Good Wines Only de retour

Après le succès de sa première édition bordelaise, le festival Good Wines Only, mêlant Crus Bourgeois du Médoc, musique et offre food, sera de retour à Bordeaux à la guinguette La Belle Saison le mercredi 21 juin (18h-23h), jour de l’été et de la fête de la musique. Ne tardez pas à réserver vos places !

L’an dernier, l’événement avait fait sensation. Cette année, plus de 70 domaines issus du classement des Crus Bourgeois seront à nouveau au rendez-vous de cette belle manifestation conviviale. Venus de sept appellations d’origine contrôlées médocaines (Médoc, Haut-Médoc, Listrac-Médoc, Moulis-en-Médoc, Margaux, Pauillac, Saint-Estèphe) et représentant les trois niveaux hiérarchiques du classement (Cru Bourgeois, Cru Bourgeois Supérieur, Cru Bourgeois Exceptionnel), ils viendront, le temps d’une soirée, faire déguster leurs vins et échanger avec les amateurs. Pour les accompagner, une offre gourmande sera aussi proposée autour de tapas cuisinées. Le tout en musique, avec les jolies mélodies du DJ bordelais Nicolas Outin (18h15-19h), de la franco-américaine Lee-Ann Curren, championne d’Europe de surf et artiste aux tonalités dream-pop (19h-20h30), et du groupe de swing et jazz bordelais Rix And Wonderland (21h-22h30). Tout simplement inratable pour ravir oreilles et papilles !

Cet article Good Wines Only de retour est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Primeurs] Cheval Blanc et Angélus annoncent la couleur !

Cheval Blanc vient de sortir son 2022 des starting-blocks avec une augmentation importante de près de 20% par rapport au millésime précédent. Le ton est donné dans la cour des grands ! Plus fort encore, le Château Angélus dégaine aussi et confirme la tendance avec une augmentation encore plus spectaculaire de 33%… 

Le Château Cheval Blanc installe ainsi ce 2022 au rang des millésimes exceptionnels alors que la note de Terre de vins est de 99-100. Côté prix, Cheval Blanc se commercialise donc auprès du consommateur à 660€ TTC. Le 2021 s’élevait 558€, les 2020 et les 2019 se monnayaient respectivement à 540€ et 504€.

Chez Angélus, le 2022, noté 98-99 par Terre de vins, explose en s’affichant à 492€, le 2021 était à 370€…

Les vins vedettes de Saint-Émilion et récemment sortis du classement des grands crus classés veulent marquer le coup !

Cet article [Primeurs] Cheval Blanc et Angélus annoncent la couleur ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

Chloé Chassang-Itier à l’ouest du Cantal

Vignoble microscopique sur la partie ouest du Cantal, l’IGP Comté Tolosan est plus connu ici, sous le nom de vin des palhàs. Chloé Chassang-Itier est la première vigneronne à intégrer la petite famille. Son nouveau millésime est séduisant.

Sur sa carte de visite, elle a noté viticultrice, pourtant c’est bien elle qui vinifie ses vins. Chloé Chassang-Itier est une jeune femme passionnée et déterminée. Elle nous donne rendez-vous sur la parcelle qu’elle a planté en 2020. 50 ares, soit 2 500 pieds palissés de bois et installés en palhàs (terrasses). Chardonnay, altesse, pinot gris, syrah, gamay, pinot noir se dorent au soleil de ce petit coteaux ceinturé de bois et de fils pour les préserver des cervidés gourmands. Inutile de recréer de la biodiversité dans cette zone classée Natura 2000. La terre est belle mais « je me suis crevée sur cette parcelle », avoue la vigneronne.

Disserte et enjouée, elle explique les couverts végétaux naturels, sa formation en plantes bio-indicatrices, son souhait de travailler en biodynamie, les 3 jours de vendanges avec les copains et ses premières vinifications dans une grange reconvertie en cave. Depuis qu’elle a décidé d’être vigneronne, les écueils n’ont pas manqué mais ils n’ont pas altéré sa vocation.

Être la petite fille d’un marchand de vin auvergnat est son seul lien avec la vigne. Elle fait ses études viti-oeno à Beaune, travaille dans le commerce du vin à Vancouver et en Espagne. Mais l’appel de la vigne et de la vinification est le plus fort. Elle fait ses classes aux caves de Saint-Verny et du Marmandais. Puis, elle poursuit sa formation sur le terrain avec Gilles Monier où elle a l’opportunité de reprendre les 3,5 hectares d’un des trois vignerons historiques des palhas. C’est peu, mais bien assez pour elle qui travaille seule. Son mari, maraîcher et pomiculteur, assure les remontages et lui ouvre grand son espace de vente directe de fruits et légumes, pour commercialiser ses vins.

2022 inaugure les premières cuvées du domaine d’Auzit. Le 100 % chardonnay, floral, aux arômes encore discrets de pomme et de poire se révèle charmeur. Sur un même registre, la bouche est tout en fraîcheur, charnue et équilibrée.

