Laissez-vous embarquer par les vins naturels

Vous voulez vous initier ou initier vos proches aux vins naturels ? Voilà des abonnements de box mensuelles qui se présentent comme de formidables idées cadeaux.

Les box vins naturels par Epi-curieux à partir de 29,90 €
On dit d’un vin naturel qu’il reflète son terroir car rien n’a été ajouté de la vigne à la bouteille. Visant à respecter le plus possible l’environnement mais aussi l’Humain, ces vins naturels sont en adéquation avec les valeurs d’Epi-curieux : donner la possibilité au grand public déconsommer des vins propres. Dans un monde où l’heure n’est plus à uniformiser l’expression d’une région, d’un terroir ou d’un cépage mais plutôt de mettre en avant l’expression d’une plante, le goût d’un fruit et le travail de son vigneron,  Epi-curieux vous invite à découvrir ses abonnements à trois box de vins naturels différentes. Avec l’engagement d’Epi-curieux à choisir les vignerons les plus respectueux de l’environnement et les cuvées les plus naturelles possible, deux bouteilles avec une histoire à raconter et une philosophie à partager sont à déguster chaque mois.

Box « Découverte du vin naturel » – 29,90 €
Avec cette box, deux bouteilles de vin sont à découvrir, mais surtout deux vignerons qui travaillent de manière respectueuse. Impressionnez vos convives lors de vos repas avec ces cuvées qui sauront séduire les palais de tous les novices, mais aussi les amateurs.

Box « Dans la roue d’Epi-curieux » – 37,50 €
Cette box permet de découvrir la France en traversant ses régions viticoles. Deux bouteilles de vin par mois pour une région différente à chaque box afin d’en apprendre plus sur le terroir, la diversité environnementale et sur les vins naturels.

Box « Pépites du vin naturel » – 49,90 €
La box pour les amateurs de vins naturels avec deux bouteilles à découvrir, de vignerons artisans déjà connus ou à l’avenir prometteur. Une histoire unique à découvrir provenant d’un vigneron passionné par son terroir. Tout pour surprendre ses convives avec ces vins vivants.

©DR

Cet article Laissez-vous embarquer par les vins naturels est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Coup de cœur] Château de Veyres 2018

Les Vignobles Mercadier, c’est la passion d’un jeune couple pour leur terroir. Paul maîtrise parfaitement ses vinifications, avec un talent reconnu. Il pourrait se lancer sur un élargissement de la gamme avec des blancs secs sur ce terroir qui s’y prête : mais non, le liquoreux de Sauternes le tient et il le sert bien. Quant à Emilie, c’est l’énergie et la créativité au service des quatre châteaux qu’ils possèdent à eux deux, tous en appellation Sauternes. La complémentarité pour une belle synthèse entre l’ouvrage bien fait et l’esprit d’entreprise. 

Le château de Veyres 2018, un des fleurons de la gamme, illustre bien ce que peut être un Sauternes moderne, rond et généreux, mais bien équilibré par l’acidité. Acquis en 2001 par le couple, les 12 ha de graves sur argilo calcaire sont d’un seul tenant, clos de murs, à Preignac. 7 hl/ha pour 5000 bouteilles par an : c’est peu et c’est dire la sévérité de la sélection. Notes d’abricot sec et de raisin sec, touche miellée, agrume, et déjà un soupçon de menthol. La bouche se livre, volumineuse et rafraichissante: bergamote sur l’attaque, poire en finale, et un passage par l’ananas. L’agrume tutoie le coté confit du fruit. Splendide bouteille (26 €) à marier sur un foie gras, des viandes blanches, fromages, ou encore desserts aux fruits 

Cet article [Coup de cœur] Château de Veyres 2018 est apparu en premier sur Terre de Vins.

Des bouquins d’épicuriens sous le sapin

Si il vous manque encore quelques idées de livres pour des épicuriens néophytes ou avertis, foncez chez votre libraire ou au pire, sur des sites spécialisés en livraison express, pour dénicher l’un de ses ouvrages qui ne manquera pas d’enchanter le Noël des intéressés.

