Trophées Œnotourisme 2022 : Maison Zeyssolff & Château Giscours

La remise des Trophées de l’œnotourisme édition 2022 a eu lieu il y a quelques semaines. Ce rendez-vous réunit les acteurs de la filière viti-vinicole hexagonale autour de son attractivité touristique. 18 lauréats répartis en neuf catégories ont été récompensés cette année.

Dans la Catégorie : « Restauration dans le vignoble » ont été récompensés:

* Offre Remarquable MAISON ZEYSSOLFF – Gertwiller 67140 (Région viticole Alsace)

Vous pouvez retrouver les offres oenotouristiques de la Maison Zeyssolff sur Rue des Vignerons en cliquant sur ce lien.

* Offre Exceptionnelle CHÂTEAU GISCOURS – Labarde 33460 (Région viticole Bordeaux)

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[Châteauneuf-du-Pape] Pour son centenaire La Mère Germaine s’offre un chef 2 étoiles

L’institution culinaire fête ses 100 ans avec l’installation du chef belge, doublement étoilé, Christophe Hardiquest. Isabelle et Arnaud Strasser vont pouvoir souffler … leurs bougies.

Fondée en 1922 par la cheffe Germaine Vion, l’étape gourmande a été rachetée par Isabelle et Arnaud Strasser, qui lui ont offerts un joli lifting pour sa réouverture en 2021. Relookée, la table châteauneuvoise a décroché son étoile Michelin dans la foulée, avec le chef Camille Lacome et la pâtissière Agathe Richou.

Après un duo de « Top chef » en résidence estivale, Elis Bond et Wilfried Romain, le restaurant accueille depuis le début août, le chef belge Christophe Hardiquest. Un ouf de soulagement pour le couple Strasser qui a du faire face, comme nombre d’établissements, à une gestion difficile de personnel.

Le chef noté 19,5/20 au Gault&Millau et ses 2 étoiles Michelin pour son restaurant Bon-Bon arrive de Belgique. Diplômé de l’école hôtelière de Namur, il signe pour une nouvelle aventure gustative en Provence. Destination suggérée par le couple Strasser, habitué de son restaurant bruxellois, quand celui ci évoque désirer un nouveau challenge.

A Châteauneuf-du-Pape, Christophe Hardiquest aura tout loisir de dénicher les meilleurs producteurs pour magnifier « une cuisine identitaire et inventive » et l’associer aux crus locaux. Il serait un fin connaisseur en matière d’œnologie et adorerait imaginer des accords mets et vins. Il pourra piocher  dans les caves d’Isabelle et Arnaud Strasser, propriétaires des domaines : Le Prieuré des Papes à Châteauneuf-du-Pape, Coyeux à Beaumes-de-Venise, La Pousterle à Ansouis et Le Moulin Blanc à Tavel, sans  oublier un peu de Condrieu en fermage.

Terre de Vins a aimé le Châteauneuf du Pape blanc 2020 (44€), fleurs et fruits blancs mêlés, associant fraîcheur et tension, gras et sapidité. Le Luberon blanc 2019 Terroir d’Ansouis (16€), floral, porté par des notes légères de miel, d’acacia et d’agrumes, vif et élégant. A associer à la raviole de langoustine proposée par Clément Peile, le jeune chef du restaurant bistronomique Le Comptoir, autre établissement d’Isabelle et Arnaud Strasser.

www.lameregermaine-chateauneufdupape.fr

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[Circuit Gigondas] Jocundatis par Toutatis

Durant tout le mois d’août, Terre de vins souhaite mettre en lumière le dynamisme et la créativité de l’œnotourisme en France. Plus de 300 propriétés et caves coopératives se sont inscrites aux Trophées de l’œnotourisme 2022. À partir du panel des 100 finalistes, nos journalistes ont construit des circuits de 5 à 6 adresses: étapes chez les vignerons, cuvées incontournables, bonnes tables, randonnées, festivals… Aujourd’hui direction, le Rhône sud dans le vignoble de Gigondas.

Domaine de Piéblanc

De conception sobre et élégante, insérée dans ses vignes pour se fondre dans le paysage, la nouvelle cave de Matthieu Ponson est une réussite esthétique. L’entrepreneur reconverti vigneron a désormais un écrin pour vinifier et présenter toutes ses pépites certifiées bio. Outre des ventoux et des beaumes-de-venise, le passionné signe deux cuvées en AOP Gigondas. Sur le millésime 2019, elles ont pour dénominateur commun l’expression du fruit, couplée à une texture soyeuse.