L’assemblage chardonnay, altesse et pinot gris à le même profil. Ici, l’attaque est vive, avec une pointe d’acidité et une amertume qui assureront le squelette du vin.

Le rosé de presse, 100 % gamay, à la teinte très pâle, joue lui aussi une gamme florale, légèrement amylique. Il a du croquant et de la gourmandise et sera un compagnon d’apéritif idéal.

Les rouges sont encore en élevage. Le gamay, à la jolie teinte grenat, offre ses arômes de prune bien mûre et une jolie bouche de cerise amarena. Le pinot, très expressif de fruits noirs et de fleurs de sureau, nonobstant une légère asséchance assure la fraîcheur. Enfin, l’assemblage syrah, pinot gris augure de vrais plaisirs. Un nez de bourgeon de cassis, cerise et mure mêlées, du volume, une pointe d’acidité, une finale saline.

Il y a de la droiture et de l’élégance dans ce millésime et un bel avenir aux vins de Chloé.

Cet article Chloé Chassang-Itier à l’ouest du Cantal est apparu en premier sur Terre de Vins.

La Révole Nature, le documentaire brett et méchant

Ce 10 mai sort le documentaire La Révole Nature. Signé Aline Geller, ce film propose une immersion dans le monde du vin nature, ce monde libre à mourir et porté à l’écran par un regard amoureux autour d’un produit que personne, au fond, n’oblige à trinquer.

On y est : les amphores enterrées, les cépages autochtones, le vin orange, la Géorgie, l’émotion – ersatz à la dégustation -, les chevaux, les cheveux, tous hirsutes, les soirées roots, la roulée au bec, Patrick Desplats du domaine des Griottes en tête, poncho sur les épaules et mangeant des feuilles. On y est avec des allures de docu Strip-Tease et tant mieux. Car au-delà du goût des vins natures – certains sublimes de pureté et d’autres pourris de bretts annihilant toute notion de terroir – c’est un documentaire sur la liberté, l’amitié, l’amour, la joie aux accentsnéo-Hara-Kiri. Si certains ont la Rolex, d’autres ont le temps… Le vin sans soufre sous-entend le goût du risque en rejet le plus souvent à une société sacrifiée sur l’autel de la vénalité. Aline Geller assume être amoureuse de ces vins borderlines, le spectateur est averti. Sans faire l’économie d’une bonne bande-son, elle nous emmène sur la route, de l’Anjou au Beaujolais, du Jura à l’Auvergne ce « nouvel eldorado » de vignerons-paysans qui se retrouvent à l’auberge Saint-Eutrope de Clermont, fiers et pour cause de ne pas sulfater de lymphomes leur voisinage.

De la Dive bouteille – et sa figure emblématique Sylvie Augereau – au génial Ganevat, ce documentaire n’induit pas que le vin nature est toujours de grande qualité, mais il est un supplément d’âme, le fruit de trajectoires parfois cabossées, souvent révoltées. Le docu oublie de rappeler que les roots n’ont pas le monopole du nature (Du Grand Cru Classé Haut Bages Libéral à Gérard Bertrand…), n’évoque pas non plus les vignerons natures qui ne sont pas forcément labélisés bio ou la conservation des vins mais le film aborde la question de l’achat de raisins qui divise les partisans du nature, le vin à nouveau vendu en vrac au pistolet ou encore l’opacité qui règne sur la contenance d’une bouteille de vin. L’autre point intéressant reste le prix de certaines de ces bouteilles qui s’envole et c’est… contre-nature. À la lueur de ces 93 minutes qui donnent soif, on rêve même à une dégustation comparée entre un bout de parcelle de Ganevat qui fait écouter du Mozart à ses vignes et l’autre bout de parcelle qui s’épanouirait avec, par exemple, du Sonic Youth. Chiche ?

Les premiers cinémas qui proposent la diffusion.
Cavaillon – Le Paradiso
Hérouville Saint Clair – Le Café des images 
Louhans – L’Eden
Nantes – Le Concorde 
Paris – L’Entrepôt

Speech du film
« Hier anecdotique car cantonné à une poignée de vignerons et réservé à une caste de consommateurs initiés, le marché du vin nature se démocratise. Il est dorénavant perçu comme un mode de production et de consommation respectueux de la nature et des hommes. Il suscite de nouvelles vocations et réenchante un monde agricole souvent déconsidéré. Des stars aux pionniers, en passant par les néo-vignerons, LA REVOLE NATURE part à la découverte de celles et ceux qui font le vin nature d’aujourd’hui. »

Cet article La Révole Nature, le documentaire brett et méchant est apparu en premier sur Terre de Vins.

