Champagne Tasting J-5 : n’attendez plus pour réserver vos places

La quatrième édition de Champagne Tasting vous donne rendez-vous ce samedi 23 octobre à l’Hôtel Salomon de Rothschild à Paris. 70 exposants, des master classes et ateliers de prestige vous attendent pendant cette journée exceptionnelle. N’attendez plus pour réserver vos places.

s des trois premières éditions et une édition 2020 reportée pour cause de Covid-19, Champagne Tasting revient ce samedi 23 octobre à Paris. Pas moins de 70 maisons de Champagne et champagnes de vignerons seront sur place pour raconter leurs terroirs et révéler leur savoir-faire (voir la liste des exposants). Parmi les temps forts de cette journée, un joli programme de master classes et ateliers dont le détail est disponible ici.

Samedi 23 octobre 2021
11h-19h*
*Fermeture des portes 45 minutes avant la fin des sessions.
11 Rue Berryer, 75008 Paris


Pass journée : 25 euros
Pass journée + abonnement Terre de vins : 28 euros
Pass journée + abonnement Terre de vins + accès à une masterclass : 75 euros

Billetterie Weezevent

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Vins, Jambon de Bayonne et Foie Gras du Sud-Ouest font communication commune

com vins-jambon-foie gras Sud-Ouest©F.Hermine

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Les trois filières agroalimentaires du Sud-Ouest vont faire promotion commune pendant trois ans en France et en Belgique grâce à une aide européenne.

Vins du Sud-Ouest, Jambon de Bayonne et Foie gras du Sud-Ouest vont désormais naviguer de conserve pour mutualiser leurs actions de promotion. Le partenariat a été signé aujourd’hui à Bayonne par les représentants des trois filières, Pierre Harambat, président du Jambon de Bayonne, Chantal Brèthes, présidente du Fois gras du Sud-Ouest et Sébastien Clauzel, président d’Irouléguy représentant les co-présidents de l’IVSO en opération de promotion à Bruxelles. « Nous sommes animés par la même volonté de défendre les produits AOP et IGP, confirme Pierre Arambat. On se connaissait et on se côtoyait déjà avant avec les mêmes valeurs et la même culture ». « Nous avons de nombreux points communs dont l’appartenance au Sud-Ouest, chaque produit bénéficiant d’une très bonne image marquée par l’authenticité, la tradition, et le lien à un terroir historique » souligne Christophe Bou, co-président de l’IVSO.

Une belle enveloppe européenne

Les trois filières se sont regroupées pour bénéficier d’un programme commun co-financé par l’Europe à hauteur de 70%. Une belle enveloppe de 5 M€ sur trois ans (2021-2023) obtenue cet été pour cette opération inédite transversale afin de repartir ensemble à la conquête des marchés français et belge. « Par temps de crise, il est pertinent de mutualiser les moyens, surtout pour des produits complémentaires, précise Pierre Harambat. Il n’y a pas eu de hausse de cotisations pour les 30% du programme restant à notre charge, juste une réorientations des dépenses. Nous avons arrêté par exemple la campagne TV parce que les vins n’auraient pas pu nous suivre – ils n’y sont pas autorisés, et parce que cela nous coûtait très cher ». « Nous devons faire connaître et reconnaitre notre bassin viticole qui représente 6 AOP, 11 IGP et 4 millions d’équivalent/bouteilles. Nous avons déjà porté nos efforts à l’international [40% commercialisés à l’export] mais il faut aussi reconquérir les marchés plus proches », précise Sébastien Clauzel. La Belgique représente le premier marché à l’international des vins AOP, le cinquième des IGP.

L’enveloppe sera utilisée pour des actions en collaboration avec Sopexa à destination des professionnels comme des consommateurs et des prescripteurs. Sont prévues des campagnes d’affichage (plus de 5000 panneaux cet été sur le littoral français), digitale via Youtube, en français et néerlandais, des campagnes de presse, des spots sur deux radios belges, des relations publiques comme sur le salon Taste of Paris au Grand Palais éphémère à Paris, ce week-end le Vino ! Village du Sud-Ouest à la gare maritime de Bruxelles, Tavola Kortrijk Xpo à Courtrai en Belgique en 2022, le Sihra à Lyon en 2023

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La Font des Ormes : découverte du terroir de basalte

font-des-ormes

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Jane et Guy Cazalis de Fondouce partagent leur temps entre les terres qui les ont vus naître : la Réunion pour la première, le Languedoc pour le second. Entre ces deux paradis, le lien géographique s’est fait par le centre de la Terre, grâce au basalte, commun à la Réunion et au terroir de Pézenas.