04 90 36 07 83

Gigondas LaCave

Les valeurs coopératives sont portées par ces viticulteurs qui présentent, entre autres, 9 cuvées produites sur leurs 128 hectares en AOP Gigondas. Dans l’air du temps, la cave propose des balades en VTT électrique pour découvrir les terroirs des Dentelles de Montmirail (les jeudis sur réservation) et ses vins. Le concept « wine, food and live music » est devenu le rendez-vous estival du mercredi (20 & 27/07 – 3 & 10/08), dans une ambiance funk, soul ou latino avec food-truck et glacier (5 € avec un verre).

04 90 65 83 78

Domaine du Gour de Chaulé

Succédant à une lignée de femmes vigneronnes, Paul Fumoso est un jeune homme à la personnalité attachante, qui marque son petit territoire. En dehors des standards, il fonctionne au feeling, refuse le bois et recherche le « reviens-y ». Sa cuvée N°8, un 100 % grenache (39 € le 2019), ne demande qu’à s’ouvrir. Le fruit est là, un peu en retrait, la couleur légère. L’élevage de 18 mois en œufs béton apporte une vraie fraîcheur en bouche, à fleur de peau du raisin affleurent les épices.

04 90 65 85 62

Pierre Amadieu

Dans la famille Amadieu, demandez Marie. Elle propose des soirées œnologiques sous forme d’ateliers. Le 23 juin, c’est grenache, l’occasion rare de déguster une verticale de la cuvée Le Pas de l’Aigle, en AOP Gigondas. Le 15 septembre, c’est au tour de la clairette avec une verticale du côtes-du-rhône Domaine Grand Romane blanc. Formules visite guidée du village + dégustation avec une guide-conférencière (10 €/personne) et promenade découverte des terroirs (27 juillet) sur réservation.

04 90 65 84 08

Clos Léopold

Imaginez un clos de 6 hectares, situé dans un cirque naturel, au cœur des Dentelles de Montmirail. Julien et Marie-Caroline Mazaloubaud y ont réalisé leur rêve : vinifier les raisins de ces vieilles vignes héritées du grand-père. Dans ce décor de rêve, si difficile à travailler que le labour est fait à cheval, Julien a construit une pergola de bois, installée une table. Ici, l’amoureux de la syrah fait découvrir aux amateurs passionnés le berceau de sa cuvée Clos Léopold.

06 08 22 23 65

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Saumur-Champigny : le retour des Grandes Tablées

Après l’interruption forcée du Covid-19, le rendez-vous des amoureux de Saumur-Champigny est de retour. Plus de 10 000 personnes sont attendues verre en main dans les rues de Saumur les 3 et 4 août.

Les 3 et 4 août 2022, la couleur rouge sera à l’honneur dans les rues de Saumur (Maine & Loire). Dans les verres, dans les bouteilles et sur le dos des dizaines de vignerons et organisateurs de ce fabuleux évènement gourmand et joyeux dont le succès ne se démentit pas. Après l’arrêt obligatoire pour cause de pandémie, les Grandes Tablées de Saumur font leur retour en 2022 place de la République. Certes, les places pour le dîner lui-même seront plus que rares, car elles ont été prises d’assaut dès l’ouverture des ventes. Mais l’ambiance sera tout aussi sympathique sans siège, car les dégustations de Saumur-Champigny restent accessibles, de même que la musique. Le long des 2 kilomètres de tables dressées, pas moins de 16 tonneaux de service et plusieurs scènes musicales assurent dégustation et ambiance musicale.

La cuvée des 100 vignerons

Il est prévu qu’environ 10 000 personnes se retrouveront dans le centre-ville de Saumur pour les Grandes Tablées du Saumur-Champigny 2022. Pour que la fête soit à la hauteur en plein été et en plein air, les vignerons sont à pied d’œuvre. Ils ont sélectionné 6 000 bouteilles de 4 millésimes différents qui permettront aux visiteurs de voyager dans l’histoire gustative de l’appellation phare des rouges de Loire. Elles ont été remontées de cave pour être étiquetées par une dizaine de vignerons qui se sont réparti la tâche. Elles retourneront très vite en cave pour être ressorties une heure avant la manifestation et être servies à bonne température. Ces bouteilles appartiennent à la Cuvée des 100 vignerons, la cuvée élaborée avec le raisin d’une centaine de vignerons Saumur-Champigny.

