Génération sans soufre à Châteauneuf-du-Pape

Élodie Jaume est programmée pour prendre la succession du domaine des Chanssaud à Châteauneuf-du-Pape. Cela ne l’empêche pas de faire ses propres expériences de vins « nature » sur ses terres.

Elle est la cinquième génération en passe de prendre la succession du domaine. La charge ne semble pas peser sur ses jeunes épaules. Par contre, la réflexion sur l’avenir cultural des terres est un vrai sujet pour elle. Depuis 2015, date à laquelle elle est rentrée d’une expérience de vinification aux États-Unis, la biodynamie est au coeur de ses pensées, ses lectures et ses aspirations. Le contexte est favorable car le domaine familial est certifié AB depuis 2012 et le grand-père travaille son jardin en  biodynamie sans le savoir, comme Monsieur Jourdain.

Élodie a pu passer aux actes en 2017. Elle rachète quelques parcelles à sa tante, créait son domaine sur 2 hectares de vieilles vignes, classées en Côtes du Rhône et 3 en Châteauneuf-du-Pape. Soucieuse du changement climatique et face au dépérissement des syrahs, elle plante vaccarèse, counoise et clairette rose. Un dynamiseur, peu de mécanisation, un troupeau de moutons dans les vignes en hiver et voici son premier vin. « Le respect du terroir prime. Je fais tout toute seule, j’ai du mal à déléguer. Le « nature » est lié à la biodynamie. Ma première cuvée n’a pas eu besoin de sulfite», explique t’elle.

A la cave deux cuves et une amphore (dolium) en grès accueillent les vins. « J’attends la livraison d’un œuf en béton, pour l’élevage du Châteauneuf. J’aime les choses simples. C’est dommage de filtrer les vins », dit-elle. Sa cuvée en Côtes du Rhône « A en perdre le soufre » rouge 2020 (15€), est un assemblage grenache (70%) et syrah (30%), ramassés tôt. Après aération, les arômes sont friands. L’attaque sur les petits fruits rouges acidulés donnent du peps et de la gourmandise. Commercialisée dans les salons spécialisés, les bars à vin, un peu à l’export, elle a été victime de son succès.

Quant au Châteauneuf-du-Pape, il est exempt de SO2 pour l’instant. « Je verrai avant la mise. J’aimerai le garder 5 ou 7 ans, je suis fan des vieux millésimes ». D’ici là, Élodie aura, entre autre, repensée la cuverie de la cave pour vinifier en parcellaire les vins des Chanssaud. Un nouveau tournant mûrement réfléchi.

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www.elodiejaume.wordpress.com

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Des Habits de Lumière à la renaissance de l’avenue de Champagne

Alors que les Habits de lumière qui animent chaque année l’Avenue de Champagne à Epernay se tiendront les 10, 11 et 12 décembre, Terre de vins est allé rencontrer Franck Leroy, pour comprendre comment en 20 ans, le maire de la capitale des bulles a réussi à transformer la ville en véritable destination œnotouristique.

En tant que maire d’Epernay, quel a été le principal obstacle pour faire évoluer la ville vers une destination plus touristique ?

La difficulté de l’aménagement a été de composer avec cette contrainte majeure qui place la première zone d’activité industrielle au cœur même de la ville et non dans la périphérie, ce qui est rarissime, avec tous les flux de camions que cela implique. Nous avons dû faire en sorte que cette dimension industrielle ne fasse pas perdre son cachet et son attrait à la cité pour un piéton ou un cycliste, que les gens y trouvent des terrasses et tout ce qui fait l’agrément des villes touristiques. En même temps, c’est une grande richesse que d’avoir ce réseau de 110 km de caves sous Epernay. Il serait aberrant qu’elles soient demain vides de bouteilles parce que celles-ci auraient été mises dans des entrepôts climatisés à l’extérieur de l’agglomération.

Il est parfois difficile de fédérer les négociants autour de projets collectifs, le projet de musée du champagne, par exemple, a longtemps été perçu comme une potentielle concurrence pour les visites des maisons…

Je vais vous contredire. Cela a été très simple. A partir du moment où on engage avec les maisons de champagne non pas un dialogue momentané, mais inscrit dans le temps, on apprend à s’apprécier, à se comprendre, et tout devient plus facile. La première réalisation que j’ai faite lorsque j’ai été élu maire en 2000, ce sont les habits de lumière. Et on l’a accomplie avec les maisons de champagne ! Elles ont même été à l’origine de cette idée. Au départ, nous avons dû avoir cinq-mille personnes présentes. C’était sur invitation. Devant l’affluence, il était évident qu’il fallait ouvrir au grand public. Le succès appelant le succès, on s’est tous mis à imaginer des choses plus ambitieuses. C’est la création des habits de lumière qui a fait murir le projet de l’Avenue de Champagne débuté en 2005.

