[L’avent du vin N°5] : Le carnet des vins de fêtes !

1- Mon carnet d’œnologie 1- Mon carnet d’œnologie 1- Mon carnet d’œnologie 2- Carnet de dégustation 2- Carnet de dégustation 2- Carnet de dégustation 3- Carnet de dégustations de vins 3- Carnet de dégustations de vins

Pour cette 5ème idée cadeau, Terre de vins vous propose des carnets sur le vin ! Cette idée cadeau très abordable permettra aux amateurs de vins de ne pas perdre le fil de leurs dégustations et aux plus curieux d’apprendre sur les méthodes de dégustation !

1- Mon carnet d’œnologie

Pour ne plus oublier les vins que l’on a goûtés, voici un joli carnet qui permet de noter facilement les caractéristiques d’un vin. Il aide à mieux comprendre ce que l’on boit, et garder une trace des meilleures découvertes. À destination des amateurs comme des plus connaisseurs : il suffit de se laisser guider par les différents champs à compléter. Vous trouverez une introduction détaillée pour mieux comprendre le vin et sa dégustation.

Pour retrouver ce carnet :
➡️ edition-artemis.com

Prix : 9,90 €

2- Carnet de dégustation

Un carnet pensé pour les amateurs de vin.
Nouveau format : 200 pages pour ne plus perdre une goutte de vos découvertes.

Avec en supplément :

– Des astuces de dégustation
– Le vocabulaire des sommeliers
– Un guide des températures de service
– La liste des arômes pour mieux reconnaitre chaque cépage
– Une partie « Livre de cave » pour lister vos vins et leur temps de garde

Un carnet imprimé en France dans notre leur atelier en Gironde. 
Disponible en 3 couleurs : rouge, vert, marron. (Format fermé : 21,0 x 11,0 cm)

Pour retrouver ce carnet :
➡️ lacartedesvins-svp.com

Prix : 14,90 €

3- Carnet de dégustations de vins

Un livre, journal, cahier et carnet de notes pour les amoureux du vin. Parfait pour recenser ses dégustations !
108 pages – Format 19×23 cm

Gray & Gold Publishing (20 avril 2022)

Pour retrouver ce carnet :
➡️ livre.fnac.com

Prix : 14,99 €

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La rencontre improbable du champagne Leclerc Briant et du grand maître du Kôdo

Confronter les cultures, c’est se laisser déplacer et enrichir son approche. La rencontre organisée par la maison Leclerc Briant dans l’ancien réfectoire des Jésuites à Science Po Reims avec le grand maître du kôdo s’est ainsi révélée inspirante pour la marque de champagne. Frédéric Zeimett, son directeur, nous raconte.

Qu’est-ce que le kôdo ?

Cela signifie littéralement « la voie de l’encens ». Il s’agit d’un cérémonial, un peu comme celui du thé, appliqué avec toute la méticulosité de la culture japonaise. Les gestes sont extrêmement lents et s’effectuent dans un silence absolu, ce qui permet à chacun de se recentrer sur soi. Le vecteur de cette méditation est cet élément qui nous est offert par la nature, ce tout petit morceau de bois d’encens qui doit faire la moitié d’un ongle, que le maître chauffe et qui passe de main en main en suivant un protocole réglé au millimètre.

Le maître de la cérémonie est Souhitsu Isshiken Hachiya, quel est son parcours ?

Il a 47 ans et s’apprête à succéder en tant que grand maître à son père qui en a 84. Comme il est le fils aîné, il se prépare depuis son plus jeune âge. Il représentera la 21ème génération, la charge se transmettant de père en fils depuis 500 ans ! En même temps, ce qui est étonnant, c’est qu’il vit dans son temps. Il porte des Weston sans chaussettes, un pantalon pied de poule, il a un côté très dandy. Il est accompagné d’une disciple en kimono, alors qu’elle est par ailleurs ingénieure spécialisée dans l’aérospatial ! Il nous a expliqué qu’il avait failli ne pas suivre les traces de son père et devenir footballeur professionnel, après avoir joué à un niveau assez élevé au Japon. Naturellement, nous lui avons organisé, au 25 bis, le visionnage du match Japon/Allemagne qui avait lieu le jour même.  Il était aux anges, surtout que le Japon a gagné. Et nous lui avons offert le maillot du stade de Reims, avec la signature de Junya Ito, ce japonais qui joue pour notre club et qui est en ce moment au Qatar.

