[Circuit] De Nîmes à la petite Camargue

Durant tout le mois d’août, Terre de vins souhaite mettre en lumière le dynamisme et la créativité de l’œnotourisme en France. Plus de 300 propriétés et caves coopératives se sont inscrites aux Trophées de l’œnotourisme 2022. À partir du panel des 100 finalistes, nos journalistes ont construit des circuits de 5 à 6 adresses: étapes chez les vignerons, cuvées incontournables, bonnes tables, randonnées, festivals… Aujourd’hui direction le Gard entre Nîmes et la petite Camargue.

Restaurant Duende

Lauréat du Tour des cartes 2022, double étoile Michelin 2022, Duende, le restaurant gastronomique de l’hôtel Imperator-Maison Albar, propose la cuisine du chef Pierre Gagnaire en accord avec une cave entièrement montée par Logan Thouillez. Ce dernier a puisé dans tout le Languedoc-Roussillon : « une région forte par sa diversité, nuancée et complexe ». L’établissement organise, une fois par mois, un dîner avec un vigneron invité, avec un repas sur mesure.

04 66 21 94 34 – maison-albar-hotels-l-imperator.com

IGP Coteaux du Pont du Gard

L’IGP Coteaux-du-Pont-du-Gard renouvelle ses soirées d’été agri-culturelles au Mas des Agriculteurs, à Nîmes, les lundis soir, tous les 15 jours, de mi-juin à mi-août. Avec repas (sur réservation), dégustation et spectacle. Et sur le Pont du Gard, les mercredis soir de l’été, avec dégustation et food-trucks.

pontdugard.frcoteauxdupontdugard.frlemasdesagriculteurs.fr

Vidourle Camargue 

L’été est l’occasion de rendez-vous sur la destination « Vignoble & Découverte » Vidourle Camargue avec les jeudis de Salinelles : des soirées vin, musique et terroir, du 23 juin au 25 août. Dans le même esprit, les Estivales de Sommières, tous les lundis de 19 h à minuit, du 27 juin au 29 août, pour terminer avec le Fascinant Week-End, du 14 au 16 octobre.

fascinant-weekend.fr

Mas Mellet

Émilie et Brice Bolognini conduisent leur domaine près de Vauvert en bio et s’engagent sur les cépages endémiques, replantant carignan, terret et macabeu. La cuvée Les Salines rosé 2020 (17 €), en Vin de France, est l’expression de vieux carignan vinifié sans intrant, en vieilles barriques. Le mas offre un grand gîte de 120 m², avec piscine et terrasse ouverte sur les étangs de Camargue.

06 73 12 34 50 – masmellet.com

Vignovins

Benoit et Benoit, amis d’enfance et passionnés par leur terroir, ont créé en 2016 Vignovins, pour faire découvrir, en 4×4 de 9 places, les petits chemins de vigne et les vignerons chez eux, en Costières, vins des sables et bio. Leur circuit de 3 h 30  conduit dans 2 domaines et fait déguster une dizaine de vins.

07 68 17 66 56 – 06 13 60 05 14 – vignovins.com

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Collection de vieux marcs millésimés à la distillerie Blachère

Créée en 1835, la plus ancienne distillerie de Provence produit liqueurs, pastis et autres douceurs aux accents du sud. Si son sirop de citron remporte tous les succès, ses vieux marcs de Châteauneuf du pape sont des pépites pour les amateurs.

Auguste Blachère, le fondateur, et son père s’installent à Avignon en 1835. L’ardéchois amoureux de la flore du Ventoux créé et commercialise ses recettes, souvent inspirées de celles des moines. Thym, romarin, marjolaine, mélisse et lavande, connues pour leurs vertus bienfaisantes, composent ses liqueurs. Par exemple, l’historique La Magistrale, une eau d’arquebuse qui associe 20 plantes. Dans le même esprit, La Comtadine, L’Élixir du Mont Ventoux, L’Origan du Comtat ou La Camarguaise sont autant de préparations assemblées de flore méditerranéenne, de sirop de sucre et d’épices. Selon la tradition, elles vieillissent dans des fûts de chêne pendant deux ans.

