Enchères caritatives de vins pour les 10 ans du Clos… 

Pour célébrer les 10 ans de son ouverture, le bar à vins le Clos à Reims organise, entre autres événements, deux ventes aux enchères de vins et champagnes ce 6 décembre, dont une vente caritative, animée par le comédien axonais Pascal Demolon.

Autrefois écuries pour le marché de gros du Boulingrin, le Clos a vécu plusieurs vies avant de devenir ce bar à vins incontournable du quartier bobo chic de Reims. « Europcar s’y est installé puis une société d’événementiel », se rappelle Benjamin Carteret. Originaire d’Epernay, le fondateur avait depuis longtemps l’idée d’ouvrir un bar à vins, bar à champagne. « J’avais envie d’une ambiance rappelant les années 1930, façon Kiki de Montparnasse. » Après avoir travaillé dans l’audiovisuel à Paris pour Canal +, Benjamin Carteret découvre les locaux du 25, rue du Temple. Le quartier n’était pas encore ce lieu convivial, touristique et de gastronomie qu’il est devenu ; les halles du Boulingrin étaient en pleine réfection. « Il a eu le nez creux », plaisante Ben Tisserand, codirecteur. « Disons qu’on a ouvert au bon moment », reconnaît Benjamin Carteret. « Au début, j’ai commencé avec la dégustation de 36 vignerons et maisons. On offrait même un accord mets et vins ! Je me rappelle un accord demi-homard avec une cuvée Waris-Larmandier. » Depuis, ces offres se sont arrêtées, le lieu s’est agrandi autour de cette cour close qui a donné son nom au bar. Près de 1000 m2 sur plusieurs espaces, 1000 références, dont une majorité de champagnes. Dix ans plus tard, force est de constater que tout Rémois connaît le Clos, unique en son genre. « Pourvu que ça dure ! sourit Benjamin Carteret. On y met beaucoup d’efforts, de travail, et on essaie de se renouveler. » Le programme prévu pour la célébration de cet anniversaire est un bon exemple. Cinq jours de fête, entre concerts et stand-up, avec une soirée spéciale le 7 décembre où seront présents Les Cuissards, Jean-François Cayrey, Tano, Oldelaf et Baptiste Lecaplain (Réservations : https://www.reims-tourisme.com/agenda/les-10-ans-du-clos/). Et comme il n’y a pas de fête sans partage, deux ventes aux enchères caritatives de vins et champagnes sont également prévues.

De Dom Pérignon Jeff Koons 2004 au Grand-Echezeaux 1973
Ce mercredi 6 décembre, une première vente se déroulera à l’hôtel des ventes de la Porte de Mars qui jouxte le Clos. Seront proposés 113 lots de vins et champagnes, parmi lesquels : un flacon Grand-Echezeaux 1973 du domaine de la Romanée-Conti (à partir de 1400 euros), six bouteilles de Dom Pérignon 2004 de l’édition limitée Jeff Koons (à partir de 1500 euros) et trois de Pessac-Léognan Château Haut-Brion 2001 (à partir de 1200 euros). D’autres bouteilles seront plus accessibles. On pourra par exemple dénicher un Saint-Emilion grand cru Château Grand Mayne 2001 dont la première enchère sera fixée à 18 euros.

Une seconde vente inédite, au Clos cette fois, se tiendra dans la foulée. Animée par le comédien Pascal Demolon, né à Soissons, elle proposera exclusivement des bouteilles de champagnes. « Nous avons réuni 45 lots, offerts par nos partenaires champenois (maisons et vignerons), qui ont joué le jeu en apportant des bouteilles, des magnums ou des jéroboams », précise Ben Tisserand. Les intéressés pourront faire l’acquisition d’un magnum Billecart-Salmon, cuvée Nicolas-François Billecart 1996 ainsi que d’une visite dégustation pour six personnes, d’un jéroboam Ruinart 2003, d’un blanc de blancs Jacques Selosse lieu-dit les Chantereines (Avize) ou d’un jéroboam Pierre Gerbais La Loge extra-brut. Ce, pour une bonne cause, puisque tous les bénéfices seront reversés à l’association Imagine for Margo, qui récolte des fonds pour la recherche sur le cancer des enfants.

Vente classique à l’hôtel des ventes à 18h ; vente caritative à 19h
Accès libre ; en direct sur interencheres.com (lots déjà visibles) 
Infos : https://www.facebook.com/LeClos.Reims/

Accords mets et vins de prestige
Le Clos compte bien célébrer la prochaine décade. Pour cela, Benjamin Carteret ne manque pas d’idées. Il envisage de rénover le bar donnant sur la rue du Temple « afin de le spécialiser en bar de prestige, en nous appuyant sur des accords culinaires ». Une façon de revenir aux sources, en imaginant une offre commerciale de bar autour des vins très haut de gamme, qui n’existe pas à Reims.

