Vrac et biodynamie à l’honneur pour Millésime Bio 2024

La 31ème édition du salon montpelliérain va offrir un coup de projecteur aux vins en vrac et à la production en biodynamie, mais également étendre son influence au grand public avec un nouvel événement et un site dédié.

« Le salon est en croissance exponentielle puisque l’on attend 11 000 visiteurs pour la prochaine édition, un quart de cavistes mais également des importateurs, des CHR, grossistes, négociants et acheteurs de GD, venant découvrir le nouveau millésime, annonce Jeanne Fabre, présidente de Millésime Bio dont la prochaine édition se tiendra du 29 au 31 janvier, du 22 au 23 en digital. Ils viennent à 80% de France mais le visitorat étranger est en hausse ». Le Parc des Expositions de Montpellier accueillera 1500 producteurs dont 17% pour une première participation. Une quinzaine de pays seront représentés et pour la première fois, la Slovénie et la Turquie.  80% des exposants sont du Languedoc-Roussillon, de la vallée du Rhône et de Provence-Corse. La manifestation surfe sur la dynamique des vins bio dont les surfaces ont atteint, en 2022, 170 806 ha dont 59 627 ha en Occitanie (près de 35%) pour un chiffre d’affaires de 1,463 Mds€. 110 320 ha sont certifiés, le reste étant encore en conversion vs 62 000 ha il y a 10 ans, 15 000 il y a 20 ans. En 2022, la France comptait près de 12 000 producteurs en bio, toujours en progression (+ 5,1 % en 2022). Ce qui a fait passer l’Hexagone sur la première marche du podium en surfaces avec 21,46 % du vignoble devant l’Espagne à 16,09 % et 149 934 ha, et l’Italie à 22,60 % mais 133 140 ha.

Millésime Bio ouvrira également ses portes à une cinquantaine de producteurs d’autres alcools, gins et bières en tête, mais également aux spiritueux et aux cidres « mais nous n’oublions pas que le salon est organisé par une association de vignerons, le vin restant notre ADN, même si bières et spiritueux sont des axes de développement du salon depuis 2019 » ajoute Jeanne Fabre. 

Des nouveautés pour les professionnels et le grand public
Deux espaces inédits seront proposés pour cette 31ème édition : l’un dédié aux vins en vrac, avec dégustations des échantillons « en série » au sein de l’œnothèque et annonce des volumes disponibles ; l’autre aux vins en biodynamie, tous labels confondus, pour mettre un coup de projecteur sur la pratique qui fête son centenaire. Un nouveau concours « La biodiversité, c’est mon domaine » sera organisé en collaboration avec la chambre d’agriculture de l’Hérault, la fédération des Vignerons Indépendants, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux)… afin de mettre en valeur les démarches responsables de gestion de la ressource en eau, de protection de la faune et de la flore… « Un vigneron bio passe trois fois plus de temps dans ses vignes qu’un vigneron en viticulture conventionnelle, rappelle Jeanne Fabre. En multipliant les initiatives, il peut être inspirant et donner des idées aux autres ».  « Être vigneron bio, c’est un état d’esprit avec un souci de la ressource et de la biodiversité, pas seulement un cahier des charges » insiste Nicolas Richarme, président de Sud Vin Bio, l’association interprofessionnelle organisatrice du salon avec les aides de la Région Occitanie et des collectivités territoriales. 

Le challenge Millésime Bio qui se déroulera en amont de la manifestation les 17 et 18 janvier sera présidé par Gaby Benicio, la sommelière italo-brésilienne d’Äponem (34), prix Michelin de la sommellerie 2023. Le jury sera composé de 400 professionnels qui dégusteront environ 2000 échantillons en vue de remettre des médailles or-argent-bronze dont le logo vient d’être relooké et épuré. Les bouteilles lauréates seront en dégustation au bar près de l’œnothèque.  

Autre innovation : La première édition de La Fête du Vin Bio, événement grand public organisé en collaboration avec l’agglomération montpelliéraine et la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Hérault, sera proposée en parallèle du salon professionnel pour promouvoir les vins bios avec des animations et dégustations chez les cavistes, dans les bars et les restaurants des environs. Sudvinbio en a profité également pour créer un nouveau site pour tous les consommateurs, levinbio.fr qui devrait être en ligne d’ici la fin de l’année. « Nous avons voulu aider le grand public à comprendre les vins bios, car on ne trouve pas forcément les bonnes données sur le web et avec plus de 20 ans d’expertises, nous estimons que c’est notre rôle de véhiculer l’information dans ce domaine », conclut Nicolas Richarme.

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« Passer sa route » par la Percée du vin jaune d’Arbois

L’auteur-compositeur-interprète Maxime Le Forestier sera le parrain de la 26e édition de la Percée du vin jaune les 3 et 4 février prochain à Arbois au cœur du Jura. 

Maxime Le Forestier avait déjà accepté la proposition pour une Percée précédente mais avait dû annuler sa participation pour raison de santé. Il parrainera la prochaine édition qui se déroulera pour la troisième fois à Arbois après les Percées de 2011 et 2016. Très apprécié des soixante-huitards, le chanteur-guitariste engagé est désormais plébiscité par les jeunes artistes qui reprennent régulièrement ses chansons (Ayo, Féfé, Calogero…). Il sera le parfait trait d’union entre les visiteurs de toutes générations.

