Champagne Boizel va retravailler son Brut Réserve

En présentant notamment le nouveau Grand Vintage 2013, Florent et Lionel Roques-Boizel ont confié être en train de retravailler pour l’an prochain leur Brut Réserve avec une proportion de réserve perpétuelle élevée en bois

Le grand Vintage 2013 que vient de lancer la maison Boizel illustre parfaitement « l’art de l’assemblage », estime Florent Roques-Boizel. « C’est aussi un millésime plutôt typique du siècle dernier, assez tardif après un printemps maussade, un été chaud et sec et des vendanges pluvieuses mais intéressant pour son bel équilibre fruit-acidité ». Un vin fin et frais à la texture soyeuse, à base de 60 % de pinot noir (surtout en provenance des crus de Mailly, Chigny-les-Roses et Vertus) et 40 % de chardonnay (d’Avize, Vertus et Cuis) ayant passé huit ans en cave et dosé en extra-brut à 4 g/l. (56 €). L’an prochain, les deux frères, Lionel et Florent, la sixième génération qui a pris la suite d’Evelyne et Christophe, envisagent de repenser leur BSA Brut Réserve (55 % pinot noir, 30 % chardonnay, 15 % pinot meunier) avec une partie de vins en réserve perpétuelle élevée en foudres (34€). Celle-ci a été constituée à partir de 2018. « Nous conservons historiquement nos vins de réserve par cépage pour disposer d’une large palette d’éléments indépendants dans lesquels on pioche pour le Brut Sans Année ; ils entrent dans la cuvée à hauteur de 30 à 40 % selon les millésimes, précise Florent. A partir de 2023, nous devrions utiliser 1 à 2 % de réserve perpétuelle et diminuer le dosage, actuellement de l’ordre de 8 g. » La maison avait déjà utilisé une petite proportion d’élevage bois certaines années comme 2008 et 2012.

RD et ateliers mets-vins en préparation

Le Blanc de Noirs 100 % pinot noir (avec 30 % de vins de réserve) est issu des terroirs de Mailly, Cumières et Les Riceys, atypique chez Boizel. Ce vignoble acquis il y a une quinzaine d’années entre aussi dans la composition du rosé. Un vin chaleureux aux bulles vives et crémeuses sur des fruits mûrs (42 €). Le Joyau de France Rosé, cuvée de prestige de la maison créée en 1961 est actuellement proposé dans le millésime 2007 – ce sera le 2012 l’an prochain. Un assemblage raffiné de 38 % de chardonnay et 62 % de pinot noir dont 10 % de vin rouge, dosé également à 4 g. (105 €). La proportions des vins rosés chez Boizel avoisinent les 20 %, un pourcentage important au regard de la moyenne champenoise, autour de 10 % et en progression régulière.

La maison familiale (autonome dans le groupe Lanson-BCC depuis 1994) avait décidé des derniers travaux en cuverie il y a cinq ans avec un nouveau cellier bois et des petites cuves afin de développer les parcellaires. « Cela permet de les vinifier séparément et plus précisément, donc de révéler les terroirs, ce qui donne envie d’aller toujours plus loin » estime Florent. La nouvelle génération Boizel a récemment développé l’œnotourisme avec l’ouverture d’une boutique avenue de Champagne à Epernay en 2018 et mis en place trois formules de visite avec deux vins à la dégustation; elle envisage de proposer également des ateliers mets-vins pour 2023. Depuis l’an dernier, la Maison a sorti de ses caves des millésimes anciens en récemment dégorgés (en juin 2019) et dosés en extra-brut (3 g) dans une nouvelle collection baptisée Trésor. Le 1985 (240 €) et le 1990 (190 €) sont déjà disponibles, le 2016 est en attente mais leurs ventes sont réservées à la boutique d’Epernay et limitées à une bouteille par personne.

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[Whisky] Pluie de nouveautés chez Les Bienheureux

La Maison Les Bienheureux n’en finit plus de faire parler d’elle, avec le lancement d’une nouvelle édition de son whisky haut-de-gamme Bellevoye en finish rhum. Mais aussi avec deux nouveaux produits lancés en grande distribution qui instaurent un nouveau standard qualitatif dans la catégorie

Difficile de croire que Les Bienheureux n’ont été lancés qu’en 2013. En moins de 10 ans, Alexandre Sirech et Jean Moueix sont en passe de réussir leur pari, celui de s’imposer comme une référence qualitative à prix contenu sur le marché des whiskys français. Et avec quelle créativité ! Celle-ci se décline en autant de couleurs d’étiquettes qui marquent chacun des finishs réalisés jusqu’ici. Aujourd’hui, c’est le Bellevoye orange qui arrive sur le marché avec un finish jusqu’ici encore jamais proposé par Les Bienheureux : du rhum.