Des concerts avant la surprise

Pour la 20eme édition de leurs Grandes Tablées, les vignerons ont réservé une surprise lumineuse à 22h30. En attendant, pendant le repas, la «Mine de Léo» se produira sur la scène centrale et deux Brass Bands animeront les travées. À 21h, le groupe «Joyeux Bordel» sera face à l’Hôtel de Ville et «Ton zinc» sera côté Loire. Enfin les Italiens « celtes » de «Rumpled» clôtureront la soirée à 23h.

Un repas digne de Gargantua

Saumur n’étant pas si loin de Chinon, le repas servi à 6 000 exemplaires en deux soirées sera digne de Gargantua. Les melons du Prieuré de la Dive sont encore aux champs et chaque jour de la manifestation, 20 bénévoles s’activeront pour en découper 3 000 portions. La Croustade que François Sassier et Pierre Millon prépare avec les boulangers va commencer à se rapprocher des fourneaux. Pour les cuisiner, il faudra 160 kg de rillauds (poitrine de porc confite) et 100 litres de Saumur-Champigny dans lesquels les faire mariner. Pour accompagner, il y aura aussi 200 kg de champignons et 120 kilos d’échalotes de la Rosée des Champs à Doué en Anjou. Le traiteur Girardeau, lui, commence la découpe de ses 400 kg de porc pour son « pressé ». La fromagerie Seigneuret quant à elle aura eu besoin de 1 000 litres de lait de ses chèvres de Louzy pour réaliser ses fromages afin de régaler les convives. Enfin les boulangers ont commandé 500 kg de farine pour leur pain et les choux vanille/framboise.

Une fête reconnue

Les Grandes Tablées ont été reconnues d’intérêt national par le Ministère de l’Agriculture en 2013. Elles ont aussi obtenu le prix national « René Renou » de l’Œnotourisme en 2013, en binôme avec Festivini le festival estival du Saumurois.

Pour réserver vos places c’est ici.

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Découvrez le Tour des cartes Occitanie

En partenariat avec @vinspaysdocigp, le Tour des Cartes Occitanie récompense les meilleures cartes des vins des établissements de la Région Occitanie à travers 5 catégories.


Bars à vinsRestaurants de chaînes nationalesRestaurants traditionnels et brasseriesRestaurants de plageRestaurants gastronomiques et étoilés 

Durant tout l’été retrouvez en vidéo les lauréats 2021.

La remise des prix de la 3e édition, aura lieu le 3 octobre 2022 au Domaine de Manse à Lattes.

Bel été !

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Champagne : l’Hôtel de Mutigny ouvre ses portes !

L’histoire est un roman, avec comme héros un ancien délégué CGT des ouvriers cavistes, maire de son village, qui a cru dès la fin des années 1990 à l’avenir de l’œnotourisme en Champagne et imaginé un projet hôtelier de grande envergure, en pleine nature, au milieu des vignes. Porté par le groupe autrichien Loisium, il ouvrira ses portes Lundi.

Serpent de mer de la Champagne depuis 25 ans, l’hôtel de Mutigny ouvre pour la première fois ses portes le 1er août. Avec un investissement de 27 millions d’euros, le complexe compte 101 chambres, un spa, un restaurant bistronomique, un restaurant gastronomique, une piscine en plein air, des salles de séminaire et une cave regroupant 4000 cuvées différentes de champagne ! Le tout perdu en pleine nature, dans un tout petit village de 190 habitants, loin des grands axes touristiques et magnifiquement fondu dans le paysage entre la forêt et les vignes sur les hauteurs du sud de la montagne de Reims. Le concept pouvait faire peur, mais le besoin de nature de l’après covid semble désormais lui donner raison.