Il est vrai que mon prédécesseur, qui avait par ailleurs d’immenses qualités, avait déclaré aux maisons : « on fera l’Avenue de Champagne le jour où vous la paierez, parce que c’est pour vous qu’on la fera ». J’ai pris le parti inverse. Depuis le départ, je me suis toujours dit, l’Avenue de Champagne sera sûrement le chantier le plus compliqué que j’aurai à gérer, parce qu’on n’a pas le droit de se tromper. Vous la ratez, vous êtes mort. Vous-même déjà, et en plus vous défigurez la ville ! Nous avons donc travaillé avec quelques-uns des meilleurs urbanistes et architectes paysagistes, ainsi qu’avec les maisons. Nous les avons convaincues du problème esthétique que constituait le fait d’avoir devant chez elles un kilomètre de voitures stationnées de chaque côté. Vous ne pouviez pas faire la photo d’une maison de champagne sans avoir les automobiles de leurs salariés au premier plan. Avant, nous avions une voirie qui occupait les deux tiers pour la voiture et un tiers pour les trottoirs, maintenant, c’est l’inverse. On a replanté 250 arbres pour revégétaliser cette avenue alors qu’il n’y restait que quelques arbres malingres. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe pas parfois des points de divergence. Il y a 25 ans, quand j’étais adjoint à l’urbanisme, j’ai empêché une maison de raser un hôtel particulier alors qu’elle voulait le transformer en parking. Leur vision du patrimoine a évolué depuis.

Lorsque nous avons présenté le musée aux maisons, on n’a pas eu à les convoquer pour leur demander de l’argent. Spontanément, elles nous ont dit : « On participe, cela fait tellement longtemps qu’on attend ce château qui était d’une tristesse absolue avant, et qui est aujourd’hui d’une beauté stupéfiante« . A travers leur partenariat, elles ont renoué avec une tradition très ancienne de parrainage, si l’hôpital s’appelle Auban-Moët, cela ne tient pas du hasard ! Bien-sûr, nous avons fait en sorte que ce musée ne soit pas une concurrence pour les visites des maisons. Nous n’allions pas faire 50 mètres de galerie factice. Il fallait jouer la complémentarité, et mettre davantage l’accent sur l’histoire.

De fil en aiguille, en élargissant l’offre, on rallonge la durée de séjour à deux, trois, quatre jours… C’est cet ensemble d’éléments, ce puzzle, qui finit par faire une destination touristique. Ainsi, le ballon représente encore une autre expérience, qui vient s’additionner à la découverte souterraine. Elle est construite autour de la notion des paysages du champagne, en lien avec leur classement à l’UNESCO. On se demandait à l’époque comment créer des endroits où on puisse voir ces paysages, la manière dont ils ont évolué. Nous avons d’abord voulu aménager une tour en bois, mais nous nous sommes heurtés au problème de l’accessibilité pour les personnes handicapées. Nous avons alors pensé au ballon, une vieille tradition en Champagne depuis son utilisation par Mercier à l’exposition universelle de 1900.

Un autre aspect important consiste à veiller à qualifier cette offre. Je me souviens que nous avions fait il y a quelques années avec Jean-Luc Barbier (président de la Mission Unesco) et Pascal Férat, des visites mystères. Ils s’étaient fait passer pour des tiers et avaient contacté des entreprises qui faisaient du tourisme. Ils se sont aperçus que certains acteurs s’étaient improvisés professionnels de ce secteur, et qu’ils donnaient une très mauvaise image de la Champagne. On ne peut pas se permettre quand on parle de champagne d’être dans la médiocrité. Le champagne véhicule l’excellence. C’était donc à nous d’élever le standing de la ville, pour que les gens qui arrivent ici ne se disent pas en voyant Epernay : » j’attendais autre chose ». Cela a été le travail de vingt ans.

Quels sont les grands projets touristiques de la ville pour le futur ?

Le projet de l’île bleue vise à créer dans la plaine inondable entre Epernay et Aÿ, un plan d’eau de 30 hectares. Pour y parvenir, cet espace sera confié à un carrier qui extraira pendant neuf ans des matériaux. Ces derniers seront évacués par le canal afin d’éviter les flux de camions. Nous avions acheté tous les terrains et obtenu toutes les autorisations, mais nous étions bloqués par les fouilles archéologiques très coûteuses que nous devions financer au préalable. Lorsque le président de la République est venu en 2019, nous lui en avons parlé en lui indiquant que ce projet ne serait réalisable qu’avec l’appui de l’Etat, et nous avons obtenu il y a quelques mois une subvention de 800.000 euros du ministère de la culture, ce qui a permis de relancer le dossier à l’arrêt depuis cinq ans.

Le programme des Habits de Lumière est disponible en cliquant sur ce lien.

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Les vins français ont toujours la côte dans le monde

L’étude prospective menée par Sopexa auprès des professionnels du vin dans le monde tend à démontrer qu’ils vendent toujours des vins français et de plus en plus bios mais aussi de plus en plus challengés notamment par les Italiens. Sur tous les marchés, l’offre numérique ne cesse de se développer.