Atlas des Vins insolites de Pierrick Bourgault
Reporter des campagnes, des bars et des bistrots, Pierrick Bourgault nous livre ici un regard original sur des vignobles insolites d’ici ou d’ailleurs, de Lanzarote au désert de Gobi en Chine, de Bali à la Slovénie en passant par les vins du gouffre de Padirac ou d’un terril du Nord, les vins de glace du Québec ou les vendanges de la Saint-Sylvestre dans le Béarn…. Une vision mondiale et insolite des vins illustrée principalement par les photos de l’auteur.
Editions Jonglez – 160 pg – 25€

Vignoble de Saint-Emilion, un terroir de l’Humanité par Florence Hernandez
Photos Guillaume Laubier, préface de Guy Savoy. 
Cette journaliste et écrivaine bordelaise nous fait découvrir ce terroir millénaire et son vignoble de cœur en poussant la porte d’une vingtaine de domaines de renom, de l’un des plus connus dans le monde Château Angélus au plus petit le Clos St Martin et son 1,36 ha. Une balade vigneronne à travers cette mer de vignes qui s’étend autour des remparts de la cité médiévale, sur la rive droite de la Garonne. Ce livre est édité à l’occasion des 25 ans de l’inscription de la Juridiction de Saint-Émilion au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’Unesco. Un très beau livre à offrir aux amateurs ou aux néophytes mais épicuriens avant tout.
Editions de la Martinière – 224 pg – 40€

Le Vin Pas à Pas de Yann Rousselin
Le fondateur de l’école de dégustation Le Coam (Cours d’Œnologie And More) nous partage son expertise pour aider chacun de façon très pédagogique à mettre des mots sur ses sensations, à décrypter et décrire un vin, comprendre l’itinéraire d’un grain de raisin, constituer une cave, accorder les bouteilles avec les mets… Un livre très complet pour ceux qui ont envie de mieux comprendre ce qu’il y a sur la bouteille et dans leur verre.
Edition Ellipses – 384 pg – 29,50 €

Le Nez du vin Les vins rouges de Jean Lenoir
Un beau livre-coffret de toile rouge pour découvrir les 12 arômes fondamentaux des vins rouges (fruits rouges, fruits noirs, violette, poivron, truffe, réglisse…) à travers la collection d’arômes et s’exercer pédagogiquement et ludiquement à les reconnaître. Le livre explique le fonctionnement de la mémoire olfactive, les cépages et leurs caractéristiques, les principaux vignobles, les différences entre arômes primaires, secondaires, tertiaires… 
Editions Jean Lenoir 75 €

Le château de Fargues La folle ambition de Lur Saluces à Sauternes par Hélène Farnault
Photos de François Poincet
L’histoire de ce château exceptionnel préfacé comme il se doit par Alexandre de Lur Saluces est un bel hommage à ce roi des vins et au vin des rois, transformé en or à partir de raisins atteints de pourriture noble. La magie à la vigne comme au chai et dans le verre se retrouve au fil des pages qui retrace l’histoire de cette étonnante forteresse.  Accompagné de 15 recettes de chefs étoilés
Chez Glénat – 224 pg – 39,95 €

Guide des vins bios 2024 de Pierre Guigui
Une sélection de vignerons engagés, pas moins de 300 domaines et 500 cuvées dégustées, issues de la sélection du Concours International des Vins biologiques et en conversion (Amphore) fondé par le journaliste et « acteur » du bio depuis 30 ans, également organisateur du salon Buvons Terroirs. De quoi approvisionner sa cave avec d’excellents vins bons et sains. Ouvrage en partenariat avec l’appli dansmabouteille pour les achats e toute transparence des ingrédients contenus. 
BBD Editions – 222 pg – 32€

Rando-vin dans les Côtes-du-Rhône 
38 randonnées passant par 38 domaines des vins du Rhône septentrional aux vignobles méridionaux du Vaucluse, de l’Ardèche et du Gard, de Vienne à Avignon cartographiées pour partir à la rencontre de vignerons soucieux de biodiversité. Elles racontent leur histoire, leur terroir, leurs vins répartis en trois catégories (cave dégustation, découverte et expérience avec une description et une carte de l’itinéraire proposé. Existe déjà pour la Provence et la Corse.
Editions Chemin des Crètes – 208 pg – 24 €