Issu d’une famille vigneronne du côté de Villeveyrac depuis le XVIIIème siècle, Guy Cazalis de Fondouce a trouvé au domaine Font des Ormes “le trait d’union entre le calcaire du Languedoc et le basalte de la Réunion”. A l’orée des années 2000, il achète les ruines et 6 hectares de vignes “que nous avons taillées à ras, sur les conseils de Lydia et Claude Bourguignon, pour voir ce qui allait repartir… ou pas.” Sur ce terroir qui n’est pas encore l’appellation Languedoc-Pézenas (née en 2007), les vignes sur sols argilo-calcaires intéressent moyennement les deux créateurs du Laboratoire d’Analyses Microbiologiques des Sols (LAMS). Leur réaction est toute autre lorsqu’ils découvrent la veine de basalte sur la loupe de calcaire du Miocène qui forme la colline de Font des Ormes. “Le basalte sur calcaire, c’est 3,5 % des plus grands terroirs du monde”, résume Claude Bourguignon.

Le sol, les vignes, les gens

Patiemment, sur vingt ans (et encore aujourd’hui), Guy Cazalis rachète parcelle après parcelle toutes les vignes qui touchent le basalte sur la colline. Sur les conseils de Claude et Lydia Bourguignon, il rassemble, arrache, replante tel porte-greffe, tel cépage, jusqu’à constituer le domaine actuel de 20 hectares, cultivé en biodynamie depuis 2015 et l’arrivée de Bertrand Quesne, chef de culture et vigneron au domaine Sauta Roc à Vailhan, qui accompagne Mireille Fabre, laquelle tient, depuis 2016, les rênes du domaine, de la vigne au chai.

En 2010, les Bourguignon avaient imposé à Guy Cazalis un changement de vie : “Pourquoi chercher de si beaux terroirs si c’est pour ne pas faire vous-même un grand vin ? Soit vous montez votre cave, soit nous ne vous conseillons plus”. Le virage est pris et le domaine fêtait cette année sa onzième vendange embouteillée. Pour l’occasion, on a pu remonter dix millésimes en arrière avec la cuvée Terre Mêlée, assemblage de raisins issus de sols de calcaire et d’éboulis basaltiques.

A la verticale du basalte

A la dégustation, avec un assemblage en proportions similaires de grenache, mourvèdre, syrah carignan, la signature basaltique ne laisse aucun doute, elle est faite d’une fraîcheur savoureuse dont l’évolution accentue encore le trait.

Le 2010 (en Vin de France car, toute à la vendange et aux vinifications, l’équipe n’avait pas de temps pour les déclarations administratives) s’est adouci du côté de l’acidité mais offre une richesse aromatique confondante, dans les notes brunes d’humus sain, de champignon noir, qui évoquent les balades en forêt à l’automne, de tabac noir et de sauce soja.

Le 2011 offre aussi ces notes d’évolution, avec un poivre noir remarquable de fraîcheur et une structure en bouche hissée haut par l’acidité, qui lui confère un tonus éclatant. L’aromatique évolué enrobe un fond délicieusement giboyeux. Même remarque sur la structure du 2013 : un édifice bâti sur une arête de fraîcheur qui tient la bouche, de l’attaque à la finale enlevée. Le bouquet aromatique reste dans les tons et l’esprit fauve avec cette animalité propre qui évoque une viande rouge dont la sauce est passée de la morille (2010) au poivre noir (2011) et pour arriver au poivre vert en 2013.

On revient sur la structure pour se demander si le mourvèdre, qui entre pour 25 à 30 % de l’assemblage selon les années, ne serait pas derrière la constance de l’acidité.

Le millésime 2014 nous renseigne : pas de mourvèdre cette année-là et toujours cette signature d’une acidité à la fois voluptueusement intégrée et toujours en tension, au soutien de l’expression aromatique. “Ne cherchez pas la réponse dans les cépages. C’est bien joli de planter des cépages sexy, mais la partition se joue à trois, avec le sol et le vigneron!” rappelle Lydia Bourguignon.

Avec le 2015, millésime riche, le basalte apporte son exquise signature de fraîcheur à un fruit opulent. Au point de rencontre de ces extrêmes, la matière s’étire en harmonie sur la structure éclatante. La complexité aromatique est délicieuse quand quelques notes brunes d’évolution se mêlent au rouge et au noir du fruit encore présent, à parfaite maturité.

Le 2016, en comparaison, affiche une arête acide encore plus nette, c’est un vin de tension, vertical, profond dans la finesse d‘un fruit rouge de cerise et d’airelles qui attendent le canard ou le chevreuil.

On en est venu à attendre les notes giboyeuses des millésimes plus anciens mais à moins de cinq ans d’évolution, le fruit prend le dessus. Arrive 2017, plus serré, plus droit, plus fermé, aussi et qui annonce 2018 et 2019 : très jeunes et pourtant pas avares de leurs talents, dans une expression marquée par les fruits rouges et noirs, les notes de réglisse et de garrigue languedociennes en diable sous lesquelles se cache la signature Pézenas, à révéler avec le temps.

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