Olivier Dumont, le maître de chai, rappelle que « les finishs en fûts de rhum ne sont jamais évidents à réaliser. Il y a souvent un résultat décevant lorsque l’impact aromatique n’est pas assez marqué et inversement lorsque les fûts marquent trop le whisky ». Un exercice d’équilibriste donc auquel Olivier s’essaye presque depuis le début de l’histoire de la Maison. « Nous avons fait plusieurs tests avec des barriques de producteurs qui ne nous satisfaisaient pas. Et puis, nous avons tenté l’expérience avec nos propres fûts utilisés sur notre rhum El pasador de oro. Et la magie a opéré ».

S’il est évidemment plus intéressant financièrement d’utiliser ses propres fûts (chacune des barriques utilisées pour un finish coûte entre 300 € et 400 € ! ), force est de constater que la dégustation lui donne raison. Le nez est assez peu marqué par le rhum et conserve toute sa typicité d’alcool de grain, même si quelques légères épices douces se laissent deviner à l’aération. En bouche, on retrouve un spiritueux très longiligne de l’attaque à la finale, marqué par beaucoup de finesse de texture. De l’élégance, notamment aromatique, qui est complexifiée par des notes de gousse de vanille et de fruits secs en fin de bouche. De très beaux amers accompagnent l’ensemble qui laisse poindre également une fine salinité agréable. Cette bouteille sera proposée à 49,90 € soit le même tarif que le Bellevoye blanc en finish Sauternes dont il partage la même rondeur.

Des beaux produits en grande distribution

Avec le rachat de la distillerie Bercloux en 2019, Les Bienheureux ont sécurisé davantage leurs approvisionnements et se sont surtout amusés avec des types d’alambics différents (Stupfler, alambic charentais et alambic à colonne double) pour autant de distillations spécifiques. Ainsi sont nés les whiskys Lefort (un blend) et Bercloux (un single malt qui sortira fin novembre).

Le premier est proposé à 19,90 € dans les rayons de la plupart des grandes surfaces françaises. Son prix le positionne comme concurrent direct de marques comme Jameson ou Monkey Shoulder. Mais la qualité du jus proposé risque fort de rebattre les cartes de la catégorie et de rapidement imposer auprès des consommateurs ce pionnier des blends français. Celui-ci est en effet suave, doté d’une jolie aromatique tout en affirmant une puissance certaine. Un blend de très belle constitution, qui saura plaire au plus grand nombre avec un excellent rapport qualité-prix.

Pour les fêtes de fin d’année, la Maison a même décidé de le proposer en coffret métal en exclusivité chez Carrefour. Une aubaine pour les cadeaux de fin d’année. Côté grandes surfaces toujours, c’est le whisky Bercloux qui lui aussi joue les agitateurs par une qualité irréprochable. Un très agréable single malt marqué par un élevage réussi en fûts de pineau blanc. Un spiritueux avec une vraie identité, porté par une vraie fraîcheur presque mentholée, qui sera proposé à 29,90 €. Et dans une bouteille gravée élégante qui ne cache rien au plaisir de l’ensemble.

Des prix contenus, donc, légèrement supérieurs à la concurrence, mais qui permettent de faire vivre un modèle social spécifique voulu depuis les origines par les fondateurs : salaire minimum de 2 000 € net pour tous dans l’entreprise, uniquement des CDI, des impôts payés en France et aucune subvention demandée. Une certaine idée du monde de demain qui s’écrit déjà aujourd’hui.

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[Pessac-Léognan] Rouillac toujours créatif

Laurent Cisneros, le propriétaire de ce cru réputé en Pessac-Léognan, confirme sa stratégie de développement en ouvrant une nouvelle salle pour les évènements et en créant une nouvelle gamme de vins conforme aux ambitions de la marque.