En 1951, le petit-fils d’Auguste, Louis Guiot prend la direction de la distillerie. Il diversifie la production avec le développement d’un nouvel apéritif anisé, le Pastis Marrade ainsi que de vieux marcs. Les nouvelles générations font preuve d’inventivité jusqu’en 1993, où Sandrine Blachère et Raphaël Vannelle, choisissent de s’installer à Châteauneuf du Pape. Un nouveau souffle, un immense chai, de nouveaux entrepôts, de nouvelles bouteilles, un magasin de vente et ce fameux PAC citron, créé en 1960 et dès lors indémodable.

Moins connu du grand public mais beaucoup plus des amateurs de spiritueux, le vieux marc de Châteauneuf patiente longuement dans les fûts et se dévoile en boutique. En effet, l’eau de vie de marc doit vieillir pendant 10 ans minimum pour porter la dénomination. A la distillerie, la gamme Élixir se décline en 25 millésimes de 1958 à 2010 (de 63€ à 185€ les 0,50 cl) ou en version Hors d’âge (46€ les 0,70 cl), dénommée La Réserve des Légats. Côté dégustation, son registre aromatique évoque les fruits évolués sur une finale persistante boisée. Et pour les autres millésimes ? Difficile de faire une verticale avec un alcool qui titre 43 degrés, nos impressions et nos papilles sont vites tétanisées…toutefois, nous nous sommes laissés tenter par trois décennies.

2010 : couleur vieil or, nez de fruits et de fleurs, pétales de rose, miel, fruits confits et caramel, bouche de fruits à noyaux à l’eau de vie, prune, caramel

1990 : couleur cuivrée, nez de prune confite, réglisse, noix, bois fumé, bouche toute en rondeur, tabac blond, miel, notes toastées

1958 : couleur ambrée, nez puissant de réglisse, miel et caramel, bouche mêlant zeste de citron, cannelle, poire rôtie

www.distillerieblachere.fr

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V 2010 et V 2012 de Canard Duchêne : quand Laurent-Fédou force sa nature

Il y a Z comme Zorro, et V comme Victor (le fondateur). Ce dernier a encore frappé en nous proposant un duo de choc, 2010 (uniquement en magnum) et 2012. Deux millésimes sur deux registres radicalement différents, nouvelle preuve de la créativité du chef de caves de Canard-Duchêne, Laurent Fédou.

La première cuvée (130€) est certainement la plus étonnante. Peu de maisons ont osé millésimer 2010. Et pour cause, alors que la campagne avait très bien débuté, les pluies tombées au mois d’août ont enclenché une poussée de botrytis, nécessitant beaucoup de tri à la vendange. Seulement voilà, Canard Duchêne souhaitait préparer la célébration de ses 150 ans prévue en 2018 et réclamait à son chef de caves, Laurent Fédou, un millésime de sa fameuse cuvée V. Le génie naît bien souvent de la contrainte, ce sont toujours des conditions défavorables qui poussent l’imagination aux plus belles créations et l’artiste au dépassement. Que l’on songe à Michel Ange, sculpteur de son état, à qui on imposa de peindre le plafond de la chapelle Sixtine… L’artiste a besoin d’être déplacé pour sortir de sa zone de confort et produire ses plus beaux fruits.