La capitale des vins du Jura et patrie de Louis Pasteur accueillera un peu moins de visiteurs (l’édition de 2011 avait affiché un record de 50 000 inscrits), le nombre de billets étant limité à 30 000 ces dernières années avec inscription à l’avance sur site. Quelques petits changements au programme : un tarif à la hausse et différent pour le samedi et le dimanche (25 € pour le premier jour, 18€ pour le second) « afin de réguler l’affluence du samedi, d’essayer de répartir le flux sur le week-end et de connaître à l’avance le nombre de visiteurs » explique le président de la Percée François Duboz (Domaine de la Pinte). Autres changements, des animations autour des métiers du bois et de Pasteur, et l’ouverture des caveaux le dimanche à 11h30 au lieu de midi « pour offrir une alternative aux visiteurs qui n’assistent pas à la mise en perce – Ils sont en général 3 à 4000 » précise Olivier Badoureaux, le directeur de l’interprofession des vins du Jura. 

François Duboz ©F. Hermine

Cette édition ne devrait accueillir qu’une cinquantaine de vignerons participants dans les caveaux, « le millésime 2017 n’ayant pas produit de gros volumes même si le savagnin plutôt tardif avait été moins impacté par le gel que les autres cépages, précise François Duboz. De ce fait, tous les vignerons ne sont pas en capacité de fournir les 100 à 200 bouteilles nécessaires à la manifestation ». Le vin jaune ne représente que 4 à 5% de la production jurassienne. « Avant, on rencontrait une année difficile par décennie. Depuis 2012, nous subissons les aléas climatiques tous les ans, sauf en 2023 où il n’y a pas eu de problème majeur, sauf une petite pression de mildiou bien maîtrisée » complète Olivier Badoureaux. 

De la soirée prestige aux Rencontres vigneronnes
Le vendredi soir, une trentaine de vignerons ouvriront leurs portes pour la soirée prestige créée en 2022 et rebaptisée « Rencontres vigneronnes » mais toujours sous la même formule d’une dégustation itinérante et sur réservation en trois étapes, les premiers inscrits étant les premiers servis en choix de domaines. Au menu franc-comtois, le thème des épices « afin de montrer que les vins du Jura s’accordent particulièrement bien avec des cuisines relevées », précise Olivier Badoureaux. L’accueil sera limité à 16 personnes par caveau. Le concours de cuisine sera organisé le samedi sous forme de battle avec recette imposée, sans doute un poisson d’eau douce ; la vente aux enchères se déroulera le dimanche matin avec au catalogue plus de 250 bouteilles.

Le billet d’entrée donne accès au site de la manifestation avec un kit de dégustation composé d’un verre souvenir au logo de la Percée du Vin Jaune Arbois 2024 et 10 tickets de dégustation. Billet jour samedi : 25 €, billet jour dimanche tarif préférentiel EarlyBird : 18 €, pass week-end (samedi et dimanche) : 40 €. Renseignements sur percee-du-vin-jaune.com.

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La Ficelle 2023, Saint-Pourçain fidèle aux humoristes

Lorsque le mois de décembre pointe son nez, le Saint-Pourçain « La Ficelle » débarque dans les brasseries parisiennes et chez les cavistes. L’occasion de sourire devant le nouveau dessin sur la bouteille en découvrant un des tout premiers vins de l’année.

Depuis plus de trente an, d’illustres humoristes dessinateurs de presse habillent la bouteille de « La Ficelle » de Saint-Pourçain. Se sont ainsi distingués des dessinateurs comme Roche et Piem, les premiers, Barberousse, Samson, Loup, Honoré, Dubouillon, Avoine, Willem et bien d’autres,  dont les deux des grands disparus de l’attentat de janvier 2015, Honoré et Tignous, qui ont chacun à leur manière décoré avec humour ce vin de soif, convivial et joyeux. 

Dans le verre
La Ficelle est le nom du vin rouge produit par la Cave des vignerons de Saint-Pourçain (Allier), aux parfums vifs et à la bouche fruitée. Le terme gouleyant semble lui convenir aussi bien qu’à ses cousins du Beaujolais ou de Touraine, même si lui est issu d’un assemblage de pinot noir et de gamay (35/65%). Ce n’est pas un « primeur » mais il a pour trait commun d’afficher un caractère simple et direct, de se boire frais et sans façon à l’apéritif avec un bon pain et une tranche de saucisson ou bien d’accompagner tout un repas, auvergnat ou pas.

Pourquoi la ficelle ?
La Ficelle, c’est le vin des copains par excellence. On le partage sans façon à la maison ou au bistrot. Raison pour laquelle la Cave des vignerons de Saint-Pourçain, qui vinifie plus de la moitié de l’appellation, a eu l’idée de cette cuvée. La légende dit qu’en l’an 1487, Gaultier, tavernier à Saint Pourçain, servait le vin dans des pichets en terre et en étain. Le lieu était sombre et enfumé, ce qui ne permettait pas d’évaluer avec précision la consommation des clients et lui valait des discussions interminables sur le prix à payer. Il eut l’idée de plonger un bout de ficelle dans les pichets, en faisant un nœud correspondant aux mesures de l’époque, la demie et la pinte. Ainsi naquit la légende qui se perpétue depuis 1987.