La salle Haussmann

Cette nouvelle salle de 150 m2 est équipée d’une sonorisation, d’un grand écran tv, d’un chauffage à air pulsé et d’un système de traitement de l’air, sans oublier le plafond acoustique suspendu de 51 m2 du plus bel effet. Celui-ci a été réalisé « par des artisans ébénistes, en chêne clair français issu de forêts gérées durablement » précise Laurent Cisneros. « Il a demandé 250 heures de travail, et est fixé sur la charpente métallique qui a été conservée mais qu’on ne voit pas ». Le sol est en pierre de Montignac (en Dordogne) et sa surface est quadrillée de ligne noires en ardoise. Un rideau acoustique occulte l’escalier menant aux bureaux et à un balcon qui peut servir de tribune pour un chanteur soliste ou un comédien : tout a été pensé. Cette salle Haussmann complète la salle Dada (70 m2) construite en 2010 et accueille déjà une exposition du peintre Chris Grand « un artiste autodidacte du bassin d’Arcachon ».

Il aura fallu 300 000 euros de travaux pour que Rouillac se dote de cette salle « Haussmann » et faire que la propriété, à 25 minutes maximum du centre de Bordeaux, « fasse partie des toutes premières références en matière d’œnotourisme et de réceptif ». Une ambition que n’hésite pas à afficher Laurent Cisneros, dont le château coche toutes les cases. On le sait, le réceptif, pour un château qui a des atouts, est une source de recettes dont il serait dommage de se priver, surtout à Bordeaux. « Actuellement le réceptif et l’évènementiel représentent 15 % du CA : l’objectif est d’être à 30 % » indique le propriétaire de Rouillac.

Voici donc le château paré pour séduire notamment les entreprises qui cherchent un lieu pour organiser leur séminaire, à quelques minutes de l’aéroport. Des prestations peuvent s’ajouter, telles que de la restauration ou des sorties « vers le bassin d’Arcachon notamment car on est positionné sur la route Bordeaux Arcachon. On fait tout clé en main. On peut aussi proposer du Horse coaching », car il y a des écuries et des chevaux. Le cheval ? Une passion de la famille Cisneros qui la décline dans une nouvelle gamme de vin « Little Dada ».

Little Dada, le résultat d’une passion

Cette nouvelle gamme, de la « maison Cisnéros » est dans le créneau des « vins de plaisir, simples à boire entre copains ». Mais il s’agit de « faire très bien », conformément aux ambitions de la marque.

Little Dada, Bordeaux blanc sec 2021 : 9 €

80 % de sauvignon blanc, 18 % de sémillon, et 2 % de muscadelle. Nez sur l’agrume, très citron vert, menthe poivrée, touche minérale. L’attaque est texturée par le sémillon, du gras, puis le sauvignon prend le relai, sans agressivité, sur des notes de citron et de pamplemousse. Équilibré entre rondeur et vivacité. Vin polyvalent, pour l’apéritif ou le repas, précis, bien fait.

Little Dada bordeaux rouge 2020 : 9€

Merlot majoritaire et cabernet sauvignon. Nez sur le fruit : confiture de myrtille et de cassis, gelée de mûre, touche de fraicheur sur l’eucalyptus. Bouche juteuse et ronde, sur des tanins fins et soyeux. De la fraîcheur doublée d’une touche de végétal noble et une bonne acidité.

Et enfin, hors gamme Little Dada, El Cardenal, un Rioja reserva 2018 (18 €), qui concrétise avec sincérité les racines espagnoles de Laurent Cisneros.

Tempranillo à 80 %, graciano et mazuelo (le carignan en fait). Issu de la Rioja Alta (un peu plus soumise aux influences océaniques que la Rioja Baja) d’où la fraicheur qui caractérise ce Rioja. Nez de chais à barriques, bois mouillé, pierre broyée, un peu poivré, reine claude, goudron, réglisse chaude, et fruits noirs concentrés. Bouche en cohérence. Très belle fluidité avec une trame tannique à grains fins. Finale sur la fraicheur, légèrement réglissée, avec un léger acidulé surprenant et très agréable. 50 % de chêne français, et 50 % de chêne américain.

Rouillac s’adapte constamment avec un certain dynamisme.

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Du rosé à l’orange pour protéger le Corail au Château Roubine

La famille Rousselle-Riboud lance un vin orange baptisé Corail, une innovation à base de sauvignon rose qui contribuera à soutenir l’association The Coral Gardeners pour la sauvegarde des massifs coralliens

Valérie Rousselle, tombée amoureuse un jour d’un sauvignon rose du Poitou, appelé le fié gris en terres ligériennes, décide d’en planter chez elle, dans le vignoble du Château Roubine à Lorgues au cœur du Var. « Il m’avait plu au premier abord avec ses grains dorés aux reflets roses mais au final, ce cépage un peu oxydatif ne se plait pas trop en Provence et il n’est pas approprié pour faire du rosé », reconnait la vigneronne.

