopérative – spécialiste de la côte chalonnaise – et des plats préparés par un traiteur en accord avec le lieu retenu. “Par exemple, notre premier apéritif mystère, au mois d’octobre, s’est déroulé dans un château médiéval, et le traiteur s’est documenté sur ce que les gens mangeaient au moyen-âge, et a préparé six plats en fonction, avec des gibiers notamment.

La prochaine édition des “apéritifs mystère” aura lieu le 16 décembre 2021, sur le thème “Vin & Italie”.

Pour participer

Un jeudi par mois (annoncé sur www.millebuis.fr et les réseaux sociaux de la cave), de 19h à 20h30. Tarif : 40 €/personne. 16 personnes maximum, à partir de 18 ans. Réservation et renseignements au 03 85 92 03 03 ou accueil@vigneronsdebuxy.fr.

Cet article [Bourgogne] Des accords « lieu-mets-vins » avec Les vignerons de Buxy est apparu en premier sur Terre de Vins.

L’Avent du Vin #4 : Coffret La Spiriterie Française

Nous vous proposons pour ce 4e jour de notre Avent du Vin, un cadeau placé sous le signe de la découverte et du savoir-faire avec La Spiriterie Française, Château du Breuil, domaine emblématique de la Normandie.

Le Château du Breuil présente un coffret inédit mettant à l’honneur ses 4 spiritueux d’exception, au format idéal de dégustation, accompagnées de deux verres et élaborés en plein cœur de la Normandie : Calvados, Whisky, Rhum, Gin…

Quatre spiritueux français aux caractères uniques, issus d’un seul et même savoir-faire ancestral, celui du Château du Breuil, pour faire vivre à tous, amateurs ou passionnés, une expérience de dégustation unique.

Calvados Château du Breuil, 15 ans d’âge

Cet assemblage de Calvados Pays d’Auge, dont les plus jeunes sont âgés de 15 ans, offre à ce nectar à la belle robe dorée toute sa noblesse. Au nez se dévoile une belle intensité, avec des arômes de vanille qui finissent sur des notes boisées et toastées. En bouche, l’attaque est douce et fondue, avec des notes de pomme et de coing frais, et en finale, des parfums de noix fraiche et de noyau. Ce Calvados, signature du Château du Breuil, est la quintessence même de ce que peut être un Calvados de grande qualité : une harmonie parfaite entre la pomme et le bois, avec de multiples arômes complexes. Il est d’ailleurs le seul Calvados à avoir obtenu la note exceptionnelle de 99/100 à l’International Wines and Spirits Competition de Londres en 2020.

Rhum Explorer Origine Australia

Rum Explorer Australia, issu de la distillerie Beenleigh Artisan Distillers, propose des notes d’arômes boisés et vanillés avant de s’ouvrir sur une expression florale et des notes de réglisse, de miel, de cacao et de cannelle. Afin de lui offrir une palette aromatique plus complexe, ce rhum est affiné dans un fût de chêne américain ayant contenu auparavant une boisson spiritueuse à base de cognac.

Whisky Le Breuil Single Malt Origine

Ce whisky est la pure expression de la Golden Promise. Cette orge réputée pour sa rareté et sa grande qualité, offre au Whisky Origine un nez caractérisé par des notes de pêche, de poire et de noisette, un boisé délicat, et des saveurs de malt frais. En bouche, on ressent dans un premier temps des arômes d’amande douce, rehaussés par des saveurs de tilleul, de vanille et de fruits secs. Fraîcheur et rondeur tapissent le palais.

Gin c’est nous

Réalisé à partir d’alcool de blé français et de 9 aromates, dont l’incontournable Baie de Genièvre, la racine d’Angélique, le citron, l’orange et la coriandre. Le Gin C’est Nous propose un nez très parfumé. L’attaque est marquée par la baie de genièvre, suivie par la fraîcheur des agrumes. En finale, on retrouve les épices douces grâce à la coriandre. Ce gin aromatique et équilibré sera de toutes les parties : en cocktail, en tonic, ou bien pur. Ce Gin a été élu meilleur Gin Français deux années consécutives, en 2019 et 2020 aux World gin awards.

Disponible au prix public conseillé de 89€ TTC chez les cavistes, à la boutique du Château au Breuil en Auge, et
sur le site : https://spiriterie.com/shop

Cet article L’Avent du Vin #4 : Coffret La Spiriterie Française est apparu en premier sur Terre de Vins.