Derrière ce projet, il y a la volonté d’un homme, Bernard Beaulieu, ancien ouvrier remueur de la Maison Bollinger et ancien délégué CGT. Pendant toute sa carrière, il s’est battu pour défendre la convention collective des cavistes, aujourd’hui l’une des plus généreuses. Ses supérieurs lui ont proposé à plusieurs reprises des postes de cadre. « J’ai toujours refusé, je ne voulais pas trahir. » En 1995, il devient maire de son village. « Je me suis dit qu’on n’occupe pas cette fonction pour inaugurer les chrysanthèmes. Je me sentais redevable vis-à-vis de cette Champagne qui m’avait fait vivre pendant tant d’années. Je cherchais une idée. Sur ce village au bout du monde perché sur un monticule, une activité même micro-industrielle était inenvisageable, faute de foncier disponible. On ne pouvait pas toucher à la forêt qu’il fallait sauvegarder, et le reste était planté de vignes. Au cours d’un déjeuner avec le patron de Bollinger, celui-ci m’a parlé de ce qu’avait fait Caudalie dans le Bordelais : un projet hôtelier centré sur le vin. De mon côté, j’étais convaincu que le tourisme dans les caves n’avait plus d’avenir parce que le travail s’y était industrialisé, alors que dans les vignes où on n’emmenait jamais personne, on avait gardé une approche artisanale. C’est pour cette raison que j’ai lancé en 2000 le sentier du vigneron. Installer un hôtel immergé au milieu des vignes s’inscrivait dans la même démarche. »

Le maire se met en quête d’un lieu. Ce sera l’ancienne sapinière. Il convainc plusieurs maisons de céder leurs lopins alors que certaines tablaient sur la révision de l’appellation pour y planter des vignes. Beaulieu commande aussi des études sur la rentabilité du projet. A l’époque, personne ne croit au potentiel touristique de la Champagne, même les grandes maisons. Il suffit pour cela de se remémorer les difficultés rencontrées par Pierre Cheval pour entraîner la profession dans le classement au patrimoine mondial. L’étude qui réalise un inventaire de ce qui se pratique dans les autres vignobles du monde se montre pourtant très optimiste à condition que l’offre soit à la hauteur de l’image de luxe que véhicule la Champagne.

Enfin, Beaulieu trouve un investisseur, un Bordelais. Mais la foudre tombe. « Le Bureau de recherche géologique et minier réalise une étude à la demande du préfet de région et conclut que sur les villages champenois en haut de coteau, il existe trop de risques de glissements de terrain et qu’il n’y aura plus désormais d’autorisation de constructions. Nos amis bordelais se retirent du projet. Et moi je me retrouve avec 17500 m2 d’une zone avec glissement de terrain ! Je prends contact avec le patron du BRGM qui quittait la région. Il m’informe que l’Etat ne lui a pas donné les finances pour mener une véritable étude et que celle-ci a été confiée à des stagiaires. Je décide de me battre et je commande une étude à un cabinet de Gap qui conclut que le terrain étant dans une zone où la pente est inférieure à 5 %, il ne peut y avoir de risques.  La DDT me demande ensuite une étude complémentaire sur le ruissellement des eaux. Finalement, j’obtiens gain de cause et ils sont obligés de valider ce qui fera grand bruit et poussera les autres maires des communes dans la même situation à mener une action. »

Côté investisseurs, Beaulieu connaît encore plusieurs déconvenues (Maranatha, Marugal) avant de découvrir lors d’un voyage en Alsace l’approche hôtelière du groupe autrichien Loisium. Intéressé par la proposition de Beaulieu en Champagne, celui-ci reprend le même projet dessiné par le cabinet Jouin-Manku qu’avait mandaté Maranatha mais en y apportant sa signature (cuisine ouverte, nombre de chambres plus important, patio…). Beaulieu doit encore trouver d’autres associés. Il y aura de jolis coups de pouce du destin. Lors de la venue de Hollande à la foire de Châlons, ses collègues cégétistes manifestent. Le président leur suggère plutôt de lui soumettre des idées d’investissement. Le représentant de la banque postale cherche en effet en vain des projets à soutenir en Champagne. Ils lui font part du projet de Mutigny…  

https://www.loisium.com/fr/champagne/

Photos © Loisium

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Tour de France Femmes en Alsace

Après ses deux étapes en Champagne, le Tour de France Femmes fait honneur à l’Alsace en lui consacrant aussi deux journées. Les 6e et 7e étapes alterneront entre montagnes des Vosges et route des vins en Alsace. Des paysages à ne pas manquer.

Entre grandes routes et « chemins blancs » de gravier, les coureuses du Tour de France Femmes avec Swift en ont vu des toutes les couleurs en Champagne les 26 et 27 juillet. Après une longue étape – la plus longue de la course, 176 km – entre Bar-le-Duc (Meuse) et Saint-Dié des Vosges (Vosges), gagnée par Lorena Wiebest (Team DSM), déjà victorieuse de la première étape sur les Champs Elysées, elles pédaleront allègrement vers l’Alsace.