« Le malbec dans l’ADN des Côtes de Bourg » 

Les Côtes de Bourg entretiennent un lien singulier avec le malbec. Le directeur du syndicat Didier Gontier nous en dit davantage sur ce mariage entre un cépage et une appellation. L’entretien est suivi d’une sélection de cuvées à partir d’une dégustation à l’aveugle réalisée au syndicat sur une trentaine d’échantillons. Il en ressort de très beaux flacons également à découvrir au Bouchon de Bourg (lebouchondebourg.com), le magnifique restaurant d’appellation qui maîtrise son sujet et domine l’estuaire.

Existe-t-il un lien historique avec le cépage malbec ?
Oui et la personne qui a donné son nom à ce cépage, un certain Monsieur Malbec, est originaire du coin. Surtout, ce cépage est présent dans le bordelais au XIXème siècle, notamment dans les Côtes de Bourg. On le retrouve en force dans les années 1960 sans être majoritaire mais dans des proportions notables. Il a sûrement été replanté après le grand gel de 1956, c’est une hypothèse. Dans tous les cas, il a connu une traversée du désert les décennies suivantes avant de connaître un nouveau retour.  

Quand et pourquoi ?
Ce retour s’est opéré dans les années 1990 et à l’initiative du syndicat, du collectif. Ça s’est traduit par des essais sur des parcelles de l’appellation (adéquation avec les sols, matériel végétal…), en partenariat avec la Chambre d’Agriculture, et ces essais ont montré qu’avec une maîtrise des rendements, on arrivait à des résultats très intéressants. Au début des années 2010, nous avons signé une convention avec les pépinières Mercier pour réaliser une sélection massale à disposition des vignerons. Il s’agit de deux clones, un clone argentin et… un des Côtes de Bourg. Donc nous avons des vieux plants d’ici… Le malbec est dans l’ADN de notre appellation !

Qu’apporte ce cépage à la signature des vins des Côtes de Bourg ?
Ce clone autochtone donne de petites grappes, de très belles aromatiques comme une très belle trame tannique. On retrouve du malbec dans beaucoup d’assemblage, pour ce côté épicé, racé et, on le sait, avec le réchauffement climatique, ce cépage apporte de la fraîcheur. On a aujourd’hui de plus en plus de flacons avec des proportions majoritaires de malbec voire 100%. Le décret d’appellation des Côtes de Bourg le permet, c’est le seul de tout le bordelais. Ce cépage représente plus de 10% de l’appellation… La volonté n’est pas qu’il devienne majoritaire mais il complète la gamme. Après être une réalité scientifique et qualitative, c’est un outil de communication de différentiation. 

La sélection

Colline des Barrails 2015 du Château Relais de la Poste (15€)
C’est le millésime le plus ancien soumis à la dégustation. Ce 100% malbec montre une très belle évolution de ce cépage avec les années. C’est riche et suave, le fruit noir tapisse le palais, ce vin élevé en barriques de 400 litres a été pensé sur la fraîcheur et la finesse.

Cuvée VI 2016 du Château Lacouture (30€)
Cette vigne de 40 ans délivre un 100% malbec sur l’onctuosité et la race. Le nez comme la bouche sont dotés d’une très belle complexité aromatique, des épices à la grosse cerise noire qui éclate en bouche. Là aussi, les gros contenants ont été privilégiés pour l’élevage.

Cuvée Héritage 1757 du Château Gros Moulin 2018 (20€)
Porté par le très beau millésime 2018, ce 100% malbec annonce dès le nez beaucoup de profondeur, de matière et de noblesse. L’attaque est vive et charnue, l’élevage apporte des notes de cèdres et l’équilibre de ce vin lui confère une grande garde.

La Dame de La Tuilière 2020 du Château La Tuilière (39,90€)
Ce vin tutoie les sommets de cette dégustation pour un vin réalisé en vinification intégrale qui s’exprime dans l’intensité, la chair. Les épices et les fruits noirs se délivrent dans le velours. Il procure déjà beaucoup de plaisir et il promet une très belle garde.

Prestige 2020 du Château De Viens (19€)
C’est une cuvée à partir de 80% de malbec ajoutée de 20% de merlot. Dès le nez, on sent du volume avec des notes de chocolat au lait. L’attaque est très fraîche, c’est la valeur ajoutée de ce vin, pour une architecture équilibrée lui donnant un côté très digeste.

Cuvée Malbec du Château Lamothe (10,50€)
Attention, ce vin est très très bon ! Ce 85% de malbec (et 15% de merlot) offre un nez sur le cassis frais. L’attaque est ample, superbe, c’est un vin vivant, éclatant, le fruit noir tapisse le palais. Il conjugue plaisir immédiat et garde.

Cuvée Émeraude 2020 du Château Lagrange (25€)
Le nez est sombre, au sens noble du terme, et délivre des notes de réglisse et de violette. 50% de malbec, les deux cabernets et du merlot composent ce vin qui forme une boule de fraicheur en bouche. C’est délicat, riche et complexe.