Les gens du vin dans le monde semblent avoir retrouvé un bel optimisme. Ce sentiment ressort indéniablement de l’étude de prospective menée par Sopexa auprès d’un milliers de distributeurs et fournisseurs (importateurs, grossistes, agents) dans 8 pays (Allemagne, Belgique, Canada, Chine, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni et Etats-Unis).  Ces professionnels ont livré leur pronostic sur l’évolution des tendances de consommation pour les deux ans à venir. Les vins de France, d’Italie et d’Espagne restent les principaux référencés et les premiers restent les plus demandés « de par la largeur de leurs gammes, la diversité de leur styles, des couleurs, la disponibilité des volumes, la forte notoriété des produits référents et le dynamisme des opérateurs » précise François Collache, directeur Vins &Spiritueux de Sopexa. Ce trio de tête semble indétrônable, seule la pole position peut varier selon les pays. Suivent l’Allemagne, le Portugal, le Chili, les Etats-Unis, l’Argentine, l’Afrique du Sud, l’Australie, la Nouvelle Zélande…

L’étude met également en avant la mutation des opérateurs qui pour près des trois quarts ont désormais recours aux ventes en ligne, en particulier les Anglo-saxons, ce qui a conduit à une restructuration commerciale avec un suivi constant du marketing et des réseaux sociaux et augmente la visibilité des vins en particulier via les médailles et récompenses aux concours. « Spontanément le consommateur se dirige vers des marques connues mais cela nous permet de proposer des offres panachées pour faire découvrir d’autres vins » explique Hal Wilson de Cambridge Wine Merchants. Cette prime aux valeurs sûres profite toujours à la France qui bénéficie de la meilleure perception, particulièrement en Asie, loin devant l’Italie qui profite aussi de son image de dolce vota dans certains pays comme l’Allemagne.

Des vins français performants pour l’environnement

Les vins français sont également perçus comme performants en matière de bio et d’environnement. Seuls bémols selon les opérateurs , « leur manque de capacité à suivre les jeunes et à innover afin de rester tendance, modernes et désirables » selon Laure Azema de Sopexa. Depuis deux ans, les vins bio semblent avoir pris le pas en termes de demande devant les dénominations géographiques et les rosés qui confirment leur attractivité. Les vins bios arrivent même en tête sur tous les marchés, excepté la Chine, les vins nature étant plébiscités au Japon. On constate également l’apparition des tendances pour les vins oranges et les pétillants naturels. La demande de bouchons à vis suivant celle de la consommation nomade tend également à se développer rappelant l’essor des BiB après des débuts difficiles. « Nous sommes passés en cinq ans de 1100 caisses à 11 000 de canettes de vin bio grâce a son attrait pour l’environnement, car elle est plus recyclable, plus pratique avec une empreinte carbone plus faible » estime Ami Opisso de Bridge Lane Wine à New York, premier opérateur du segment.

Les rosés de Provence toujours tendance Côté couleur, les blancs les plus attendus sont en Languedoc, Loire et. Bourgogne devant Veneto, Marlborough, Alsace et Bordeaux. « Le succès des Bourgogne en Asie n’est pas démenti, le Languedoc est toujours très attendu en Europe, la Loire sur le continent américain et les vins allemands règnent toujours en maître en Allemagne mais les efforts du  Portugal aux États Unis avec le vinho verde et de l’Espagne aux Pays-Bas avec le rueda semblent porter leurs fruits » commente François Collache. En rouge, caracolent en tête Bordeaux, Languedoc et Côtes-du-rhône devant Puglia, Bourgogne, Rioja, Toscane et Douro. « L’Asie reste très attachée à la Bourgogne, la Chine au Chili et à Bordeaux également toujours attendu aux USA tandis que le Benelux s’intéresse davantage au Languedoc. Mendoza confirme son succès sur le continent américain grâce au malbec tandis que les Pays-Bas tendent à devenir une terre italienne« . En Rosés, la Provence conserve son leadership, le Languedoc s’imposant comme la principale alternative devant les rosés italiens qui confirment leur percée. En effervescents, champagnes, proseccos, cavas et crémants sont quasiment à égalité des attentes avec des leaders différents selon les marchés. En matière de cépages, les préférences vont au chardonnay, au cabernet sauvignon, au pinot noir, au sauvignon blanc, puis au merlot et au grenache. « Le  pinot noir, très attendu au Japon et aux Etats-Unis, pourrait être sujet à spéculation au vu des faibles volumes disponibles, précise François Collache. En Allemagne, marché atypique « où un vin sur deux acheté est allemand, les rieslings sont les plus recherchés devant le grauer burgender pour son côté léger et fruité à prix accessible, explique Mélanie Rouchy de Sopexa Allemagne. Mais le primitivo italien qui incarne la dolce vita remporte aussi un franc succès« .

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[Bordeaux tasting J-8] Le Musée National des Douanes : majestueux et intimiste

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L’édition du Bordeaux Tasting, les 11 et 12 décembre prochains, approche à grands pas. Le salon investit le Palais de la Bourse, l’Espace Saint-Rémi ainsi que le Musée National des Douanes et sa cour. La parole est au directeur de ce musée, Serge Puccetti, pour présenter cet évènement dans l’évènement.