A quoi ressemblent ces parfums d’encens ?

On est loin de l’odeur puissante que l’on respire dans les églises. C’est un peu comme lorsque l’on respire un vieux vin, on est sur un parfum très subtil. Le bois qu’il a fait chauffer est une toute petite portion d’un tronc qui est dans sa famille depuis 500 ans. Il fait une centaine de kilos et 50 cm de longueur et il est gardé précieusement dans un temple au Japon. Il ne sort qu’une fois par an pour être taillé à l’aide d’un ciseau à bois extrêmement léger.

Quel parallèle avec le monde du champagne cette expérience vous-a-t-elle suggéré ?

Je me suis demandé pourquoi, à certaines occasions, nous ne ritualiserions pas nous aussi la consommation du champagne, pour la rendre plus apaisée. Lorsqu’il a dégusté nos cuvées, il a utilisé les mêmes gestes, en mettant sa main au-dessus du verre pour s’en servir d’entonnoir et mieux respirer les arômes. Il explique aussi qu’on ne sent pas l’encens, on l’écoute. Lui-même qualifie chaque morceau d’encens par un paysage, une chanson qu’il a connue, et pour trouver ce mot qui restera pour l’éternité, cela peut lui prendre un année au cours de laquelle il respire les arômes à intervalle régulier. Avant de nommer une cuvée, on devrait peut-être procéder de la même manière, prendre le temps de vraiment écouter le vin… Nous nous sommes serrés la main en nous promettant de nous retrouver. Pourquoi pas au printemps pour les assemblages ? En tout cas, notre chef de caves Hervé Jestin était enchanté de cette belle rencontre, il a passé trois jours les yeux fermés en apesanteur.

Qu’a pensé le maître de votre champagne ?

Il est tombé amoureux de la cuvée Abyss dont nous sortons une version rosée. Là-aussi, c’est un voyage. La cuvée ressemble au rosé de la gamme classique, composé de chardonnay avec une larme de pinot noir vinifiée en rouge, sauf qu’on avait peur que le côté très léger du rouge soit emporté par l’iode et le sel avec l’expérience du fond marin, le propre de cette cuvée étant d’être immergée un an au large de la Bretagne. On a donc ajouté davantage de rouge pour atteindre 15 %.

La bouteille est étanche, le côté salin ne peut donc pas venir de l’océan…

Il n’y a aucun échange physico-chimique, dans la mesure où à 60 mètres de fond on a exactement la même pression à l’intérieur de la bouteille qu’à l’extérieur. En revanche, la mer d’aujourd’hui réveille le souvenir dans le vin de celle d’il y a quarante millions d’années, les raisins du champagne poussant sur les sédiments laissés autrefois par l’océan.

Terre de vins aime : Abyss Rosé (330€)

www.leclercbriant.fr

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[J-6 Bordeaux Tasting] Château Margaux, une masterclass d’exception

La onzième édition de Bordeaux Tasting accueillera, dimanche 11 décembre, une masterclass dédiée au mythique Château Margaux, Premier Grand Cru Classé 1855. Découvrez le détail de ce moment exceptionnel, qui permettra aux amateurs présents de découvrir un vin de légende.

Chaque édition de Bordeaux Tasting comporte son lot de temps forts et les masterclasses qui rythment les deux jours de ce festival des grands vins sont toujours l’occasion, pour les amateurs, de participer à des moments d’exception. La onzième édition, qui se tiendra ces 10 et 11 décembre autour du Palais de la Bourse de Bordeaux, restera fidèle à cette promesse, en accueillant pour la première fois une masterclass entièrement dédiée à Château Margaux, Premier Grand Cru Classé 1855.

Dimanche 11 décembre à 16h, quatre vins de cette mythique propriété seront présentés aux amateurs, dans le cadre d’une dégustation orchestrée par Rodolphe Wartel, directeur général de « Terre de Vins », et Sylvie Tonnaire, rédactrice en chef, en présence de Serge Dubs (Meilleur Sommelier du Monde 1989) et d’Alexis Leven-Mentzelopoulos, qui représentera la famille Mentzelopoulos présidant à la destinée de Château Margaux depuis 1977.