Certes, l’enjeu n’est pas colossal sur moins d’un hectare classé en IGP mais elle ne sait pas trop quoi en faire. Jusqu’au jour où elle emmène sa maman en voyage à Tahiti. « J’ai plongé au-dessus de coraux magnifiques mais en train de mourir et j’ai fait la connaissance d’une association qui s’attache à les faire repousser, les Coral Gardeners fondée par Titouan Bernicot ; j’ai eu envie de les aider ». Les membres de l’organisation basée en Polynésie se consacrent depuis cinq ans à l’ensemencement des coraux sur des cordages immergés dans des pépinières avant leur transplantation en mer sur des sites dégradés. Titouan Bernicot est l’un des lauréats du Sommet des Jeunes Activistes récompensés par l’ONU fin 2021 pour apporter des solutions concrètes aux défis environnementaux actuels.

Corail pour la couleur et pour le lien avec la Polynésie

Valérie Rousselle, avec un peu de Méditerranée dans les veines (elle est née et a grandi à Saint-Tropez), a donc cherché une cuvée pour faire le lien avec le monde maritime et a tout naturellement pensé à ses jus de sauvignon rose…couleur corail. Les raisins, certifiés bio comme le reste de la propriété, ont été confiés aux deux œnologues de la maison, Pierre Gerin et Loïc Botcazou. Ils les ont vinifiés en cuve après une macération de 12 jours en levures indigènes et avant un élevage de 8 mois en fûts de 400 l. de 4-5 vins « Nous sommes partis sur cette idée après avoir fait une grande dégustation des vins oranges existants avec ma fille Victoria et mon fils Adrien qui travaillent avec moi, raconte Valérie Rousselle. Et nous avons trouvé le résultat à la hauteur ». Le nom Corail était tout trouvé, pour la couleur et pour faire le lien avec la Polynésie. Environ 4000 bouteilles ont été éditées, coiffées d’un bouchon de cire…couleur corail. 1 € sera reversé par bouteille vendue en restauration, cavistes et au domaine à l’association Coral Gardeners.

Vin de France Roubine Corail 2021 (19 €) :
Un nez d’abricots secs, d’amandes sur des notes d’agrumes (orange sanguine, orange amère) et de pêche de vigne. A déguster à l’apéritif, sur un agneau au curry ou des crevettes sauce aigre-douce.

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Nicolas Jaboulet et Patrick Bruel signent la Cuvée Augusta

Le vigneron-négociant Nicolas Jaboulet et Patrick Bruel, propriétaire du domaine de Léos, s’associent pour produire et commercialiser un nouveau rosé.

Tout frais, tout neuf, il s’appelle Léos « Cuvée Augusta ». Le nouveau rosé du domaine de Léos, propriété de Patrick Bruel est promis à un bel avenir. Le parrain du Tour des Cartes 2020, a choisi Nicolas Jaboulet, propriétaire de Maison & Domaine Les Alexandrins*, pour l’accompagner dans la production et la distribution de son rosé, à partir du millésime 2022.

Le domaine de Léos est une exploitation viticole et oléicole qui s’étend sur 41 hectares, à L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse). Déjà dans une démarche sociétale et environnementale respectueuse de l’environnement, pour ses huiles d’olive, ses confitures, ses miels et sa gamme de soins cosmétiques, il en sera de même pour ce rosé certifié AB. Lors d’une interview à Terre de Vins, en 2020, Patrick Bruel nous confiait : « …je me suis toujours dit : « Un jour, dans ma vie, je ferai du vin. (…) Ici, c’est de la syrah. Lilian Bérillon nous a fourni les plants. Ensuite, il y a du grenache de l’autre côté, et du cabernet. On vient de planter, il y a moins de trois mois. On va peut-être planter une petite parcelle de blanc, cela serait génial de mettre un peu de viognier par ici.(…) Je suis très épicurien. Je pense que les vins doivent toujours être accompagnés par des plats, des rencontres, des gens, des situations, des moments de vie. Il y a une échelle de valeurs, de qualités ».

L’ambition du propriétaire est de développer sa visibilité à travers le monde, d’où cette collaboration avec Nicolas Jaboulet. Pour Patrick Bruel : « C’est un projet qui me tient particulièrement à cœur et que nous allons encore faire grandir avec ce nouveau millésime 2022 qui s’annonce exceptionnel. J’ai parlé à Nicolas Jaboulet de nos lieux encore préservés – de régions viticoles historiques situées en altitude (Ventoux, Lubéron et Les Alpilles) – au cœur même d’une nature paisible et reposante. » En s’’associant avec Nicolas Jaboulet, l’acteur mise sur un vinificateur averti et reconnu.