Le Musée National des Douanes est partenaire du Bordeaux Tasting depuis 2015, qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

Avec le Palais de la Bourse et quelques autres partenaires, nous accueillons en effet cet événement depuis plusieurs années. Notre identité à la fois de musée et de vitrine de l’administration des douanes (la direction interrégionale de Nouvelle-Aquitaine y est implantée) en charge de la gestion du vignoble, font de nous un partenaire naturel.
Les liens qui unissent la douane et le vin sont particuliers, notamment dans la région viticole que nous connaissons, puisque la filière viti-vinicole fait l’objet d’un suivi et d’un contrôle de notre administration. À travers la législation, la fiscalité, mais aussi la traçabilité des produits, la douane est un partenaire incontournable et un soutien de cette filière. Ces opérations se font en collaboration étroite entre les agents des douanes et les propriétaires qui participent à la vitalité de ce territoire.

Par ailleurs, le Musée National des Douanes qui est abrité dans un site patrimonial – l’ancêtre de la douane au XVIIIe siècle – dispose d’un espace à la fois majestueux et intimiste, qui offre un lieu de choix pour ce festival. Situé en plein cœur de la ville, il permet d’être le pendant de nos voisins du Palais de la Bourse, lieu d’accueil majeur. Il nous a donc paru naturel d’accueillir Bordeaux Tasting une nouvelle fois.

Pour l’occasion, de la Bourgogne à la Nouvelle-Zélande, de La Loire au Languedoc en passant par le cognac et l’armagnac*, le Musée National des Douanes va s’affranchir des frontières, comment reliez-vous votre établissement à ce tour du monde viticole ?

La douane, par ses fonctions, est amenée à connaitre tous ces vins et alcools : que ce soit lors des formalités de dédouanement à l’importation d’un vin de Nouvelle-Zélande ou lors de la vente à l’étranger d’un vin ou alcool français. De plus, la douane est présente à tous les stades du cycle viticole en France, de la production à l’exportation. Cette action se concrétise à travers la présence des services douaniers dans tous les bassins viticoles français afin d’accompagner les opérateurs dans la réalisation de leurs formalités administratives.

Enfin, le Musée va aussi recevoir 4 winemakers vedettes (Stéphane Derenoncourt, Hubert De Boüard, Julien Viaud, Antoine Médeville) tout au long du week-end, qu’est-ce que le public peut retirer d’une telle rencontre ?

Le festival Bordeaux Tasting est un moment de rencontres entre des amateurs de vins et des professionnels de la filière. C’est l’occasion de déguster des vins de différents horizons et d’avoir l’opportunité de moments de rencontres particulières.

Serge Puccetti, Directeur du musée des douanes

*

CHÂTEAU SAINT-AUBIN Armagnac
DOMAINE LOUIS MOREAU Bourgogne
JOSEPH MELLOT Bourgogne
DELAMAIN COGNAC Cognac
TESSERON COGNAC Cognac
BRAASTAD COGNAC Cognac
LE PRELAT Côtes du Rhône 
CHÂTEAU DE LA SALADE SAINT-HENRI Languedoc
CHÂTEAU DE LASTOURS Languedoc
DOMAINES PAUL MAS Languedoc
DOMAINE DE BARONARQUES Languedoc
DOMAINE DE L’HORTUS Languedoc
GÉRARD BERTRAND Languedoc
LA CHOUETTE DU CHAI Languedoc
VIGNOBLES BONFILS Languedoc
LE PAON Languedoc
CLOS HENRI VINEYARD Marlborough – Nouvelle – Zélande 
RIMAPERE Marlborough – Nouvelle – Zélande 
BLEU DE MER Pays d’Oc
QUINTA DO NOVAL Portugal 
CHÂTEAU LA COSTE Provence
LE CLOS DES GRANDS MURAIRES Provence
VIGNOBLES BRUMONT Sud-Ouest
CAÏAROSSA Toscana – Italie
CHÂTEAU SOUCHERIE Vallée De La Loire
PAUL JABOULET Aîné Vallée Du Rhône 
MAISON VIDAL FLEURY Vallée Du Rhône

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L’Avent du vin #3 – La cave à vin « Wine Art »

Notre calendrier de l’Avent fourmille toujours de bonnes idées, de belles bouteilles, de beaux ouvrages, et de flacons de champagnes indispensables à savourer… Pour cette troisième idée du mois de décembre, nous avons décidé de faire rimer notre idée cadeau avec sapin, à savoir …. une cave à vin.

La conservation des bouteilles de vin est un sujet essentiel. EuroCave, leader mondial de la cave à vin haut de gamme sélectionne et crée des solutions de conservation et de service de vos vins. Leurs écrins sont design, pratiques et élégants. Le Wine Art permet de conserver les bouteilles ouvertes jusqu’à 10 jours, en fonction du vin et de son millésime ! Grâce à son système de tirage au vide innovant, le vin est préservé de tout risque d’oxydation. Le système exclusif Wine Art propose deux compartiments indépendants pour être libre de mettre à température de service 2 bouteilles de rouge et/ou de blanc et la mise sous vide automatisée pour une conservation optimale des bouteilles entamées.