Dans un portrait publié dans « Terre de Vins » n°80 (toujours disponible en kiosque), Alexis Leven-Mentzelopoulos, qui avec sa sœur Alexandra Petit-Mentzelopoulos a rejoint leur mère Corinne Mentzelopoulos à la tête de Château Margaux, déclare : « Château Margaux, c’est 500 ans d’Histoire, c’est un lieu unique qui était là bien avant nous et notre devoir est de le transmettre aux générations futures. » Conscients qu’ils sont désormais les dépositaires d’un héritage séculaire, celui de l’un des plus grands vins du monde, Alexis et Alexandra estiment que leur rôle est de « nous projeter à dix, vingt, trente ans et au-delà. Il est d’abord de continuer à faire le plus grand vin possible pour que Margaux continue de faire rêver. Il est aussi de chercher les réponses viticoles et techniques aux enjeux environnementaux et climatiques qui se présentent devant nous. C’est un défi majeur face auquel notre génération est en première ligne : des choix de plantation à la conduite des vignes, tous les sujets de développement durable sont mis sur la table par nos équipes. Un Premier Grand Cru Classé comme Margaux se doit de donner l’exemple« .

Dans le cadre de cette masterclass, seront proposés à la dégustation :
Pavillon Rouge 2009
Château Margaux 2004
Château Margaux 1989
Pavillon Blanc 2019

Pour réserver vos places à Bordeaux Tasting, cliquez ci-dessous !


Billetterie Weezevent

Informations pratiques
• Le Palais de la Bourse – 17, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Le Musée National des Douanes – 1, place de la Bourse – 33000 Bordeaux
• Bordeaux Patrimoine Mondial – 2-8, place de la Bourse »
Samedi 10 décembre de 10h à 18h30*
Dimanche 11 décembre de 10h à 18h*

L’espace spiritueux sera ouvert de 14h à 18h30 le samedi et de 14h à 18h le dimanche
(* fermeture des portes 45 minutes avant la fin des sessions)


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[L’avent du vin N°4] : Des fêtes autour du rhum

Les amateurs de rhums seront ravis. Pour ce 4ème jour du calendrier de l’avent du vin, Terre de vins vous propose des idées de coffrets à offrir à vos proches. Amateurs, mais aussi curieux pourront déguster ces superbes bouteilles !

Coffret Hampden Estate

Pour la première fois de son histoire, Hampden Estate dévoile un écrin réunissant les 8 célèbres marques iconiques de la distillerie. Ce coffret offre le plaisir de déguster et de découvrir ses flacons phares, d’une manière privilégiée. Le coffret cadeau « The 8 marks collection » propose une dégustation inédite au cœur des secrets de fabrication précieusement gardés par Hampden Estate.

Édition limitée à 5 000 exemplaires.

Prix du coffret : 139 €
Disponible dans les boutiques de La Maison du Whisky, chez les cavistes fins et sur :
➡️ whisky.fr

Coffret Rhum Trois Rivières

Le rhum Trois Rivières V.S.O.P se pare d’un joli coffret avec :


1 bouteille de rhum Trois Rivières V.S.O.P (70cl, alc 40 % vol)2 verres de dégustation

Véritable pionnier du rhum agricole, la distillerie Trois Rivières est reconnue auprès des amateurs de rhum pour son savoir-faire hérité de plusieurs centaines d’années.

Ce VSOP est un digne représentant de ce style développé à travers les âges. Avec son caractère suave, gourmand et herbacé, propre au rhum agricole. Trois Rivières offre un rhum accessible à tous.

Vieilli durant minimum 5 ans, VSOP Réserve Spéciale est le résultat d’assemblages minutieux, développant un panorama aromatique très large, entre les fruits exotiques, les épices chaudes, le bois toasté et les fruits secs.

À déguster pur, sur glace et même en cocktail pour une explosion de saveur !