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La Cité du Vin de Bordeaux joue les pères-Noël

En panne d’idées cadeaux pour wine lovers et wine loveuses ? Pas de panique ! En libre accès au rez-de-chaussée, le concept-store de la Cité du Vin est là pour vous inspirer, avec sa large offre de produits autour du vin, pour tous les goûts et dans tous les budgets. Sélection de Fêtes par ici !

Pendentifs et chaîne en argent – PERLE DE VIN – 75 € 
Perle de Vin propose des bijoux originaux : les perles qui ornent les colliers, boucles d’oreilles et bracelets sont remplies de vin, à l’image des pendentifs « Suzon » (vin rouge) et « Odette » (vin blanc).

Aérateur à vin universel Developer Universel et son socle – L’ATELIER DU VIN – 60 € 
Un outil pour aérer son vin au verre ou à la carafe selon son goût et à sa mesure. En s’écoulant sur la paroi du Developer Universel, le vin s’oxygène de manière douce et libère amplement ses arômes.

Livre Accords Vins et Mets de Philippe Faure-Brac – 50 € 
À partir de classiques de la cuisine française et internationale, le Meilleur sommelier de France et du Monde Philippe Faure-Brac livre 100 accords traditionnels, géographiques, créatifs et inattendus. Très illustré, aussi beau que pratique, ce livre propose pour chaque duo la fiche technique du vin, la recette, les alliances harmonieuses et des alternatives avec d’autres vins qui sauront révéler le mets. 

Coffret accompagnement foie gras (3 pots de 45ml) – L’EPICURIEN – 9 € 
Confit d’oignons, confit de sauternes et figue au vinaigre balsamique… Voilà un trio gourmand de choc pour accompagner le foie gras, mets de fêtes de fin d’année par excellence ! 

Set de 6 flûtes (20 cl) pour vins effervescents Open Up – CHEF & SOMMELIER – 57 € 
C’est l’accessoire indispensable pour déguster du champagne et des vins effervescents, stars des fêtes de fin d’année. Leur forme unique permet une oxygénation optimale du liquide, sublimant tous les arômes et saveurs. La qualité supérieure de leur fabrication garantit une utilisation durable et une belle expérience de dégustation. 

Jeu de plateau VITICULTURE (à partir de 14 ans) – 59,90 € 
Quelle meilleure occasion que les retrouvaille familiales pour s’adonner à un jeu de société ? « Viticulture » est un jeu de stratégie et de plateau qui vous emmène au cœur des vignobles de Toscane ! Démarrant le jeu avec quelques ouvriers et un vieux pressoir, vous devrez exploiter vos terres et embaucher de la main d’œuvre au rythme des saisons afin de produire des vins de qualité. Parviendrez-vous à honorer votre héritage en devenant le meilleur vignoble d’Italie ? 

Mon imagier de Bordeaux (0-3 ans) – LES PETITS CROCOS – 10,90 €
Sensibilisez vos enfants aux emblèmes de la ville en quatorze illustrations. La Cité du vin, le Grand-Théâtre, le CAPC, la place des Quinconces, la bazadaise, les canelés… Bordeaux n’aura plus de secret pour eux ! 
Plus d’informations www.laciteduvin.com

©Anaka

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[Entretien] Kelly Rangama prend le relai à la Table des chefs de G.H. Mumm

À la Maison Cordon Rouge, à Reims, le champagne Mumm a ouvert un restaurant où se succèdent tous les trois mois un grand chef différent qui vient en résidence pour allier sa cuisine aux cuvées de la marque. Avec Kelly Rangama et son mari Jérôme Devreese, c’est un véritable voyage qui nous est proposé, mariant la gastronomie française la plus classique aux influences ultra marines… Un rayon de soleil dans la grisaille de l’hiver champenois !

Comment la vocation vous est-elle venue ?
Je suis d’origine réunionnaise. Je suis partie à 17 ans en métropole pour faire mes études. Je n’étais pas très douée à l’école, j’ai obtenu un bac littéraire, mais sans savoir trop comment. Je me suis lancée dans un BTS Communication des entreprises, parce que cela sonnait bien. Au bout de six mois, j’ai arrêté. Je suis rentrée à la Réunion et j’ai dit à ma mère que je ne savais pas très bien ce que j’allais faire de ma vie. En regardant la télévision, je suis tombée sur l’émission « Oui Chef ». C’est là que le déclic s’est produit. Je suis repartie en métropole à l’école Ferrandi. Pour autant, la cuisine n’est pas venue comme ça à moi, mon père m’a transmis beaucoup de choses. C’était un très bon cuisinier, pas de métier, mais passionné. Il faut savoir que le dimanche à la Réunion, on mange toujours en famille, c’est très convivial, on se lève tôt pour préparer la cuisine, les plats en sauce, et on passe vraiment du temps à table, un peu trop même selon mon mari, mais nous on adore ça ! Mon père nous a initiées à toutes les cultures, pas seulement créole. Il pouvait aussi bien cuisiner chinois, maghrébin… La Réunion est une île très cosmopolite. Dans le cadre de ma formation, j’ai réalisé plusieurs stages. Le premier a été chez Michel Portos lorsqu’il était au Saint-James à Bouliac, où j’ai rencontré Jérôme qui était en pâtisserie. Depuis, nous ne nous sommes plus quittés et il est devenu à la fois mon mari et mon associé ! Nous sommes revenus à Paris pour travailler pour Thomas Boullault à l’Arôme. J’ai commencé stagiaire, je suis ressortie sous-chef. Ensuite, j’ai fait l’ouverture du Boutary, un restaurant spécialisé dans le caviar. Un vrai challenge, parce qu’accorder le caviar aussi bien sur des entrées, des plats que des desserts, n’a rien d’évident. Les débuts ont donc été compliqués d’autant que le quartier Saint-Germain n’était pas facile. 