Une belle idée cadeau pour tous ceux qui veulent déguster leurs bouteilles préférées à leur rythme. Le vin rouge comme le vin blanc, sera également à température pour s’accorder avec le dîner, en toute occasion !

Disponible sur le site de EuroCave

Prix public conseillé : 399 €TTC

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La belle dynamique de Madiran-Pacherenc

Avec sa nouvelle Maison des Vins, l’appellation Madiran-Pacherenc du Vic-Bilh espère attirer encore plus de visiteurs et travaille à émailler toute l’année de multiples événements en région.

« Tout est parti en 2016, d’une réunion avec tous les acteurs de la filière et les politiques pour identifier les problèmes rencontrés par l’appellation Madiran-Pacherenc du Vic-Bilh, raconte son président Pascal Savoret. Quand on est sur deux régions, trois départements et quatre communautés de communes, il faut trouver un centre d’intérêt partagé par tous« . L’attention s’est vite tournée vers la Maison des Vins sur la place du village de Madiran, point de convergence du territoire, et sur la façon d’en faire une véritable vitrine de l’œnotourisme. En parallèle, l’appellation a travaillé sur une étude de notoriété qui a abouti à un nouveau slogan, « Vivre le temps du Sud-Ouest », et un logo sous forme de vrille de la vigne et de mouvement du vin dans le verre, décliné sur tous les supports et pictogrammes de communication. Après deux ans de travaux, la crise covid n’ayant pas aidé, la nouvelle Maison des Vins, inaugurée cet été, a été complètement revisitée par Jean-Paul Haure, en charge de l’agencement et de la scénographie et qui a déjà signé la majestueuse cave d’Irouléguy. « Il s’agit de faire découvrir le vignoble, les cépages, les vins d’une façon plus interactive », explique la nouvelle chargée de l’œnotourisme, Sophie Lafeuillade qui a été recrutée pour dynamiser l’activité toute l’année. Aujourd’hui, 80 références de bouteilles sont vendues dans le nouvel espace à prix propriété + 1€ avec 8 vins à la dégustation en rotation (deux madirans de deux styles différents, deux pacherencs secs et deux doux). « Mais il ne s’agit pas d’en faire un magasin de vins, souligne Pascal Savoret. Au-delà de la découverte, le but est d’envoyer les visiteurs dans les propriétés« .

Le renouveau du programme des fêtes

Des événements tels que Vinopop dont la première soirée à Pau sous tente berbère avec musique, foodtrucks et bar à vins avait remporté un franc succès avant la crise (3000 personnes sur un soir) devraient être renouvelés en 2022, à Pau mais aussi à Biarritz. Pas de changement pour les Portes Ouvertes de novembre avec, à l’étude, des navettes inter-domaines pour la 20e édition en 2022. « Une réflexion est également en cours pour moderniser le Festival du Madiran du 15 août afin d’en faire moins une fête de village et davantage un festival à thème avec boutique éphémère, bars à vins, ateliers de découvertes de la production locale… » précise Sophie Lafeuillade. Les participations aux événements avec l’IVSO (interprofession des Vins du Sud-Ouest) tels les vendanges organisées sur la place du Capitole cet automne, les soirées mets-vins Sud-Ouest de Coeur et le festival des « siestes électroniques » dans un parc toulousain, devraient aussi être reconduites. « Le Madiran est plébiscité chez les jeunes consommateurs de 25-40 ans et bénéficie d’une belle image même quand leurs parents ne leur en ont pas dit que du bien, explique Sophie Lafeuillade. Quant au pacherenc, il est connu surtout de nom mais associé principalement au doux ». Et pour cause, il y a dix ans, les moelleux-liquoreux de l’appellation représentaient 70 à 80 % de la production; ils sont désormais un peu moins produits que les secs qui pèsent plus de la moitié des volumes. « Les doux se vendent toujours bien grâce à leur fraîcheur mais la progression s’est surtout faite en surfaces et en volumes sur les secs« 

Le vignoble est certifié bio à environ 30%, autant en HVE avec près de 100% des surfaces prévues à court terme grâce au recrutement ces dernières années dans les domaines, coopératives et négoces de techniciens dédiés, accompagnés par la Maison des Vis et par les aides de la région Nouvelle Aquitaine et Occitanie.

Boutique de la nouvelle Maison des Vins. Photo: F. Hermine

Repères :

1200 ha en AOP Madiran, 300 ha en AOP Pacherenc du Vic-Bilh

170 opérateurs

41500 hl produits en Madiran, 5500 hl en Pacherenc doux, 4100  en Pacherenc sec en 2020

81% de rouges, 11% de blancs secs, 8% de blancs doux

80% commercialisés dans l’Hexagone (40% en grande distribution, 19% en CHR, 16% en vente directe, 5% en circuit cavistes)

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SITEVI : cap sur le développement durable

Le Salon International des TEchniques VIticoles (SITEVI) s’est tenu ces 30 novembre, 1 et 2 décembre à Montpellier. Le matériel et les techniques de la vigne et du vin sont au rendez-vous, des tracteurs aux levures et jusqu’aux bouchons (de liège, de verre, de synthèse, à vis…). Et le développement durable s’invite partout.