Quant au vigneron, il s’aventure vers de nouvelles contrées. « Les vignes du Nord de la Vallée du Rhône ne m’ont jamais donné l’opportunité de faire un vin rosé d’excellence. Dès lors, le projet du domaine de Leos, qui prend naissance dans un terroir exceptionnel tant par la qualité de ses sols que par la beauté naturelle et préservée des paysages, m’a convaincu. Son engagement fort pour une économie vertueuse autour d’une agriculture préservée et respectueuse s’inscrit dans les valeurs que nous prônons depuis toujours au domaine Les Alexandrins. »

La « Cuvée Augusta » 2022 sera disponible à partir du printemps 2023.


*Situé à Tain l’Hermitage, Maison & Domaines Les Alexandrins est né de l’association de Nicolas Jaboulet, Guillaume Sorrel, Alexandre Caso et la Famille Perrin. Depuis 2009, la propriété de 28 ha vinifie les appellations Côtes du Rhône Brézeyme, Crozes-Hermitage et Saint-Joseph. La palette de la maison de négoce, reste ancrée dans la tradition nordiste de la Vallée du Rhône mais dans un style plus contemporain.

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Good Wines Only débarque à Lille

Après avoir suscité l’enthousiasme à Bordeaux fin juin, le festival Good Wines Only prend ses quartiers au cœur de l’emblématique Maison de la Photographie le mercredi 9 novembre, avec près de 40 crus bourgeois du Médoc à découvrir. 

Rendez-vous imaginé par Les Crus Bourgeois du Médoc en association avec le magazine Terre de vins, Good Wines Only est en train de s’imposer au fil de ses éditions comme un rendez-vous immanquable pour les amateurs. Le temps d’une soirée (18-22h), les propriétaires ou représentants de ces jolis rapports qualité-prix bordelais feront découvrir aux curieux l’histoire de cette belle et grande famille, expliqueront son classement, présenteront ses différents terroirs et son engagement sur une viticulture durable et responsable. Ils feront également bien sûr déguster leurs vins, dans un cadre convivial et décomplexé.

N’attendez plus pour réserver vos places en suivant ce lien !

TARIF : pass soirée : 15 € – 18-22 h

Liste des propriétés présentes


ChâteauAOCClassement 2020 des Crus Bourgeois du MédocChâteau d’AgassacHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau ArnauldHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau BeauvillageMédocCru BourgeoisChâteau Belle-VueHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau Biston-BrilletteMoulis-en-MédocCru Bourgeois SupérieurChâteau La BranneMédocCru Bourgeois SupérieurChâteau de BraudeHaut-MédocCru BourgeoisChâteau Cambon La PelouseHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau La CardonneMédocCru Bourgeois SupérieurDomaine de CartujacHaut-MédocCru BourgeoisChâteau CasteraMédocCru Bourgeois SupérieurChâteau Coutelin-MervilleSaint-EstèpheCru BourgeoisChâteau Le CrockSaint-EstèpheCru Bourgeois ExceptionnelChâteau DoyacHaut-MédocCru Bourgeois SupérieurChâteau EscotMédocCru BourgeoisChâteau Fleur La MotheMédocCru Bourgeois SupérieurChâteau GrivièreMédocCru BourgeoisChâteau Laffitte CarcassetSaint-EstèpheCru Bourgeois SupérieurChâteau Lamothe-BergeronHaut-MédocCru Bourgeois SupérieurChâteau Les LattesMédocCru BourgeoisChâteau Lilian LadouysSaint-EstèpheCru Bourgeois ExceptionnelChâteau MagnolHaut-MédocCrus BourgeoisChâteau de MalleretHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau MongraveyMargauxCru Bourgeois SupérieurChâteau PaloumeyHaut-MédocCru Bourgeois SupérieurChâteau Patache d’AuxMédocCru BourgeoisChâteau Paveil de LuzeMargauxCru Bourgeois ExceptionnelChâteau Du PérierMédocCrus BourgeoisChâteau Pontoise CabarrusHaut-MédocCru Bourgeois SupérieurChâteau PreuillacMédocCru Bourgeois SupérieurChâteau RamafortMédocCru BourgeoisChâteau Saint AhonHaut-MédocCru BourgeoisChâteau du TaillanHaut-MédocCru Bourgeois ExceptionnelChâteau Tour des TermesSaint-EstèpheCru Bourgeois SupérieurChâteau Tour Saint-FortSaint-EstèpheCru BourgeoisChâteau Vieux LandatHaut-MédocCru Bourgeois