C’est ainsi que Laurent Fédou, un peu bousculé, a dû élargir exceptionnellement la palette des crus utilisés, pour parvenir à un assemblage qui soit à la hauteur. De fait, on retrouve une diversité de crus qui n’est pas banale pour une cuvée spéciale et qui nous fait voyager à travers toute la Champagne, depuis les grands Crus de la Côte des Blancs (Chouilly, Oiry), en passant par le Sud de la Montagne (Ambonnay, Aÿ, Avenay), la vallée de la Marne (Cumières), le Nord de la Montagne (Ludes, Taissy), l’Ouest de la Montagne (Villedommange), et même l’Aube (Les Riceys). Le résultat (60 % Pinot noir, 30 % Chardonnay, 10 % meunier) est étonnant d’équilibre et de classicisme : le nez est toasté, brioché, la bouche est sur la tarte à la mirabelle. Elle appelle la glace à la vanille, et cela tombe bien, de la vanille, il y en a justement un peu. On a aussi une petite note végétale mais très noble qui ressemble à du buis.  C’est un vin complet qui se suffit à lui-même. Un peu comme Brigitte Bardot sur son Harley Davidson, il n’a besoin de rien… « Je n’aime pas ces vieux vins dont on dit il en a eu sous le pied. Là, tu as tout le charme d’un vieux vin mais en même temps il y a du fruit. » C’est aussi un champagne avec lequel on est sûr de faire mouche parce qu’il est très consensuel. Son côté chaleureux le rapproche plutôt des champagnes d’hiver que l’on peut déguster sans problème sur une volaille à la crème et aux morilles.

V 2012 (65€), c’est tout le contraire. On part d’un millésime dont les conditions furent particulièrement favorables, avec de la fraîcheur et en même temps une belle maturité pour aboutir plutôt à un champagne d’amateur. On sait que Laurent Fédou est d’abord un amoureux des pinots noirs de la face Nord, il aime le fruit lorsqu’il est encore croquant. Pourtant cette cuvée (70 % pinot noir, 30 % meunier) est un peu à contrecourant de son style habituel si on en juge par le fruit plutôt mûr et des pinots noirs en majorité issus des crus du Sud de la Montagne, même si Mailly et Ludes sont aussi présents, et ramènent un peu de verticalité à un vin qui partait davantage sur l’horizontalité, la largeur, l’amplitude. Ce côté mûr et large a incité le chef de caves à oser pour la première fois un non dosé. Sur ce sujet délicat, Laurent Fédou nous confie un paradoxe : « A chaque fois, l’échantillon qui me paraît le plus mordant, le plus acide, est celui qui est le plus sucré, alors que l’on pourrait s’attendre à ce que cela soit le contraire. Pour moi, ce n’est pas le sucre que je ressens dans le dosage, c’est le déséquilibre, et c’est toujours en me fondant sur ce déséquilibre et non sur la perception du sucre que je rejette un échantillon surdosé ». On appréciera les arômes de pâte de coing et cette légère amertume de fin de bouche. Sans doute plus perceptible en raison de l’absence de dosage, elle appelle à se resservir. La dimension un peu saline nous avait déjà fait prescrire cette cuvée sur un plateau de fromages

www.canard-duchene.fr

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[Circuit] La Provence verte

Durant tout le mois d’août, Terre de vins souhaite mettre en lumière le dynamisme et la créativité de l’œnotourisme en France. Plus de 300 propriétés et caves coopératives se sont inscrites aux Trophées de l’œnotourisme 2022. À partir du panel des 100 finalistes, nos journalistes ont construit des circuits de 5 à 6 adresses: étapes chez les vignerons, cuvées incontournables, bonnes tables, randonnées, festivals… Aujourd’hui direction la Provence, verte.

Commanderie de Peyrassol (Médaille Exceptionnelle)

Au détour de chaque vigne et de chaque sentier du domaine, une sculpture ou une œuvre monumentale ponctue un parcours revisité. Un véritable musée en plein air qui complète la galerie hébergeant la collection du propriétaire, Philippe Austruy, et le caveau monumental en acier Corten. Désormais, deux restaurants : un snacking chic, La Table de Lou, avec verrines et cuisine de saison sous les arbres de la terrasse, et, en surplomb des vignes, une offre gastronomique Chez Jeannette, conçue par Michel Portos à partir de produits locaux dont certains proviennent du potager. Visite à partir de 15 €. Huile d’olive au domaine. Formule « Initiation à la dégustation » avec visite, dégustation de 6 vins (sur réservation 10 €/personne).