Prix du coffret : 47,90 €
Disponible sur : ➡️ vandb.fr

El Dorado – Coffret Découverte 12, 15 et 21 ans

Ce Coffret Découverte est composé de 3 rhums de la gamme El Dorado, constituée d’une collection unique de rhums âgés de 12, 15 et 21 ans. Ils sont produits par la distillerie Diamond au Guyana. Chaque bouteille est d’une contenance de 35 cl :


El Dorado 12 ans 40°El Dorado 15 ans 43°El Dorado 21 ans 43°

Prix du coffret : 159 €
Disponible sur : ➡️ lamaisondurhum-paris.com

Si vous recherchez davantage de coffrets / bouteilles, retrouvez sur le site internet de la maison du rhum une grande sélection de rhums du monde entier : lamaisondurhum-paris.com

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Le rhum en majesté à la Maison du whisky

Les amateurs de rhum peuvent venir découvrir depuis quelques jours un temple dédié à leur spiritueux favori. Sélection exceptionnelle dans un décor superbe, bienvenue au R+1.

En dépit de son nom, la Maison du Whisky est l’un des acteurs majeurs ayant accompagné le développement de la consommation de rhums de qualité en France au cours de ces 2 dernières décennies. Pour accompagner le changement de nom de sa boutique de l’Odéon dans le 6ème arrondissement, l’entreprise a décidé de repenser totalement l’étage afin d’offrir un très bel écrin aux 450 références de rhum proposées. Le résultat est à la hauteur des attentes avec une association très réussie de pierres apparentes, de métal et de bois notamment pour la grande table centrale sur laquelle vont pouvoir être organisées des dégustations. Un lieu dans lequel on a envie de s’installer pour s’extraire de l’effervescence du boulevard Saint-Germain juste en contrebas. Et surtout pour se laisser guider par les conseils passionnés de Benoist Saillour, le responsable de la boutique.

Des pépites pour les fêtes

Tout ce que vous avez toujours voulu goûter en matière de rhums ou presque se trouve dans cet antre spécialisé. Impossible de ne pas trouver bouteille à son goût. Qu’il s’agisse de rhums agricoles ou de rhums de mélasse, de rhums blancs ou vieux, la sélection est étourdissante. Les grandes zones de production traditionnelles sont évidemment bien représentées, qu’il s’agisse des Caraïbes (Martinique, Guadeloupe, Marie-Galante, Haïti, Jamaïque…) ou d’Amérique centrale et latine (Guatemala, Nicaragua, Panama…). Toutes les références incontournables sont là (Neisson, Clément, Zacapa, Flor de Cana, Plantation…). Mais c’est aussi à un voyage dans toute la planète rhum auquel l’amateur est invité avec des incursions en Asie (en Thaïlande notamment avec le Chalong Bay) ainsi qu’en Afrique (avec par exemple le rhum Mhoba d’Afrique du Sud). Pour les afficionados, les rhums high esters sont bien là avec notamment une très belle proposition de rhums de chez Hampden. Et bien sûr, le saint des saints, des bouteilles collectors embouteillées sous étiquette Caroni, Demerara ou bien encore Bielle. Si vous cherchiez encore le paradis de la cane à sucre fermentée et distillée à Paris, vous venez de le trouver.

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[L’avent du vin N°3] : Noble Champagne Brut Vintage 2004 : so old, so good !

Avec le temps va, tout s’en va… Sauf les vieux champagnes ! Noël approche et vous manquez d’idées, dans son flacon relooké arborant fièrement la croix de l’ordre de Malte, cette cuvée spéciale de la Maison Lanson produira certainement son petit effet sous le sapin…

Parmi toutes les cuvées spéciales de Champagne, elle est celle qui, en première édition, sort après le plus long vieillissement. Le blocage des malos, une tradition Lanson, n’y est pas étranger, donnant à ces vins une tension et un potentiel de garde hors norme. La deuxième originalité réside dans cet équilibre 70 % chardonnay, 30 % pinot noir, alors que l’on est davantage habitué au rapport inverse. Il est rendu possible par la forte proportion de pinot noir de Verzenay, sur la face Nord, qui a tendance à « chardonniser » et à rester délicat.