Malbec 2020 du Château Belair-Coubet (10,50€)
C’est le plus décalé de la sélection pour ce vin légèrement gazéifié, un côté nature qu’il ne revendique pas. L’important est dans le plaisir qu’il procure avec ses notes d’eucalyptus et de mûres. Frais, digeste, du bonheur en somme.

Les choses qu’on aime du Château de la Grave (14€)
Tout est bon en ce domaine locomotive de l’appellation, précisément ici ce 90% de malbec (et 10% de merlot) sur le chocolat noir et le fruit de la même couleur. Tout est noir et lumineux, la bouche est ample, les tannins sont délicats, lisses, cette cuvée est une bombe !

Cet article « Le malbec dans l’ADN des Côtes de Bourg »  est apparu en premier sur Terre de Vins.

Le Clos des Goisses 2014 : directement à la source !

Vous en connaissez beaucoup des présidents de grandes maisons capables de dégorger eux-mêmes, manuellement, une bouteille de champagne ? A l’occasion d’une visite à Mareuil-sur-Aÿ, Charles Philipponnat a opéré sous nos yeux un flacon du Clos des Goisses 2014, que nous avons pu découvrir en avant-première, tout en profitant d’un petit cours sur l’intérêt des vinifications sous bois ou encore sur l’origine de cette sensation saline que l’on a parfois en dégustant le champagne…

On ne présente plus le Clos des Goisses, cet ensemble de parcelles de 5 hectares 83 sis sur les coteaux de Mareuil-sur-Aÿ. Regardant vers le sud et incliné à 45 degrés, la craie y est presque affleurante, d’où ses vins à double facette, très mûrs et pour autant dotés d’une belle fraîcheur. Le nouveau millésime 2014 de la plus bourguignonne des cuvées champenoises, s’inscrit dans la lignée du 2013. Lui aussi fait suite à une campagne viticole relativement froide. Il joue ainsi plutôt dans le registre de la finesse. Néanmoins, 2013 était un millésime de faible quantité donc assez intense, avec beaucoup de matière. 2014 a été au contraire une année abondante. Le vin y a gagné en élégance et en fluidité ce qui lui confère un côté facile. 

La très belle exposition du Clos des Goisses qui apporte jusqu’à deux degrés potentiels d’alcool de plus que la moyenne du vignoble, a permis malgré tout de conserver une dimension solaire. Elle s’exprime sur des notes de miel, de pain d’épices, de thym. La fraîcheur quant à elle s’affiche davantage sur la finale, qui, nous confie Charles Philipponnat, « rappelle un peu le pamplemousse, mais pas au sens aromatique, plutôt dans la composition de la structure avec cette combinaison acide/amer. C’est cette trame solide qui en fait un vin supérieur à 2004, un autre millésime abondant, lui aussi très élégant. »

Si la craie est à l’origine de cette belle fraîcheur, la vinification sous bois d’environ cinquante pourcents des vins n’est pas étrangère à son étonnante conservation après neuf ans de vieillissement sur lie. « Nos fûts ont en moyenne trois ou quatre ans, ils sont donc plutôt jeunes, au sens où en Champagne, l’ancienne tradition était de les utiliser jusqu’à leur belle mort. On avait ainsi un vieux bois avec un caractère oxydatif, mais plus aucun apport tannique. Dans notre cas, la micro-oxygénation n’est pas absente, mais comme on a encore des tanins qui sont des antioxydants, cela ne débouche pas sur une oxydation, pour ne favoriser que le déploiement aromatique. On a donc ce double effet un peu paradoxal qui permet à la fois d’ouvrir le vin tout en conservant sa fraîcheur. On n’oubliera pas enfin cet apport flatteur du bois que procurent les jeunes tanins. Ils ont dans la perception un pouvoir un peu sucrant, qui s’exprime sur des notes vanillées. »

On retiendra également le caractère très fruité de ce nouvel opus où dominent des arômes de coing, de mirabelle et de poire. Si on laisse le champagne évoluer dans le verre, des expressions plus florales commencent à se manifester, comme la primevère sauvage, ce fameux coucou dont on peut s’amuser à croquer le pistil au goût légèrement sucré. 

La minéralité est plus discrète mais néanmoins bien présente à travers une petite touche saline. « Le goût salin que l’on ressent dans le champagne n’a rien à voir avec la présence de sel. Il est essentiellement lié à l’acidité et à la présence d’éléments aromatiques qui évoquent le sel parce qu’ils ne sont pas lourds. Pour moi, il s’agit d’une association entre ce que les Japonais appelleraient umami, une sorte de texture qui ressemble au collagène, et l’aciditéPour être plus précis, c’est la matière sèche du vin, celle qui lui donne une certaine épaisseur, mariée à l’acidité, en l’occurrence ici l’acide malique que l’on conserve systématiquement dans cette cuvée en bloquant les fermentations malolactiques. Il existe ainsi un lien direct entre acidité et minéralité.»