Une brève mais intense histoire du whisky français de Matthieu Acar 
Sous la direction du pape français du whisky, Thierry Bénitah, P-dg de la Maison du Whisky. 
La France est l’un des principaux pays consommateurs de whisky mais en passe également de devenir le cinquième producteur du monde avec des distilleries fleurissant de la Bretagne à la Lorraine en passant par l’Alsace, la Corse, la Provence, Cognac… Un livre richement illustré qui nous retrace cette nouvelle épopée commencée il y a 40 ans, l’explication des différentes distillations, la naissance des IGP Alsace et Bretagne. Il nous donne l’occasion de partir à la rencontre de plus de 80 distillateurs dans toutes les régions de France.
Editions Flammarion – 288 pg- 45 €

Drink design : l’art et la passion du cocktail
Un beau livre passionnant sur la nouvelle « culture cocktail », ses histoires, ses recettes, les ingrédients, les verres, mais aussi ses inspirations venant de la littérature, du cinéma, de la peinture, la musique, la danse, la gastronomie…, ce qui fait le renouveau de la mixologie ces dernières années. Toute une atmosphère qui raconte des histoires à déguster parce qu’un cocktail à notre époque est bien plus qu’une simple recette.
Edition du Cherche Midi – 144 pg – 24 €

Sans oublier l’indispensable bible de la sommelière et MOF Pascaline Lepeltier Mille Vignes chez Vins Hachette 347 pg – 45 €, prix Movis (association des Mots du Vin et des Spiritueux) 2023.

Cet article Des bouquins d’épicuriens sous le sapin est apparu en premier sur Terre de Vins.

Trois bouteilles à poser sur la table du réveillon

En manque d’idées de bouteilles à poser sur la table, et surtout à déguster, pour le réveillon ? Voici trois cuvées en rouge et en blanc liquoreux, de Bordeaux et du Sud-Ouest, pour régaler vos papilles et celles de vos invités.

Loudenne Au Naturel 2022 (rouge) – Bordeaux – 114 € la caisse de 6 bouteilles soit 19 € la bouteille seule
Premier vin sans sulfites produit à Loudenne, « Loudenne Au Naturel » est issu d’une sélection des meilleurs merlots de vignes situées à Jau Dignac et à Valeyrac que Loudenne a prises en fermage à Château Bellerive, autre propriété des Vignobles Loudenne Gouache. Ce mono-cépage d’exception incarne la quintessence du terroir du médoc, offrant des arômes riches et expressifs. Il préserve la vitalité du fruit tout en garantissant une option saine pour les amateurs de vin soucieux de leur bien-être.

Domaine Brana 2019 (rouge) – Irouléguy – à partir de 26,70 €
Le Domaine Brana est l’une des cuvées phares produites par la maison basque. Il est emblématique de la qualité et du style caractéristique des vins produits au sein de ce mythique vignoble du Sud-Ouest. Le vin se distingue par sa structure solide, ses arômes complexes de fruits rouges et d’épices ainsi que par sa longueur en bouche.

Château Climens 2001 (blanc liquoreux) – Barsac, grand vin de Sauternes – 215 €
Le grand liquoreux par excellence, un 100% sémillon né sur terroir calcaire. Il combine la tension, l’élégance et la structure conférées par son sol à la sensualité opulente et tropicale du sémillon. Une palette de fruits jaunes auréolée d’épices, à la sucrosité domptée par une somptueuse acidité saline, est la marque de fabrique de ce vin qui, avec le temps, décline une complexité, une subtilité et une texture qui confinent à la grandeur. Les possibilités d’accords à table sont légion, et le potentiel de garde, certainement illimité. À retrouver chez les meilleurs cavistes. Et pour d’autres millésimes, direction la boutique internet de la propriété.

Cet article Trois bouteilles à poser sur la table du réveillon est apparu en premier sur Terre de Vins.

Qu’est-ce que la minéralité?