C’est à ce moment-là qu’une casteuse de Top Chef vous a contactée…
Oui, c’était un moment où je me posais beaucoup de questions, où je ne savais plus trop où j’en étais, et je me suis dit pourquoi pas ? J’ai intégré la saison 8 en 2017. Je ne regrette pas cette expérience qui a été un tremplin et qui m’a permis de me resituer un peu. Par contre, j’ai eu du mal à digérer la sortie un peu expéditive. Cela m’a conduite à une grosse remise en question. J’ai pensé que dans le fond, la gastronomie n’était peut-être pas la bonne voie et que je devais davantage aller vers la bistronomie. J’ai essayé, et pendant trois mois j’en ai souffert, j’en ai même pleuré. La restauration est une grande famille et il faut de tout, mais ce n’était pas pour moi. Et me revoici plongée dans des remises en question.

Cette fois, c’est France Ô, une chaîne qui touche les territoires et les départements ultra marins, qui vous appelle …
Oui, ils me proposent de devenir l’animatrice d’une nouvelle émission dans laquelle je vais sillonner les DOM TOM et partir à la découverte de leurs différentes cuisines. Pendant deux ans, je réalise un petit tour du monde où j’explore des méthodes, des techniques, des plats, avec des cuisiniers mais aussi avec des grands-mères, des mamas, des passionnés qui acceptent de m’ouvrir leurs portes. C’est une claque pour moi ! Je me rends compte qu’il existe encore des façons de cuisiner en 2023 très traditionnelles. Qui peut imaginer qu’aujourd’hui encore certains vont dans leur jardin creuser un trou pour cuire un poisson vapeur ? Et puis il y a tous ces produits qui ont des goûts vraiment différents : le fruit à pain, le manioc, le taro… Nous n’avons pas les mêmes terroirs, le même soleil… Je suis donc revenue avec un nouvel univers culinaire, une nouvelle approche. Jérôme m’a accompagnée dans ces voyages, il voulait que nous ouvrions notre propre restaurant. Ce sera chose faite en 2019 avec Le Faham. Le but n’était pas d’obtenir tout de suite une étoile, mais déjà de se faire un peu les dents, et ensuite d’aller en chercher au moins une pour consolider notre parcours. Sept mois à peine après notre ouverture, elle nous est tombée dessus. J’avoue que nous étions sous le choc, nous n’étions pas prêts.  L’accalmie du covid nous a permis de mieux gérer cette transition. 

Comment fonctionne votre collaboration avec Jérôme ?
Notre restaurant est vraiment une synthèse de nos deux métiers. Il tient son nom d’une orchidée que l’on trouve à la fois à la Réunion et aux Antilles où Jérôme a vécu. On l’utilise aussi bien en cuisine que pour infuser le rhum, les sorbets et les brioches. Bref, elle symbolise notre rencontre. Il n’est pas toujours évident de garder un fil conducteur entre la cuisine et la pâtisserie. Souvent, dans les restaurants, lorsque vient le dessert, il y a un bémol, c’est trop sucré, trop lourd. Jérôme a un atout. Je dis toujours qu’il ne pâtisse pas, mais qu’il cuisine de la pâtisserie. Il fait partie de cette génération de pâtissiers qui désucrent tout. Notre cuisine suit les codes de la cuisine française traditionnelle, parce que notre parcours nous a fait côtoyer les bases de celle-ci. Mais nous la remettons au goût du jour en venant ajouter à chaque fois un petit quelque chose, une épice, un aromate, un vinaigre, un feuillage, un produit qui vient soit des Antilles, soit de la Réunion. 