La cuvée arrivera sur le marché à la fin de l’année.

www.philipponnat.com

Cet article Le Clos des Goisses 2014 : directement à la source ! est apparu en premier sur Terre de Vins.

Le Château d’Estoublon intègre le domaine Villa Baulieu

Le groupe d’actionnaires du Château d’Estoublon en Baux-de-Provence vient d’intégrer le domaine Villa Baulieu en Coteaux-d ’Aix-en-Provence.

Le rapprochement avait été initié par le regretté Pierre Guénant, propriétaire du domaine depuis 2001 et disparu en septembre dernier. « Cet accord va laisser la possibilité à la famille Guénant de se désengager selon l’agenda qui lui conviendra, précise Jean-Guillaume Prats, l’un des actionnaires et président executif. Bérangère Guénant, la fille de Pierre, vit à Paris et a souhaité prendre du recul. Ce nouveau rachat va surtout permettre à Estoublon de sécuriser l’approvisionnement de la marque Roseblood créée en 2020 et qui va atteindre 1 million de cols en 2023. Nous voulons en faire une marque mondiale à l’instar des grandes marques du moment que sont Whispering Angels Miraval, Minuty, Ott… et devenir l’un des acteurs majeurs de Provence ».

Faire grandir les grands vins de Baulieu et Roseblood
Estoublon qui associe désormais les familles Courbit, Prats, Bruni-Sarkozy et Guénant représente près de 400 hectares de vignes, 200 pour Cantarelle racheté cet hiver au groupe Cap Wine, les 180 de Villa Baulieu, et les 19 d’Estoublon, au cœur de la Vallée des Baux-de-Provence. Pas d’autres extensions en vue à ce jour. « Pour l’instant, nous avons ce qu’il nous faut ,en nous appuyant aussi sur un approvisionnement en négoce grâce à un tissu de caves coopératives de grande qualité. Ces achats de vins viennent en complément des raisins de Baulieu et Cantarelle pour diversifier le sourcing, la vinification étant maintenue sur chaque site ». Le nouveau pôle entend garder et même faire monter en puissance les grands blancs et rouges de Villa Baulieu qui bénéficient d’un terroir exceptionnel adossé au seul volcan de Provence à 400 m d’altitude. Une partie du sourcing de la marque commerciale Baulieu Aix-en-Provence qui représente plus des trois quarts des volumes produits, pourrait être réorienté à terme vers Roseblood en fonction de son développement.

La belle villa toscane de Baulieu abrite également un magnifique complexe œnotouristique de luxe de 16 chambres dans une propriété de 300 hectares au total. Un projet hôtelier complémentaire de celui d’Estoublon bénéficiant des 10 chambres du château privatisable, d’un restaurant et d’une oliveraie de 120 hectares, est en réflexion. « Le rapprochement entre les deux maisons permettra de développer l’activité hospitalière du domaine et de donner un nouvel élan commercial aux cuvées Villa Baulieu tout en pérennisant les relations avec les partenaires historiques ».

Cet article Le Château d’Estoublon intègre le domaine Villa Baulieu est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Grande dégustation Primeurs] Master class exclusive La Mission Haut-Brion et Quintus

Hier soir, au Palais de la Bourse de Bordeaux, en marge de la dégustation du millésime 2022 et d’un millésime livrable d’une trentaine de propriétés bordelaises orchestrée par Terre de Vins et La Grande Cave, une poignée d’heureux participants ont pu déguster cinq vins de la galaxie Domaine Clarence Dillon, dont trois 2022 et deux millésimes livrables. Récit comme si vous y étiez.

Châteaux Quintus, La Mission Haut-Brion et La Chapelle de La Mission Haut-Brion 2022, Château Quintus 2016 et Château La Mission Haut-Brion 2006. « On a beaucoup de chance de découvrir les cinq crus qui vous sont servis ce soir », constatait hier en ouverture de cette master class de haut-vol son animateur, Rodolphe Wartel, le directeur de Terre de Vins. A ses côtés, le directeur commercial de Domaine Clarence Dillon, Guillaume-Alexandre Marx confirmait l’exceptionnel de ce moment, rappelant que la dégustation du Château La Mission Haut-Brion en Primeur à des clients particuliers était « une grande première ». Pour compléter ce plateau d’animation de haut-vol, étaient également présents le tout nouveau président de l’Union de la Sommellerie Française et Meilleur Ouvrier de France, Fabrice Sommier, et Frédéric Castéja, directeur général de la maison de négoce Borie Manoux et du site internet La Grande Cave dédié.