Noble est en effet un vin qui ne cherche pas la concentration. Voilà pourquoi le nouveau millésime 2004 lui va si bien ! Hervé Dantan, le chef de caves, explique : « On a sous-évalué 2004, du fait de l’abondance du rendement à la vendange. C’est le style « champagne » par excellence avec tout ce que cela implique de finesse, d’élégance, et surtout ce côté facile à boire, « drinkable » comme disent les Anglais. »

Prix : 185 €
Retrouvez ce champagne sur www.lanson.com

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Vacqueyras La Terre des Ondines, un projet éco-participatif

Jérémy Onde a le dessein que son domaine Les Ondines, en conversion biodynamique, devienne autonome et auto-suffisant en énergie. Avis aux investisseurs pour l’aider dans cette entreprise.

Vigneron-berger, tel se définit Jérémy Onde. À l’approche de ses 50 ans, il compte bien réaliser son rêve ultime, que son domaine des Ondines soit autonome. Pour cela, et pour boucler son budget, il fait appel aux investisseurs via Fundovino, une plateforme de financement participatif spécialisée dans le monde du vin.

Si le projet « La Terre des Ondines » trouve sa source en 2021, quand débute la conversion en biodynamie, le vigneron a déjà posé ses jalons dès la reprise du domaine familial de 56 hectares (deux tiers sont en AOC Vacqueyras). Sa démarche a débuté avec la création de la cave, la conversion bio et la constitution d’un troupeau de 90 têtes de Mérinos qui pâturent dans ses vignes de novembre à mi-avril. « Cela évite deux passages de tracteur, donc le tassement des sols et apporte un engrais naturel », explique t-il. Le hangar qui va les accueillir aura une toiture en panneaux photovoltaïques et l’éolien complétera le dispositif d’autosuffisance en énergie. Foin, semences pour l’enherbement, agroforesterie, Jérémy Onde tient à préserver l’équilibre de ses sols et son terroir. Son objectif ultime est de faire ses propres plans avec ses vieilles vignes.

Le passage à la biodynamie induit l’achat de matériels. Ainsi, Jérémy Onde souhaite utiliser l’eau de pluie pour ses préparas. Récupération, contenants de stockage, recyclage pour l’utilisation au chai, par exemple pour le nettoyage à la vapeur, font partie du projet. De même, afin d’éviter l’installation d’une climatisation dans la cave naturellement isolée car semi-enterrée, il souhaite créer une tonnelle bioclimatique naturelle.

Pour finaliser ce beau projet et réduire son endettement bancaire global, le vigneron a fait appel à Fundovino. Ainsi, les investisseurs soutiennent Jérémy en achetant des actions d’une société foncière, au prix de 2 860 € l’unité. En contrepartie, ils reçoivent chaque année en dividende des bouteilles en AOC Vacqueyras. Puis, entre la 5 ème et la 15 ème année, Jérémy rachète l’action avec une plus-value calculée en fonction de l’évolution du prix de la terre. Celui-ci ayant progressé de 35 % sur les 10 dernières années, cet investissement s’annonce d’ores et déjà fructueux. Clients, amis, entreprises ont répondu à l’appel, la moitié des parts ont été souscrites depuis septembre.

domaine-les-ondines.net
fundovino.com

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Haley Bennett incarnera la Veuve Clicquot au cinéma !

On pourrait presque s’étonner que l’histoire de la Veuve Clicquot n’ait pas inspiré le cinéma plus tôt. Le réalisateur Thomas Napper entame dans l’ancien collège des Jésuites à Reims, le tournage d’un film consacré à cette légendaire femme entrepreneur, avec dans le rôle principal l’actrice Haley Bennett.

Ce n’est pas la première fois que le monde du cinéma s’intéresse aux parcours flamboyants des premiers grands négociants de champagne. Charles Heidsieck avait déjà fait l’objet d’un ambitieux biopic avec en tête d’affiche Hugh Grant. Aujourd’hui, c’est sur le cas de la Veuve Clicquot que se penche le réalisateur Thomas Napper. Il a confié le rôle à l’actrice et chanteuse américaine Haley Bennett, qui a connu son premier succès dans la comédie romantique « Le Come-Back » où elle donne la réplique, clin d’œil du destin, justement à Hugh Grant.