Qu’est-ce qui vous attiré dans ce partenariat avec la Maison Mumm ?
La maison correspond bien à l’esprit du Faham. Elle est familiale, elle a toute une histoire, et s’inscrit sans cesse dans l’innovation, l’exploration. Notre cuisine est assez singulière, on ne mange pas du piment végétarien dans tous les restaurants parisiens. Les accords ont d’ailleurs représenté un vrai défi pour Raimond Tomsons. Mais cela fonctionne très bien, notamment grâce aux échos que produisent les agrumes dans le champagne. Je pense notamment à l’assiette de Saint-Jacques rafraîchie avec une râpée de combava qui a été associée à la cuvée RSRV Blanc de blancs 2015.

Prix 55 € à midi (menu 3 séquences), 75 € le soir (menu 4 séquences), 115 € (6 séquences). Du Jeudi au Samedi, déjeuner et dîner. Le Lundi uniquement le dîner. Réservation en ligne : https://www.mumm.com/fr-fr/la-table-des-chefs-mumm/

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VIE : Pour un modèle vertueux et rentable

À l’occasion du salon Sitevi à Montpellier, l’Anivin de France et l’Institut Français de la Vigne et du Vin (IFV) ont présenté les premiers résultats du projet VIE.

VIE pour Vignoble Innovant et Eco-responsable. Le projet, initié en 2018, présenté par Serge Tintaré et Bruno Kessler, respectivement président et vice-président de l’Anivin de France, a reçu l’aide scientifique et technique de l’IFV, d’Arterris, Celesta-lab et du laboratoire œnologique Dubernet. Concrètement, il s’agit d’offrir aux viticulteurs un modèle de production agroécologique et durable*. Pour se faire, des expérimentations ont été réalisées in-situ sur deux sites pilotes d’une trentaine d’hectares, implantés dans l’Aude : Ouveillan et Bram. Plusieurs aspects sont mis en perspective après un bilan carbone : le respect de l’environnement, la biodiversité aérienne, le fonctionnement et la richesse du sol, la maîtrise de l’eau et du végétal, l’installation du vignoble, avec les cépages résistants floréal et artaban par exemple. Chaque item a été développé par un technicien ou un expert référent, résultats d’expérimentation à l’appui.


Calcul de l’empreinte carbone, enherbement et couverts végétaux, installation de haies, restitution des bois de taille, travail du sol, apports organiques et compost… Une panoplie d’outils, par ailleurs déjà concluant, qui met en perspective la rentabilité du process. Les rendements des cépages résistants sont probants, par exemple 14 tonnes/hectare pour le floréal, dès la troisième feuille. 
Après la théorie, place à la pratique. Les premières vinifications ont été réalisées et dégustées. Entre un cabernet-sauvignon et un chardonnay, le floréal déploie énormément de séduction, dans une gamme de fruits jaunes et d’agrumes. L’artaban est le type même de vin léger et sympathique. Deux modèles séduisants prêts à conquérir de nouveaux consommateurs.
*simulation sur le site www.vindefrance.com

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L’ascension du Crémant de Bordeaux : Bordeaux Families investit

On le sait, le Bordeaux générique va mal. Pourtant s’il y a une appellation qui se porte plutôt bien, c’est celle du Crémant de Bordeaux. La coopérative vinicole Bordeaux Families, sous l’étiquette Louis Vallon, en a toujours produit et a fait passer sa production de 25 000 cols il y a une quinzaine d’années à 2,5 millions aujourd’hui, avec une perspective à 4 millions. C’est le premier producteur de crémant à Bordeaux, avec toute une gamme. Les raisons de ce succès.

Tout d’abord, « les gens consomment davantage du frais (blanc, rosé et crémant), se mettent moins à table et consomment moins de viande» nous dit Philippe Cazaux, le directeur général chez Bordeaux Families. « La consommation est plus festive et apéritive ». Le crémant, avec ses bulles, est donc « dans le marché », la gamme Louis Vallon s’étalant sur une tranche de prix allant de 8,75 € à 13,3 €. Un prix bien positionné car le champagne ne touche plus cette tranche de prix. Ensuite, le vignoble était là. Pas besoin de replanter. L’entre-deux- mers avait déjà tous les cépages adaptés à ce type de production et les caves coopératives de Bordeaux Families y sont bien implantées. Le sémillon tout d’abord qui apporte sa capacité d’élevage sur lattes (lorsque la bouteille attend avec ses lies au moins 9 mois pour sa prise de mousse), et sa vivacité : c’est la colonne vertébrale. Pas de sauvignon blanc dans le crémant Louis Vallon. Et puis, deux cépages noirs : le merlot qui va amener la fraîcheur et l’aromatique, et le cabernet franc qui va apporter la structure et la chair. L’identité est là. Ce crémant d’assemblage serait-il un plan de secours pour les vignerons de Bordeaux en difficulté sur le rouge ? « Plutôt un axe de développement » répond Philippe Cazaux. Si les cépages sont là, il faut tout de même prévoir deux à trois années d’adaptation « pour faire basculer le vignoble et augmenter la vigueur de la plante ». Il faut que la plante puisse protéger la grappe par son feuillage. On ne cherche pas la maturité mais plutôt l’acidité. 