Dans la galaxie Domaine Clarence
Situé à Talence, La Mission Haut-Brion est l’un des rares domaines bordelais urbains. Faisant face à son illustre frère pessacais Haut-Brion (dans l’escarcelle de la famille Dillon depuis 1935), ce domaine a quant à lui été acquis par les Dillon en 1983 et compte depuis le départ une surface inchangée de 25 hectares. Bien que non-intégré dans le classement de 1855, ce cru classé de Graves n’en demeure pas moins très prestigieux, « doté du même niveau de qualité qu’Haut-Brion, mais avec une personnalité différente, explique Guillaume-Alexandre Marx. C’est d’ailleurs le seul vin avec Petrus à avoir obtenu la note de 100 par le Wine Advocate », rappelle-t-il. Rien que ça. Depuis 1988, les nectars de ces deux domaines sont créés sous la houlette d’un trio expert emmené par Jean-Philippe Delmas, dont le grand-père et le père avant lui veillaient déjà sur la destinée de Haut-Brion.

En 2011, la famille Dillon a également posé ses valises à Saint-Emilion, au Château Quintus, avec l’ambition d’exploiter « ce beau terroir sur le plateau calcaire et argilo-calcaire pour l’emmener au même niveau qu’Haut-Brion et La Mission Haut-Brion ». Et ce, « afin d’en faire l’un des plus grands vins de la Saint-Emilion et de la rive droite rivalisant avec Angélus, Petrus ou Ausone », explique le directeur commercial. Atypique pour l’appellation, ce vignoble situé sur une colline aux vignes à 360° affiche une surface de 45 ha, « là où la moyenne locale tourne autour de huit hectares », et est mené « dans une esprit bourguignon plus que bordelais. »


2022 en trio
« 2022 est hors normes, rappelle Frédéric Castéja. Sur l’ensemble de Bordeaux, pour l’instant, on n’a jamais vu ça, c’est un grand millésime à la buvablité rapide mais qui pourra aussi être conservé pendant 50-60 ans. »

Premier vin en dégustation pour débuter cette approche du millésime 2022 : La Chapelle de La Mission Haut-Brion, second vin du domaine né de l’approche parcellaire. « Chaque parcelle intègre une cuve, la dégustation déterminant ensuite quelle cuvée chacune constituera », détaille Guillaume-Alexandre Marx. La meilleure cuve sera ainsi affectée à La Mission Haut-Brion, suivie par La Chapelle, les 3e et 4e niveaux vendus à une structure de négoce possédée par le Domaine Clarence Dillon pour confectionner le vin de marque Clarendelle. Sur ce 2022, assemblage à  56 % de merlot, 35 % de cabernet sauvignon et 9 % de cabernet franc, « on cherche la même identité que pour le premier vin, mais sans le volume, la puissance et la longueur », décrit le directeur commercial. Et ce, « pour proposer un point d’entrée dans l’univers du grand vin. » Fabrice Sommier voit d’ores-et-déjà tout le potentiel de ce vin nouveau-né, doté d’un « nez sur un très beau fruit croquant, réglissé, presque sur l’amande, avec des tanins présents en bouche, mais dont la petite touche d’amers permettra beaux accords. La promesse d’une belle complexité », assure-t-il.

Après cette mise en bouche, cap sur le grand vin du domaine, Château La Mission Haut-Brion 2022, assemblage à 45 % de merlot, 45 % de cabernet sauvignon et 10 % de cabernet franc. « Pour réussir ce millésime chaud et sec, il ne fallait rien faire, ni effeuiller, ni rogner, pour conserver le maximum d’ombre », explique Guillaume-Alexandre Marx. Arrivées à maturité sans l’once d’un problème, les baies ont permis la création d’un « vin rond, chaleureux et ample, mais doté d’une belle fraîcheur en rétro-olfaction grâce à la petite chute des températures nocturne, avec une acidité garante de garde. » Pour Fabrice Sommier, impressionné par ce nectar, « ce 2022 est un monstre, dans le bon sens du terme bien sûr ! Frais, élégant, tendu et droit avec ses notes de cassis, menthol et camphre, c’est un vin taillé pour la garde. Il dévoile aussi une épaisseur avec des tanins présents, mais qui se laissent  oublier sous la rondeur et la suavité, confinant presque à la sucrosité. » Assurément « la marque d’un grand vin, bon jeune comme vieux. »

Pour clore cette découverte du millésime, cap enfin sur la rive droite avec Quintus 2022, un vin richement pourvu en cabernet franc (42%), qui lui confère « de la fraîcheur, des notes d’épices et de fleurs, mais aussi du volume et de la tension », selon Guillaume-Alexandre Marx. Une approche que corrobore Fabrice Sommier, décrivant des « notes florales sur la violette et un fruit éclatant en finale. Rond et enrobant, gourmand, ce vin est doté d’une longueur très agréable, avec une finale finement tannique et juste petite pointe amère, sur une touche herbacée noble, qui ne laisse pas indifférent et raconte quelque chose », détaille-t-il.