Le manège signé Xavier Lacombe
L’étiquette sérigraphiée de 2023 est signée Xavier Lacombe, un dessinateur de presse et de bande-dessinée français né en 1971 en Ardèche, qui travaille à Lyon. Il s’est imposé dans le dessin de presse pour L’Echo des Savannes, Le Pskipat et pose régulièrement son regard cinglant sur le monde d’aujourd’hui en oeuvrant pour Marianne, Siné Mensuel, Urtikan et Mazette. Son illustration de La Ficelle 2023 montre un manège de fête foraine où les enfants sont remplacés par des adultes rigolards cherchant à attraper des bouteilles. Il explique son travail : « La contrainte de représenter obligatoirement cette ficelle sur l’étiquette, c’est un challenge stimulant (…) je suis arrivé à ce carrousel. Le jeu rappelle l’enfance, j’aime bien l’idée d’associer un jeu d’enfants avec un produit interdit aux mineurs. Il y a à la fois l’idée de transgression, l’idée de l’ivresse, le plaisir simple ». L’humoriste précise qu’il « aime le vin et aussi ce qu’il y a derrière le vin et ce qui fait le vin : la région, le terroir, le climat… et les vignerons ».

La Ficelle est vendue 7,50 € par l’Union des Vignerons de Saint-Pourçain. Le Saint-Pourçain blanc de l’année précédente, issu de chardonnay et tressallier (70/30%) sort parallèlement (7,80 €).

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Trésors de Champagne en kiosque !

Le numéro spécial champagne de Terre de vins sort dans tous les kiosques de France et de Navarre ce mercredi 6 décembre. En avant-première nous vous dévoilons le sommaire, qui promet de beaux voyages et beaucoup de nouveautés.

Comme chaque année, le cœur du spécial champagne réside d’abord dans notre sélection des 100 meilleurs Bruts sans année à déguster pour les fêtes. Quelques coups de cœur ? Perrier-Jouët « Blanc de blancs », Ullens, Laurent-Perrier « La cuvée », EPC « Premier cru » (p.94-116)… Pour les moments plus gastronomiques, nous avons aussi effectué des recommandations, cette fois autour des cuvées spéciales, en privilégiant celles qui peuvent accompagner plus facilement les plats chaleureux et consistants que l’on apprécie en hiver. Voilà pourquoi nous avons opéré un focus sur les blancs de noirs (Escapade p. 124-133), les rosés millésimés (p. 118-119), et sur le vintage 2015 (p. 120-121), auquel le caractère solaire a donné beaucoup de générosité.  

Le spécial champagne, c’est aussi un grand retour sur les actualités qui ont marqué l’appellation. Elles semblent toutes dans ce numéro s’articuler autour d’une grande thématique : l’art de durer. La découverte en 2010, au fond de la Baltique, dans les entrailles d’une épave, d’une cargaison oubliée de champagne Veuve Clicquot a passionné le monde. Ce « trésor » nous évoque évidemment les bouteilles de rhum de Rackham le Rouge repêchées par Tintin, et il nous fascine d’autant plus que, cent soixante-dix ans plus tard, les flacons étaient encore aptes à être dégustés (p. 68-73) ! Trop de gens l’ignorent, mais la Champagne produit des cuvées qui figurent parmi les meilleurs vins de garde au monde. L’incroyable œnothèque de la maison Lanson (p. 64-66) de même que la surprenante fraîcheur des plus vieux millésimes de la cuvée Blanc des Millénaires de Charles Heidsieck dévoilés dans une verticale « intégrale », en sont deux autres beaux témoignages (p. 122). Et si le terroir a sa part dans cet étonnant potentiel, l’effort permanent en recherche et développement n’y est pas non plus étranger. En Champagne, chaque détail est étudié : la position de la bouteille en cave, sa taille, le lieu de stockage, quitte à plonger de nouveaux flacons au fond des mers, le type d’obturateur, le rôle des lies, le choix de la date de dégorgement… On s’aperçoit également que le contenant dans lequel a lieu la première vinification et le premier élevage avant le tirage en bouteille, joue également un rôle déterminant et on voit de plus en plus de vignerons multiplier les essais autour des cuves en béton, d’œufs en grès, de fûts en bois ou même plaqués or, qui viennent supplanter les anciennes cuveries en inox aux allures de laiterie. Micro-oxygénation, mouvement du vin, là-encore tous les paramètres sont examinés. (Escapade p. 138-149).  Il faut enfin composer avec les nouvelles conditions de production liées au réchauffement climatique, la baisse des acidités pouvant menacer cette faculté à traverser le temps. La cuvée exploratoire Ruinart Blanc Singulier nous montre comment les maisons anticipent déjà ces changements (p. 60-62).

Cet art de durer concerne aussi l’économie. Il faut un certain talent pour rester à la mode pendant plus de trois cents ans ! Alors que beaucoup de régions viticoles françaises sont en crise, la Champagne affiche toujours une insolente prospérité malgré le léger retrait de ces derniers mois. Le secret ? Sa capacité à toujours faire primer le goût du consommateur, à l’écouter, quitte à se réinventer. C’est ce que montre la formidable histoire de Moët & Chandon, qui souffle cette année ses 280 bougies ! Que d’innovations et de remises en question sur ce chemin, entre la crise phylloxérique, la création de Dom Pérignon dans les années 1930, devenue plus tard une maison à part entière, et aujourd’hui le lancement de la Collection Impériale (p. 76-83)…

Se réinventer, oui, mais sans jamais se renier. Et pour cela il faut être capable aussi de protéger ses savoir-faire ancestraux, de veiller à leur transmission. La Tribu consacrée au label Entreprise du patrimoine vivant nous montre comment, dans des maisons comme Pol Roger, Bollinger, mais aussi dans les industries connexes du champagne comme Oller et la Tonnellerie de Champagne, cette préoccupation est toujours placée au cœur du management (p. 50-55). 