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[Paris] Bar le Syndicat : quand de grands chefs inspirent de grands cocktails

La scène cocktail parisienne n’en finit plus de se réinventer. Le Syndicat, l’une des adresses les plus iconiques de la capitale toute juste classé à la 84 ème place mondiale dans la liste des World’s 50 Best bars, le prouve une fois encore. Sa nouvelle carte a été co-construite avec des chefs de renom. Une première

A eux seuls, leurs noms font rêver tous les gastronomes. Qu’ils soient distingués par 2 étoiles Michelin (Amaury Bouhours au Meurice, Michel Sarran à Toulouse), brillants ex-candidats de Top chef (Louise Bourrat, gagnante 2021 et chef du Boubou’s à Lisbonne, Adrien Cachot, finaliste 2020) ou brillants techniciens (Amandine Chaignot chez Pouliche, Pierre-Jean Quinonero, champion de France 2021 et pâtissier du Burgundy), tous ont accepté ce défi un peu fou. Partager leur philosophie derrière les fourneaux avec l’équipe de barmen et créer ainsi chacun 2 cocktails. 12 cocktails au total donc et une expérience nouvelle pour célébrer les 8 ans du Syndicat. Depuis 2014, cet établissement s’est fait le défenseur des alcools français. C’est donc comme une évidence qu’il s’est associé à certains des plus créatifs représentants de la scène gastronomique pour imaginer des breuvages inédits.

Des recettes interprétées en cocktails

Pas évident de donner à ressentir le style d’une cuisine à travers un cocktail. Pour arriver à ce pari un peu fou, les équipes du Syndicat ont beaucoup échangé avec les chefs pour capter la quintessence de leur travail. Il en ressort des créations ultra novatrices à l’image du cocktail Coté Obscur travaillé avec Amaury Bouhours. De sa cuisine forte en goûts, on va retrouver le pamplemousse noir obtenu par fermentation, de la gentiane et le miel de son meilleur ami. Une ode évidente à l’amertume. De son côté, le cocktail Picapica c’est un peu du Michel Sarran liquide… Un condensé de ce Sud-Ouest qui lui est si cher. Autant dire que ça détonne avec, notamment, un vin de Fronton, de la liqueur de violette et de la béchamel au lait de brebis et gingembre ! Pour Amandine Chaignot, c’est l’esprit palace des très belles Maisons où elle a travaillé qui s’exprime. Le Kissin’ Pink promet par exemple un grand moment de dégustation et un hommage aux mondes végétal et océanique version daïquiri : rhum 3 rivières cuvée de l’océan, calvados, aneth, oxalis, feuille d’huître. La patte sucrée de Pierre-Jean Quinonero est évidente à la découverte de ses co-créations. L’une d’elles est une gourmandise annoncée : cognac Hennessy, liqueur d’abricot, orgeat de pistache, baies de verveine et citron vert. Et forcément, on attendait de Louise Bourrat pas moins que de dynamiter les habitudes. Et c’est le cas. Son « I know I can » risque de faire date. Il fallait oser mélanger du cointreau, de la blanche d’armagnac, de l’eau-de-vie d’acacia, du lactosérum de corn flakes, de la crème de CBD, du miso et de la caroube, rien que ça ! On vous laisse la surprise pour son « Astras Perdidas » mais, promis, il est encore plus détonnant. Une carte baptisée « sous la même étoile » qui montre que la France sait encore et toujours être à l’avant-garde. A découvrir jusqu’au printemps 2023.

Bar le Syndicat
51 Rue du Faubourg
Saint-Denis, 75010 Paris
Ouvert tous les jours de 18h à 2h : cocktails à 14 €

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[Œnotourisme] les Terrasses du Larzac lancent leur application web

L’AOP Terrasses du Larzac s’associe à la start-up montpelliéraine VinoWays pour créer une application web (sans téléchargement encombrant pour votre téléphone) de visite du vignoble : Itinérances en Terrasses du Larzac, accessible sur Internet et via un QR-Code

L’AOP Terrasses du Larzac avait présenté au printemps dernier une première maquette de son application oenotouristique. Celle-ci est officiellement lancée, avec des podcasts pédagogiques de présentation des Terrasses du Larzac, pour en rêver depuis chez vous ou mieux la découvrir sur place. Deux itinéraires thématiques à travers cette très vaste appellation ont été scénarisés par Alexandre Héraud, fondateur d’Écran Sonore : Roches et Paysages, et Vignes et Biodiversité. Deux autres audio-itinéraires sont en cours de finition.