Si on en croit « Le Parisien », le film sera une adaptation de la biographie rédigée par Tilar J. Mazzeo « The Widow Clicquot : the story of a Champagne Empire and the Woman Who Ruled It ». Il est vrai que l’itinéraire de cette femme (1777-1866) qui à 28 ans à peine, à la mort de son époux et contre les conseils de sa famille, décide de reprendre les rênes de la maison de champagne créée en 1772 par son beau-père Philippe Clicquot, a de quoi inspirer. Alors que les conditions des guerres napoléoniennes ne sont guère favorables au commerce international, elle parvient à maintenir à flots l’entreprise avant de s’imposer avec habileté sur le marché russe à la chute de l’empereur en 1814 en étant la première à envoyer un navire à Saint-Petersbourg. Elle construit aussi la réputation de ses vins sur des innovations techniques. Son chef de caves, Antoine de Müller, est le premier à avoir l’idée de rendre les trous des tables de remuage obliques afin de pouvoir varier l’inclinaison des bouteilles. Ses vins deviennent ainsi les plus limpides du marché.

Le tournage du film se déroulera dans les locaux de l’ancien collège des jésuites à Reims aujourd’hui occupé par le campus de l’école Science-Po. Sa directrice, Crystal Cordell, nous confie : « J’ai vraiment trouvé un intérêt dans ce projet. L’histoire de la Veuve Clicquot, c’est l’histoire d’une mère et d’une entrepreneuse qui doit innover, composer avec un contexte géopolitique complexe, et surmonter les préjugés de l’époque qui ne sont pas révolus vis-à-vis des femmes d’affaires. J’ai une amie viticultrice qui a repris la ferme familiale il y a quinze ans. Tout le village était contre elle parce que c’était une femme ! Ce n’est pas de l’histoire ancienne, ce sont encore des enjeux actuels. Pour nous, c’est aussi une occasion de partager notre patrimoine. Le tournage aura en effet lieu dans l’ancien réfectoire, une salle très modulable et classée aux monuments historiques où les installations ont déjà commencé. La bibliothèque qui date du XVIIe siècle sera peut-être également utilisée. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que des cinéastes effectuent des tournages chez nous. Récemment, le film « Champagne » de Nicolas Vanier a eu recours au lieu, de même qu’il y a plus longtemps, le tournage de la Reine Margot. Quant au monde du champagne, nous avons évidemment de nombreuses connexions avec lui. Nos étudiants participent au défi de Bacchus, nous travaillons avec le Printemps des champagnes et nous avons la plus ancienne vigne de France voire du monde, un pied qui a plus de 400 ans ! »

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[ENTRETIEN] « Faire de Lascombes le château le plus iconique de Margaux »

Repris il y a tout juste un mois par de nouveaux investisseurs américains, le château Lascombes, 2ème Grand Cru Classé 1855 (Margaux), entre dans une nouvelle ère pleine d’ambition et de projets. On entre dans le détail avec le nouveau directeur associé de la propriété, le Maître Sommelier Carlton McCoy, qui a accordé un entretien à « Terre de Vins ».

C’est sans doute l’une des transactions les plus spectaculaires de ces dernières années dans le monde du vin. Il y a quelques semaines, le château Lascombes, jusqu’ici détenu par la MACSF (Mutuelle d’assurances du corps de santé français) et dirigé par Dominique Befve, était repris par de nouveaux investisseurs, la famille Lawrence, à la tête notamment de plusieurs vignobles en Napa Valley via leur structure Lawrence Wine Estates. Pour la première fois, Carlton McCoy, Maitre Sommelier et directeur associé du « nouveau Lascombes », prend la parole.

Carlton McCoy, vous êtes associé à la famille Lawrence au sein de Lawrence Wine Estates, qui a récemment racheté la majorité du capital de Château Lascombes. Quel est votre parcours dans le vin ?
Je suis originaire de Washington DC, j’ai d’abord suivi une formation de cuisiner, très spécialisée dans la cuisine française, pour vraiment devenir un « French Chef ». J’ai travaillé à New York dans quelques établissements très réputés, puis je me suis intéressé de plus en plus au vin car il est difficile de prétendre maîtriser la cuisine française si l’on ne maîtrise pas également le sujet du vin. Je suis tombé amoureux du vin, et j’ai passé le concours de Maître Sommelier à 28 ans. Cela m’a permis d’accéder à la direction d’une très grande cave de prestige dans la station de sports d’hiver d’Aspen, dans le Colorado. J’y supervisais l’une des plus belles cartes des vins des États-Unis, avec de grands bourgognes et de grands bordeaux… C’est là que j’ai rencontré en 2016 Gaylon Lawrence et sa famille.