En quelques années, le salon SITEVI a bien changé : il fut un temps, bien révolu, où on y entendait beaucoup parler des tigres dans les moteurs des tracteurs, des bouteilles les plus lourdes, des produits les plus puissants… Le salon a évolué avec son époque : la présentation des équipements de détection et de travail de précision connectés dans les allées est complétée par un programme de conférences et d’ateliers pointus sur le sujet du développement durable. On y présente les dernières avancées scientifiques, on y construit aussi, en concertation, un avenir moins sombre. Après des mois très difficiles à tous points de vue, dans un contexte de hausse des prix des matières sèches qui plombe encore le moral des vignerons, on a trouvé dans ces retrouvailles et ces échanges de l’énergie pour avancer.

Pacte Vert : la Région Occitanie s’engage dans l’agriculture durable

L’agriculture en général (et la viticulture en particulier) est la première activité créatrice de valeur d’Occitanie, devant le tourisme et l’aéronautique” a rappelé René Moreno, conseiller régional délégué à l’Agriculture, l’Agroalimentaire et la Viticulture, insistant sur la volonté politique de la région de mettre des moyens au service de la transition de l’agriculture et de l’alimentation.

La Région lance des Contrats Agriculture Durable expérimentés en 2021 dans six territoires tests avec une soixantaine d’agriculteurs, pour accompagner leur transition agro-écologique avec un suivi et une obligation de résultats dans l’obtention de labels et la mise en œuvre de pratiques, contre un financement régional de ces efforts.

Les précurseurs des Contrats Agriculture Durable (la démarche sera élargie à tout le territoire régional en 2022 dans la perspective de la PAC 2023), beaucoup de structures collectives et notamment, pour la viticulture, de caves coopératives comme la Cave Anne de Joyeuse venue présenter le dispositif mis en pratique dès cette année. On commence par un état des lieux, on continue avec la définition d’objectifs et d’indicateurs de progression, on élabore un plan d’investissement et de changement des pratiques et on agit jusqu’à l’évaluation finale de l’atteinte, ou non, des objectifs fixés au départ, qui conditionne le versement de l’aide régionale d’une année sur l’autre et sur les trois ans de la durée du contrat.

“Nous avons bénéficié de trois jours d’accompagnement par un expert de la région. Le financement nous a permis de recruter un technicien en charge des certifications collectives et en particulier de la norme HVE”, précise Guillaume Vaysse, le responsable technique de la cave,”mais aussi de démarches transversales aussi variées que le diagnostic énergétique, le bilan carbone, la revégétation des berges et le travail avec l’Agence de l’eau car le territoire de notre cave couvre tout l’amont de la rivière Aude, de Quillan à Carcassonne où une zone de captage alimente la consommation des 60 000 habitants de Carcassonne”.    

Objectif atteint pour la progression de la norme HVE adoptée par 230 exploitants pour 2700 hectares sur les 340 exploitants et 3000 hectares que comptent la cave. La progression des labellisés bio n’a pas atteint les objectifs (le millésime n’a facilité les choses pour personnes) mais elle est significative : 165 hectares et 19 exploitations sont désormais en bio et/ou en conversion avec un coup d’accélérateur prévu pour 2022. “La démarche de concertation, la mise à jour du management et des outils de suivi ont été des valeurs ajoutées non négligeables du contrat et qui sont dans l’ADN de la coopération”, précise Guillaume Vaysse.

HVE : objectif 100 % pour les caves coopératives d’Occitanie

La coopération viticole dans son ensemble s’est engagée très fort dans le développement durable et le SITEVI a été l’occasion de le montrer avec la remise des Trophées HVE Coop de France (sur 24 trophées, 6 étaient attribués à des caves coopératives occitanes). 70 % des caves coopératives d’Occitanie sont à l’heure actuelle, en tout ou partie en HVE avec un objectif à 100 % soutenu par une convention avec la Chambre d’Agriculture pour l’accompagnement des caves.

Face au changement climatique : des ateliers participatifs

Le groupe de travail de la filière viticole face au changement climatique rassemble des représentants de l’INAO, de FranceAgriMer, de l’INRAE et de l’IFV. La présentation des avancées des meta-projets, en particulier le projet LACCAVE pour mesurer le changement climatique, contribuer à son atténuation et adapter le vignoble et les pratiques oenologiques, sont des rendez-vous incontournables. Mais cette année l’INRAE et l’IFV ont ajouté des ateliers quotidiens. Pendant 45 minutes, le public était divisé en trois groupes et réfléchissait sur trois domaines d’actions : Améliorer la connaissance des zones viticoles, Agir sur les conditions de production, Favoriser un matériel végétal adapté, le mardi 30 novembre; Agir sur les pratiques œnologiques, Evolutions des marchés et garantie de production, Recherche, développement, transfert, formation, le mercredi 1er décembre et enfin, le jeudi 2 Décembre : l’atténuation du changement climatique : en viticulture, en œnologie, en matière de conditionnement & de transport.