L’autre secret de cette durabilité économique réside dans ce souci de toujours veiller à la juste répartition des bénéfices entre tous les Champenois. La force du mouvement coopératif et notamment du groupe TEVC qui s’est distingué cette année en rachetant la Maison Henriot y est sans doute pour quelques chose (Sur le Divin Christophe Juarez p. 84-88). Mais le rôle du Comité Champagne et l’esprit que lui a inculqué ce grand catholique social que fut Robert-Jean de Vogüé, personnage étonnant mis en lumière dans notre Saga, n’y sont pas non plus étrangers. Cet ancien déporté avait compris que si le champagne symbolise d’abord la fête, il n’y a pas de vraie fête sans partage ! Un principe que les maisons n’ont pas oublié, puisque quinze d’entre elles (Billecart-Salmon, Thiénot, Pol Roger, Bruno Paillard…) ont soutenu la création d’un restaurant inclusif, L’Extra (p. 148-153), qui a ouvert à Reims, en face du Boulingrin. Cette partie de la Cité des sacres s’est transformée en un nouveau quartier de l’effervescence, rivalisant désormais avec l’avenue de Champagne à Épernay (p. 44-48). Empoignez votre « Terre de vins », la Champagne n’attend que vous !

Terre de Vins n°91 spécial Champagne, 160 pages, 6,90 €.
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Trois visites œnotouristiques mémorables pour les fêtes

Envies d’évasion ? De nombreuses propriétés viticoles proposent de remarquables visites, dégustations et bien plus encore dans leurs murs. Notre calendrier de l’Avent dévoile aujourd’hui trois belles destinations.

Château Suduiraut
Premier Cru Classé en 1855 de Sauternes, le château Suduiraut est une propriété incontournable du vignoble bordelais avec une riche offre de visite comprenant quatre déclinaisons disponibles sur réservation.

Visite simple avec dégustation – 20 € : Après la visite du vignoble, des installations techniques et des jardins, vous pourrez déguster le Cru Classé ainsi que Castelnau de Suduiraut, le second vin du domaine, sur le même millésime. 

Atelier des Arômes – 25 € : En plus de la visite, vous retrouverez une dégustation originale de deux millésimes du grand vin avec l’aromathèque. Composée uniquement  de produits naturels, elle vous permettra d’appréhender l’extraordinaire palette aromatique d’un grand vin de Sauternes.

Masterclass dégustation – 35 € : C’est une dégustation d’anthologie qui vous attend après la visite : 3 millésimes du château Suduiraut pour vous faire ressentir toutes les nuances de vieillissement d’un grand vin liquoreux avec une bouteille dans sa jeunesse, une autre en pleine maturité et la dernière à son apogée. 

Atelier Vins et Fromages – 40 € : En collaboration avec un artisan-crémier, savourez une sélection de trois fromages pour accompagner trois millésimes du grand vin du domaine, de quoi conclure votre visite en savourant de délicieux accords mets-vins.

©DR

Maison M. Chapoutier
Maison mythique de la Vallée du Rhône, M. Chapoutier est fidèle à son statut jusque dans son offre œnotouristique. Elle propose 5 dégustations originales en clôture de visite.

Découverte Bio et Biodynamie – 28 € : Découvrez les vins biologiques et biodynamiques de la Maison M. CHAPOUTIER et ses méthodes culturales, respectueuses des sols et du vivant : IGP Collines Rhod. Marsanne sans sulfites, IGP Collines Rhod. Combe Pilate, AOP Côtes du Rhône Villages Cigala, AOP Côtes du Roussillon Village Occultum Lapidem et AO Ribera del Duero Crianza

Les plus belles AOC – 130€ : Dégustation des plus belles sélections parcellaires et des plus beaux terroirs de la Vallée du Rhône : AOP Châteauneuf-du-pape Croix de Bois, AOP Saint Joseph Clos, AOP Châteauneuf-du-pape Barbe Rac, Côte Rôtie Neve, AOP Ermitage Le Pavillon

Initiation 100% Rhône Nord – 38 € : Vignoble façonné par la main de l’Homme, le vignoble du Rhône Nord offre les expressions authentiques des cépages Syrah et Marsanne. Des vins devenus des références mondiales : AOP Saint Péray Les Tanneurs, AOP Saint Joseph Les Granilites, AOP Crozes Hermitage Les Meysonniers, AOP Saint Joseph Couronne de chabot, AOP Hermitage Monier de la Sizeranne

Grands vins : (H)Ermitage sélection – 95 € : La quintessence de la Maison M. Chapoutier à travers son identité : Les Sélections Parcellaires et vins de la colline de l’Ermitage. Les blancs : AOP Hermitage Chante Alouette, AOP Ermitage De l’Orée. Les rouges : AOP Hermitage Monier de la Sizeranne, AOP Ermitage Le Pavillon, AOP Ermitage Ermite

Grands vins : Photographies de terroirs – 68 € : Un voyage au cœur des plus beaux terroirs : AOP Saint Joseph Les Granits, AOP Alsace Berg, AOP Fleurie La Madone, Vin d’Australie L Block, AOP Ermitage Le Pavillon.

En plus de ces dégustations, la maison propose des ateliers, des balades à vélo mais également de prolonger votre séjour au Fac&Spera Hôtel&Spa **** comprenant 55 chambres et suites.