À cette époque, la famille Lawrence n’avait pas encore commencé à investir dans le vin ?
Non, leurs activités se concentraient essentiellement sur l’agriculture et les investissements bancaires. Mais Gaylon était passionné de gastronomie vin, et cela a créé une forte connexion entre nous. Nous avons eu en 2018 l’opportunité d’acquérir Heitz Cellar en Napa Valley, puis d’autres domaines historiques de la région (au nombre de six aujourd’hui), avec une philosophie particulière : ne produire que des vins que nous aimons, qui sont dans un style « traditionnel » et non « moderne » de Napa, c’est-à-dire des vins sur la fraîcheur, l’acidité, plutôt que sur l’extraction et la puissance. C’est ce que nous aimons boire, et ce que nous voulons produire – nous sommes des « wine lovers » avant tout – et nous sommes arrivés en Napa Valley avec le souhait d’inspirer un retour vers ce style de vins. Finalement c’est ce qui nous a également conduits à venir ici, à Lascombes : nous aimions déjà les vins, sans quoi nous n’aurions pas investi.

Qu’est-ce qui vous a spécialement attirés, Gaylon Lawrence et vous, vers Bordeaux et le vignoble de Margaux ?
Il y a toujours eu une relation particulière, depuis des siècles, entre les États-Unis et le vignoble de Bordeaux. Il y a ici une très riche histoire, c’est une région qui produit des vins exceptionnels – à titre personnel, j’ai toujours eu un faible pour les vins de Margaux et l’une de mes premières grandes émotions de dégustateur était un Château Palmer 1989. Donc, quand l’opportunité de reprendre Château Lascombes s’est présentée à nous, nous ne pouvions la laisser passer. Nous arrivons ici avec un immense respect pour la longue histoire de la propriété, ce qui y a été accompli, et pour toutes les personnes qui y travaillent, à commencer par Delphine Barboux qui va continuer de diriger tout le volet production de la vigne au chai. Nous sommes actuellement en phase de recrutement d’une personne qui assurera la direction générale de la propriété. Même si Gaylon Lawrence et moi-même voulons pleinement nous impliquer, nous ne pouvons être présents en permanence, aussi nous voulons nous appuyer sur l’équipe en place, en qui nous pouvons avoir confiance et avec laquelle nous sommes en train de définir une vision, une philosophie commune pour les années à venir. C’est une aventure collective passionnante qui se dessine.

Quel est le nouveau cap que vous entendez donner à Château Lascombes ?
D’abord tout part de la vigne, de la viticulture. C’est une approche « vigneronne » que nous voulons avoir avant tout. Quand nous sommes arrivés, nous avons passé des heures dans les vignes, pour appréhender ce terroir, et ce vignoble qui est assez vaste (120 ha en appellation Margaux et 10 ha en appellation Haut-Médoc, NDLR). Si votre viticulture n’est pas précise, votre vin ne sera pas grand – et il est important que la personne qui est à la vigne soit aussi au cuvier et au chai, que ce ne soient pas des mondes séparés. Il faut une seule vision, du pied de vigne à la bouteille. Notre priorité est donc de gagner en précision et en exigence à la vigne, pour avoir la meilleure matière première à vinifier. Nous avons la chance que Lascombes se soit récemment doté d’un nouvel outil technique, qui permet d’accompagner cette quête de précision. Le millésime 2022, qui est le premier que nous accompagnons, est un extraordinaire encouragement : c’est un très beau millésime que nous avons hâte de présenter en primeurs.