Par Charles Philipponnat, président de la Maison Philipponnat
On entend beaucoup parler de minéralité, notamment au sujet des arômes du champagne. Je trouve que ce terme prête parfois à confusion. Il laisse penser que certains éléments minéraux du sol se retrouvent ensuite dans le raisin puis dans le vin. Les analyses montrent qu’il n’en est rien. Cela n’empêche pas certains vignerons de faire déguster aux touristes des échantillons de terre et de cailloux prélevés dans leurs parcelles qu’ils mélangent avec de l’eau pour comparer ensuite l’aromatique à celle de leur champagne ! S’il existe une corrélation entre la nature du sol et le goût du vin, elle n’est pas aussi directe. Prenez par exemple les arômes de pierre à fusil que l’on trouve parfois dans le champagne, ils ne proviennent pas de la richesse du sol en silex, comme on le lit trop souvent, mais davantage d’un phénomène de légère réduction. En revanche, il est vrai que cette dernière est parfois liée à ces sols crayeux très pauvres en azote qui la favorisent. Il existe donc bien une causalité.

Il en va de même de la salinité que l’on ressent dans le champagne qui n’a rien à voir avec la présence de sel. Cette sensation est essentiellement liée à l’acidité et à la présence d’éléments aromatiques qui évoquent le sel parce qu’ils sont légers. Pour moi, il s’agit d’une association entre ce que les Japonais appelleraient umami, une sorte de texture qui ressemble au collagène, et l’aciditéPour être plus précis, c’est la matière sèche du vin, celle qui lui donne une certaine épaisseur, mariée à l’acidité. Ce n’est pas un hasard si on retrouve souvent cette perception saline sur les cuvées qui ont bloqué la fermentation malolactique pour conserver l’acide malique, comme nous le faisons dans notre Clos des Goisses. Il existe ainsi un lien direct entre acidité et minéralité. Là encore, les sols crayeux qui favorisent une maturation lente préservent particulièrement bien l’acidité du raisin. De là à penser que la salinité vient du sel qu’aurait laissé l’océan il y a des millions d’années, on est loin du compte.  

Personnellement, lorsque je parle de minéralité pour évoquer un champagne, je pense plutôt au côté cristallin, à la pureté que l’on peut justement avoir dans une « eau minérale ». Elle implique une parfaite maîtrise de l’oxydation pour éviter toute lourdeur.

Terre de Vins n°91 spécial Champagne, 160 pages, 6,90 €.
Abonnements sur abonnement.terredevins.com
Lire le numéro en version numérique sur kiosque.terredevins.com

Cet article Qu’est-ce que la minéralité? est apparu en premier sur Terre de Vins.

Gewurztraminer, le roi de Noël

Le gewurztraminer est un cépage aromatique qui n’a pas son pareil en Alsace. Souvent exubérant, sec ou moelleux, il s’accorde à une multitude de plats.  

Le gewurztraminer, tout le monde en connait le nom. Pour beaucoup, il est même synonyme d’Alsace et de fête. Mais on sait rarement à quel point il peut donner des vins différents. Parfois sec, souvent demi-sec, quelquefois riche et même liquoreux, le vin de gewurztraminer se décline de multiple façons selon la date de vendange, les conditions du millésimes, et bien sûr l’intention du vigneron. A table, il réserve des surprise formidables et réussit souvent là où on n’y pensait pas.  

Le bon accord
Une raviole de Saint-Jacques avec un bisque d’étrilles, c’est un plat de rêve avec un gewurztraminer demi-sec. Et dans cette catégorie, le choix est vaste. Celui du domaine Etienne Loew par exemple, en 2019 est un vin très équilibré, issu d’une vigne de 65 ans sur le lieu-dit Ostenberg à Westhoffen (Bas-Rhin). Il charme d’abord par ses parfums de fruits exotiques, équilibrés par des notes végétales qui apportent de la fraîcheur en bouche. Sa douceur se fond dans le plat, car il est ample et les épices habillent sa finale. 