Les échanges dans les groupes très hétéroclites, composés d’étudiants, de chercheurs, de professionnels du matériel, de vignerons, de consultants viti et/ou oeno (et parfois de journalistes), étaient particulièrement riches car passant de la théorie à la pratique la plus immédiate. Résultats à suivre sur la plateforme en ligne Vineas développée par l’INRAE et le CIRAD et qui a donné rendez-vous aux participants pour poursuivre ces échanges au-delà de ces trois journées du salon.

Pour un vignoble durable, des vignes en bonne santé

Atelier marquant car le gel, la grêle et la COVID nous ont fait oublier d’autres viroses : celles qui touchent la vigne et menacent sa survie, car les vignerons vivent aussi dans la crainte du prochain phylloxera. On a désigné la flavescence dorée comme risquant d’être cette peste ; il faut savoir que les maladies du bois en général causent une perte évaluée à 2 milliards d’euros par an à la filière. Un Plan National Dépérissement de la Vigne est déployé depuis quatre ans et verra son renouvellement l’an prochain ; il a jusqu’ici permis de déployer 30 programmes de recherche, 110 équipes de recherche pour un budget de 13,5 millions d’euros. Une conférence passionnante a présenté les avancées en terme d’imagerie pour des diagnostic non-invasifs de l’état de santé des plans de vignes, mais aussi d’identification de nouvelles menaces comme le GPGV (GrapeVine Pinot Gris Virus), un virus apparu sur des pinots gris en Italie du Nord, qui touche d’autres cépages mais ne développe de symptômes que dans des conditions à éclaircir.

Le PND a permis la mise en place de dispositifs de plus de 100 formations par an à la taille durable et à la taille curative (comme la taille poussard contre l’esca) avec une formation en ligne qui a reçu le Prix de l’OIV 2020.

En outre, la pépinière viticole française s’est mobilisée, avec la marque Vitipep’s, label origine France, dont le cahier des charges qualité évolue avec les résultats des recherches initiées dans le cadre du PND dans un effort de garantie sanitaire des plants de vigne qui fédère 350 adhérents soit 80 % de la production nationale.

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Les frères Bouygues poussent les murs

Le pôle Vins et Spiritueux des frères Bouygues (Château Montrose, Château Tronquoy-Lalande, Clos Rougeard, Domaine Rebourseau…) poursuit son développement dans le cognaçais avec l’acquisition d’une centaine d’hectares supplémentaire pour des dizaines de millions d’euros.

Il y a un an, alors que la famille Bouygues sortait une cuvée confidentielle de cognac (Montrose Réserve), Hervé Berland, qui préside aux destinées de la branche Vins et Spiritueux de Martin et Olivier Bouygues confiait que l’objectif était de passer de 50 à 150 hectares d’ici peu. C’est en passe de se faire avec l’achat en cours du domaine de la famille Gourdet Didier basé à Allas-Champagne, une commune près d’Archiac, en Petite Champagne, le second cru de l’AOC Cognac. « Il reste des détails administratifs à régler mais nous sommes sans doute en train d’agrandir notre domaine d’une centaine d’hectares« , reconnaît Hervé Berland. Ladite propriété compte près de 80 hectares en Petite Champagne autour d’Allas-Champagne ainsi que 20 hectares en Grande Champagne du côté de Châteaubernard, un vignoble réputé pour avoir été très bien tenu jusqu’ici. « Nous misons sur la qualité, nous voulons de grands terroirs, nous ne voulons pas de production à outrance, de cognac de cuisine qu’on colore, mais une production de valeur, à ce sujet, nous plantons notamment de la folle blanche, un cépage délaissé à Cognac car moins productif, davantage sensible aux maladies que l’ugni blanc, mais qui donne des eaux-de-vie de meilleures factures », souligne Hervé Berland faisant référence à la « sublime » folle blanche du Domaine de Boingnères en Armagnac.

Pour le moment, l’entité cognaçaise de la famille Bouygues se concentre sur la production et de la revente aux maisons de négoce mais ne s’interdit pas dans le futur de créer une marque ou d’en racheter une. « On regarde les possibilités mais ce n’est pas simple de se faire une place dans un marché dominé par 4 ou 5 acteurs qui détiennent plus de 80% de parts de marché, toutefois des opportunités peuvent se présenter, la roue peut tourner« , ajoute le directeur du pôle Vins et Spiritueux. Dans tous les cas, la famille Bouygues se donne les moyens de ses ambitions, pour preuve cette acquisition en cours d’une centaine d’hectares. Ni le vendeur, ni l’acheteur n’ont souhaité communiquer sur le montant de la transaction. Le prix de l’hectare en Grande Champagne se négocie autour de 130 000 euros et un peu moins pour la Petite Champagne. Une acquisition comprend aussi les installations, le matériel, 4 chaudières, d’autres terres et surtout des stocks qui avoisineraient les 5000 hl d’alcool pur. Les montants qui circulent oscillent autour de 30 millions d’euros.