C’est un challenge particulier, de continuer à écrire l’histoire d’un domaine aussi ancien que Lascombes – surtout lorsqu’on parle d’une transaction aussi élevée* ?
Nous ne commentons pas le prix de la transaction. Bien sûr, c’est une immense responsabilité de reprendre le flambeau dans une telle propriété. L’image, la réputation d’un domaine est avant tout définie par la qualité de ses vins, donc nous nous devons de mettre en bouteille chaque année quelque chose qui n’est pas seulement bon, mais grand. Notre premier objectif est, je le répète, de perfectionner notre approche viticole, de conquérir tous les points de détail qui vont nous permettre de faire progresser les vins de Lascombes, pas en regardant ce que font les voisins mais en définissant ce qui constitue, pour nous, le meilleur. Cela passe certainement, aussi, par le fait d’être plus sélectifs dans ce que nous estimons devoir aller dans le premier vin, au risque d’en réduire les volumes en fonction des millésimes. Nous ne sacrifierons pas la qualité. Nous avons l’ambition de faire de Château Lascombes la propriété la plus « iconique » de Margaux. Pour y parvenir, nous avons des fondations très solides, avec un grand terroir sur lequel nous appuyer. Mais tout le monde va devoir se retrousser les manches pour y parvenir, et nous allons y parvenir.

Avez-vous l’intention de redéfinir la stratégie commerciale de Château Lascombes et, à terme, son positionnement prix ?
Le prix n’est certainement pas la chose dont il faut parler en premier. Si l’on indexe ses décisions sur un prix que l’on a défini, cela ne peut pas marcher. Il faut privilégier la qualité avant tout, et si le vin est bon, les prix suivront, les marchés suivront. Concernant la stratégie commerciale, Lascombes est déjà diffusé dans le monde entier grâce aux négociants bordelais, mais il y a certainement des ajustements à réaliser. Tout d’abord, nous voulons que Lascombes redevienne un château de référence ici, en France. C’est très important pour moi. Ensuite, compte tenu de la connexion évidente avec les États-Unis, nous pensons que nous pouvons encore renforcer la présence sur le marché américain. Et si le succès est au rendez-vous pour Lascombes, ce sera forcément vertueux pour Margaux, et pour Bordeaux.

Quel regard portez-vous de façon générale sur la situation des vins de Bordeaux, notamment aux États-Unis ?
Chaque région viticole, chaque appellation connaît des cycles faits de hauts et de bas, de périodes fastes et d’autres moins, et Bordeaux n’y échappe pas. Ces derniers temps, dans un contexte très compétitif où l’on voit arriver de très bons vins du monde entier, les vins bordelais étaient un peu en perte de vitesse, mais on assiste à un vrai retour en force de Bordeaux récemment. Le taux de change, notamment, joue en faveur d’une reprise sur le marché américain. Et puis il y a toute une nouvelle génération d’amateurs qui constituent un énorme potentiel de conquête : ils sont avides de découverte, de créer leur propre expérience, et Bordeaux a les arguments pour les séduire.

Quelle va être l’implication de la MACSF, qui possédait intégralement Château Lascombes jusqu’ici et garde environ un tiers de l’actionnariat ?
Nous avons de très bonne relation avec les gens de la MACSF, et nous nous sommes très bien entendus à chaque étape de cette reprise. Ils gardent en effet des parts dans la propriété mais n’interviennent plus dans l’opérationnel, qui nous revient. Ils ont fait du bon travail ici, avec beaucoup de fierté, et ils ont estimé que nous allions respecter cet endroit, et continuer à le tirer vers le haut.

Quels sont les autres projets prioritaires que vous allez mener ici ?
Nous allons entreprendre de grands travaux de rénovation du château, qui a besoin d’être rafraîchi. Nous ne voulons pas le dénaturer, il n’y aura pas de vaisseau spatial sur le toit, mais respecter son style classique tout en lui apportant une touche de fraîcheur et de modernité. C’est une très belle propriété, qui est une véritable « vitrine » pour le vignoble margalais, et il est important pour un Grand Cru Classé de Bordeaux d’ouvrir ses portes. Tout en étant sélectif, bien sûr : Lascombes est un « luxury estate » et nous entendons maintenir ce standing, mais il faut que les amateurs du monde entier puisse venir ici, rencontrer nos équipes, pour être encore plus des ambassadeurs de nos vins. C’est quelque chose qui est naturellement dans l’ADN californien, mais c’est aussi un pan important de ce que nous voulons développer dans les années à venir.

*Le montant évoqué du rachat de Lascombes se situerait au-dessus de 200 millions d’euros d’après les estimations du prix du foncier sur un Grand Cru Classé de Margaux.

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