Vendanges tardives
La vendange tardive (VT) est la catégorie de gewurztraminer sur la quelle on ne peut pas se tromper. Les contrôles à la production sont stricts et les résultats fiables. L’accord avec le dessert en devient vraiment facile. Sur un sablé à la crème citronnée, une meringue à la vanille, un tarte aux fruits exotiques, goutez la VT du domaine Victor Hertz, à Herrlisheim (Haut-Rhin). Sur ces terres argilo-calcaires, le millésime 2020 a fait des merveilles quand on a attendu le bon jour de novembre pour vendanger. Parfums de miel et de fruits mûrs, bouche intense, texture serrée. Les 102 grammes de sucre résiduel s’assemblent avec le dessert comme si rien de plus naturel ne pouvait exister. 

Pas seulement au dessert 
Dans un style plus puissant, le gewurztraminer VT du grand millésime 2017 du domaine Muré est une explosion, récolté les 25 et 26 octobre. Il provient du Clos Saint Landelin, lui-même à la pointe du grand cru Vorbourg, la côte d’Azur de l’Alsace, au sud-ouest de Colmar (Rouffach, Haut-Rhin). En bouche, on est frappé par son équilibre idéal entre l’acide et le sucré, tandis que les parfums s’amplifient et que le miel laisse place aux fruits confits, aux épices douces et aux fruits exotiques. On le sert seul pour l’apéritif ou avec le foie gras, mais aussi avec un dessert à base de fruits (22,20 €, 50 cl).

©I. Bachelard

Question d’équilibre
Trouver l’équilibre, c’est l’éternelle question. Mais elle se pose plus encore avec le gewurztraminer. A la vigne, le cépage n’est pas facile, car s’il n’atteint pas les 13° potentiel, il peut manquer de parfums et donner un vin ennuyeux. S’il monte trop en alcool, il peut donner trop d’amertume.  La date de vendange est cruciale. Elle a visiblement été bien choisie par quelques domaines qui nous ont fait goûter des merveilles qui ne sont hélas plus à la vente. C’est le cas au domaine Schlumberger sur le grand cru Kitterlé en 2017. C’est un coteau fameux qui bénéficie d’une commercialisation sous son nom depuis 1830. L’éperon rocheux volcano-gréseux offre trois exposition, sud-ouest, sud et sud-est. On veut croire que c’est la raison de sa complexité aromatique exceptionnelle : des fleurs, des épices, du poivre, du curry, des fruits exotiques. Mais le plus frappant est le parfait équilibre de la bouche, 13 degrés d’alcool et 50 g de sucre. Une autre grande année était le 1998, qui a parfaitement réussi à la VT du domaine Jean Becker à Zellenberg (Haut-Rhin) un vin riche et parfumé, épicé et long qui est encore en pleine forme. 

Cet article Gewurztraminer, le roi de Noël est apparu en premier sur Terre de Vins.

Un magnum pour le réveillon

Vous ne savez pas quoi boire pour Noël à deux jours du réveillon ? Voici une cuvée champenoise qui mettra tout le monde d’accord, tant par ses arômes que son format.

S’il y a bien une période propice à faire trôner vos plus beaux magnums sur les tables, c’est bien Noël. Le champagne Thiénot l’a bien compris en lançant la nouvelle et traditionnelle édition « artistique » du magnum de sa Cuvée Brut, limitée à 5 000 exemplaires. Traditionnelle, car depuis 2016, Thiénot laisse carte blanche à un artiste pour exprimer sa vision de la maison et orner l’étiquette de la Cuvée Brut de ses traits. Cette année, la jeune maison de champagne a choisi de faire confiance à Fefe Talavera qui a brillamment relevé le défi. Avec « L’Amour de la nature & de la célébration », œuvre colorée au style moderne, l’artiste mexicano-brésilienne adresse un hommage « au tintement du cristal des flûtes qui s’entrechoquent » évoquant chez elle la réjouissance et les célébrations. Elle signe un sublime flacon, qui sans l’ombre d’un doute, sera au centre de l’attention de toutes les tables qui l’accueilleront.
Prix indicatif : 110 € – champagne-thienot.com

Cet article Un magnum pour le réveillon est apparu en premier sur Terre de Vins.

Roederer Collection 244, un brut sans année pas comme les autres ?