Mittelbergheim, Barr et Rosheim

« Une étape toboggan avec plusieurs petites côtes parsemées au long du parcours dont la dernière, dans le circuit final autour de Rosheim, pourrait être décisive à moins de dix kilomètres de l’arrivée. La traversée du vignoble alsacien ne sera pas de tout repos et une échappée au long cours pourrait récompenser les baroudeuses aux dépens des sprinteuses ». C’est ainsi que Marion Rousse, l’ex-championne aujourd’hui directrice du Tour de France Femmes, décrit la 6e étape du Tour qui relie les Vosges à l’Alsace le vendredi 29 juillet.  Le peloton va entrer dans le vignoble après une quarantaine de kilomètres par Nothalten (Bas-Rhin) et Itterswiller et roulera ensuite sur la Route des Vins via Mittelbergheim, Barr, capitale des vins du département et Ottrott avant de retourner grimper dans les montagnes. Le retour à la Route des Vins se fera par une descente vers Rosheim avec un premier passage sur la ligne d’arrivée, suivie d’un parcours agrémenté par la longue côte de Boersch (2 km à 4,4%) avant l’arrivée finale dans cette belle ville encore protégée par son enceinte médiévale et connue pour la richesse de son patrimoine architecturale d’époque romane.

De Sélestat vers les montagnes

La 7e étape sera d’un tout autre ordre car le vignoble ne sera présent qu’au début. Mais la vue sur la Route des vins sera spectaculaire. Les coureuses commenceront en douceur à Sélestat, toujours dans le Bas-Rhin, au pied du Château du Haut-Koenigsbourg. Elles traverseront ensuite les villages et les routes parmi les plus fameux de l’Alsace viticole, Orschwiller, Rorschwihr (Haut-Rhin)  Bergheim, Ribeauvillé, Zellenberg, Beblenheim, Mittelwihr, Ammerschwihr et Turckheim, aux portes de Colmar. Après ces 27 km pittoresques, la route quittera les vignes, suivra la vallée de Munster avant de grimper et grimper encore.  Les plus difficiles côtes du Tour s’enchaineront : le Petit Ballon (9,3 km à 8,1%), le Col du Platzerwasel (7,1 km à 8,3%) et enfin le Grand Ballon (13,5 km à 6,7%) quelques kilomètres avant l’arrivée au Markstein Fellering, à 1 183 m.

La Route des vins d’Alsace pour les cyclistes amateurs

En Alsace, il y 2 500 km d’itinéraires cyclables. On y recense 2 millions de cyclistes à l’année, car elle se trouve à la croisée des grands itinéraires cyclables européens, EuroVelo 15 – Véloroute Rhin d’Andermatt à Rotterdam, EuroVelo 5 – Via Romea Francigena de Londres à Rome et EuroVelo 6 – Véloroute des Fleuves, des Alpes suisses à la mer du Nord. On y trouve des dizaines d’itinéraires adaptés à tous les niveaux répertoriés sur www.alsaceavelo.fr.

La Route des vins d’Alsace est la plus ancienne route des vins de France, qui célébrera ses 70 ans en 2023. Elle se déroule à flanc de montagne et passe en revue le vignoble, dont 51 terroirs d’appellation Grand Cru d’Alsace. Et ce depuis les portes de Marlenheim au nord jusqu’à celles de Thann au sud – et son fameux grand cru Rangen de Thann.  Longer ses vignes en coteaux, traverser ses villages aux couleurs toniques, admirer ses maisons à pans de bois ou aux linteaux de pierre sculptés pour enfin faire halte dans une winstub/wistub. Quelques-uns des bonheurs facilement accessibles en Alsace.

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Penfolds: nouvelle collection aux accents (un peu) français

Chaque année, c’est un rituel. Le grand groupe australien révèle ses nouveaux millésimes sur l’ensemble de sa gamme. Avec cette fois-ci une grande nouveauté puisque Penfolds s’aventure dans le vignoble français pour la 1ère fois et propose 2 flacons bien différents.