04 94 69 71 02 – peyrassol.com

Château Saint-Roux Médaille (TOP100)

Ici, tout est bio. La belle bâtisse aux couleurs florentines avec une grande terrasse accueille un restaurant proposant une cuisine familiale de terroir avec fromages, confitures et légumes du potager. La ferme, avec un troupeau de chèvres, boucs, lapins, poneys, poules de toutes les couleurs, des ruches, une fromagerie, un four à pain, une épicerie… participent également à la démarche globale écoresponsable expliquée lors des visites pédagogiques et des événements qui animent le domaine toute l’année. Visite et atelier de dégustation (29 €/personne), atelier ludique à chacun son rosé ou la découverte des arômes en musique (19 €). Chambres d’hôtes et appartements de charme (à partir de 95 €).

04 98 10 02 61 – chateausaintroux-vin.com

Château Sainte-Roseline (Médaille Exceptionnelle)

Le patrimoine historique du domaine mérite le détour, ne serait-ce que pour admirer la magnifique chapelle classée mi-gothique, mi-romane, abritant des œuvres de Chagall, Giacometti, Bazaine, Ubac… offerts par la fondation Maeght. On peut également admirer le cloître classé et l’allée majestueuse de platanes centenaires. Différentes manifestations (brocante, vendanges, festival Gloriana, journée d’art contemporain…) et concerts offrent l’occasion de découvrir les jardins privatifs. Restauration sur place l’été. Visites guidées quotidiennes (8 €).

04 94 99 50 30 – sainte-roseline.com

Domaine Font du Broc

Le domaine viticole est autant un paradis équestre, avec son élevage de pur-sang lusitaniens, qu’un écrin viticole avec un ancien cloître, une cour intérieure aux colonnes de marbre, privatisable pour mariages ou séminaires, des jardins à la française et surtout son incroyable chai-cathédrale à 20 mètres sous terre et ses barriques sous les voûtes de pierre cisterciennes. Visite 10 €/personne, dégustation gratuite. Expositions, concerts, marché de Noël, journée de la truffe…

04 94 47 48 20 – chateau-fontdubroc.com 

Le Clos des Roses (Médaille TOP100)

Au bord du massif de l’Estérel, le domaine émaille l’année de nombreuses activités à découvrir en famille (chasse aux œufs, vendanges, ferme pédagogique, Halloween…) mais également cours de yoga, sophrologie et bien sûr visite de cave, des vignes et atelier de dégustation. En cuisine, le chef Fabien Pasquale joue sur l’inspiration méditerranéenne (menu à partir de 31 €), à déguster avec les vins du domaine, notamment l’élégant Clos des Roses rouge en syrah-grenache (26,50 €). Séjour dans la bastide rose à partir de 190 € la chambre.

04 94 53 32 31 – closdesroses.com

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Trophées Œnotourisme 2022 : Maison Zeyssolff & Château Giscours

La remise des Trophées de l’œnotourisme édition 2022 a eu lieu il y a quelques semaines. Ce rendez-vous réunit les acteurs de la filière viti-vinicole hexagonale autour de son attractivité touristique. 18 lauréats répartis en neuf catégories ont été récompensés cette année.

Dans la Catégorie : « Restauration dans le vignoble » ont été récompensés:

* Offre Remarquable MAISON ZEYSSOLFF – Gertwiller 67140 (Région viticole Alsace)

Vous pouvez retrouver les offres oenotouristiques de la Maison Zeyssolff sur Rue des Vignerons en cliquant sur ce lien.

* Offre Exceptionnelle CHÂTEAU GISCOURS – Labarde 33460 (Région viticole Bordeaux)

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[Châteauneuf-du-Pape] Pour son centenaire La Mère Germaine s’offre un chef 2 étoiles

L’institution culinaire fête ses 100 ans avec l’installation du chef belge, doublement étoilé, Christophe Hardiquest. Isabelle et Arnaud Strasser vont pouvoir souffler … leurs bougies.