Alors que Collection 244 commence tout juste à arriver chez les cavistes, nous avons pu échanger avec Jean-Baptiste Lecaillon, le chef de caves de la maison Roederer, sur la philosophie de cette cuvée qui a succédé au Brut Premier et sur son évolution depuis sa première édition (Collection 242, sortie en 2021).

Qu’est-ce qui a amené la Maison Roederer à passer d’un Brut sans année classique qui portait le nom de Brut premier, à un « multi-millésimes » avec la création de Collection, une cuvée dont chaque nouvelle édition porte un numéro pour la différencier ? Jean-Baptiste Lecaillon, le chef de caves le reconnaît, il y a d’abord l’argument de la communication : l’expression « Brut sans année », avec le privatif « sans », est malheureuse et donne l’impression d’un champagne qui n’a pas de personnalité. Or, la philosophie de Collection n’est plus de dire que d’une année sur l’autre, on s’efforce de reconstituer un goût constant. Le principe d’élaboration est au contraire d’aller sur chaque nouvelle édition chercher l’expression de l’année de base, tout en s’appuyant sur d’autres millésimes pour éventuellement l’affiner. « En distinguant ainsi chaque édition, cela a forcé nos équipes commerciales à prendre la parole sur le vin, alors qu’elles parlaient peu du Brut premier. Là, il faut expliquer pourquoi 243, 244… Et s’exprimer sur le vin, plutôt que sur ce qui se passe autour, c’est justement ce que l’on aime chez Roederer ! »

© Marie Flament

Deuxième changement dans cette cuvée, cela depuis la première édition (Collection 242), elle accorde une place prépondérante au chardonnay. « Nous étions une maison de pinot noir, or, désormais, c’est le chardonnay qui domine dans cet assemblage des trois cépages. À partir de la base 2021, il sera même majoritaire ! Cette révolution est liée au changement climatique. En année solaire, les pinots noirs s’expriment beaucoup plus densément, avec davantage de richesse. Il faut donc baisser un peu leur proportion pour avoir des vins plus digestes, plus fins. Cela n’enlève pas l’apport du pinot qui est textural, mais on en a besoin de moins pour parvenir à cet effet. Le chardonnay performe aussi stylistiquement plus régulièrement, même les millésimes chauds apportent ce côté agrume et salin que l’on aime bien. Est-ce qu’il y a eu un seul mauvais millésime de chardonnay depuis dix ans ? Non. En revanche, en ce qui concerne le pinot noir, il y en a au moins eu deux ou trois, dont 2023 et 2017. Nous renforçons aussi la part de meunier. Historiquement, nous étions plutôt à 20 %, là nous atteignons 26 %. »

Le dernier fait notoire sur Collection, par rapport à l’ancien Brut Premier, réside dans l’augmentation de la pression. On était à 5 kilos, aujourd’hui on est à 5,8. « En mettant davantage d’effervescence, on affine les vins, on gagne en fraîcheur. Globalement, plus le vin va être texturé, avoir du gras, plus nous allons monter la pression pour donner de la légèreté à la matière. Plus il va être acide et léger, plus nous allons baisser la pression pour lui donner un côté crémeux. C’est la raison pour laquelle par exemple notre blanc de blancs (le chardonnay étant un cépage plus léger) est à 4 kilos. Nous ne faisons qu’appliquer ici l’ancienne recette des crémants telle qu’elle était employée dans les maisons au début du XXe siècle. »

En ce qui concerne les vins de réserve en revanche, la proportion reste variable. Outre les 10% de vins de réserve élevés en foudre, la collection 243 intégrait 31 % de vins issus de la réserve perpétuelle débutée en 2012, la 244 qui vient de sortir remonte à 36 %. « En 2019 (l’année de base), on a dû pousser la maturité très loin pour perdre le goût végétal. Dans les chardonnays, on a dû vendanger à 11,8, et dans les pinots noirs à près de 11, en sachant que la seconde fermentation rajoute 1,3 degré. Nous avons eu peur d’avoir des vins un peu trop alcooleux, riches et intenses. J’ai donc augmenté la part de réserve perpétuelle pour venir freiner l’année 2019 qu’il fallait dompter. Elle est excellente en millésime, parce qu’elle signe. Mais sur Collection, on recherche quelque chose de plus accessible, qui ne soit pas trop puissant, parce que la cuvée doit être dégustable immédiatement. » On notera qu’en termes de dosage, Collection 244 atteint le seuil le plus bas jamais atteint par la cuvée, 7 grammes.