En deux millésimes livrables
Après ce trio de Primeurs, c’est au tour du millésime 2016 de château Quintus de se dévoiler. Fruit de « vendanges sereines par de bonnes températures, avec une chaleur présente mais non-excessive », ce millésime affiche « une très belle robe, avant un nez solaire nécessitant un apport d’air », selon Fabrice Sommier. En bouche, « le fruit se fait croquant, ouvrant un boulevard sur l’acidité, puis une finale sur la cerise noire, qui le placerait justement comme compagnon idéal d’une forêt noire, décrit-il. Ce vin se goûte déjà bien, mais l’acidité permet une projection pendant longtemps. La bouche est très élégante et présente, les tanins sont là et conduisent discrètement la discussion, sans monopoliser la dégustation. Avec sa belle salinité, ce vin serait également le complice idéal d’anguilles au vin rouge ou d’une entrecôte bordelaise », selon le sommelier.

Clou de cette dégustation, le millésime 2006 de La Mission Haut-Brion. « Je l’ai choisi parce que je l’aime », confie Guillaume-Alexandre Marx en souriant. Issu d’une climatologie contrastée, avec une forte dose de pluie « nécessitant l’intervention de cent personnes dans les vignes », ce 2006 se positionne finalement comme l’un des grands millésimes du domaine. « C’est le seul de La Mission Haut-Brion sorti au même prix qu’un premier cru classé, un vin à la capacité de garde extraordinaire », assure le directeur commercial. Pour Fabrice Sommier, ce château La Mission Haut-Brion 2006 a « la dimension des grands vins, ceux qui amènent une émotion visuelle, aromatique, avec un nez qui bouge à chaque instant, entre le fruit, la truffe et des notes florales. La bouche est en adéquation, droite, saline, fraîche, fine, elle commence son évolution. Sur ce vin, inutile de compliquer les accords gourmands, on optera pour des mets qui accompagnent et équilibrent les côtés salin et gourmand, par exemple une côte de veau à la cocotte avec un beurre clarifié et quelques champignons, ou de jolis plats de gibiers classiques. »

Quel prix en Primeur ?
Dans une invariable succession, après la messe des dégustations Primeurs attirant à Bordeaux les acteurs mondiaux du vin, vient l’heure des sorties des prix, guettées sur la planète entière. Saluant la puissance de frappe de ce système historique, « formidable moyen d’avoir une très forte visibilité sur une très courte période », Guillaume-Alexandre Marx a ensuite expliqué aux participants la politique de Domaine Clarence Dillon en la matière. « Nous ne faisons pas de rétention, nous mettons un maximum de nos vins en Primeurs, avec 98 % sur la Place de Bordeaux. Nous avons la volonté de proposer un produit de consommation, même si les prix sont élevés car la demande augmente », expose-t-il. Pour fixer ce tarif tant attendu, les équipes procèdent à une analyse du millésime, en le rapprochant d’autres millésimes comparables du domaine, en évaluant à combien s’échangent les vins sur les marchés et quels volumes sont encore présents sur différentes places. En fonction de ces critères, « on ajuste le prix pour qu’il soit le plus intéressant possible pour vous, consommateurs », assure Guillaume-Alexandre Marx.

Cet article [Grande dégustation Primeurs] Master class exclusive La Mission Haut-Brion et Quintus est apparu en premier sur Terre de Vins.

[Primeurs 2022] Antoine Médeville « Éviter le piège de la sur-maturité puis de la sur-extraction »

Au travers du rush des primeurs, Antoine Médeville, co-dirigeant du laboratoire Oenoconseil accompagnant près de 250 propriétés, nous donne le pouls de ce chaud millésime 2022.

Avant de parler des vins de 2022, pouvez-vous nous retracer l’histoire climatique de ce millésime singulier et son impact sur les vignes médocaines ?
2022 est un millésime historique et atypique. Après un débourrement précoce le gel est venu saisir le vignoble médocain le 1er avril avec une vague de froid homogène sur l’ensemble des terroirs. À partir de mai, les conditions climatiques ont été historiquement chaudes et sèches avec un épisode caniculaire dès le mois de juin ! 2022 était lancé sur les rails de la précocité et les dates de récoltes ont été inédites (dès le 29 août pour les merlots). Au vignoble, les symptômes de stress hydriques sont restés assez limité compte-tenu des conditions climatiques. Seuls les jeunes parcelles et les terroirs les plus filtrants ont marqué le pas. L’un des paramètres importants de ce millésime restera la petite taille des baies qui impactera significativement les rendements sur la plupart des terroirs. Des rendements historiquement bas en Médoc, du jamais vu depuis 30 ans. 