Par ailleurs, si, au mois de novembre 2020, Hervé Berland ne cachait pas son souhait de détenir 150 hectares, le message évolue ce mois de novembre 2021. « Nous avons la volonté d’augmenter la propriété autour de 200-250 hectares« , déclare-t-il désormais. Les Bouygues sont sur la Place.

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L’Avent du vin #2 – « Esprit de Noël » de Pierre Mignon

Bijou Esprit de Noël-horizon

Bijou Esprit de Noël-horizon

Nous continuons à vous aider si vous manquez d’idées cadeaux pour Noël, ou que vous souhaitez juste vous faire plaisir. Notre calendrier de l’Avent fourmille de bonnes idées, de belles bouteilles, de beaux ouvrages, et de flacons de champagnes indispensables à savourer… Et c’est ce que nous vous proposons aujourd’hui. Un coffret Pierre Mignon, aussi majestueux que le Père Noël.

Chacun connaît la citation de Marcel Dassault « Un bel avion est un avion qui vole bien« , en Champagne on pourrait la reformuler ainsi « un beau flacon est un flacon qui se boit bien« , tant il est vrai que le contenu est souvent à la hauteur de la promesse esthétique du contenant.

La cuvée Esprit de Noël de Pierre Mignon en est la démonstration. Le flacon a l’éclat d’une boule de Noël et ne dépareillerait pas sur le sapin, tandis que le champagne millésimé 2009 qu’il renferme offre une souplesse très agréable en bouche avec des arômes chaleureux de marmelade et de miel qui viennent nous réchauffer au cœur du grand froid de l’hiver. D’aucuns diraient que ce vin ressemble un peu au père Noël, il est assez rond, l’âge ayant atténué l’acidité pour laisser davantage percer la gourmandise, quelques rides ornent son front, sous la forme de notes un peu évoluées, mais celles-ci sont légères. Comme celles de Georges Clooney, elles lui procurent un supplément de distinction. Quant à ceux qui sont frappés par cette terrible perversion qu’est la placomusophilie, ils ne seront pas déçus, la bouteille est en effet accompagnée d’un muselet-bijou collector !

Assemblage : 60 % Chardonnay, 30 % Pinot noir, 10 % Meunier. Dosage 8 g.

Prix recommandé : 93 €

www.pierre-mignon.com

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Journées portes ouvertes en Pessac-Léognan

34 châteaux, dont 5 crus classé de Graves, ouvriront leurs portes ce week-end du 4 et 5 décembre 2021 et proposeront des visites commentées, des ateliers, des expositions, de la restauration et bien entendu des dégustations.

Parmi les animations on mentionnera le thème de la traction animale. Au château Pape Clément, « Découverte de la traction animale le samedi 04 et le dimanche 05 décembre à 16h00 « et au château Malartic-Lagravière « Démonstration de labours à cheval ». Toujours sur le thème du cheval, le château de Rouillac à Canéjean assure une « Visite des écuries et des chevaux de compétition ». Pour les férus de l’entreprenariat les châteaux de Bernard Magrez proposeront une « Présentation des initiatives Recherche et Développement » le samedi 04 décembre à 15h00 au château Pape Clément, et au Château Le Sartre : « investor business game » avec le remarquable incubateur de start-ups.

Certains châteaux proposent même des marchés de Noël comme au château La Louvière ou au château Léognan. Beaucoup d’artistes peintres seront présents également (château La Tour Martillac, Lafargue, La Louvière, Bardins, …)

Vous trouverez de la restauration sur place, celle-ci étant assurée majoritairement par des food trucks. Et pour les amateurs, des dégustations d’huîtres accompagneront les fameux Pessac-Léognan blancs. Vous pourrez aussi vous satisfaire avec un bar à grillades de viande de bœuf de Bazas au château Bardins, à Cadaujac. Quelques châteaux proposent des diners dégustations au prix de 85 €. Il reste encore quelques places (se renseigner au 05 56 00 21 90)

Les viticulteurs de l’Appellation Pessac-Léognan vous feront fêter Noël en gagnant des caisses de bouteilles ou des magnums de Grands Vins de l’A.O.C. Pessac-Léognan. Pour cela rien de plus simple, il suffit de remplir le bulletin réponse que l’on trouvera sur le dépliant dans chaque château participant.

L’appellation Pessac-Léognan est une « jeune » appellation, puisqu’elle a été créée en 1987. Regroupée sur 10 communes au sud de Bordeaux, sa surface plantée est passée de 500 hectares en 1975 à 1 880 hectares aujourd’hui, et la production se répartit sur 80% de rouge et 20% de blanc. Bien que près de la métropole, cette appellation résiste plutôt bien à l’urbanisation. Celle-ci cohabite avec la ville et les villages, en sauvegardant les croupes de graves qui font la renommée des vins et en nous réservant de surprenants havres de paix protégés des nuisances de l’agitation humaine.

Ces journées portes ouvertes seront assurées dans le respect des règles sanitaires en vigueur.

Syndicat viticole des Pessac-Léognan : www.pessac-leognan.com . 05 56 00 21 90

Liste des châteaux participants et leurs animations en cliquant sur ce lien.

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