Champagne Lanson
Fondée en 1760, la maison Lanson est l’une des plus anciennes maisons de Champagne. Elle propose à ses visiteurs quatre dégustations pour capter la magie de ses bulles.

La Vintage, voyage au cœur des millésimes – 85 € : Visite suivie d’une dégustation de la cuvée Lanson Le Black Création 257, pilier du style Lanson, et de deux grands millésimes de la Maison : Le Vintage 2012 et Le Clos Lanson 2009.

La Signature, générosité du terroir – 55 € : La visite de la maison est suivie d’une dégustation de la cuvée Lanson Le Black Création 257, pilier du style Lanson, et de deux champagnes de gastronomie : Le Blanc de Blancs et Le Black Réserve.

La Création Emblématique, autour du style de la maison – 35 € : Après la visite, dégustation des deux cuvées emblématiques du style Lanson et de la diversité de notre terroir : Le Black Création 257 et Le Rosé. 

La Création Originale, la signature de la maison – 25 € : À l’issue de la visite, profitez d’une dégustation de la cuvée Lanson Le Black Création 257, cuvée signature du style Lanson.

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Enchères caritatives de vins pour les 10 ans du Clos… 

Pour célébrer les 10 ans de son ouverture, le bar à vins le Clos à Reims organise, entre autres événements, deux ventes aux enchères de vins et champagnes ce 6 décembre, dont une vente caritative, animée par le comédien axonais Pascal Demolon.

Autrefois écuries pour le marché de gros du Boulingrin, le Clos a vécu plusieurs vies avant de devenir ce bar à vins incontournable du quartier bobo chic de Reims. « Europcar s’y est installé puis une société d’événementiel », se rappelle Benjamin Carteret. Originaire d’Epernay, le fondateur avait depuis longtemps l’idée d’ouvrir un bar à vins, bar à champagne. « J’avais envie d’une ambiance rappelant les années 1930, façon Kiki de Montparnasse. » Après avoir travaillé dans l’audiovisuel à Paris pour Canal +, Benjamin Carteret découvre les locaux du 25, rue du Temple. Le quartier n’était pas encore ce lieu convivial, touristique et de gastronomie qu’il est devenu ; les halles du Boulingrin étaient en pleine réfection. « Il a eu le nez creux », plaisante Ben Tisserand, codirecteur. « Disons qu’on a ouvert au bon moment », reconnaît Benjamin Carteret. « Au début, j’ai commencé avec la dégustation de 36 vignerons et maisons. On offrait même un accord mets et vins ! Je me rappelle un accord demi-homard avec une cuvée Waris-Larmandier. » Depuis, ces offres se sont arrêtées, le lieu s’est agrandi autour de cette cour close qui a donné son nom au bar. Près de 1000 m2 sur plusieurs espaces, 1000 références, dont une majorité de champagnes. Dix ans plus tard, force est de constater que tout Rémois connaît le Clos, unique en son genre. « Pourvu que ça dure ! sourit Benjamin Carteret. On y met beaucoup d’efforts, de travail, et on essaie de se renouveler. » Le programme prévu pour la célébration de cet anniversaire est un bon exemple. Cinq jours de fête, entre concerts et stand-up, avec une soirée spéciale le 7 décembre où seront présents Les Cuissards, Jean-François Cayrey, Tano, Oldelaf et Baptiste Lecaplain (Réservations : https://www.reims-tourisme.com/agenda/les-10-ans-du-clos/). Et comme il n’y a pas de fête sans partage, deux ventes aux enchères caritatives de vins et champagnes sont également prévues.

De Dom Pérignon Jeff Koons 2004 au Grand-Echezeaux 1973
Ce mercredi 6 décembre, une première vente se déroulera à l’hôtel des ventes de la Porte de Mars qui jouxte le Clos. Seront proposés 113 lots de vins et champagnes, parmi lesquels : un flacon Grand-Echezeaux 1973 du domaine de la Romanée-Conti (à partir de 1400 euros), six bouteilles de Dom Pérignon 2004 de l’édition limitée Jeff Koons (à partir de 1500 euros) et trois de Pessac-Léognan Château Haut-Brion 2001 (à partir de 1200 euros). D’autres bouteilles seront plus accessibles. On pourra par exemple dénicher un Saint-Emilion grand cru Château Grand Mayne 2001 dont la première enchère sera fixée à 18 euros.

Une seconde vente inédite, au Clos cette fois, se tiendra dans la foulée. Animée par le comédien Pascal Demolon, né à Soissons, elle proposera exclusivement des bouteilles de champagnes. « Nous avons réuni 45 lots, offerts par nos partenaires champenois (maisons et vignerons), qui ont joué le jeu en apportant des bouteilles, des magnums ou des jéroboams », précise Ben Tisserand. Les intéressés pourront faire l’acquisition d’un magnum Billecart-Salmon, cuvée Nicolas-François Billecart 1996 ainsi que d’une visite dégustation pour six personnes, d’un jéroboam Ruinart 2003, d’un blanc de blancs Jacques Selosse lieu-dit les Chantereines (Avize) ou d’un jéroboam Pierre Gerbais La Loge extra-brut. Ce, pour une bonne cause, puisque tous les bénéfices seront reversés à l’association Imagine for Margo, qui récolte des fonds pour la recherche sur le cancer des enfants.