Fondée en 1922 par la cheffe Germaine Vion, l’étape gourmande a été rachetée par Isabelle et Arnaud Strasser, qui lui ont offerts un joli lifting pour sa réouverture en 2021. Relookée, la table châteauneuvoise a décroché son étoile Michelin dans la foulée, avec le chef Camille Lacome et la pâtissière Agathe Richou.

Après un duo de « Top chef » en résidence estivale, Elis Bond et Wilfried Romain, le restaurant accueille depuis le début août, le chef belge Christophe Hardiquest. Un ouf de soulagement pour le couple Strasser qui a du faire face, comme nombre d’établissements, à une gestion difficile de personnel.

Le chef noté 19,5/20 au Gault&Millau et ses 2 étoiles Michelin pour son restaurant Bon-Bon arrive de Belgique. Diplômé de l’école hôtelière de Namur, il signe pour une nouvelle aventure gustative en Provence. Destination suggérée par le couple Strasser, habitué de son restaurant bruxellois, quand celui ci évoque désirer un nouveau challenge.

A Châteauneuf-du-Pape, Christophe Hardiquest aura tout loisir de dénicher les meilleurs producteurs pour magnifier « une cuisine identitaire et inventive » et l’associer aux crus locaux. Il serait un fin connaisseur en matière d’œnologie et adorerait imaginer des accords mets et vins. Il pourra piocher  dans les caves d’Isabelle et Arnaud Strasser, propriétaires des domaines : Le Prieuré des Papes à Châteauneuf-du-Pape, Coyeux à Beaumes-de-Venise, La Pousterle à Ansouis et Le Moulin Blanc à Tavel, sans  oublier un peu de Condrieu en fermage.

Terre de Vins a aimé le Châteauneuf du Pape blanc 2020 (44€), fleurs et fruits blancs mêlés, associant fraîcheur et tension, gras et sapidité. Le Luberon blanc 2019 Terroir d’Ansouis (16€), floral, porté par des notes légères de miel, d’acacia et d’agrumes, vif et élégant. A associer à la raviole de langoustine proposée par Clément Peile, le jeune chef du restaurant bistronomique Le Comptoir, autre établissement d’Isabelle et Arnaud Strasser.

www.lameregermaine-chateauneufdupape.fr

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[Circuit Gigondas] Jocundatis par Toutatis

Durant tout le mois d’août, Terre de vins souhaite mettre en lumière le dynamisme et la créativité de l’œnotourisme en France. Plus de 300 propriétés et caves coopératives se sont inscrites aux Trophées de l’œnotourisme 2022. À partir du panel des 100 finalistes, nos journalistes ont construit des circuits de 5 à 6 adresses: étapes chez les vignerons, cuvées incontournables, bonnes tables, randonnées, festivals… Aujourd’hui direction, le Rhône sud dans le vignoble de Gigondas.

Domaine de Piéblanc

De conception sobre et élégante, insérée dans ses vignes pour se fondre dans le paysage, la nouvelle cave de Matthieu Ponson est une réussite esthétique. L’entrepreneur reconverti vigneron a désormais un écrin pour vinifier et présenter toutes ses pépites certifiées bio. Outre des ventoux et des beaumes-de-venise, le passionné signe deux cuvées en AOP Gigondas. Sur le millésime 2019, elles ont pour dénominateur commun l’expression du fruit, couplée à une texture soyeuse.

04 90 36 07 83

Gigondas LaCave

Les valeurs coopératives sont portées par ces viticulteurs qui présentent, entre autres, 9 cuvées produites sur leurs 128 hectares en AOP Gigondas. Dans l’air du temps, la cave propose des balades en VTT électrique pour découvrir les terroirs des Dentelles de Montmirail (les jeudis sur réservation) et ses vins. Le concept « wine, food and live music » est devenu le rendez-vous estival du mercredi (20 & 27/07 – 3 & 10/08), dans une ambiance funk, soul ou latino avec food-truck et glacier (5 € avec un verre).