Si vous êtes sur place, l’application contient aussi un annuaire qui référence les producteurs, ainsi que les restaurants, bars à vins et lieux patrimoniaux, à proximité grâce à la géolocalisation. En cliquant sur les domaines, on accède à leur présentation, à tous les renseignements utiles et à une fonction de prise de rendez-vous.

Tous les domaines ne sont pas équipés pour accueillir des visiteurs. Aussi, VinoWays s’est associée à Ecran Sonore pour construire, en plus des parcours thématiques autonomes à travers l’appellation, des visites audio-guidées des domaines qui ont choisi cette option. Elles permettent au visiteur de parcourir le vignoble avec les explications du vigneron ou de la vigneronne sur les thématiques qui lui sont chères (le terroir, la biodiversité, les cépages…) avant d’arriver au caveau où ils peuvent déguster les vins”, précise Sébastien Fillon, président du Syndicat des Terrasses du Larzac et vigneron au Clos du Serres.

L’application a été créée en partenariat avec l’office du tourisme du département de l’Hérault, le soutien de la Région et l’implication de l’association Demain la Terre dont la géologue participe à la présentation de la richesse géologique de l’appellation. Cette association défend la reconnaissance d’une partie de l’appellation, située en Pays Cœur d’Hérault, en tant que Géoparc – Zone Géologique Remarquable, par l’UNESCO. “ Les deux tiers des vignerons de l’appellation ont d’ores et déjà adhéré au projet et nous nous attendons à ce que d’autres nous rejoignent. La formule des visites autonomes audio- guidées a séduit les plus timides et/ou ceux à qui manquaient le personnel pour assurer les visites ”, précise Krystel Brot-Weissenbach, en charge de l’œnotourisme au syndicat et vigneronne au Clos Rouge.

Pour accéder à Itinérance en Terrasses du Larzac, il vous suffit de scanner le QR Code ci- dessous ou directement sur le site de l’AOC Terrasses du Larzac, bonne balade en Terrasses du Larzac !

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[Limoux] le domaine Rives-Blanques rejoint les Artisans-Partisans de Pierre Bories

Le domaine limouxin fondé par Jan et Caryl Panman est acheté par Pierre Bories, propriétaire du Château Ollieux-Romanis et d’autres domaines en Corbières-Boutenac réunis sous l’ombrelle Artisans-Partisans.

Durant 22 ans, Jan et Caryl Panman ont façonné le domaine Rives-Blanques, 18 hectares de mauzac, chenin et chardonnay en agriculture biologique à 350 mètres d’altitude, sur la commune de Cépie, la plus au nord de l’AOP Limoux. Connu pour ses effervescents, Blanquette et Crémant de Limoux mais aussi ses vins tranquilles, en monocépage ou en assemblage, le domaine est l’un des fleurons de l’appellation.

Pour Jan et Caryl Panman : “Nous sommes les gardiens d’un environnement si pur et si naturel, fait sur mesure pour de grands cépages blancs”. Pierre Bories avait compris ce potentiel et connaissait le couple qui venait régulièrement déjeuner ou dîner au restaurant Les Ollieux de son Château Ollieux-Romanis en Corbières-Boutenac. “J’ai souvent dit que nous possédions le vignoble le plus beau sur terre, mais maintenant je dis que c’est le vignoble qui nous possède”, ajoute Caryl Panman. Au moment de trouver un repreneur pour le domaine, les Panman voulaient être absolument certains d’être sur la même longueur d’ondes que lui. Avec Pierre Bories, ils ont trouvé un acheteur qui partage leurs valeurs et leur respect du terroir. Le propriétaire du Château Ollieux-Romanis (85 hectares dont 65 en AOP Corbières-Boutenac) et du Champs des Murailles (80 hectares acquis en 2012) tout proche, cultive ses vignes des Corbières en bio et passe en biodynamie. “Dans la continuité et le respect du travail de Jan et Caryl, nous entamerons la bascule en biodynamie du domaine Rives Blanques dès l’an prochain”, précise Pierre Bories.