Vente classique à l’hôtel des ventes à 18h ; vente caritative à 19h
Accès libre ; en direct sur interencheres.com (lots déjà visibles) 
Infos : https://www.facebook.com/LeClos.Reims/

Accords mets et vins de prestige
Le Clos compte bien célébrer la prochaine décade. Pour cela, Benjamin Carteret ne manque pas d’idées. Il envisage de rénover le bar donnant sur la rue du Temple « afin de le spécialiser en bar de prestige, en nous appuyant sur des accords culinaires ». Une façon de revenir aux sources, en imaginant une offre commerciale de bar autour des vins très haut de gamme, qui n’existe pas à Reims.

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La panthère des neiges arrive à Saint-Tropez

Les Maîtres Vignerons de la presqu’île de Saint-Tropez ont choisi cette année la panthère des neiges pour fêter les 15 ans de leur rosé Grain de Glace.

À l’heure où la désaisonnalisation des rosés se concrétise, notamment dans les stations de ski, les Maîtres Vignerons de la presqu’île de Saint-Tropez peuvent se targuer d’avoir pris quelques longueurs d’avance. Ils étaient même les pionniers en la matière avec le lancement en 2009 d’un rosé primeur baptisé Grain de Glace. Une prouesse technique et logistique pour cette cuvée proposée dès la 1er décembre, date légale de mise en marché du millésime, et jusqu’au 31 mars (12,95 € la bouteille de 75 cl). « Nous sommes partis du constat que les consommateurs de la côte achetaient aussi des rosés l’hiver au caveau [selon un sondage d’Opinion Way, près des trois-quarts des consommateurs déclarent boire du rosé l’hiver], raconte la directrice marketing Stéphanie Cottreau. Nous avons donc travaillé sur un rosé spécifique différent de ceux bus l’été ». Ce côtes-de-provence, frais et aromatique sur des notes exotiques, est issu des premières presses de raisin ; il provient d’une sélection d’une dizaine de parcelles vendangées de nuit pour davantage de fraîcheur et peu coloré, et bénéficie d’une vinification à froid. « Nous avons d’abord édité 12-15000 bouteilles la première année proposées en local et comme nous avons tout vendu, on a augmenté la production chaque année ». 15 ans après, la cuvée est passée à près de 130 000 cols. Le groupement de producteurs fonctionne en pré-commandes pour les cavistes et restaurateurs. Le top départ est donné lors d’une grande dégustation au caveau de Gassin à l’entrée de la presqu’île. Mais le Grain de Glace a dépassé depuis longtemps les frontières tropéziennes pour dévaler les pistes tout schuss et se retrouver à la carte de nombreux restaurants de stations de ski dans les Alpes et les Pyrénées. Celle-ci représentent désormais les deux-tiers des ventes. La demande sur les terrasses parisiennes et à l’export, dans une vingtaine de pays en particulier en Espagne et aux Etats-Unis, a également progressé. 

Des bouteilles collector
La bouteille tropézienne sérigraphiée et animalière ne doit pas être étrangère à son succès, suscitant même un esprit collector et en faisant un rosé de Noël à mettre sur les tables de fêtes. Après ours, tigre, aigle, pingouin, marmotte…Grain de Glace fête en 2023 son quinzième millésime avec une magnifique panthère des neiges accompagnée sur les réseaux sociaux d’une vidéo virale. La cuvée est également vendue en coffret avec un verre blanc sérigraphié affichant la même ambassadrice des neiges. « La tendance est désormais bien ancrée sur la Presqu’île et dans les stations de montagne qui aiment recréer l’ambiance festive des plages pendant l’hiver » explique Stéphanie Cottreau. Elle surfe également sur les grands formats, magnums (30€) et jéroboams (108,65€) sur-représentés à plus de 5 % des ventes contre 2 à 3% pour les autres rosés. Fort de son succès, Grain de Glace a bien suscité quelques copies mais la marque, le concept et le packaging ont été déposés par le groupement tropézien.

Renseignements et vidéo sur www.maitresvignerons.fr 

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[Entretien] Kelly Rangama prend le relai à la Table des chefs de G.H. Mumm

À la Maison Cordon Rouge, à Reims, le champagne Mumm a ouvert un restaurant où se succèdent tous les trois mois un grand chef différent qui vient en résidence pour allier sa cuisine aux cuvées de la marque. Avec Kelly Rangama et son mari Jérôme Devreese, c’est un véritable voyage qui nous est proposé, mariant la gastronomie française la plus classique aux influences ultra marines… Un rayon de soleil dans la grisaille de l’hiver champenois !