04 90 65 83 78

Domaine du Gour de Chaulé

Succédant à une lignée de femmes vigneronnes, Paul Fumoso est un jeune homme à la personnalité attachante, qui marque son petit territoire. En dehors des standards, il fonctionne au feeling, refuse le bois et recherche le « reviens-y ». Sa cuvée N°8, un 100 % grenache (39 € le 2019), ne demande qu’à s’ouvrir. Le fruit est là, un peu en retrait, la couleur légère. L’élevage de 18 mois en œufs béton apporte une vraie fraîcheur en bouche, à fleur de peau du raisin affleurent les épices.

04 90 65 85 62

Pierre Amadieu

Dans la famille Amadieu, demandez Marie. Elle propose des soirées œnologiques sous forme d’ateliers. Le 23 juin, c’est grenache, l’occasion rare de déguster une verticale de la cuvée Le Pas de l’Aigle, en AOP Gigondas. Le 15 septembre, c’est au tour de la clairette avec une verticale du côtes-du-rhône Domaine Grand Romane blanc. Formules visite guidée du village + dégustation avec une guide-conférencière (10 €/personne) et promenade découverte des terroirs (27 juillet) sur réservation.

04 90 65 84 08

Clos Léopold

Imaginez un clos de 6 hectares, situé dans un cirque naturel, au cœur des Dentelles de Montmirail. Julien et Marie-Caroline Mazaloubaud y ont réalisé leur rêve : vinifier les raisins de ces vieilles vignes héritées du grand-père. Dans ce décor de rêve, si difficile à travailler que le labour est fait à cheval, Julien a construit une pergola de bois, installée une table. Ici, l’amoureux de la syrah fait découvrir aux amateurs passionnés le berceau de sa cuvée Clos Léopold.

06 08 22 23 65

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Saumur-Champigny : le retour des Grandes Tablées

Après l’interruption forcée du Covid-19, le rendez-vous des amoureux de Saumur-Champigny est de retour. Plus de 10 000 personnes sont attendues verre en main dans les rues de Saumur les 3 et 4 août.

Les 3 et 4 août 2022, la couleur rouge sera à l’honneur dans les rues de Saumur (Maine & Loire). Dans les verres, dans les bouteilles et sur le dos des dizaines de vignerons et organisateurs de ce fabuleux évènement gourmand et joyeux dont le succès ne se démentit pas. Après l’arrêt obligatoire pour cause de pandémie, les Grandes Tablées de Saumur font leur retour en 2022 place de la République. Certes, les places pour le dîner lui-même seront plus que rares, car elles ont été prises d’assaut dès l’ouverture des ventes. Mais l’ambiance sera tout aussi sympathique sans siège, car les dégustations de Saumur-Champigny restent accessibles, de même que la musique. Le long des 2 kilomètres de tables dressées, pas moins de 16 tonneaux de service et plusieurs scènes musicales assurent dégustation et ambiance musicale.

La cuvée des 100 vignerons

Il est prévu qu’environ 10 000 personnes se retrouveront dans le centre-ville de Saumur pour les Grandes Tablées du Saumur-Champigny 2022. Pour que la fête soit à la hauteur en plein été et en plein air, les vignerons sont à pied d’œuvre. Ils ont sélectionné 6 000 bouteilles de 4 millésimes différents qui permettront aux visiteurs de voyager dans l’histoire gustative de l’appellation phare des rouges de Loire. Elles ont été remontées de cave pour être étiquetées par une dizaine de vignerons qui se sont réparti la tâche. Elles retourneront très vite en cave pour être ressorties une heure avant la manifestation et être servies à bonne température. Ces bouteilles appartiennent à la Cuvée des 100 vignerons, la cuvée élaborée avec le raisin d’une centaine de vignerons Saumur-Champigny.