Pierre Bories signait déjà des vins rouges d’exception en AOP Corbières et Corbières-Boutenac, sous l’ombrelle Artisans-Partisans qui rassemble ses domaines, “mais aussi les hommes et les femmes qui travaillent avec moi chaque jour. Chacun dans son métier, du commercial au tractoriste, apporte sa contribution avec un engagement d’Artisan Partisan.” Il se jette désormais dans le blanc bain, “sur le terroir exceptionnel du plateau de Cépie, en altitude, sur un terroir idéal pour produire de très grands vins blancs”.

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Renaissance de la Cité de la Gastronomie à Lyon

Après une première tentative qui a tourné court en quelques mois d’ouverture en 2020, la Cité de la Gastronomie lyonnaise reprend du service pour un deuxième round que l’on espère plus pérenne.

Un phénix à la renaissance très attendue

La Cité avait originellement ouvert ses portes en novembre 2019. Après quelques mois d’errements et de proches, notamment de ticket d’entrée trop cher, le coup de grâce fut porté par l’arrivée de la pandémie de Covid et la fermeture du lieu.
Passée la période d’incertitudes, pas question de rester sur un échec, et le deuxième coup d’envoi de la Cité a eu lieu ce vendredi 21 octobre, avec l’ambition de s’inscrire cette fois dans la durée, mais aussi avec « humilité », comme le souligne Régis Marcon, le chef triplement étoilé et à la tête de la Cité.

Un programme alléchant… en fonction des appétits

La Cité version 2.0 reste sur son créneau de satisfaire les appétits intellectuels, en passant du musée dans sa V1 à un parcours plus interactif et destiné à plusieurs publics, au travers d’expositions, permanentes et temporaires, d’une « cité à hauteur d’enfants » (comprenant un lieu d’éducation au goût), une « cité totem de la filière alimentaire » (avec un espace ouvert à la participation de tous les professionnels de la gastronomie, de la restauration, de l’agriculture, de l’alimentation et de la santé), et enfin une « cité ouverte à l’expérimentation et à la formation », qui se veut au service d’une alimentation durable et accessible à tou(te)s.

Elle s’ouvre d’abord sous le signe de la gratuité jusqu’au 27 novembre (avant de reprendre des tickets d’entrée payants mais au tarif inférieur à ceux pratiqués initialement , soit 7€ par adulte, avec conservation de la gratuité les premiers dimanches du mois), et sous le signe du « Banquet », jusqu’à novembre 2023, l’exposition au vif succès qui s’est d’abord tenue à Paris, à la Cité des Sciences et de l’Industrie.

Passez à table avec l’exposition « Banquet » et les showcooking

Tous les sens seront sollicités pour cette exposition aux différents formats d’interaction.
Vivre la vie d’un apprenti cuisinier d’abord, afin de découvrir les temps de cuisson, l’art et la manière de dresser un plat, le maniement des ustensiles, etc. Puis un espace sensoriel pour se mettre un conditions pour le bouquet final : un spectacle immersif et multi-sensoriel, composés d’odeurs, de sons, d’images projetées et de mapping, et au menu imaginé par Thierry Marx.
Pour prolonger l’expérience, l’exposition temporaire « Bonnes tables, belles tables » se penche quant à elle sur l’art du dressage et du service, sans lesquels le plaisir gastronomique ne saurait être complet.

Dernière exposition temporaire à visiter: « SEB Discovery », retraçant les 165 ans de l’histoire du groupe éponyme (jusqu’au 22 janvier).

Enfin, un jeudi par mois et sur inscription, vous pourrez assister à un showcooking orchestré par le chef Alain Alexanian, destinés à promouvoir les produits de saison et apprendre à les sublimer, avant de les déguster à l’issue de l’heure de démo.

Pour se régaler de mets plus consistants et moins intellectuels, direction les Halles de l’Hôtel Dieu, ou les restaurants abrités dans les cours intérieures du bâtiment, au rez-de-chaussée de la Cité.


Infos pratiques
4 Grand Cloître du Grand Hôtel-Dieu, Lyon 2e

Horaires
Mercredi : 11h00 – 19h00
Jeudi : 13h00 – 21h00
Vendredi : 11h00 – 19h00
Samedi : 11h00 – 19h00
Dimanche : 11h00 – 19h00

Jours de fermetures : 1er janvier, 1er mai, 25 décembre
Gratuité pour tous : 1er dimanche du mois


plein tarif : 7 €tarif réduit : 4,5 €pass annuel : 14 € (accès libre et illimité aux espaces de la Cité de la Gastronomie, dans la limite des horaires d’ouverture au grand public, ainsi qu’aux animations gratuites accessibles sur inscription).

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