Penfolds ne fait pas les choses à moitié lorsqu’il s’agit de présenter aux professionnels du monde entier l’ensemble de ses vins nouvellement mis sur le marché. Encore plus quand 2 années de COVID ont mis à mal toute possibilité de voyage pour Peter Gago, le célèbre maître de chai en chef du Groupe. Rendez-vous a donc été pris il y a quelques semaines dans les salons d’un grand hôtel parisien pour pouvoir découvrir cette collection 2022 comportant pas moins de 20 cuvées différentes. Pour l’essentiel, celles-ci sont issues de toutes les grandes régions viticoles australiennes. Une fois encore, les retrouvailles avec le Yattarna 2020, un excellent chardonnay assemblage de raisins de Tasmanie et d’Adelaïde Hills, ont été très plaisantes. Tout comme avec certaines très belles expressions de shiraz, le St Henri 2019 toujours aussi charmeur ou le Bin 128, superbe vin de Coonawarra puissant, dense, sapide, musclé mais corseté, simplement élégant. Nul besoin de parler de la star qu’est Grange 2018, un vin très complexe aromatiquement, aux notes entêtantes de noix de cola, de fruits noirs et dotés d’une grande matière riche et pourtant veloutée. Et pourtant, cette année, la curiosité nous a naturellement attiré vers 2 nouveautés totalement inattendues : FWT 585 et Penfolds II. Des noms bien sibyllins cachant les premiers opus du Groupe révélant partiellement ou totalement des raisins français.

Une ère nouvelle

Depuis fort longtemps déjà Penfolds était sorti de ses frontières australiennes pour aller explorer le monde et ses possibilités viniques. La Californie est un terrain de jeu qui a permis de faire naître des cuvées désormais bien établies comme le Bin 704, un cabernet sauvignon de Napa Valley, ou le Bin 149 assemblage inattendu de raisins de Napa Valley et d’Australie-Méridionale. Ce pont si rare entre 2 continents prend aujourd’hui un tournant nouveau. Car c’est en France que Penfolds a décidé d’étoffer sa gamme en dévoilant sa « French collection ». Avec, là aussi, un assemblage encore jamais vu de cabernet sauvignon bordelais et de shiraz de la Barossa Valley complétés d’un peu de merlot. Cette expérimentation n’est pas tombée du ciel. L’idée de cette création remonte à 2013 lorsque Peter Gago a participé à une dégustation avec Patrick Jestin, le Président de Dourthe. L’envie d’associer le savoir-faire de 2 augustes Maisons presque bicentenaires (Dourthe créée en 1840, Penfolds en 1844).  « Tout le travail avec Peter a été de trouver le meilleur équilibre entre ces 2 cépages », explique M. Jestin. « Nous souhaitons montrer le meilleur des deux mondes avec un respect de la tradition de chaque pays » poursuit-il. Le vin est impressionnant avec une robe très foncée, des notes de fruits noirs bien mûrs rafraichis par l’eucalyptus. La complexité est là avec quelques élans vers le pudding, des notes tubéreuses, un fin moka ? La bouche très concentrée révèle une extraction importante qui affiche une acidité bienvenue équilibrant l’ensemble. Outre cette cuvée, Penfolds vient également de révéler son tout premier vin 100% français. Le FWT 585 (pour « French Winemaking Trial ») est issu d’achats de raisins en provenance de terroirs qualitatifs du Haut-Médoc. « Nous n’avons aucune envie de faire une compétition avec l’œnologie à la française » précise Peter. « Nous adorons les vins français et souhaitons simplement trouver la meilleure qualité de fruit possible. Ce FWT 585 est finalement un vin français produit à la manière de Penfolds ». A la dégustation, cet assemblage très bordelais de cabernet sauvignon, merlot et petit verdot présente une robe presque impénétrable et surprend par son intensité de fruits rouges et noirs mêlés. La framboise s’acoquine avec le moka. Un vin puissant, charpenté qui parvient à rester alerte en bouche et imposer avec autorité une ampleur et une présence impressionnantes.

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O’Millésimes, l’évènement culturel de l’été à Montpellier

Le vendredi 29 et samedi 30 juillet puis le vendredi 19 et le samedi 20 août, Montpellier organise O’Millésimes, de nouvelles rencontres culturelles et festives autour du vin.