Des concerts avant la surprise

Pour la 20eme édition de leurs Grandes Tablées, les vignerons ont réservé une surprise lumineuse à 22h30. En attendant, pendant le repas, la «Mine de Léo» se produira sur la scène centrale et deux Brass Bands animeront les travées. À 21h, le groupe «Joyeux Bordel» sera face à l’Hôtel de Ville et «Ton zinc» sera côté Loire. Enfin les Italiens « celtes » de «Rumpled» clôtureront la soirée à 23h.

Un repas digne de Gargantua

Saumur n’étant pas si loin de Chinon, le repas servi à 6 000 exemplaires en deux soirées sera digne de Gargantua. Les melons du Prieuré de la Dive sont encore aux champs et chaque jour de la manifestation, 20 bénévoles s’activeront pour en découper 3 000 portions. La Croustade que François Sassier et Pierre Millon prépare avec les boulangers va commencer à se rapprocher des fourneaux. Pour les cuisiner, il faudra 160 kg de rillauds (poitrine de porc confite) et 100 litres de Saumur-Champigny dans lesquels les faire mariner. Pour accompagner, il y aura aussi 200 kg de champignons et 120 kilos d’échalotes de la Rosée des Champs à Doué en Anjou. Le traiteur Girardeau, lui, commence la découpe de ses 400 kg de porc pour son « pressé ». La fromagerie Seigneuret quant à elle aura eu besoin de 1 000 litres de lait de ses chèvres de Louzy pour réaliser ses fromages afin de régaler les convives. Enfin les boulangers ont commandé 500 kg de farine pour leur pain et les choux vanille/framboise.

Une fête reconnue

Les Grandes Tablées ont été reconnues d’intérêt national par le Ministère de l’Agriculture en 2013. Elles ont aussi obtenu le prix national « René Renou » de l’Œnotourisme en 2013, en binôme avec Festivini le festival estival du Saumurois.

Pour réserver vos places c’est ici.

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Découvrez le Tour des cartes Occitanie

En partenariat avec @vinspaysdocigp, le Tour des Cartes Occitanie récompense les meilleures cartes des vins des établissements de la Région Occitanie à travers 5 catégories.


Bars à vinsRestaurants de chaînes nationalesRestaurants traditionnels et brasseriesRestaurants de plageRestaurants gastronomiques et étoilés 

Durant tout l’été retrouvez en vidéo les lauréats 2021.

La remise des prix de la 3e édition, aura lieu le 3 octobre 2022 au Domaine de Manse à Lattes.

Bel été !

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Champagne : l’Hôtel de Mutigny ouvre ses portes !

L’histoire est un roman, avec comme héros un ancien délégué CGT des ouvriers cavistes, maire de son village, qui a cru dès la fin des années 1990 à l’avenir de l’œnotourisme en Champagne et imaginé un projet hôtelier de grande envergure, en pleine nature, au milieu des vignes. Porté par le groupe autrichien Loisium, il ouvrira ses portes Lundi.

Serpent de mer de la Champagne depuis 25 ans, l’hôtel de Mutigny ouvre pour la première fois ses portes le 1er août. Avec un investissement de 27 millions d’euros, le complexe compte 101 chambres, un spa, un restaurant bistronomique, un restaurant gastronomique, une piscine en plein air, des salles de séminaire et une cave regroupant 4000 cuvées différentes de champagne ! Le tout perdu en pleine nature, dans un tout petit village de 190 habitants, loin des grands axes touristiques et magnifiquement fondu dans le paysage entre la forêt et les vignes sur les hauteurs du sud de la montagne de Reims. Le concept pouvait faire peur, mais le besoin de nature de l’après covid semble désormais lui donner raison.