Comment la vocation vous est-elle venue ?
Je suis d’origine réunionnaise. Je suis partie à 17 ans en métropole pour faire mes études. Je n’étais pas très douée à l’école, j’ai obtenu un bac littéraire, mais sans savoir trop comment. Je me suis lancée dans un BTS Communication des entreprises, parce que cela sonnait bien. Au bout de six mois, j’ai arrêté. Je suis rentrée à la Réunion et j’ai dit à ma mère que je ne savais pas très bien ce que j’allais faire de ma vie. En regardant la télévision, je suis tombée sur l’émission « Oui Chef ». C’est là que le déclic s’est produit. Je suis repartie en métropole à l’école Ferrandi. Pour autant, la cuisine n’est pas venue comme ça à moi, mon père m’a transmis beaucoup de choses. C’était un très bon cuisinier, pas de métier, mais passionné. Il faut savoir que le dimanche à la Réunion, on mange toujours en famille, c’est très convivial, on se lève tôt pour préparer la cuisine, les plats en sauce, et on passe vraiment du temps à table, un peu trop même selon mon mari, mais nous on adore ça ! Mon père nous a initiées à toutes les cultures, pas seulement créole. Il pouvait aussi bien cuisiner chinois, maghrébin… La Réunion est une île très cosmopolite. Dans le cadre de ma formation, j’ai réalisé plusieurs stages. Le premier a été chez Michel Portos lorsqu’il était au Saint-James à Bouliac, où j’ai rencontré Jérôme qui était en pâtisserie. Depuis, nous ne nous sommes plus quittés et il est devenu à la fois mon mari et mon associé ! Nous sommes revenus à Paris pour travailler pour Thomas Boullault à l’Arôme. J’ai commencé stagiaire, je suis ressortie sous-chef. Ensuite, j’ai fait l’ouverture du Boutary, un restaurant spécialisé dans le caviar. Un vrai challenge, parce qu’accorder le caviar aussi bien sur des entrées, des plats que des desserts, n’a rien d’évident. Les débuts ont donc été compliqués d’autant que le quartier Saint-Germain n’était pas facile. 

C’est à ce moment-là qu’une casteuse de Top Chef vous a contactée…
Oui, c’était un moment où je me posais beaucoup de questions, où je ne savais plus trop où j’en étais, et je me suis dit pourquoi pas ? J’ai intégré la saison 8 en 2017. Je ne regrette pas cette expérience qui a été un tremplin et qui m’a permis de me resituer un peu. Par contre, j’ai eu du mal à digérer la sortie un peu expéditive. Cela m’a conduite à une grosse remise en question. J’ai pensé que dans le fond, la gastronomie n’était peut-être pas la bonne voie et que je devais davantage aller vers la bistronomie. J’ai essayé, et pendant trois mois j’en ai souffert, j’en ai même pleuré. La restauration est une grande famille et il faut de tout, mais ce n’était pas pour moi. Et me revoici plongée dans des remises en question.

Cette fois, c’est France Ô, une chaîne qui touche les territoires et les départements ultra marins, qui vous appelle …
Oui, ils me proposent de devenir l’animatrice d’une nouvelle émission dans laquelle je vais sillonner les DOM TOM et partir à la découverte de leurs différentes cuisines. Pendant deux ans, je réalise un petit tour du monde où j’explore des méthodes, des techniques, des plats, avec des cuisiniers mais aussi avec des grands-mères, des mamas, des passionnés qui acceptent de m’ouvrir leurs portes. C’est une claque pour moi ! Je me rends compte qu’il existe encore des façons de cuisiner en 2023 très traditionnelles. Qui peut imaginer qu’aujourd’hui encore certains vont dans leur jardin creuser un trou pour cuire un poisson vapeur ? Et puis il y a tous ces produits qui ont des goûts vraiment différents : le fruit à pain, le manioc, le taro… Nous n’avons pas les mêmes terroirs, le même soleil… Je suis donc revenue avec un nouvel univers culinaire, une nouvelle approche. Jérôme m’a accompagnée dans ces voyages, il voulait que nous ouvrions notre propre restaurant. Ce sera chose faite en 2019 avec Le Faham. Le but n’était pas d’obtenir tout de suite une étoile, mais déjà de se faire un peu les dents, et ensuite d’aller en chercher au moins une pour consolider notre parcours. Sept mois à peine après notre ouverture, elle nous est tombée dessus. J’avoue que nous étions sous le choc, nous n’étions pas prêts.  L’accalmie du covid nous a permis de mieux gérer cette transition. 

Comment fonctionne votre collaboration avec Jérôme ?
Notre restaurant est vraiment une synthèse de nos deux métiers. Il tient son nom d’une orchidée que l’on trouve à la fois à la Réunion et aux Antilles où Jérôme a vécu. On l’utilise aussi bien en cuisine que pour infuser le rhum, les sorbets et les brioches. Bref, elle symbolise notre rencontre. Il n’est pas toujours évident de garder un fil conducteur entre la cuisine et la pâtisserie. Souvent, dans les restaurants, lorsque vient le dessert, il y a un bémol, c’est trop sucré, trop lourd. Jérôme a un atout. Je dis toujours qu’il ne pâtisse pas, mais qu’il cuisine de la pâtisserie. Il fait partie de cette génération de pâtissiers qui désucrent tout. Notre cuisine suit les codes de la cuisine française traditionnelle, parce que notre parcours nous a fait côtoyer les bases de celle-ci. Mais nous la remettons au goût du jour en venant ajouter à chaque fois un petit quelque chose, une épice, un aromate, un vinaigre, un feuillage, un produit qui vient soit des Antilles, soit de la Réunion. 

Qu’est-ce qui vous attiré dans ce partenariat avec la Maison Mumm ?
La maison correspond bien à l’esprit du Faham. Elle est familiale, elle a toute une histoire, et s’inscrit sans cesse dans l’innovation, l’exploration. Notre cuisine est assez singulière, on ne mange pas du piment végétarien dans tous les restaurants parisiens. Les accords ont d’ailleurs représenté un vrai défi pour Raimond Tomsons. Mais cela fonctionne très bien, notamment grâce aux échos que produisent les agrumes dans le champagne. Je pense notamment à l’assiette de Saint-Jacques rafraîchie avec une râpée de combava qui a été associée à la cuvée RSRV Blanc de blancs 2015.