Une production de crémant plus rentable que celle du rouge ? 
Le cahier des charges autorise une production de 78 hl par hectare, supérieure aux 60 hl par hectare qu’autorise l’AOC Bordeaux rouge. Mais « c’est une production coûteuse car il faut entre 70 et 100 heures par hectare de récolte à la main selon le soin apporté alors qu’avec la machine c’est 2 heures » précise Philippe Cazaux. Les vendanges sont obligatoirement manuelles car les raisins sont mis en cagettes afin d’éviter que les baies ne s’écrasent sous leur propre poids et ne produisent du jus : des conséquences fâcheuses qu’on observerait dans une cuve de vendangeuse mécanique. Surtout, pas de macérations des baies : il faut que les jus restent clairs, même pour les blancs de noirs ! En vérité, ce qui est rentable c’est de produire un crémant avec un cahier des charges qui recherche la qualité, et surtout, de lui trouver un public et de le vendre. Bordeaux Families suit donc la demande du marché, voire même les anticipe, en ne lâchant rien sur cette recherche de qualité (les forts volumes ne sont pas toujours contradictoires avec la qualité) et en investissant.

De nouveaux équipements.
Pour s’adapter « dès 2016, un outil automatisé pour la production de crémant a été acheté pour amener directement des raisins intègres au pressoir » indique Philippe Cazaux. Puis, en 2019, c’est l’achat d’un bâtiment à Sauveterre-de-Guyenne, dans lequel a été transféré toute l’activité de crémant. Enfin, le 11 janvier 2024 une unité de désalcoolisation sera inaugurée. Un certain dynamisme donc que Philippe Cazaux voit « comme un message d’espoir dans un contexte dégradé. Prendre un virage prend du temps, la vigne en demande, mais quand on est dans le marché ça peut fonctionner. Cela demande de l’anticipation ». Et donc d’être à l’affût de signaux. 

Terre de vins a aimé :
Louis Vallon, Blanc de noirs. C’est le symbole d’une transition réussie. Le merlot et le cabernet franc sont bien valorisés. Couleur très pâle, nez sur une expression de douceur, de notes un rien pâtissières, briochées et de pêche blanche. La bouche révèle des bulles fines et contenues, sur des saveurs de gelée de framboise. De la chair, du volume, du fruité. C’est vif, tendu, mais sans excès. Bien équilibré, entre fraîcheur et volume. 10,30 € à la cave.

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Noël en spiritueux

Nous bouillonnons d’idées pour vous idées cadeaux si vous en manquez. Aujourd’hui, nous vous proposons quelques pistes autour de l’univers des spiritueux.

Eau-de-vie Épopée (480 €)
La Maison Delord a sélectionné ces plus beaux millésimes pour créer un spiritueux unique et rare (seulement 584 bouteilles), à la hauteur de leur 130 ans. « Comme mon grand-père l’avait fait en son temps, nous créons une bouteille unique et fidèle à l’esprit de la maison qui marquera à jamais notre passage dans l’histoire des Armagnacs Delord. » explique Jérôme Delord, Président du Bureau National Interprofessionnel de l’Armagnac. Pour incarner cet assemblage, le choix s’est porté sur la sélection d’un millésime par génération:
– 1900 pour Prosper Delord, Armagnac de 123 ans : notes de rancio et d’épices
– 1938 pour Gaston et Georges, notes de fruits secs et d’épices
– 1973 pour Jacques et Pierre, ses notes légères de fleurs séchées et 1974 pour la finesse de ses arômes boisés
– 2004 pour Jérôme et Sylvain (génération actuelle) : notes gourmandes de vanille, de cacao
Un voyage aromatique à travers le savoir-faire de 4 générations.

Rum Robo, pur jus de canne (45€)
Le bordelais Aymeric Roborel de Climens dévoile sa toute première ligne de rhums d’exception avec le « Rum Robo ». Le cadeau idéal pour les amateurs de saveurs tropicales ! A. Roborel de Climens est d’abord distillé à l’Ile Maurice puis élevé en France 24 mois en fûts de chêne Français avant de suivre un affinage de 12 mois en ex-fûts de vin blanc sec (Sauvignon et Chenin) et vin blanc liquoreux (Sauternes et Côteaux du Layon). C’est le rhum ambré par excellence, aux notes vanillées et épicées, avec une intensité boisée adoucie par une rondeur et fraîcheur fruitée en bouche. Idéal pour un Daïquiri !
Disponible chez un réseau de restaurants, bars et cavistes partenaires.