Derrière ce projet, il y a la volonté d’un homme, Bernard Beaulieu, ancien ouvrier remueur de la Maison Bollinger et ancien délégué CGT. Pendant toute sa carrière, il s’est battu pour défendre la convention collective des cavistes, aujourd’hui l’une des plus généreuses. Ses supérieurs lui ont proposé à plusieurs reprises des postes de cadre. « J’ai toujours refusé, je ne voulais pas trahir. » En 1995, il devient maire de son village. « Je me suis dit qu’on n’occupe pas cette fonction pour inaugurer les chrysanthèmes. Je me sentais redevable vis-à-vis de cette Champagne qui m’avait fait vivre pendant tant d’années. Je cherchais une idée. Sur ce village au bout du monde perché sur un monticule, une activité même micro-industrielle était inenvisageable, faute de foncier disponible. On ne pouvait pas toucher à la forêt qu’il fallait sauvegarder, et le reste était planté de vignes. Au cours d’un déjeuner avec le patron de Bollinger, celui-ci m’a parlé de ce qu’avait fait Caudalie dans le Bordelais : un projet hôtelier centré sur le vin. De mon côté, j’étais convaincu que le tourisme dans les caves n’avait plus d’avenir parce que le travail s’y était industrialisé, alors que dans les vignes où on n’emmenait jamais personne, on avait gardé une approche artisanale. C’est pour cette raison que j’ai lancé en 2000 le sentier du vigneron. Installer un hôtel immergé au milieu des vignes s’inscrivait dans la même démarche. »

Le maire se met en quête d’un lieu. Ce sera l’ancienne sapinière. Il convainc plusieurs maisons de céder leurs lopins alors que certaines tablaient sur la révision de l’appellation pour y planter des vignes. Beaulieu commande aussi des études sur la rentabilité du projet. A l’époque, personne ne croit au potentiel touristique de la Champagne, même les grandes maisons. Il suffit pour cela de se remémorer les difficultés rencontrées par Pierre Cheval pour entraîner la profession dans le classement au patrimoine mondial. L’étude qui réalise un inventaire de ce qui se pratique dans les autres vignobles du monde se montre pourtant très optimiste à condition que l’offre soit à la hauteur de l’image de luxe que véhicule la Champagne.

Enfin, Beaulieu trouve un investisseur, un Bordelais. Mais la foudre tombe. « Le Bureau de recherche géologique et minier réalise une étude à la demande du préfet de région et conclut que sur les villages champenois en haut de coteau, il existe trop de risques de glissements de terrain et qu’il n’y aura plus désormais d’autorisation de constructions. Nos amis bordelais se retirent du projet. Et moi je me retrouve avec 17500 m2 d’une zone avec glissement de terrain ! Je prends contact avec le patron du BRGM qui quittait la région. Il m’informe que l’Etat ne lui a pas donné les finances pour mener une véritable étude et que celle-ci a été confiée à des stagiaires. Je décide de me battre et je commande une étude à un cabinet de Gap qui conclut que le terrain étant dans une zone où la pente est inférieure à 5 %, il ne peut y avoir de risques.  La DDT me demande ensuite une étude complémentaire sur le ruissellement des eaux. Finalement, j’obtiens gain de cause et ils sont obligés de valider ce qui fera grand bruit et poussera les autres maires des communes dans la même situation à mener une action. »

Côté investisseurs, Beaulieu connaît encore plusieurs déconvenues (Maranatha, Marugal) avant de découvrir lors d’un voyage en Alsace l’approche hôtelière du groupe autrichien Loisium. Intéressé par la proposition de Beaulieu en Champagne, celui-ci reprend le même projet dessiné par le cabinet Jouin-Manku qu’avait mandaté Maranatha mais en y apportant sa signature (cuisine ouverte, nombre de chambres plus important, patio…). Beaulieu doit encore trouver d’autres associés. Il y aura de jolis coups de pouce du destin. Lors de la venue de Hollande à la foire de Châlons, ses collègues cégétistes manifestent. Le président leur suggère plutôt de lui soumettre des idées d’investissement. Le représentant de la banque postale cherche en effet en vain des projets à soutenir en Champagne. Ils lui font part du projet de Mutigny…  

https://www.loisium.com/fr/champagne/

Photos © Loisium

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