Prix 55 € à midi (menu 3 séquences), 75 € le soir (menu 4 séquences), 115 € (6 séquences). Du Jeudi au Samedi, déjeuner et dîner. Le Lundi uniquement le dîner. Réservation en ligne : https://www.mumm.com/fr-fr/la-table-des-chefs-mumm/

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La Cité du Vin de Bordeaux joue les pères-Noël

En panne d’idées cadeaux pour wine lovers et wine loveuses ? Pas de panique ! En libre accès au rez-de-chaussée, le concept-store de la Cité du Vin est là pour vous inspirer, avec sa large offre de produits autour du vin, pour tous les goûts et dans tous les budgets. Sélection de Fêtes par ici !

Pendentifs et chaîne en argent – PERLE DE VIN – 75 € 
Perle de Vin propose des bijoux originaux : les perles qui ornent les colliers, boucles d’oreilles et bracelets sont remplies de vin, à l’image des pendentifs « Suzon » (vin rouge) et « Odette » (vin blanc).

Aérateur à vin universel Developer Universel et son socle – L’ATELIER DU VIN – 60 € 
Un outil pour aérer son vin au verre ou à la carafe selon son goût et à sa mesure. En s’écoulant sur la paroi du Developer Universel, le vin s’oxygène de manière douce et libère amplement ses arômes.

Livre Accords Vins et Mets de Philippe Faure-Brac – 50 € 
À partir de classiques de la cuisine française et internationale, le Meilleur sommelier de France et du Monde Philippe Faure-Brac livre 100 accords traditionnels, géographiques, créatifs et inattendus. Très illustré, aussi beau que pratique, ce livre propose pour chaque duo la fiche technique du vin, la recette, les alliances harmonieuses et des alternatives avec d’autres vins qui sauront révéler le mets. 

Coffret accompagnement foie gras (3 pots de 45ml) – L’EPICURIEN – 9 € 
Confit d’oignons, confit de sauternes et figue au vinaigre balsamique… Voilà un trio gourmand de choc pour accompagner le foie gras, mets de fêtes de fin d’année par excellence ! 

Set de 6 flûtes (20 cl) pour vins effervescents Open Up – CHEF & SOMMELIER – 57 € 
C’est l’accessoire indispensable pour déguster du champagne et des vins effervescents, stars des fêtes de fin d’année. Leur forme unique permet une oxygénation optimale du liquide, sublimant tous les arômes et saveurs. La qualité supérieure de leur fabrication garantit une utilisation durable et une belle expérience de dégustation. 

Jeu de plateau VITICULTURE (à partir de 14 ans) – 59,90 € 
Quelle meilleure occasion que les retrouvaille familiales pour s’adonner à un jeu de société ? « Viticulture » est un jeu de stratégie et de plateau qui vous emmène au cœur des vignobles de Toscane ! Démarrant le jeu avec quelques ouvriers et un vieux pressoir, vous devrez exploiter vos terres et embaucher de la main d’œuvre au rythme des saisons afin de produire des vins de qualité. Parviendrez-vous à honorer votre héritage en devenant le meilleur vignoble d’Italie ? 

Mon imagier de Bordeaux (0-3 ans) – LES PETITS CROCOS – 10,90 €
Sensibilisez vos enfants aux emblèmes de la ville en quatorze illustrations. La Cité du vin, le Grand-Théâtre, le CAPC, la place des Quinconces, la bazadaise, les canelés… Bordeaux n’aura plus de secret pour eux ! 
Plus d’informations www.laciteduvin.com

©Anaka

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VIE : Pour un modèle vertueux et rentable

À l’occasion du salon Sitevi à Montpellier, l’Anivin de France et l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) ont présenté les premiers résultats du projet VIE.

VIE pour Vignoble Innovant et Eco-responsable. Le projet, initié en 2018, présenté par Serge Tintaré et Bruno Kessler, respectivement président et vice-président de l’Anivin de France, a reçu l’aide scientifique et technique de l’IFV, d’Arterris, Celesta-lab et du laboratoire œnologique Dubernet. Concrètement, il s’agit d’offrir aux viticulteurs un modèle de production agroécologique et durable*. Pour se faire, des expérimentations ont été réalisées in-situ sur deux sites pilotes d’une trentaine d’hectares, implantés dans l’Aude : Ouveillan et Bram. Plusieurs aspects sont mis en perspective après un bilan carbone : le respect de l’environnement, la biodiversité aérienne, le fonctionnement et la richesse du sol, la maîtrise de l’eau et du végétal, l’installation du vignoble, avec les cépages résistants floréal et artaban par exemple. Chaque item a été développé par un technicien ou un expert référent, résultats d’expérimentation à l’appui.


Calcul de l’empreinte carbone, enherbement et couverts végétaux, installation de haies, restitution des bois de taille, travail du sol, apports organiques et compost… Une panoplie d’outils, par ailleurs déjà concluant, qui met en perspective la rentabilité du process. Les rendements des cépages résistants sont probants, par exemple 14 tonnes/hectare pour le floréal, dès la troisième feuille. 
Après la théorie, place à la pratique. Les premières vinifications ont été réalisées et dégustées. Entre un cabernet-sauvignon et un chardonnay, le floréal déploie énormément de séduction, dans une gamme de fruits jaunes et d’agrumes. L’artaban est le type même de vin léger et sympathique. Deux modèles séduisants prêts à conquérir de nouveaux consommateurs.
*simulation sur le site www.vindefrance.com

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