Par l’intermédiaire de son maire Michael Delafosse, Montpellier affirme toujours un statut de capitale du vin. Après l’obtention du prestigieux label Vignobles et Découvertes puis la création du nouveau salon Dégustez en VO, voici O’Millésimes, encore un évènement pour promouvoir la filière viticole. Et cela faisait quelques années, depuis la fin des Estivales sur l’Esplanade Charles de Gaulle, que les montpelliéraines et les montpelliérains ne pouvaient se réunir dehors pour fêter le vin. Présenté en conférence de presse ce mercredi 27 juillet par le Maire de Montpellier, c’est au Domaine d’O que le nouvel évènement aura lieu.

Organisé de concert par la mairie, le syndicat de l’AOC Languedoc et France Bleu Hérault, O’Millésimes se déroulera donc en quatre temps, à la Pinède Nord du Domaine d’O. 8 domaines par session et 4 producteurs de produits de terroir seront présents pour régaler les papilles des invités. Des jeux et animations pour les enfants sont également au menu. En fil conducteur, de 19h à 22h, un plateau radio organisé en partenariat avec France Bleu Hérault viendra rythmer la soirée. Des interviews, des portraits croisés de vignerons, des master class d’œnologue et abécédaire du vin seront au rendez-vous radio. Un évènement qui s’annonce parfait pour la saison estivale… !


Zoom sur l’abécédaire du vin :

– le vendredi 29 juillet : agroécologie et biodynamic par le journaliste Willy KIEZER
– le samedi 30 juillet : connaissances des cépages et accords mets-vins par la sommelière Céline DALBIN
– le vendredi 19 août : le statut culturel du vin par le poète et viticulteur Alain POTTIER, accompagné par le géographe Christophe CZEKAJ
– le samedi 20 août : l’histoire du vin depuis l’Antiquité par l’archéologue Stéphane MAURÉ

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Axa Millésimes continue de s’étendre en Californie

Axa Millésimes, la branche viticole du groupe d’assurances Axa, annonce l’acquisition de Platt Vineyard, un vaste domaine de 111 hectares dans la Sonoma Coast en Californie. C’est la deuxième propriété californienne pour le groupe, dont le portefeuille s’étend du Portugal à la Hongrie, en passant bien sûr par Bordeaux.

Quatre ans presque jour pour jour après l’acquisition de Outpost, pépite de la Napa Valley, Axa Millésimes annonce le rachat de Platt Vineyard, situé à l’extrême ouest de la Sonoma Coast – toujours en Californie. Platt, selon un communiqué du groupe, s’étend sur 111,3 hectares (275 acres), dont 15,7 hectares (38,8 acres) sont plantés en pinot noir et chardonnay, avec des permis accordés pour 4,4 hectares (11 acres) de vignobles supplémentaires. Le montant de la transaction n’a pas été annoncé.

Cette acquisition vient enrichir le portefeuille international d’Axa Millésimes, qui compte déjà Quinta do Noval au Portugal, Disznókö en Hongrie, et donc Outpost. On n’oublie pas, bien sûr, les très belles propriétés françaises du groupe que sont le château Pichon Baron, 2ème Grand Cru Classé de Pauillac, le château Suduiraut, 1er Grand Cru Classé de Sauternes, et le Domaine de l’Arlot en Bourgogne. À ce sujet, Christian Seely, Directeur Général d’Axa Millésimes, déclare : « Depuis 1987, nous possédons et gérons le Domaine de l’Arlot en Bourgogne, une propriété de 15 hectares (37 acres) avec principalement des terroirs en Premier Cru à Nuits Saint Georges, Premier Cru à Vosne Romanée et Grand Cru Romanée Saint Vivant. […] Toute notre expérience au Domaine de l’Arlot nous porte à croire qu’il s’agit d’un terroir tout aussi exceptionnel pour le pinot noir et le chardonnay.« 

Platt Vineyard appartenait depuis 2015 au fonds d’investissement viticole Russian River Partners, qui l’a considérablement développé. Axa Millésimes entend continuer cette progression : « Notre attention a été attirée sur la qualité exceptionnelle du terroir de Platt Vineyard par Thomas Rivers Brown, qui est depuis de nombreuses années notre œnologue consultant à Outpost Vineyard« , détaille Christian Seely. « Il élabore sur son domaine Rivers-Marie d’excellents pinots noirs et chardonnays à partir de raisins qu’il achète à Platt depuis plusieurs années. Après avoir dégusté ces vins et visité à plusieurs reprises le vignoble de Platt, nous avons été convaincus qu’il s’agissait du site que nous recherchions.« 

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