Le pop-up store THE AVANT GARDISTS
À l’occasion des fêtes de fin d’année, THE AVANT GARDISTS investit un Pop-up au LAB de La Maison du Whisky, rue d’Anjou dans le 8ème arrondissement à Paris jusqu’au 24 décembre 2023. Le révélateur de marques d’avant-garde propose diverses animations pour les amateurs de spiritueux : 
– Création « sur-mesure » de son propre gin avec deux étiquettes créées spécialement pour l’occasion pourront être signées directement à la main pour encore plus de personnalisation. (44.90€)
– Embouteillage de whisky « brut de fût » (59€)
– Atelier dégustation et mixologie

Coffret « Ça sent l’hiver » – Liqueurs de sapin et pain d’épices ( 48€50 les 2 bouteilles de 35cl)
La fraîcheur des aiguilles de sapin recouvertes par la neige et les douces odeurs des épices de Noël… Le coffret de dégustation hivernale Belle Gnôle comprenant une Liqueur de Sapin et une Liqueur de Pain d’épices est un vrai tourbillon de saveurs et de senteurs festives, pour un cadeau qui régale tous les sens !

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[Publi-Info] Noël en Bourgogne : balade œnologique autour des Crémants de la Maison Moillard !

Pour Noël et les Fêtes de fin d’année, découvrez le raffinement des Crémants de Bourgogne millésimés ! Apéritifs, desserts de Fêtes, chaque occasion a son crémant de prédilection : 100% Chardonnay, Crémant rosé ou Crémant brut.

Les caveaux de la Maison Moillard sont ouverts tous les jours à Nuits-Saint-Georges, Beaune et Meursault. On peut y déguster toute la gamme Moillard-Grivot, dont chaque cuvée est vinifiée et élevée avec soin au cœur de ces villages historiques. 

Luxe, chic, bohème… choisissez votre style
La Maison Moillard apporte un vent de renouveau en faisant entrer le luxe des fines bulles dans le quotidien. À chacun de créer ses moments de plaisir, du brunch improvisé aux célébrations de la fin de l’année ! Les Crémants de Bourgogne de la Maison sont vinifiés avec les exigences d’un grand vin. Ils sont élaborés à partir de parcelles choisies pour leur typicité et leur richesse aromatique. 

La Bourgogne, terre d’excellence des crémants ! 
Son terroir issu du Jurassique, identique aux terroirs de l’Aube, au Sud de la Champagne, confère au Crémant de Bourgogne de nombreux points communs avec le Champagne. Les deux AOP partagent également les mêmes cépages (Chardonnay et Pinot noir) et une même implantation septentrionale. 

Grâce à la multiplicité des terroirs et l’extraordinaire diversité du vignoble bourguignon, les Crémants de Bourgogne séduisent de plus en plus les nouveaux consommateurs à la recherche de typicité, d’élégance et de diversité aromatique.

Trois caveaux pour constituer sa cave 
Pour découvrir la Route des vins de Bourgogne, les caveaux de la Maison Moillard offrent un vrai parcours initiatique :
A Meursault,  profitez d’un incroyable espace de découverte du vignoble, avec une vue imprenable sur les vignes. La découverte des Climats de Bourgogne, du travail de la vigne et de l’histoire géologique sont suivies de dégustations conviviales et d’accords vins & fromages pour les amateurs. En période de Fêtes, venez découvrir les 1ers et Grands Crus aux côtés des Crémants de Bourgogne millésimés !
RD 974, 21190 MEURSAULT

A l’entrée de Nuits Saint-Georges, on s’imprègne de l’univers historique du vignoble au Caveau des Mosaïques / Maison Moillard, avec sa cuverie et ses magnifiques caves voûtées du 19ème siècle. 
2, Rte de Dijon, 21700 NUITS SAINT GEORGES

A Beaune, la boutique située juste en face de l’Hôtel-Dieu propose des vins et Crémants de Bourgogne ainsi qu’une collection exceptionnelle de vins des Hospices de Beaune.
8 Pl de la Halle, 21200 BEAUNE

Maison Moillard : un grand nom, pour une longue histoire
Né à Nuits-Saint-Georges, (bien) élevé en Bourgogne, une accroche qui résume bien les mutations de la Maison. A Nuits-Saint-Georges, une fresque dépeint ses 150 ans d’histoire. L’une des premières maisons de vins de Bourgogne, MOILLARD est aujourd’hui spécialiste des Grands Vins et Crémants de Bourgogne. 

En 2023, la Maison nuitonne séduit les nouvelles générations grâce à ses vins et Crémants de Bourgogne au style élégant et contemporain, à partager en toute simplicité ou pour les grandes occasions.