Le résultat est un champagne très équilibré. On est à la fois sur des notes un peu rondes de pêche, de fruits blancs et sur des notes plus vives de citron, le tout se dessinant sur une trame légèrement iodée et fumée avant de conclure sur une finale acidulée des plus salivantes. (La cuvée a obtenu la note de 95/100 dans notre dégustation des Bruts sans année du Numéro spécial Champagne de décembre, en ce moment en kiosque). Prix recommandé : 59 € TTC

Cet article Roederer Collection 244, un brut sans année pas comme les autres ? est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Cahors] Château Pineraie L’Authentique 2021

Avec l’effet loupe, c’est d’abord la France, puis le Lot, ensuite Puy-L’Evêque, le Château la Pineraie, le grand-père poète, les parents et les filles, enfin… les sœurs plutôt, les sœurs Burc, dont le sourire exprime l’envie, le talent, l’authenticité. Coup de cœur !

En ces périodes de fêtes, il est toujours pertinent de regarder vers Cahors et la vallée du Lot où le foie gras, le safran ou la truffe forment une palette gastronomique inouïe. Reste le vin de cette région, les sublimes malbecs. Et le Château Pineraie fait partie des références, des valeurs sûres de l’appellation.  La cuvée coup de cœur s’appelle L’Authentique, elle trouve son origine du côté du lieu-dit Les Bousquets Haut, 100% malbec bien sûr. 5 hectares composent ce lot avec un âge de la vigne moyen de 60 ans. Nous sommes sur une haute terrasse mindel, un plateau graveleux et silicieux plus ou moins argilo-sableux. Le vignoble est en conversion bio et les rendements avoisinent 30 hectolitres à l’hectare. La cuvaison dure un petit mois, en douceur, dans l’idée d’extraire le meilleur et d’offrir un vin qui supportera l’élevage en bois neuf. Ce bois est très fondu, nous sommes sur un vin dense mais suave, ample mais onctueux. La violette et la réglisse rappellent que nous sommes au pays des grands malbecs. Du bonheur qu’un puisse vous transporter l’espace de quelques gorgées à Cahors !

Accord : Pièce de veau, purée aux truffes

20€46700 Puy-L’Evêque
www.chateaupineraie.com – 0565308207

Cet article [Cahors] Château Pineraie L’Authentique 2021 est apparu en premier sur Terre de Vins.

Latour-Martillac s’offre à vous en coffrets

Grand Cru Classé de Graves en rouge et en blanc, le château Latour-Martillac propose pour les fêtes deux coffrets originaux, un pour chaque couleur, sur deux très bons millésimes récents dans le bordelais.

Château Latour-Martillac 2019 en rouge avec son coffret nichoir – 69 €
La propriété de l’appellation Pessac-Léognan a créé un coffret original en bois brut comprenant une bouteille de château Latour-Martillac rouge 2019. Produite par une caisserie locale, la caisse en pin maritime certifiée NIMP15 et PEFC France se pare du graphisme emblématique de Latour-Martillac et d’une mésange. À l’aide d’une notice d’installation, elle sera très facilement transformée en nichoir à oiseaux à installer dans un jardin ou sur un balcon.

©Philippe Labeguerie

©DR

Château Latour-Martillac 2018 en blanc x Terre Exotique – 69 €
Le château Latour-Martillac a crée avec Terre Exotique un coffret unique et original composé d’une bouteille de Château Latour-Martillac Blanc 2018 en blanc, accompagnée de deux poivres d’exception pour apporter une touche épicée unique aux produits de la mer : le poivre à huîtres et le poivre du vigneron « expression Sauvignon ». De quoi vibrer avec de jolis plateaux de fruits de mer ou poissons pendant les fêtes.

Cet article Latour-Martillac s’offre à vous en coffrets est apparu en premier sur Terre de Vins.