Dès les vendanges ce millésime caniculaire a laissé entrevoir de belles choses, doit-on parler de grand millésime, très grand millésime ou de millésime exceptionnel et pourquoi ?
Pour moi, 2022 est sans aucun doute l’un des très grands millésimes de ces vingt dernières années, l’élevage nous dira s’il est exceptionnel. Pour le révéler au plus juste il fallait maîtriser plusieurs points. D’abord éviter le piège de la sur-maturité. Des raisins récoltés trop tard donnent ensuite des vins déséquilibrés. Ensuite, être attentif au risque de sur-extraction pouvant durcir les vins avec des tanins plus astringents. Pour cela nous avons dégusté très régulièrement, comme à notre habitude, et nous avons travaillé à des températures plus basses, plutôt 24 que 28 degrés, comme à Clos Manou. Nous avons dû gérer les remontages au plus juste et les arrêter plus précocement mais aussi piloter les durées de macérations toujours dans un objectif d’élégance. Ce fut notamment le cas aux Château La Tour de By, Noaillac ou Poitevin. Afin de respecter le fruit, nous privilégions les barriques de 500 litres pour les élevages. Elles sont désormais présentes au Château Desmirail, le Crock, Fonréaud et Beauvillage.

Vous possédez le Château Fleur La Mothe, qu’en est-il du 2022, pouvez-vous nous le décrire ?
Nous avons commencé par appliquer les conseils donnés aux vignerons que nous accompagnons. La date de récolte fût historiquement précoce, le 8 septembre. Notre maître-mot fut la recherche de fraîcheur et d’équilibre, la concentration était acquise dans ce millésime chaleureux. 
La robe est profonde et les tanins racés, tout en élégance. Pour préserver le fruit, l’élevage en barriques de 500 litres est intégré chez nous depuis le millésime 2015. 2022 fait partie des grandes réussites de Fleur La Mothe. 

Cet article [Primeurs 2022] Antoine Médeville « Éviter le piège de la sur-maturité puis de la sur-extraction » est apparu en premier sur Terre de Vins.

Première édition de la Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé : cap sur Saint-Émilion

À vos agendas ! Le 4 juin prochain, à l’occasion des Trophées Bordeaux Vignoble Engagé, la première Randonnée Bordeaux Vignoble Engagée voit le jour. Et pour ce baptême du feu, direction la rive droite bordelaise et le vignoble de Saint-Émilion. 

17 propriétés sur le parcours
Premier vignoble inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO en 1999 au titre de “paysage culturel”, ce terroir viticole majeur est apparu comme une évidence au moment de choisir le théâtre de la première édition de la Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé. En partenariat avec le Conseil des Vins de Saint-Émilion et le CIVB, Terre de vins vous propose donc de sillonner les vignes saint-émillionnaises et bien plus encore, à travers 17 châteaux qui seront répartis le long des deux parcours ludiques et accessibles, de 5 et 9km. Cinq départs depuis le Parc Guadet seront échelonnés entre 9h et 10h pour le parcours de 9km, tandis que quatre départs étalés entre 10h15 et 11h sont prévus pour la boucle de 5km.

Venez découvrir en famille ou entre amis la faune, la flore et les somptueuses propriétés de cette appellation prestigieuse, tout en vous sensibilisant aux nombreuses démarches environnementales entreprises par le vignoble. Pour cela, plusieurs haltes seront proposées dans cinq des propriétés rencontrées avec à chaque fois une thématique (Faune & Flore, Nature & Respect, Empreinte et Vivre Ensemble). Ainsi, vous saurez tout sur les pratiques vertueuses mises en place par ces professionnels engagés. Vous contribuerez vous aussi à cet engagement en participant à cette randonnée, puisque les ventes des billets (5€ pour les adultes) seront reversées à Biotope Festival, association qui a pour objectif d’éveiller et d’accompagner une évolution des pratiques conscientes des enjeux environnementaux et sociétaux.

Un village découverte avec de nombreuses activités
Après l’effort, le réconfort ! À l’issue de la randonnée, retour au Parc Guadet pour profiter du village découverte et ses nombreuses activités qui enrichiront votre après-midi. Au programme, un espace ludique en partenariat avec Biotope Festival, des ateliers découverte autour des métiers du vin (tonneliers, bouchonniers…) mais aussi des ateliers pédagogiques avec l’École du Vin de Bordeaux au cours desquels vous pourrez déguster vins et produits locaux. Enfin, un espace bien-être vous permettra de (re)découvrir la sophrologie à travers un atelier de sophro-tasting qui vous fera lâcher prise et vous offrira une nouvelle approche de la dégustation de vin.

Un corner restauration sera évidemment à votre disposition avec un food truck (Casa Mama) et un coffee truck (Pablito Coffee), sans oublier le Saint-Émilion wine truck et d’autres producteurs de la Nouvelle-Aquitaine qui seront de la partie pour émerveiller vos papilles, le tout sur fond musical, avec la présence du groupe Landers dont les sonorités rock de sa chanteuse et guitariste Marie-Pierre Lacoste, elle aussi vigneronne, enchanteront le plus grand monde.

Billetterie Weezevent

Cet article Première édition de la Randonnée Bordeaux Vignoble Engagé : cap sur Saint-Émilion est apparu en premier sur Terre de Vins.