Pour les passionnés, la Maison MOILLARD abrite dans ses caves une collection de vieux millésimes.
www.moillard.fr 

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Le Château d’Avize servi avec fromages par Leclerc-Briant

La maison Leclerc Briant a choisi de servir son champagne Château d’Avize sur un plateau de fromages. Une opération pairing en compagnie des produits sélectionnés par Marie-Anne Cantin, fromager-affineur du Bristol, mais aussi l’occasion de raconter l’histoire incroyable de ce lieu ;

L’histoire du Château d’Avize est quelque peu rocambolesque. Propriété pendant longtemps de la famille De Cazanove, il a d’abord été vendu avec la marque Cazanove au groupe Martini à la fin des années 50 puis à Moët-Hennessy au début des années 80 qui récupère les vignobles. « La propriété servait en fait de salle de préparation pour les cadeaux de fin d’année de Moët et de dépôt dans ses caves qui pouvaient loger trois millions de bouteilles », raconte Frédéric Zeimett, directeur général de Leclerc Briant. 

L’aventure russe
Finalement le château du XIXe qui ne possède plus que 2,13 hectares de vignes (mais en grand cru), est revendu il y a une douzaine d’années à un oligarque russe, une première en Champagne. Le magnat de la chimie et de l’agroalimentaire Boris Titov, déjà élaborateur de millions de bouteilles de mousseux made in Russia. Ce proche de Poutine affiche alors un ambitieux projet œnotouristique de luxe avec un hôtel-spa-restaurant. Le champagne est élaboré à partir de 2012 (après un millésime vinifié chez De Souza) par un certain Hervé Jestin, chef de caves de Leclerc-Briant et pape de la biodynamie en terres champenoises. Titov, tout en thésaurisant les bouteilles en caves sur 10 millésime n’obtient jamais le financement du projet et les héritiers finissent par revendre en 2020 la propriété à un jeune négociant d’Avize, Gaëtan Gillet. Ce dernier n’a pas non plus toute la surface financière pour assumer l’acquisition et se tourne naturellement vers Leclerc-Briant qui vinifie toujours les vins. 

Château d’Avize début XXe siècle

Une marque à part entière
« Nous avons racheté les stocks et transformé les achats de raisin en approvisionnements directs avec un contrat sur 10 ans, tandis que le propriétaire garde l’usage des caves et le château assez délabré qui ne nous intéressait pas, précise Frédéric Zeimett. L’idée est d’en faire une marque à part entière et pas simplement une cuvée, la dénomination Château étant rare en Champagne ». Hormis celui d’Avize ne sont commercialisés que le château Boursault, ancienne propriété de la Veuve Clicquot, dans la famille Fringhian depuis près d’un siècle, et le chateau de Bligny propriété depuis plus de 20 ans de la famille Rapeneau (Champagne Cazanove et GH Martel). Car pour conserver le nom « château », le vin doit être issu d’une seule parcelle, vinification et élevage devant être réalisés sur place. C’est le cas d’Avize, les Russes ayant construit une cuverie moderne sur place, au coeur du village, en contrebas du célèbre domaine Jacques Sélosse. Le vignoble a été converti en bio à partir de 2011, certifié en 2014, et en biodynamie (Demeter) à partir de 2015. Leclerc Briant, propriété d’investisseurs américains, Mark Nunelly et Denise Dupré depuis 2012, a décidé de commercialiser cette cuvée unique via la place de Bordeaux. Elle a été confiée à neuf  négociants qui en ont l’exclusivité « car ils ont accès aux grands amateurs de vin à l’international  et ils sauront vendre une bouteille à 250€, ce qui n’est pas forcément le cas de notre réseau de distribution », reconnait le directeur. 

Des mariages avec les fromages
Composé uniquement de chardonnays grand cru vinifiés et élevés pour 80% en barriques bordelaises, le premier millésime 2012 en brut nature (dosé à 2g sucre/l.) est finalement sorti des caves l’an dernier suivi par le 2013 cet automne. Dégustés avec une dizaine de fromages, quelques accords ont remporté les suffrages : le 2013, fruité sur une trame citronnée, avec un chèvre et un livarot; le 2012 plus pâtissier et délicatement épicé avec un Charolais, un époisses et un maroilles. « Les associations ne sont pas si évidentes, avoue Marie-Anne Cantin qui insiste pour goûter les fromages sans les croûtes. On pense souvent à tort qu’il suffit de servir un fromage double crème avec le champagne mais dans ce cas, ça ne fonctionnait pas ».

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Le champagne, ça vous gagne !

Derrière la 3ème case de notre calendrier de l’Avent, se cache un incontournable des fêtes de fin d’année, le champagne. Avec ses bulles légendaires et ses arômes inégalables, il est toujours la star sur la table de Noël. Alors pour arriver dans les meilleures conditions le soir du réveillon, voici trois cuvées champenoises à ne surtout pas manquer.

Champagne Brut Réserve « Photophore Edition » de Canard-Duchêne (29,90 €)
Voilà une idée lumineuse ! La maison Canard-Duchêne a imaginé un étui qui prend tout son sens en cette période festive avec la « Photophore Edition » de sa cuvée Brut Réserve, un écrin métallique se transformant en deux photophores dorés. L’occasion de profiter du savoir faire de la maison avec une bouteille accessible, et de faire perdurer l’esprit de Noël avec de jolis objets réutilisables. Disponible en grandes surfaces.

Le Blanc de Noirs Numéro Quatre de Armand de Brignac (à partir de 1250 €)
Co-détenu à parts égales par le célèbre rappeur américain Jay-Z et Moët-Hennessy, le champagne Armand de Brignac incarne à merveille l’univers du luxe. Fidèle à son statut, il présente pour les fêtes son Blanc de Noirs Assemblage Numéro Quatre (No. 4), un 100 % pinot noir élaboré à partir de raisins provenant de producteurs en Premier et Grand Cru. Produit véritablement exceptionnel, le Blanc de Noirs No. 4 sera est d’ors et déjà disponible dans l’édition spéciale « La Collection », présentant les six cuvées maison (Brut Gold, Brut Green, Rosé, Demi-Sec, Blanc de Blancs et Blanc de Noirs) avant de sortir prochainement à l’intérieur d’un coffret duo au sein duquel il sera associé à la cuvée Brut Gold.

Cuvée La Croix Soleil de Lombard (90 €)
La Champagne regorge de terroirs uniques et cette bouteille en est l’une des plus belles expressions. La Croix Soleil millésime 2017 est rare (1136 exemplaires), mais sa rareté est à la hauteur de l’excellence de son terroir extraordinaire. Issue d’une parcelle classée en premier cru à Villeneuve-Renneville, cette cuvée peut compter sur son sol, composé de graveluches (gravas de grès et de calcaire), et son exposition sud-est pour délivrer un vin magistral, disponible exclusivement sur le tout nouveau site de e-commerce de la maison.

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4 livres à offrir à Noël

Tic-tac, le compte à rebours avant Noel est lancé. Vous cherchez encore des idées cadeaux? Jusqu’au jour J, Terre de vins vous trouve des pépites, des belles bouteilles, des objets du vin, et des champagnes savoureux. Aujourd’hui, ce sont des livres indispensables si vous êtes un winelover ou spiritueux lover ! 

111 sakés à ne pas manquer – éditions Emons (18€)
Le saké japonais – ou Nihonshu pour les connaisseurs – est une boisson passionnante qui ouvre de nombreuses perspectives de dégustation et d’accords. Chloé Cazaux Grandpierre, diplômée du WSET et « saké sommelière » de grande expérience, nous invite à découvrir ce produit en 111 références. Chacune d’entre elles est une invitation à partager de nouvelles saveurs, mais aussi des histoires de savoir-faire et de patrimoine gustatif, comme on n’en trouve qu’au Japon. Indispensable.

Le Guide Vinsta – éditions Hachette Vins (19.95€)
Ce guide a pour but de désacraliser l’approche du vin auprès des jeunes générations (20-35 ans) en proposant des contenus pop, ludiques et pédagogiques. Portés par une communauté de plus de 60 000 personnes. Un cadeau original pour toutes celles et ceux qui pensent que le vin c’est trop compliqué !
Le Guide Vinsta permet :

De faire un véritable « Tour de France » des régions viticoles et de découvrir toutes leurs diversités ; 

De découvrir des accords mets & vins inédits et gourmands qui inspireront vos prochaines recettes ;

De partager des adresses « pépites » où déguster du bon vin ;

De donner des tips sur le vin, pour naviguer dans le wine game.

80 années viticoles en Champagne 1941 – 2021 – Collectif ed. Comité champagne (20€)
Voilà un livre que les amateurs de champagne doivent tous avoir dans leur bibliothèque, très
précieux lorsque l’on déguste un vieux millésime ou que l’on s’offre une verticale. L’ouvrage
présente un tableau précis de chaque campagne viticole de 1944 à 2022, mettant en relation les
conditions climatiques et la qualité des raisins et des vins avec des informations précises sur la
richesse en sucre, l’acidité, l’état sanitaire… Tout cela en restant ludique, puisque sur la page de
droite, on retrouve les événements qui défrayèrent la chronique du millésime, comme ce placement
de produit négocié en 1970 par l’interprofession dans la série télévisée Arsène Lupin et prévoyant
ces citations savoureuses : « La France sans Champagne, ce serait comme l’Angleterre sans
brouillard
 » et « Champagne ! Ce n’est pas tous les jours qu’on m’enterre ».

Oenologix, objectif dégustation – Dunod Graphic (19.90€)
Après le succès du premier volume d’Oenologix – une Initiation au monde du vin et aux terroirs de France -, le trio d’œnophiles (Charlotte, Jean et Lucien) remet le couvert dans ce tome 2 consacré à la dégustation, aux accords mets-vins et à la découverte des vignobles du monde. Un voyage dans le monde du vin, pour savoir organiser une soirée dégustation entre amis, ouvrir une bouteille avec une chaussure ou deviner, grâce aux cépages, le vainqueur de la Coupe du monde de rugby !

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